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Éditeurs
Zoe
626 produits trouvés
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L'usage du monde est le récit d'un voyage qui dura dix-sept mois, au début des années 1950 de yougoslavie à l'afghanistan.
Depuis trente-cinq ans il ne cesse d'inspirer d'innombrables écrivains-voyageurs. la délicate préface d'alain dufour, l'ami éditeur, nous fait assister à la genèse et à la composition du chef-d'oeuvre de nicolas bouvier, alors qu'un choix de lettres et de reproductions illustre l'amitié de l'écrivain et du peintre vagabonds de par le monde. en l'honneur du 75e anniversaire de sa création, la librairie droz réédite à l'identique l'édition originale qu'elle a publiée en 1963, avec tous les dessins de thierry vernet.
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Franklin Starlight a tout juste seize ans lorsqu'Eldon, son père ravagé par l'alcool, le convoque à son chevet et lui demande de l'emmener là où on enterre les guerriers. Commence un voyage d'initiation et de résilience dans le coeur sauvage de la Colombie britannique.
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L'histoire a l'évidence des grandes paraboles. Un voyageur de commerce tombe en panne. Comme le seul hôtel du village affiche complet, on lui suggère de loger chez un particulier. Dans cette villa d'apparence banale, quelques vieux messieurs se réunissent pour pratiquer un jeu : la justice. Il y a là un juge, un procureur, un avocat et même un bourreau, tous à la retraite. Ils proposent à Alfredo Traps, leur hôte d'un soir, d'endosser le rôle de l'accusé. Grisé par la bonne humeur ambiante et par le repas joyeusement arrosé, le visiteur se laisse alors entraîner dans un engrenage redoutable.
Le destin d'Alfredo Traps a tellement occupé Dürrenmatt qu'il l'a traité sous trois formes : un récit, un texte théâtral et une oeuvre radiophonique. C'est cette dernière version qui est ici publiée pour la première fois en français.
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Ilaria ou la conquête de la désobéissance
Gabriella Zalapì
- Zoe
- Domaine Francais
- 21 Août 2024
- 9782889074112
Ilaria a huit ans quand son père l'embarque en cavale dans l'Italie du début des années quatre-vingt. Fulvio ressemble à « un guépard nerveux » pense l'enfant tout en chantant des tubes avec lui dans la voiture. Ilaria découvre Trieste, la mer en Toscane, l'internat à Rome. Elle apprend à conduire et à mentir. Observe et ressent tout tandis que son père boit de plus en plus de whisky dans un nuage de fumée. De petits hôtels en aires d'autoroute, l'enfant perd peu à peu l'odeur et la douceur de sa mère. La campagne sicilienne et la vie de ses paysans la sauvent. Ça ressemble à une aventure, mais c'est un enlèvement. Les mots de ce texte sont à hauteur d'enfant, ce que comprend Ilaria, c'est à travers des sensations physiques, au-delà de tout jugement.
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Voici l'histoire de Saul Indian Horse, un jeune Ojibwé qui a grandi en symbiose avec la nature, au coeur du Canada. Lorsqu'à huit ans il se retrouve séparé de sa famille, le garçon est placé dans un internat par des Blancs. Dans cet enfer voué à arracher aux enfants toute leur indianité, Saul trouve son salut dans le hockey sur glace. Joueur surdoué, il entame une carrière parmi les meilleurs du pays. Mais c'est sans compter le racisme qui règne dans le Canada des 70's, jusque sur la patinoire.
On retrouve dans "Jeu blanc toute la force de Richard Wagamese : puisant dans le "nature writing et sublimant le sport national canadien, il raconte l'identité indienne dans toute sa complexité, riche de légendes, mais profondément meurtrie.
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Franklin Starlight mène une existence solitaire au coeur de l'Ouest canadien. Jusqu'au jour où il recueille sous son toit Emmy et sa fille Winnie, prêtes à tout pour rompre avec une existence sinistrée.
En les emmenant dans la nature, en leur apprenant à la parcourir et à la comprendre, Starlight leur permettra de panser leurs plaies, de retrouver confiance. Mais c'est compter sans Cadotte, l'ex-compagnon d'Emmy, résolu à la traquer jusqu'aux confins de la Colombie-Britannique.
Dans ce roman lumineux, on retrouve Frank, le héros désormais adulte des Étoiles s'éteignent à l'aube.
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Si son fils Carsten s'était un peu soucié d'elle, cette chute dans les escaliers aurait pu être évitée. C'est ce que pense Inge, seule dans sa chambre d'hôpital, le col du fémur fracturé. Carsten n'a d'autre choix que de passer l'été au chevet de sa vieille mère. Il embarque avec lui Lissa, son adolescente de quinze ans. Drôle de colocation, dans ce village de l'ex-Allemagne de l'Est, pour les trois membres de la famille Ruck, qui n'ont guère en commun que leur nom. Inge admet mal les idées de sa petite-fille ; encore moins l'attitude fuyante de Carsten, toujours prêt à partir au quart de tour.
À travers cette comédie sociale et familiale, Katja Schönherr érige le portrait impitoyable, terriblement réaliste, de trois générations en proie au malentendu. -
Après un mauvais hiver qui le laisse à bout de forces, le narrateur décide de quitter la ville pour tenter une expérience de solitude dans le Val d'Aoste, à 2000 mètres pendant plusieurs mois.
L'occasion pour lui de se lancer des défis de tous ordres, allumer un feu en plein orage, apprendre à se perdre, ne plus avoir peur du noir et du silence, la nuit venue. Là-haut, il redécouvre le bonheur de marcher sur le fil des crêtes, suspendu entre l'enfance et l'âge adulte, avant de redescendre, réconcilié avec l'existence. -
Après quinze ans d'éloignement, Agathe, scénariste à New York, retrouve Véra, sa cadette aphasique, dans la bâtisse du Périgord où elles ont grandi. Elles ont neuf jours pour la vider. Les pierres des murs anciens serviront à restaurer le pigeonnier voisin, ravagé par un incendie vieux d'un siècle.
Véra a changé, Agathe découvre une femme qui cuisine avec agilité, a pris soin de leur père jusqu'à son décès, et rétorque à sa soeur « Humour SVP » grâce à son smartphone dont elle lui tend l'écran.
C'est dans une campagne minérale qu'Elisa Shua Dusapin installe son quatrième roman, peut-être le plus personnel à ce jour. A travers un regard précis et sans peur, empreint de douceur, elle confronte la violence des sentiments entre deux soeurs que le silence a séparées.
En 2016, Elisa Shua Dusapin publie son premier roman aux éditions Zoé, Hiver à Sokcho (prix Walser, Régine Desforges, Révélation SGDL et lauréat du National Book Award en 2021). Suivent Les Billes du Pachinko (Prix suisse de littérature et Alpes-Jura) en 2018 et Vladivostok Circus en 2020 (sélection Prix Femina). Ses trois romans sont traduits dans le monde entier. -
Dans Les Poings Frankie Malone, champion de boxe déchu, décide de remonter sur le ring après des années d'arrêt. Poussé par son entraîneur Bugsy Quinn, il entame une quête de rédemption qui le mène, semaine après semaine, vers un combat décisif.
Dans les cordes, c'est le récit fulgurant d'un combat sur le ring: dix rounds, deux hommes luttant "à mort et pour rien du tout", les retournements, le vertige de la douleur, l'obstination, jusqu'au KO final.
Joseph Incardona mène ces deux histoires avec maestria, jouant avec la tension, accélérant le tempo jusqu'au dénouement final. -
Janvier 1974, Gaza. Piper emménage avec son mari, délégué humanitaire. Il
travaille beaucoup, elle l'attend. Leurs semaines sont rythmées par les vendredis soir au
Beach Club, les bains de mer, les rencontres fortuites avec la petite Naïma. Piper doit se
familiariser avec les regards posés sur elle, les présences militaires, avec la moiteur et le
sable qui s'insinue partout, avec l'oisiveté. Guettée par la mélancolie, elle s'efforce de
trouver sa place. Heureusement, il y a Hadj, le vieux jardinier, qui démultiplie les fleurs à
partir d'une terre asséchée. Il y a aussi Mona, psychiatre palestinienne sans mari ni
enfants. Mais cela suffit-il ? Grâce à une écriture remarquable, l'autrice installe la tension
au coeur même du désoeuvrement, et fait naître un véritable roman d'initiation. -
À Sokcho, petite ville portuaire proche de la frontière avec la Corée du Nord, une jeune Franco-coréenne qui n'a jamais mis les pieds en Europe rencontre un auteur de bandes dessinées venu chercher l'inspiration depuis sa Normandie natale. C'est l'hiver, le froid ralentit tout, la cuisine de poissons peut être dangereuse, les corps douloureux, les malentendus suspendus, et les coups de crayon danser sur le papier :
Une attirance fragile se noue entre ces deux êtres aux cultures si différentes.
Ce roman délicat comme la neige sur l'écume transporte le lecteur dans un univers d'une richesse et d'une originalité rares, à l'atmosphère puissante.
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Joseph Marti est engagé par Charles Tobler, inventeur riche et dépensier. Voilà le jeune homme immergé dans la vie des Tobler, chargé de tenir les comptes de son patron et d'éconduire les créanciers toujours plus nombreux, convié à jouer aux cartes avec Madame et à promener la famille en barque sur le lac voisin. Dans cette somptueuse villa où la réserve de cigares est toujours pleine et « le beurre est fait pour être mangé », Joseph se fait peu à peu une place. Mais le spectre de la faillite plane.
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Voici un roman délicat sur la fragilité du monde et la perte de l'innocence, tout autant qu'une déclaration d'amour à l'art culinaire.
Nous sommes en 1962 à Ceylan, futur Sri Lanka. Triton, 11 ans, est engagé comme domestique par Mr Salgado, biologiste marin passionné par les récifs coraliens et préoccupé par leur extinction. Dehors, Cinghalais et Tamouls s'opposent, l'instabilité politique s'installe ; mais à l'abri de la maison, le garçon devient le cuisinier officiel de Mr Salgado. Consciencieux et astucieux, mais aussi plein d'une touchante naïveté, Triton relate ses exploits aux fourneaux, décrit les familiers de Mr Salgado, le truculent Mr Dias et la troublante miss Nili, qui intégrera bientôt la maisonnée ; et continue à grandir tandis que le pays approche de la guerre civile. -
A 72 ans, Yi Sunil retourne pour la dernière fois dans les montagnes qui séparent les deux Corées pour détruire la sépulture de son grand-père, enterré dans les bois, afin de solder son passé. Sa vie est mêlée à celle de ses enfants. L'aînée sort d'une mauvaise passe financière, la cadette, en voyage à New York, rencontre une cousine émigrée et son dernier est parti vivre en Nouvelle-Zélande.
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Après un long voyage en Asie, Olga, vingt-deux ans, rentre à Paris, accompagnée de Sélène, rencontrée dans un cimetière chinois. Quand les deux filles ne récoltent pas des légumes dans des fermes alternatives, elles remettent de la joie chez le père d'Olga, très seul depuis que sa femme l'a quitté. En surface, l'harmonie est totale. Mais plus le père observe Sélène, moins il peut taire le malaise qui monte en lui. Les dessins miraculeux d'un homme sans domicile, un bouquetin sur un étroit chemin de montagne, une femme pâle dans un tea-room: dans ce roman aussi troublant qu'habile, on se met à voir des signes partout.
En déjouant nos attentes, Michel Layaz interroge notre conception des liens familiaux et ce que veut dire donner la vie. -
Dans les années 1920, Robert Walser écrit exclusivement des chroniques
(appelées aussi « feuilletons ») pour la presse. Toutes ne seront pas publiées : ce recueil
présente une trentaine de textes, destinés aux journaux, mais restés inédits. Choisis et
édités par Peter Utz et Marion Graf, ils explorent les différentes formes du « je ». Aux côté
de ses narrateurs polymorphes à la langue labyrinthique, Walser s'amuse à nous semer et
à déséquilibrer ses phrases sur le fil, dans un processus d'écriture autoréflexive sans cesse
en mouvement.
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L'usine, les sorties avec les amis, les visites à son grand-père Lou, la chasse le samedi : le narrateur de L'Embrasure mène une vie simple, réglée. Et pourtant, lorsqu'il trouve un homme mort dans la forêt qu'il aime tant, puis que débarque Eva dans sa vie, ses convictions se trouvent ébranlées. S'ouvrent alors de nouvelles perspectives et un regard neuf sur ce qui l'entoure.
Dans ce premier roman, Douna Loup révèle toute la poésie et la sensualité d'un narrateur bourru, tout en ancrant le rapport lancinant à la nature qu'on retrouve dans la suite de son oeuvre. -
Publié en 1904, Les rédactions de Fritz Kocher marque les débuts de Robert Walser sur la scène littéraire. Déjà, ses figures d'écrivains masqués, parmi lesquelles l'écolier subversif, expérimentent la langue et en explorent les limites pour dire le quotidien. Des proses raffinées, nuancées de satire, qui annoncent l'extraordinaire potentiel littéraire de l'oeuvre à venir.
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Requiem est le recueil de la maturité de Gustave Roud, un livre mince qui est l'aboutissement de plus de trente ans de travail. Entre la mort de sa mère, en 1933, et la parution du livre en 1967, le poète a poursuivi une seule quête, la traque patiente des signes d'un « ailleurs », ces indices d'un monde sous le monde où le temps n'aurait plus cours et où une communication serait possible entre les mortes et les vivants. Des signes cachés dans l'oeil d'un laboureur, le chant d'un bouvreuil, les gestes d'un meunier, le scintillement d'une étoile. Univers énigmatique, parfois inquiétant, face auquel le poète ne peut que s'incliner et, humblement, trouver les mots.
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B. a décidé de vendre la petite maison dans laquelle la narratrice a trouvé abri de longues années. «Envoyée à la campagne» dans un coin de ferme encerclée par les autoroutes de Haute-Savoie, voici une femme de quatre-vingts ans qui cherche à désarmer sa colère tout en restant de bonne foi. Remontent alors une série de scènes d'origine. Quelles soient cruelles, tendres ou comiques, l'esprit et l'écriture acérés de l'écrivaine font mouche, elle devient conteuse et nous parle de nous mieux que jamais.
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Efina amatrice de théâtre, T un grand comédien, chacun prétend avec insistance n'avoir aucun sentiment pour l'autre. S'ils ont eu à l'occasion un rapport amoureux, ce n'était rien, bien sûr. Ils s'écrivent des lettres qu'ils envoient rarement, mais qui se répondent avec la même mauvaise foi sur leur aversion réciproque, et révèlent malgré elles « ce lien particulier qui clignote depuis des ans ».
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Au fil de deux nouvelles courtes mais d'une très grande densité, Cendrars raconte l'horreur de la Première Guerre mondiale. J'ai tué, c'est l'arrivée des soldats au Front, inconscients de la boucherie imminente. Porté par cette masse humaine, l'auteur décrit l'impunité qui l'anime lorsqu'il tue au couteau un soldat allemand. Dans J'ai saigné, Cendrars vient de perdre son bras, arraché par un tir de mitrailleuse. Il est emporté dans un hôpital de campagne pour une longue convalescence, entouré de blessés de guerre.
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En 1933, Gustave Roud a 36 ans. Ses quatre premiers livres l'ont imposé comme un poète avec lequel il faudra désormais compter. Mais ce printemps-là, sa mère meurt. Après une période de stupeur, il entreprend de faire le récit des mois précédents alors que dans son agenda, il sauve ce qu'il peut des journées qui s'enfuient. Le journal intime se fait herbier et bestiaire, recueil d'observations, hymne à la nature et aux paysans qui la travaillent.
En écrivant « sur le vif », en identifiant ces instants où sa présence au monde est la plus forte, et en prenant la peine et le temps de l'inscrire quelque part, Gustave Roud nous offre une leçon de patience et d'attention, à opposer sans tarder à la frénésie de nos vies contemporaines.