-
BULLETIN DE LA SOCIETE THEOPHILE GAUTIER n.37 : Gautier/Balzac : parcours croisés
Bulletin De La Societe Theophile Gautier
- Lucie
- Bulletin De La Societe Theophile Gautier
- 26 Novembre 2015
- 9782353718962
L'ouvrage offre la synthèse de la journée d'étude qui a réuni des spécialistes français et étrangers de Gautier et de Balzac en novembre 2014 à la Maison de Balzac, institution qui s'intéresse de longue date à leurs oeuvres respectives. Son objet est d'étudier les relations entre Gautier et Balzac, tant dans la vie (puisqu'ils vont se côtoyer pendant près de quinze ans, de la parution de Mademoiselle de Maupin en janvier 1836 à la mort de Balzac en août 1850), que dans leurs oeuvres. Quelles affinités intellectuelles et humaines existe-t-il donc entre les deux écrivains, permettant à la fois de comprendre la longévité de leur amitié et d'éclairer l'hommage posthume que Gautier rend à son aîné dans L'Artiste en 1858 ? L'ouvrage offre la synthèse de la journée d'étude qui a réuni des spécialistes français et étrangers de Gautier et de Balzac en novembre 2014 à la Maison de Balzac, institution qui s'intéresse de longue date à leurs oeuvres respectives. Son objet est d'étudier les relations entre Gautier et Balzac, tant dans la vie (puisqu'ils vont se côtoyer pendant près de quinze ans, de la parution de Mademoiselle de Maupin en janvier 1836 à la mort de Balzac en août 1850), que dans leurs oeuvres. Quelles affinités intellectuelles et humaines existe-t-il donc entre les deux écrivains, permettant à la fois de comprendre la longévité de leur amitié et d'éclairer l'hommage posthume que Gautier rend à son aîné dans L'Artiste en 1858 ?
-
BULLETIN DE LA SOCIETE THEOPHILE GAUTIER n.41 : Gautier et la matière
Bulletin De La Societe Theophile Gautier
- Lucie
- Bulletin De La Societe Theophile Gautier
- 16 Novembre 2019
- 9791034605170
De Barbey d'Aurevilly qui le célébra comme le « poète de la matière » à Edmond de Goncourt qui se défendait de tomber dans « la trop grosse matérialité » de son style, la matière a été un élément définitoire de l'image de Gautier, presque autant que le motto idéaliste de l'art pour l'art. Prompt à exalter le paganisme pour sa reconnaissance de la matière comme valeur et à célébrer le corps humain comme le « suprême effort des configurations de la matière », l'écrivain n'a pas été étranger à l'idée d'une éternité de la matière, voire de sa divinisation, ni à celle de circulation de la matière de forme en forme. L'idée qu'elle peut être spiritualisée au point de nier les lois de la physiologie a pour contrepartie celle d'une chute dans la matière.
Cette dernière est au centre de la conception que Gautier s'est forgée de l'oeuvre d'art et dont le sonnet final d'Émaux et Camées a fixé la formule emblématique, tout comme elle est au coeur du débat sur la modernité et les effets de l'industrialisation, face auxquels Gautier se montre sans doute plus ambivalent qu'on ne l'a dit. L'oeuvre de Gautier offre ainsi un passionnant terrain d'enquête, qu'on l'envisage sous l'angle de l'histoire, de l'esthétique, de la philosophie ou de la religion..