Éditions du Minuit
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Revue Critique n.917 : La littérature japonaise : actions et réactions
Revue critique
- Éditions de Minuit
- Revue Critique
- 5 Octobre 2023
- 9782707349248
Nous figeons volontiers le Japon dans l'immuabilité supposée de ses traditions. Or si une littérature se passionne pour le présent, c'est bien la littérature japonaise : même quand elle fait du passé (national) sa pâture, c'est pour mieux nourrir l'incessante investigation qu'elle mène sur les rapports sociaux, politiques, familiaux d'aujourd'hui.
Ce souci de décrire et d'évaluer le monde contemporain est au coeur du dossier conçu par Thierry Hoquet. Y sont évoquées des figures très contrastées d'écrivaines et d'écrivains, les unes bien connues, les autres encore ignorées du public français, faute de traduction.
De Mishima à Wataya Risa ou Kanehara Hitomi, de Henmi Yô à Aki Shimazaki, quoi de commun ? Peut-être cette présence au monde et ce désir d'y intervenir - par action et réaction, pour reprendre le titre d'un beau livre de Jean Starobinski. -
Nous sommes tous la pègre. Les années 68 de Blanchot
Jean-François Hamel
- Éditions du Minuit
- Paradoxe
- 11 Janvier 2018
- 9782707344175
Le 18 mai 1968, sous les drapeaux rouges et noirs de la Sorbonne occupée, se constitue le Comité d'action étudiants-écrivains. Pendant des mois, ses militants se réunissent pour produire des tracts, des affiches et des bulletins et les distribuer au carrefour des rues, sur les marchés, aux portes des usines, à l'exemple des centaines de comités apparus dans la région parisienne. Délaissant la littérature, ils défendent l'espace public oppositionnel créé par le soulèvement, où ils reconnaissent l'émergence d'une parole d'outrage et la préfiguration d'un communisme libertaire.
Aux côtés de Marguerite Duras, Daniel Guérin, Jean-Jacques Lebel, Dionys Mascolo et d'une vingtaine d'autres écrivains et intellectuels, Maurice Blanchot s'engage corps et âme dans ce comité. Se mêlant aux foules insurgées, il prend le parti de la « pègre », des « émeutiers » et des « enragés », de tous ceux qui s'éprouvent ingouvernables. Ces semaines insurrectionnelles qui viennent clore pour lui une décennie d'engagements antiautoritaires lui donnent le sentiment d'être à la fin de l'histoire, toute communauté dissoute, tout pouvoir destitué : « la révolution est derrière nous ». -
Revue Critique n.824/825 : Pierre Guyotat
Revue critique
- Éditions du Minuit
- Revue Critique
- 11 Février 2016
- 9782707329509
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Revue Critique n.822 : une année avec Roland Barthes
Revue critique
- Éditions du Minuit
- Revue Critique
- 5 Novembre 2015
- 9782707329219
« Rien à faire pour laisser tomber notre époque, la seule que nous ayons à vivre », écrit Barthes en 1945, alors qu'il lutte contre la tuberculose. Cet acte de foi en l'existence fixe aussi une orientation intellectuelle. Au moment d'ouvrir son premier grand chantier, sur Michelet, Barthes se pose une seule question : « Peut-on travailler du Michelet et rester sur notre terre de 1945 ? C'est capital. » Si c'est non, il « laissera tomber impitoyablement le vieux satyre ».
Pourquoi Barthes nous demeure-t-il aussi proche ? Il y a, bien sûr, son intelligence aiguë du monde, à laquelle il sut donner la grâce d'une Forme. Mais aussi cette passion du présent qui continue d'animer son oeuvre. Cette année 2015, centenaire de sa naissance, en est l'illustration, par l'ampleur inattendue, internationale, de ce qui aurait pu n'être qu'une commémoration parmi d'autres ; et par la « vie vivante » (comme dit Barthes dans Leçon) dont vibrent les ouvrages parus à cette occasion et dont nous rendons compte dans ce numéro.
Roland Barthes a donné à Critique quelques-uns de ses articles les plus importants, sur le Nouveau Roman notamment. Il est entré au comité de la revue dès 1963. Peu après sa mort, un numéro spécial, dirigé Antoine Compagnon, lui a été consacré (n° 423-424, août-septembre 1982).
Nous revenons à lui tel que de nouveaux lecteurs et lectrices l'ont changé, mais aussi tel qu'il ne nous a jamais quittés.
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Revue Critique n.855-856 : Eric Chevillard : angles d'attaque
Revue critique
- Éditions du Minuit
- Revue Critique
- 6 Septembre 2018
- 9782707344731
Romancier, critique, blogueur, pamphlétaire et auteur d'albums pour enfants, Éric Chevillard, depuis trente ans, coule son oeuvre dans bien des formes. La risée est son royaume et elle s'irise chez lui de toutes les nuances du spectre drolatique. Son humour grince, comme notre monde et ceux qu'il imagine. Ses chroniques du Monde des livres ont ulcéré le Landerneau littéraire, habitué à plus de « camaraderie ». Lui-même ne s'épargne pas les morsures : à l'en croire, il n'aurait pour (rares) lecteurs qu'un quarteron scrogneugneu de mâles vieillissants... Ce conteur d'univers à l'envers fait oeuvre à part en transgressant délibérément la séparation des rôles. Romancier-critique ? Le trait d'union traduit mal l'originalité de la posture. Ce romancier se laisse posséder par la critique : il ne la pratique pas comme une fin, il la cultive comme le principe actif d'une écriture.
Lire Chevillard, c'est donc interroger non seulement notre rapport à la littérature, mais encore notre rapport au monde. Cette conviction anime les contributions ici rassemblées par Raphaël Piguet. -
Revue Critique n.859 : Camus politique
Revue critique
- Éditions du Minuit
- Revue Critique
- 3 Janvier 2019
- 9782707345196
« Mounier me conseille dans Esprit de me détourner de la politique, n'ayant pas la tête à cela », note Camus dans ses Carnets, au début de la Guerre froide. Et d'ajouter, pince-sans-rire : « Mais qu'est-ce qu'une tête politique ? La lecture d'Esprit ne me l'apprend pas. » Camus n'est pas dupe de la politique. Mais pas dupe non plus des bons apôtres qui voudraient l'en détourner. Il faut en faire, fût-ce à son « corps défendant ». Il faut s'en occuper « parce que l'homme moderne est forcé de s'occuper de politique ».
C'est sans doute l'aspect le plus novateur du revival de Camus, auquel nous assistons depuis une dizaine d'années, que la réhabilitation de sa pensée politique, tenue longtemps pour quantité négligeable. Il était grand temps, en effet, d'en dresser l'inventaire et d'en reconnaître la cohérence.
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Revue Critique n.862 : Jocelyn Benoist ; le réalisme à l'état vif
Revue critique
- Éditions du Minuit
- Revue Critique
- 7 Mars 2019
- 9782707345424
Dans le concert de professions de foi réalistes qui caractérise notre moment philosophique, Jocelyn Benoist introduit une voix dissonante. La position qu'il défend est celle d'un réalisme résolument non spéculatif : un réalisme contextuel, inséparable du riche tissu de normes, de manières de dire et de faire dont se nourrit en pratique toute pensée du réel, y compris dans ses formes apparemment les plus radicales, sous les auspices du phénomène, du sensible pur ou du dehors absolu... Issu de la tradition phénoménologique dont il est un des meilleurs connaisseurs, il a souvent croisé les chemins de Wittgenstein, d'Austin et de Cavell. Le dossier réuni par Christiane Chauviré retrace cet itinéraire critique en faisant apparaître ses prolongements au coeur des débats contemporains, du côté de la métaphysique, de l'esthétique ou de la philosophie sociale et politique.
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Revue Critique n.863 : art brut : l'impossible retour aux sources
Revue critique
- Éditions du Minuit
- Revue Critique
- 11 Avril 2019
- 9782707345431
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Revue Critique n.845 : quand il est mort le poète : Michel Butor (1926-2016)
Revue critique
- Éditions du Minuit
- Revue Critique
- 5 Octobre 2017
- 9782707344045
Il y a un peu plus d'un an que Michel Butor nous a quittés - formule convenue qui ne lui convient guère. Car Michel Butor a toujours su faire de son absence une présence ; de son retrait, une avancée - vers de nouvelles formes de création, vers de nouveaux compagnonnages. Plusieurs sont évoqués dans ce numéro.
De l'oeuvre de Butor, sans doute est-il trop tôt pour dire en quoi la postérité la changera. Telle n'est pas l'ambition des textes ici réunis. Elle serait, bien plutôt, de montrer à l'oeuvre le désir de poème qui la parcourt et l'irrigue tout entière. Textes avant tout émus, ce sont autant de petites pierres posées sur un kairn : souvenirs ou « biographèmes » ; notes filées plutôt que tenues. « Si j'étais écrivain, et mort, comme j'aimerais que ma vie se réduisît, par les soins d'un biographe amical et désinvolte, à quelques détails, à quelques goûts, à quelques inflexions. » Ce voeu est célèbre, Barthes le formule en tête de Sade, Fourier, Loyola. Michel Deguy en perpétue l'esprit dans son portrait de l'artiste « en salopette ». Jean-Pierre Barou lui donne l'accent d'une complicité passionnée avec l'art. Lui fait aussi écho Claude-Henri Bartoli, témoin et acteur du compagnonnage de Michel Butor avec les artistes. Poésie est le nom commun qui unit ces moments de mémoire. C'est aussi le mot qui oriente l'hommage rendu par Nathalie Piégay à un écrivain qui, déjà auréolé de ses succès de romancier, laissa rouler l'auréole pour opérer sa propre modification. Le romancier ne disparaît pas, il laisse muer sa voix. Et sans doute la nécessité de cette mue était-elle inscrite dans le succès même de La Modification, son livre le plus connu, qui apparaît aujourd'hui comme un point de départ bien plus que d'arrivée.
Départ vers la poésie - son beau souci, selon la belle expression de Valery Larbaud, avec lequel Butor a plus d'une affinité. Les deux poèmes inédits qui figurent dans ce numéro sont datés, l'un de 1948, l'autre de 2016 : à leurs dates, on comprendra que ce souci fut de tout temps.
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Revue Critique n.821 : questions de goût
Revue critique
- Éditions du Minuit
- Revue Critique
- 8 Octobre 2015
- 9782707329202
Qui aujourd'hui ose prononcer le mot goût sans sourire - ou froncer les sourcils et sortir sa Distinction ? Comment imaginer un âge où le goût était au centre de presque tous les débats, bien au-delà de la sphère des belles-lettres et des arts ? Cet âge pourtant n'est pas si lointain : c'est le xviiie siècle. C'est durant ce siècle réputé philosophique, scientifique et politique que les querelles du goût sont à leur apogée, tandis que, dans le même temps, l'empire du goût s'enrichit de nouvelles provinces (où rebondit la dispute) : la « gastronomie » en particulier.
Telle est l'histoire, largement oubliée, que retracent plusieurs livres récents. The Bad Taste of Others de Jennifer Tsien nous plonge dans la mêlée philosophique pour le contrôle du « bon goût ». Dans La Gourmandise et la Faim, Jean-Claude Bonnet mène, sur près d'un siècle, une enquête qui relie le goût et le gustatif, les écritures philosophiques et romanesques et celles que l'on appellera bientôt esthétiques et gastronomiques. Les articles de Joanna Stalnaker, de Michel Jeanneret ainsi qu'un entretien avec Jean-Claude Bonnet font revivre cet âge où le goût n'était pas un vain mot, mais au contraire une notion pivotale et vitale.
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Revue Critique n.823 : Patrick Boucheron : l'histoire, l'écriture
Revue critique
- Éditions du Minuit
- Revue Critique
- 7 Janvier 2016
- 9782707329455
Qui est Patrick Boucheron ? Un historien, bien sûr, formé à l'histoire urbaine, spécialiste de l'Italie, déchiffreur éclairé des textes et des images - ainsi de la fresque siennoise du Buon governo. Un excellent spécialiste, donc, que vient d'accueillir le Collège de France. Mais aussi un historien qui a pris le large, qui a fait le grand saut de la commune péninsulaire du Quattrocento au vaste monde, dans son impressionnante Histoire du monde au xve siècle. Et c'est encore, sans solution de continuité, un homme de lettres autant que d'idées : un amoureux de littérature, un savant surprenant et vivifiant, dont tous les livres offrent à leurs lecteurs cette chose si rare que Barthes appelait « le grain d'une écriture ».
C'est à cet « historien du Moyen Âge et écrivain du présent» que Critique a souhaité consacrer le présent numéro, conçu par Marielle Macé.
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Revue Critique n.838 : ruées sur le monde
Revue critique
- Éditions du Minuit
- Revue Critique
- 2 Mars 2017
- 9782707343529
Le Long Remords de la Conquête, Les Sanglots de l'aigle pêcheur, Tristesse de la terre : les beaux titres des livres qui ont inspiré ce dossier sont sans équivoque. Il y est question de "ruées sur le monde" et de l'affront continûment fait à des hommes, toujours les mêmes -toujours les autres. Ces histoires lointaines et pourtant proches, des historiens, des anthropologues, des écrivains nous aident à les lire.
Le dossier ici réuni s'intéresse à cette double rencontre : la rencontre de plusieurs savoirs et de diverses écritures autour de terribles rencontres entre peuples, nations et religions. Aux articles de Marielle Macé, Michel Naepels et Emmanuelle Saada fait suite un entretien avec l'écrivain Eric Vuillard.
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Revue Critique n.858 : de la poétique avant toute chose
Revue critique
- Éditions du Minuit
- Revue Critique
- 15 Novembre 2018
- 9782707345028
Toujours l'exception française ? Tandis que les études littéraires, un peu partout dans le monde, succombent aux sirènes culturalistes ou identitaires, la poétique, chez nous, fait de la résistance. L'un de ses pères fondateurs, Gérard Genette, nous a quittés au printemps dernier, mais l'« aventure poétique » continue, comme l'atteste une brillante salve de publications récentes ; et nous croyons lui rendre un hommage tel qu'il l'eût souhaité en arpentant un champ d'études qui lui doit beaucoup.
Dans les articles ici réunis par Jean-Louis Jeannelle, les formes apparaissent comme le point vif de notre intelligence des textes. Cette conviction anime une poétique en plein renouvellement qui traite désormais de pair à compagnon avec l'histoire littéraire.
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Revue Critique n.864 : les habits neufs de la Rome antique
Revue critique
- Éditions du Minuit
- Revue Critique
- 16 Mai 2019
- 9782707345523
Rome, la Rome antique, est-ce encore notre affaire ? Brutus ne fait plus rêver les républicains, ni Lucullus les gastronomes. L'idée d'empire n'inspire plus personne. Mais si Rome ne nous donne plus l'exemple, elle nous réserve encore bien des surprises ; et c'est sans doute pourquoi notre curiosité, voire notre fascination, demeure intacte. Libérés du souci de l'exemplarité et du leurre d'une imaginaire proximité, c'est peut -être maintenant que nous pouvons le mieux entendre les leçons de Rome. On s'en persuadera, à la lecture de ce numéro : une nouvelle histoire romaine se dessine. Elle rapproche les disciplines et combine les méthodologies, de l'urbanisme à la politologie, du droit à la climatologie ; elle réinvente et explore ses objets : du dissensus sociopolitique aux massacres institutionnels, des pratiques judiciaires aux terreurs épidémiques. Dans les questions qui se posent à Rome, il est aussi question de nous : de nobis fabula narratur...
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Revue Critique n.867/868 : Walter Siti ; l'Italie à rebrousse-poil
Revue critique
- Éditions du Minuit
- Revue Critique
- 5 Septembre 2019
- 9782707345691
Walter Siti est considéré aujourd'hui comme l'un des chefs de file du roman italien : le romancier le plus influent sans doute, celui dont on guette les évolutions littéraires et dont on redoute les avis politiques et culturels.
Depuis son premier ouvrage, paru en Italie en 1994 et traduit aux éditions Verdier sous le titre Leçons de nu, il n'a cessé de développer une analyse radicale de la société de consommation et des rapports marchands. Siti ne prend pas le pouls de l'Italie. Il est ce pouls.
Lire Siti, c'est donc s'embarquer dans une oeuvre énorme qui montre cette Italie que les bluettes contemporaines plus ou moins cruelles ou les polars sauvages plus ou moins suaves veulent faire oublier. C'est l'Italie de la mutation anthropologique du capitalisme avancé où le corps est une marchandise et la marchandise un corps ; c'est l'Italie où la démocratie accouche de ses pires monstres ; c'est l'Italie dont on veut faire la farce de l'Europe quand elle en est une possibilité dramatique.
Nous avons demandé à des critiques italiens de renom, engagés dans la modernité (Alfonso Berardinelli, Marco Antonio Bazzocchi, Andrea Cortellessa, Guido Mazzoni, Gianluigi Simonetti) et à des critiques français (à commencer par Martine Segonds-Bauer la traductrice de Siti, Emmanuel Bouju, Thierry Hoquet, et Tiphaine Samoyault) de situer Siti - de tourner l'oeuvre de Siti vers le public français.
Le numéro comprend aussi des bonnes feuilles d'un inédit de Walter Siti à paraître en 2020 et un entretien avec l'auteur.
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La philosophe Claude Imbert a exercé sur des générations d'élèves un ascendant qui est à la mesure de l'originalité et de l'exigence de son travail. Ses recherches, ponctuées par de grands livres - Phénoménologies et langues formulaires (1992), Pour une histoire de la logique (1999), ses monographies consacrées à Merleau-Ponty et à Lévi-Strauss - l'ont menée des fragments de Chrysippe à la « voie des masques », aux côtés de Frege et Wittgenstein, Benjamin, Cavaillès ou Michael Fried, sans oublier les écrivains et les artistes qui n'ont cessé de nourrir sa réflexion. À cette traversée inactuelle de l'histoire de la philosophie, intégrant l'anthropologie des systèmes symboliques où la pensée cherche ses appuis, Critique rend ici hommage à travers un entretien, un texte inédit sur Beckett et des études de Claire Brunet et Élie During.
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Revue Critique n.870 : Gérard Macé, écrivain et colporteur
Revue critique
- Éditions du Minuit
- Revue Critique
- 7 Novembre 2019
- 9782707345974
Poète, essayiste, critique, Gérard Macé construit de livre en livre une oeuvre parmi les plus singulières de la littérature française contemporaine. Son cheminement a commencé en 1974 avec Le Jardin des langues. Il se poursuit aujourd'hui dans de nouveaux ouvrages qui souvent prolongent et retravaillent des textes antérieurs : Baudelaire, Rome éphémère, Le Goût de l'homme, Et je vous offre le néant, sans oublier Colportage. Ce dernier titre a valeur d'emblème : la figure modeste du colporteur éclaire une écriture qui se situe au carrefour du monde et des bibliothèques ; il peut servir d'enseigne à ce numéro consacré à un écrivain qui a choisi de ne pas choisir entre vivre et lire, lire et écrire, écrire et réécrire.
On trouvera dans ce numéro, outre un entretien avec Gérard Macé, des études à lui consacrées par Laurent Demanze, Chantal Lapeyre, Yue Zhuo et Claude Coste, qui les a rassemblées.