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Pu D'Artois
68 produits trouvés
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La poétique de Liu Xie : Une histoire littéraire de la Chine ancienne
Siyan Jin
- Pu D'Artois
- Confucius
- 1 Février 2024
- 9782848325774
Le présent ouvrage se donne pour tâche de retracer les aspects particuliers de la pensée littéraire de Liu Xie (vers 465-522) dans son célèbre livre L'Esprit de la littérature ciseleur de dragons.
La poésie comme âme et la musique comme corps de la vertu constituent la trame de l'éducation dans la Chine ancienne. L'Esprit de la littérature ciseleur de dragons traite de la création, de l'intuition, de l'inspiration, de l'esprit du « wen » pour écouter, observer et écrire différemment. « Sculpter le dragon » signifie scruter l'esprit en le faisant éclater, finement et infiniment.
En rédigeant L'Esprit de la littérature ciseleur de dragons, Liu Xie propose un canon d'esthétique littéraire et une histoire littéraire générale et conceptuelle, dont l'influence sera des plus fécondes en Chine au VIe siècle, puis du XVIIIe siècle jusqu'à nos jours.
Vu la polysémie du Wenxin diaolong, ce travail présente un premier niveau de recherche sur le « wen » à travers une approche philologique. -
« Un changement de lecteur, écrit Paul Valéry, est comparable à un changement dans le texte même ». Dans cette perspective, le critique est sans doute un lecteur qui produit ou qui tente de produire un changement encore plus fort, accomplissant un geste comparable à celui du musicien lorsqu'il exécute une partition. Nous parlons donc de « manières de critiquer » parce que nous sommes devant un art de faire. Ces manières de critiquer sont composites, voire contradictoires. Quelle posture, quelle représentation de soi du critique, pris entre la « mise en crise » (Roland Barthes) et la sympathie thématique (Bachelard), mais écrivant toujours son oeuvre par rebond. Les contributions sont ordonnées en trois temps : les cinq premières présentent divers aspects du critique, de l'érudit médiéval à l'écrivain-critique qui, comme Valéry en France ou Eliot dans le monde anglo-saxon, va parfois jusqu'à triompher dans le champ universitaire ; les cinq suivantes portent davantage sur des méthodes tandis que le dernier ensemble offre, sous la double forme d'articles et d'entretiens, sept réflexions sur des pratiques variées, journalisme, critique « créatrice » des revues, expériences singulières de critiques-écrivains, dont le point commun est de porter sur la littérature en train de se faire.
Grand format 16.77 €Indisponible
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La poésie en Chine est conçue comme ayant un effet direct sur la société, la politique et l'homme. Elle est aussi bien une composante de la vie rituelle qu'une distraction instructive, le pivot de l'enseignement du wen ?. Dans la Chine antique, la poésie aidait à gouverner l'Empire et orientait l'éducation du peuple : en effet, l'incantation musicale, fondée sur des rythmes régulés et faisant appel à des assonances suggestives, était mise au service de l'éducation, ce que traduit un terme chinois spécifique : shijiao ? ?, l'« éducation par la poésie ». Le shijiao est ce qui remplace la religion chez les lettrés, et sert à éveiller les gens non cultivés. Encore aujourd'hui, la poésie occupe le premier rang de la littérature chinoise.
Les études des spécialistes réunies dans cet ouvrage évoquent aussi bien la poésie ancienne, depuis ses origines, que la poésie moderne, leurs ressemblances et leurs différences. L'une comme l'autre sont une sorte de religion humaniste : l'homme chinois essaie de mettre en poème la spécificité de sa place dans un univers qui l'émerveille par ses signes ineffables, dans la succession des êtres et dans la société, ainsi que les émotions propres aux périodes cruciales de son existence, au travers du fu (narration descriptive), du bi (allégorie) et du xing (similitude).Grand format 16.00 €Indisponible
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Au-delà des études monographiques dédiées, par les meilleurs spécialistes chinois et français, aux figures majeures de la sinophilie littéraire française du début du siècle (Loti, Claudel, Segalen, Saint-John Perse, Malraux, Michaux...) ou plus contemporaine (Marguerite Yourcenar, Gérard Macé, Pascal Quignard...), c'est surtout à une investigation de l'empreinte et de l'imaginaire de la Chine chez les écrivains français du XXe siècle que se sont attachées les communications. À un moment de crise particulièrement aiguë de la conscience européenne, la Chine semble bien avoir été, pour plusieurs générations de poètes et romanciers français et très au-delà de toute « folklorisation », une destination et un espace de représentation dont l'importance symbolique a orienté toute une oeuvre, et toute une vie parfois. La Chine a aussi représenté pour plusieurs écrivains de cette époque un fantasme de symbiose parfaite (occident / orient, mais pas seulement...) - avec le rêve de se connaître enfin soi-même au contact de cet Autre absolu qu'est l'« exote » chinois (Segalen), mais aussi avec le risque terrifiant de s'y perdre. De Michaux faisant la découverte renversante que la civilisation est là-bas (et les barbares ici, sans doute) à Foucault constatant l'irréductible « hétérotopie chinoise », tous nous laisseront du moins entendre le même message : on n'en revient pas, de la Chine - pas pareil, pas intact, ou pas du tout. Ce volume apporte donc un éclairage littéraire, mais aussi historique, philosophique et anthropologique particulièrement précieux pour les études interculturelles franco-chinoises, ici illustrées et enrichies par le regard croisé de chercheurs chinois et français en dialogue fécond et stimulant sur les écrivains français du XXe siècle et « leur » Chine.
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Vestiges et vertiges ; récits d'enfance dans les littératures africaines
Alioune Sow
- PU d'Artois
- Etudes Litteraires Et Linguistiques
- 23 Juin 2011
- 9782848321424
L'enfance, sa place, ses représentations, son écriture et son commentaire dans les lettres africaines, sont les sujets de cette étude dont l'ambition est de mettre en évidence la variété des évocations de l'enfance ainsi que la multiplicité des protocoles, modalités et configurations narratives qui sont liés à son écriture.
Cette étude démontre que depuis les premiers récits, les écritures de l'enfance sont commandées par des déterminations narratives et idéologiques multiples, qu'elles sont souvent contrastées voire rivales et continuellement renouvelées. En examinant plusieurs récits francophones et anglophones, romans et autobiographies, en insistant tout particulièrement sur les implications de l'enfance littéraire dans les représentations et commentaires des expériences africaines, chaque chapitre de cet ouvrage tente de définir certaines caractéristiques des écritures de l'enfance en évitant de les systématiser ou encore de les catégoriser, tout en signalant leur ambivalence.
L'analyse de la centralité de l'enfance, telle qu'elle se dégage des textes littéraires retenus pour cette étude, est augmentée par une réflexion sur son énonciation, les pratiques d'écriture qui lui sont associées. Elle est complétée par l'examen des enjeux des récits pour la connaissance et la compréhension des expériences et des discours africains ainsi que des imaginaires associés à l'enfance sur le continent.
Grand format 20.00 €Indisponible
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Traduire en langue française en 1830
Christine Lombez
- Pu D'Artois
- Traductologie
- 27 Avril 2012
- 9782848321356
L'année 1830 a marqué l'histoire de l'Europe et de la France : indépendance de la Grèce et de la Belgique, avènement d'un régime monarchique constitutionnel autour du roi Louis-Philippe (Monarchie de Juillet), prise d'Alger, bataille d'Hernani autour de Victor Hugo à Paris, publication du roman de Stendhal Le Rouge et le Noir, etc. Cette riche actualité tant politique que littéraire, placée sous le signe du romantisme, va de pair, en France, avec une intense activité éditoriale (libéralisation des lois sur la presse) et une ouverture vers l'étranger qui se reflète tout particulièrement dans la publication de traductions.
Que/qui traduit-on en langue française en 1830 ? Quelles sont les langues les mieux représentées ? Les traducteurs les plus actifs ? Incluant les pays francophones frontaliers (Suisse, Belgique) mais aussi les pays européens (voire extra-européens) ayant eu des liens linguistiques avec la France, ce sondage sur l'année 1830 effectué dans divers supports éditoriaux allant des revues aux anthologies en passant par les manuels scolaires, permet de dresser une première esquisse du paysage traductologique de langue française à un moment charnière du XIXe siècle.
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La Tour de Babel se dresse à l'horizon de l'imaginaire occidental, tel un défi à l'interprétation.
Après l'épisode du Déluge et avant l'entrée en scène d'Abraham, les neuf versets du livre de la Genèse ferment le cycle des origines (Gn 11,1- 9). La construction d'une ville "pour se faire un nom" et l'édification d'une tour "dont le sommet atteindra les cieux" ont longtemps été perçues comme l'expression d'une ambition humaine démesurée conduisant à la perte de l'unité primitive et à la confusion des langues.
Mais un renversement interprétatif s'affirme au XXe siècle où l'épisode est relu à la faveur de la pluralité et de l'altérité afin d'éviter un repli sur soi de l'humanité. Sans être détruite (selon la version canonique), la Tour demeure à jamais inachevée et laisse ouvert un vaste chantier d'investigations à l'image de sa représentation tantôt pyramidale, tantôt hélicoïdale, voire à degrés.
"Aussi longtemps qu'il y aura des hommes, la Tour durera", écrit le poète Pierre Emmanuel. Ce vingtième et unième volume de la collection Graphe rassemble treize études. A partir d'une traduction inédite de la péricope et de son analyse exégétique sont retracées les grandes étapes de sa réception, dans une démarche intertextuelle et pluridisciplinaire. On découvrira dans ces pages quelques-unes des relectures littéraires et artistiques que la Tour de Babel a pu susciter au fil des siècles, de la période patristique jusqu'aux oeuvres les plus contemporaines, et toujours au miroir du texte biblique.
Grand format 18.00 €Indisponible
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Poésie, musique et chanson
Brigitte Buffard-moret
- Pu D'Artois
- Etudes Litteraires Et Linguistiques
- 3 Septembre 2009
- 9782848320823
De l'aube de la littérature à nos jours, en France comme à l'étranger, poésie, musique et chanson ont partie liée. Ce sont les zones où ces trois éléments se joignent ou se croisent qu'explorent les articles de ce recueil, où il est question de poèmes à chanter et non chantés du Moyen Âge chinois, de lyrique médiévale hispano-arabe, de chansonnettes mesurées du XVIe siècle, de chansons des rues inspirant poésie et musique savantes au XVIIe siècle, du chant féerique dans la poésie symboliste, de la pérennité d'une strophe de chanson à travers les siècles, de Verlaine, de l'articulation entre poésie, musique et cinéma dans la Grèce d'aujourd'hui, du lien entre la chanson contemporaine française et la poésie, ainsi que de la façon dont la chanson, à l'école, permet de découvrir la poésie.
Grand format 18.00 €Indisponible
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Temps, aspect et classes de mots
Collectif
- Pu D'Artois
- Etudes Linguistiques
- 23 Juin 2011
- 9782848321400
Très débattus au sein de la communauté linguistique, les thèmes du temps, de l'aspect et des classes de mots sont abordés ici sous un angle résolument novateur, étant donné qu'ils sont traités d'un point de vue à la fois théorique et didactique et qu'ils sont étudiés en relation les uns avec les autres.
En effet, on ne s'attend pas a priori à ce que les prépositions (sauf les temporelles), les noms (excepté les noms d'action), les adverbes (exception faite des aspectuels et temporels), les adjectifs, soient porteurs d'indications aspectuelles/temporelles. Les auteurs se proposent d'explorer et d'expliciter le réseau serré d'informations relatives au temps et à l'aspect dont sont chargées plusieurs (sous)-classes de mots, ainsi que les problèmes théoriques et didactiques qui en découlent, aussi bien en français qu'en roumain.
Grand format 23.00 €Indisponible
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Pierre et Ilse Garnier : la poésie au carrefour des langues
Pierre Blondeau
- Pu D'Artois
- Etudes Litteraires Et Linguistiques
- 16 Juillet 2010
- 9782848321165
Entre la Picardie et l'Allemagne il y a l'oeuvre de Pierre et lise Garnier, un couple de poètes qui habitent Saisseval, un village à l'ouest d'Amiens.
Loin des drames de l'histoire, dont ils gardent malgré tout des échos, le français et l'allemand résonnent heureusement dans cette oeuvre commune, dont la remarquable unité se construit dans la pluralité des langues. Né en 1928 à Amiens, Pierre Garnier est étudiant en Allemagne après la guerre. Il y écrit ses premiers poèmes. En 1950, c'est une étudiante allemande qu'il retrouve à Paris et avec qui il partagera désormais sa vie et son oeuvre, laquelle doit beaucoup à cette double rencontre.
Hasard ou revanche de l'Histoire, c'est donc au carrefour tragique où se sont affrontées les civilisations française et allemande que naît la poésie la plus internationale, la poésie spatiale qui, dans les années soixante, sous l'impulsion de Pierre Garnier, s'attache à inventer une nouvelle langue poétique. Le présent recueil s'ouvre sur la question de la " langue maternelle ", à laquelle fait écho la question du temps.
Depuis la langue picarde des racines jusqu'à la langue polyphonique des multiples rencontres, on suivra le parcours cohérent d'une poésie qui construit peu à peu son unité ; d'abord à travers la rencontre de la langue allemande - langue autre et langue de l'autre, car les oeuvres de Pierre et Ilse Garnier ont ceci de particulier qu'elles sont à la fois deux oeuvres distinctes et une oeuvre commune - puis à travers la découverte des potentialités de l'espace et de la matière linguistique, enfin à travers le rêve d'une langue poétique universelle qui engloberait la totalité du temps et des pans entiers de l'Histoire.
L'idée de carrefour prend donc ici tout son sens. La poésie spatiale n'est pas un laboratoire fermé, mais un espace ouvert où les échos des langues se croisent ou se mêlent : plus qu'une langue de l'espace, la poésie spatiale nous révèle l'espace de la langue.
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Les bibliothèques entre imaginaires et réalités
Claudine Nédelec
- Pu D'Artois
- 24 Septembre 2009
- 9782848320977
Immémoriales et infiniment diverses sont les bibliothèques, et leurs représentations, toujours à mi-chemin entre la réalité et le rêve...
Les bibliothèques entre imaginaires et réalités, tel fut le sujet de deux colloques (juin 2006 et janvier 2007) de l'Université d'Artois, dont les communications constituent cet ouvrage. La première section est consacrée aux collections, selon les différents sens du terme : elle montre combien de représentations y sont à l'oeuvre, tant chef leurs " usagers " que chez leurs " producteurs " (éditeurs, bibliothécaires).
La seconde rassemble des articles qui envisagent la bibliothèque comme une des institutions du champ des " lettres ", où s'exercent à la fois des pratiques de savoir et des pratiques de pouvoir. La troisième envisage des représentations de bibliothèques à fonction " critique ", de l'idéal à la folie. Enfin, la quatrième explore quelques " bibliothèques d'écrivains ", pour analyser le rapport paradoxal des " auteurs " avec les livres des autres.
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écritures fantastiques allemandes
Jean-jacques Pollet
- Pu D'Artois
- Lettres Et Civilisations Etrangeres
- 25 Novembre 2010
- 9782848321189
Les spectres, plaisantait Henri Heine, ont décidément quelque chose d'allemand. Doit-on pour autant en conclure qu'il existe une littérature fantastique allemande spécifique ? Le présent recueil rassemble un certain nombre d'études censées à la fois délimiter un territoire et proposer quelques repères chronologiques. Les moments distingués - L'héritage hoffmannien ; Entre Décadence et fascisme ; L'Ecole " pragoise " ; Les littératures de l'Après - dessinent une tradition faite d'allégeances, de ruptures, d'hybridations qui tentent à chaque fois de mettre en récit le non-dit d'une époque donnée. De E. T. A Hoffmann à H. von Kleist, de G. Meyrink, H. H. Ewers à L. Perutz, de A. Lernet-Holenia à F. G. Jünger, cette " autre scène " nous convainc que l'affinité entre le genre fantastique et ce que l'on appelle sommairement la culture germanique ne réside pas - contrairement, peut-être, à une idée reçue - dans la célébration commune d'une sorte d'irrationalisme premier indifférent à l'Histoire, mais plutôt dans le partage d'une interrogation inquiète, voire angoissée mais toujours parfaitement raisonnée, sur la validité des formes mêmes des discours de raison pour dire la relation de l'individu à l'Histoire.
Grand format 26.00 €Indisponible
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La censure pose un problème de définition, et en particulier lorsqu'on l'examine en liaison avec la traduction, cette question est abondamment traitée dans ce volume, depuis les formes institutionnelles qu'elle peut prendre jusqu'à l'insidieuse et aléatoire autocensure que le traducteur se sent parfois "obligé" de pratiquer.
En complément (et en illustration) de ce paramétrage, on trouvera de nombreux cas d'espèce traités à partir de corpus selon les domaines (religieux, politique, littéraire, cinéma, médias, publicité...) dans un ordre diachronique (du XVIe siècle à l'époque contemporaine) ou par localisation (France, Pays de l'Est, Péninsule ibérique...) ; le caractère international des Actes de ce colloque (Espagne, Portugal, Canada, Russie, Roumanie, Grande-Bretagne, Allemagne) lui assure un traitement très diversifié des problèmes de censure selon les genres, les époques et les lieux.
Le dernier ensemble de communications esquisse les éléments d'une nouvelle donne et d'un changement de perspective.
Grand format 26.00 €Indisponible
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Traditions fantastiques ibériques et germaniques : actes du colloque, Université d'Artois, mars 1997
Jean-jacques Pollet
- Pu D'Artois
- 13 Février 1999
- 9782910663230
Les spécialistes admettent généralement que le centre de gravité du genre « fantastique » s'est déplacé au cours du XXe s., par rapport aux textes reconnus comme fondateurs. Ce sont aujourd'hui les lettres hispano-américaines qui fournissent les maîtres du genre. Ceux-ci revendiquent, entre autres, leurs lectures allemandes. Les études rassemblées dans ce volume voudraient éclairer, à travers parallèles et rapprochements, ces intertextualités. Elles présentent en outre cette originalité de regarder le fantastique comme une catégorie esthétique à part entière et d'envisager par conséquent son expression non seulement en littérature, mais aussi dans les domaines de la pensée scientifique, de la réflexion métaphysique ainsi que dans l'Art en général - musique, peinture, architecture. Ce volume s'enrichit, ici, de contributions originales dues aux créateurs eux-mêmes, Dominique Fernandez, sur les traces de Dumas, Jean Guillou à l'écoute de l'orgue, Ferrante Ferranti en promenade dans les jardins de la villa palagonia...
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Le sens est un théâtre où le spectateur est son propre metteur en scène : c'est un paysage peuplé de valeurs culturelles et naturelles, qui demeure tributaire de l'action pratique. Au gré des auteurs de ces essais, les sciences de la signification peuvent apporter une contribution décisive à la construction d'un modèle théorique cohérent démontrant le caractère productif de l'action et incluant la référence interprétative à une norme. Les sciences du langage, la sémiotique littéraire, les sciences de l'information et de la communication, la sociologie des arts du spectacle se présentent dans cet ouvrage comme les facettes d'une seule et même réflexion interdisciplinaire dans laquelle elles construisent un objectif commun. L'ouvrage s'adresse ainsi aux chercheurs confirmés en sciences humaines et sociales, mais aussi à tous ceux qui recherchent une solide modélisation pour la description lors de l'analyse. Les uns trouveront les résultats inédits de la recherche en cours dans l'un des domaines les plus féconds des sciences de la signification, les autres bénéficieront de modèles déjà formalisés non triviaux et quasiment inexploités.
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Longtemps frappée du soupçon où l'avait plongé le discrédit de la critique biographique, la question du sujet en littérature connaît désormais un regain d'intérêt. Elle accompagne l'essor des écritures personnelles qui, à la suite de la redécouverte de l'autobiographie dans les années 70, voit aujourd'hui la renaissance des études épistolaires. La Lettre, instrument de correspondance et forme littéraire bien représentée aux XVIIe et XVIIIe siècles, offre à cette question du sujet un champ d'une remarquable richesse. Dans ce volume, le « Je » apparaît tour à tour incertain ou glorifié, exclusivement singulier ou secrètement pluriel, mais toujours construit : son image se donne à lire dans la façon dont le sujet investit l'écriture de la passion, de la polémique, de la politique, de la philosophie ou de l'autobiographie. Guilleragues, Guez de Balzac, Voltaire et Rousseau sont ici convoqués pour comprendre les règles de la communication épistolaire et la façon dont le Je de la lettre les met en oeuvre ou les transgresse, pour le plus grand bonheur de la littérature.
Grand format 10.67 €Indisponible
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éloge de l'adresse : actes du colloque de l'Université d'Artois, 02-03 avril 1998
Anne Chamayou
- Pu D'Artois
- 23 Mars 2000
- 9782910663445
À quoi pense la littérature ? À ses lecteurs, si l'on en croit les diverses théories critiques qui ont mis en valeur la fonction interprétative de la lecture littéraire. Encore faut-il donner à cette fonction sa juste dimension : l'application intempestive ou complaisante des modèles de la réception et les simplifications théoriques qui en ont découlé ont pu laisser croire à la prééminence du Lecteur. Nous nous sommes plutôt proposés d'examiner comment la littérature cherchait à se faire entendre : la question de l'adresse que les oeuvres elles-mêmes ne cessent de se poser a paru pouvoir rendre compte des formes et des significations du « discours » littéraire.
À travers des places jamais fixées, et dans un jeu de tensions qu'éclairent à la fois le cadre théorique des genres, la situation institutionnelle de l'écrivain et les méandres imprévisibles des textes, ce « discours » reconfigure inlassablement la relation des oeuvres et de leurs publics.
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Droit et communication : dire, enseigner, publier
Christophe Leduc
- Pu D'Artois
- 23 Juin 2000
- 9782910663452
Comment exprimer le droit ? Quels modes d'expression sous-tend-il ? Quels acteurs peuvent favoriser ou, au contraire entraver sa diffusion ? Telles sont les questions auxquelles on tente ici d'apporter des réponses. Des chercheurs de nationalités différentes, des Belges, des Néerlandais et des Français, qui ont en commun l'étude des pays flamands, picards et wallons, réfl échissent à la manière dont le Droit s'y diffuse. Ils ont scruté les vecteurs juridiques que sont les records de coutume, les plaidoiries, les cours universitaires, la transcription de manuscrits ou le recours à l'imprimé. On ne regarde pas ici le Droit se faire, s'élaborer, mais plutôt se répandre.
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L'art de l'irritation chez Thomas Bernhard : ars moriendi, modus vivendi
Martine Sforzin
- Pu D'Artois
- 11 Décembre 2002
- 9782910663797
L'oeuvre de Thomas Bernhard a longtemps été lue comme un monochrome en noir, refl et d'un pessimisme d'inspiration baroque, renforcé par un nihilisme typiquement moderne. Cependant, entre Frost, le premier roman, et Auslöschung. Ein Zerfall, le dernier, une évolution est perceptible, qui va de l'extrême de la douleur au rire et aboutit à la revendication d'une écriture de l'effacement. Que ce soit sous la forme d'un désespoir ressassé dans « une phrase infi nie » ou encore d'une exagération délibérément grotesque et « carnavalesque », l'oeuvre de Thomas Bernhard s'est toujours accompagnée de scandales et autres perturbations de la vie publique autrichienne. En cultivant savamment ceux-ci, Thomas Bernhard dépasse la simple recherche de l'effet et tire d'une sensation qui est la condition de l'émergence de l'oeuvre, une capacité à irriter, à arracher à l'indifférence et, par là, à une menace de mort. L'irritation saisit dans la réactivation permanente de son origine, la possibilité d'élaborer un art de l'irritation. Esthétiquement, celui-ci détermine une écriture unique et originale. Mais sur le plan éthique surtout, l'évolution de l'oeuvre reflète la possibilité tirée à l'art de l'irritation de s'opposer au monde, de s'affi rmer en existant contre lui. L'écriture de l'effacement, tout en portant les stigmates du nihilisme, montre la voie d'une existence possible dans une attitude d'opposition permanente au monde. Endossant les crises de la modernité, l'irritation telle que Thomas Bernhard la pratique, propose un art d'exister qui, loin de se satisfaire de reproduire le nihilisme partout constaté, tente d'y faire pièce sans l'occulter ou le nier, transformant ainsi un ars moriendi en modus vivendi.
Grand format 20.00 €Indisponible
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A la fin du XIXe siècle, le rapporteur de l'Académie française constatait l'absence de candidat pour son concours, l'Eloge de Rotrou, et notait que désormais la critique s'était substituée à cet exercice autrefois souverain. Depuis, l'acte critique n'a cessé de se développer en affirmant son caractère autonome à l'égard de l'objet traité. Au plan de la transmission scolaire, la remise en cause de la connivence culturelle a fini de briser, du moins en apparence, ce qui restait d'empathie dans l'approche littéraire. Mais les études littéraires conservent-elles la moindre justification lorsqu'elles se fixent pour seule mission de décrire des modes de fonctionnement objectivement repérables, en évacuant les effets dès lors parasites qui viendraient d'un sentiment du beau, d'une effusion ressentie par une sorte d'instinct naturel ou au contraire dans la ligne d'un héritage socioculturel ? Aussi cet ouvrage se propose-t-il de faire rencontrer des auteurs, des critiques, des philosophes et des pédagogues autour de cette idée d'admiration, porteuse en elle-même d'une contradiction puisqu'elle peut se révéler source d'inspiration, mais qu'elle peut aussi conduire au moins provisoirement au silence, à la sidération. Admiration, sentiment qu'éprouve l'âme quand elle est ravie, frappée par les caractères du beau, disent les dictionnaires qui nous rappellent également que notre point d'exclamation peut être dit « point d'admiration ». On voit donc qu'une telle question permet aussi bien une approche historienne, - les âges classiques semblant accorder une place éminente à une admiration quelquefois théâtralement exacerbée - , qu'une approche contemporaine - les modernités entretenant un rapport plus secret, voire coupable, avec un sentiment qui paraît les mettre en défaut.
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L'ivresse dans tous ses états en littérature
Hélène Barrière, Nathalie Peyrebonne
- Pu D'Artois
- Lettres Et Civilisations Etrangeres
- 28 Octobre 2004
- 9782848320168
L'homme est un être à part parce qu'il pense, affirme-t-on communément, mais c'est oublier une autre de ses spécificités, tout aussi étonnante : l'homme est le seul animal à boire sans soif.
De là vient l'ivresse, compagne de l'homme depuis toujours, présence que la littérature a largement reflétée, suivant des modalités qui diffèrent selon les époques et les cultures. Il est donc utile de mener une réflexion approfondie sur le phénomène de l'ivresse, que la recherche littéraire a jusqu'ici beaucoup moins exploré que d'autres thèmes en apparence davantage empreints de " dignité ". Pourtant, l'ivresse possède depuis longtemps ses lettres de noblesse.
Mythes et croyances nous enseignent qu'au voisinage étroit du breuvage qui enivre se tiennent amour, poésie, connaissance suprême, divination, furor... Reprenant ces pistes, les études présentées ici en français s'appuient sur des textes littéraires issus de cultures variées (anglo-saxonne, chinoise, française, germanique, hispanique, portugaise), d'époques diverses, et font appel à un éventail de sources allant des grands textes fondateurs de la culture occidentale (Écritures...) aux productions de la paralittérature.
Cette pluralité qui confronte approches et contenus permet d'enrichir d'analyses originales le débat sur le thème proposé.
Grand format 20.00 €Indisponible
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Balzac ou comment ne pas raconter une histoire
Nathalie Solomon
- Pu D'Artois
- Etudes Litteraires Et Linguistiques
- 14 Juin 2007
- 9782848320595
l'amateur de balzac se heurte plus souvent qu'on ne croit au paradoxe d'un texte jamais plus à cerner que quand il se désigne lui-même, qui inscrit sa signification dans ses transformations et dans ses dérobades, qui accueille fausses pistes, contradictions et des structures narratif nécessaire.
histoires promises et pas tout à fait racontées, histoires virtuelles, histoires frustrantes qui voient disparaître héros et illusions de cohérence, les histoires de " la comédie humaine " méritent d'être lues avec une prudence, voire une méfiance qui permet d'en détecter les délicieux écueils.
Grand format 20.00 €Indisponible
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Traductologie dans tous ses états
Ahmed/Wecksteen
- Pu D'Artois
- Traductologie
- 6 Septembre 2007
- 9782848320724
A l'occasion du départ à la retraite de Michel Ballard, ses amis et collègues ont tenu à lui offrir ce volume d'hommages, en signe de reconnaissance et de gratitude envers un enseignant-chercheur qui a largement contribué au développement de la recherche en traductologie. La place qu'il occupe dans ce domaine se mesure d'ailleurs à l'aune des nombreux participants à ce volume, issus de huit pays différents. La traductologie dans tous ses états : ce titre à dessein polysémique reflète le double fondement de ce recueil, qui donne la parole à des auteurs explorant la traductologie sous divers aspects mais qui témoigne aussi de l'émoi suscité par cette fin officielle d'activités. Cet ouvrage offre des regards croisés et complémentaires sur divers aspects théoriques et pratiques de la traduction et de la traductologie et évoque quelques-uns des champs de recherche qui furent et demeurent ceux de Michel Ballard.
Grand format 24.00 €Indisponible