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Belles Lettres
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Il faut que tout change pour que rien ne change.
C'est ce qu'Irene Vallejo, dans ces brèves chroniques, pointe avec son savoir de philologue, sa plume sans pareille et son ironie aimable.
Convoquant voix et mythes du passé, elle décrypte en virtuose notre époque : clientélisme, exhibitionnisme des réseaux sociaux, oisiveté, indignés, impunité, fragile démocratie, expérience du chagrin ou autres idées contagieuses, sans oublier les ingrédients du bonheur.
Elle questionne les tristesses et les espoirs qui peuplent notre quotidien, avec sa générosité et son désir de comprendre, et nous fait entrevoir cette permanence des choses comme des êtres qui engage notre avenir : les idées changent de peau pour continuer de palpiter : c'est l'art d'unir des univers, une tâche accomplie en coulisses, dans la pénombre.
La proximité des êtres humains, au-delà du temps qui passe, voilà ce à quoi ces instantanés situés mais intemporels nous invitent à réfléchir. La Bruyère appelait cela des Caractères. Irene Vallejo leur donne le nom d'Étincelles : il est, encore et toujours, nécessaire de souffler sur la flamme pour bien distinguer la misère et la grandeur du genre humain. -
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Les Métamorphoses d'Ovide (43 av. J.-C.-17 ap.) sont pour la poésie latine une sorte de livre des records, de longueur (11995 vers évoquant ou narrant 250 métamorphoses en quelque 150 épisodes), mais aussi de variété des genres, des styles et des procédés narratifs. Couvrant toute l'histoire du monde, du chaos originel au temps d'Auguste où écrit le poète, sorte d'oeuvre-univers dont la structure labyrinthique fait un véritable et fascinant palais des mirages, "Légende dorée" ou "Vatican du paganisme", "Mille et une nuits de l'Antiquité" elles s'ouvrent sur un récit de la Genèse et s'achèvent, après un long et passionnant prêche philosophique prononcé par Pythagore (569-475 av. J.-C.), sur la promesse de divinisation de l'empereur régnant et d'immortalité du poète, après avoir offert au lecteur, sans jamais l'ennuyer, une profusion de récits épiques et de contes burlesques, édifiants, émouvants ou galants dont la postérité n'a cessé de recycler les inépuisables joyaux.
Olivier Sers a traduit Ovide, entreprise sans précédent, vers pour vers, en 11995 alexandrins classiques restituant fidèlement le phrasé et la frappe poétique des hexamètres latins. Pour la première fois le lecteur moderne des Métamorphoses est placé dans la situation même du lecteur antique.
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Roman de la Table Ronde recompose´ et traduit d'après des manuscrits médiévaux retrouvés, ce livre est un roman arthurien oublié, redécouvert en 2010 par le jeune médiéviste Emanuele Arioli dans un manuscrit conservé à la bibliothèque de l'Arsenal à Paris. C'est l'aboutissement d'une quête de 10 ans dans toute l'Europe pour reconstituer les différents épisodes de ce roman et s'apercevoir de sa grande postérité à la fin du Moyen Âge. Il raconte l'histoire d'un nouveau chevalier de la Table ronde, surpassant tous ses pairs en force et en bravoure et ensorcelé par la fée Morgane qui le lance à la poursuite d'un dragon imaginaire. Le livre est illustré par des enluminures et motifs ornementaux tirés des manuscrits médiévaux et reproduits en couleurs.
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« Cinq années d'ennui, sans même le son des trompettes ! » Dans ce livre, George Orwell relate son expérience d'officier dans les forces de l'ordre en Birmanie de 1922 à 1927. Il marque également sa prise de conscience personnelle et son interrogation sur le destin de l'Angleterre en tant que puissance coloniale. Ce récit donne à sentir - de l'intérieur toujours, et non sans force dramatique - le conditionnement fait d'extrême discipline, d'arrogance, de snobisme et de terreur travestie qui constitue le bagage de tout serviteur de l'Empire britannique. » Jil Silberstein, Le Passe-Muraille
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Endurance, l'incroyable voyage de Shackleton
Alfred Lansing
- Belles Lettres
- 16 Janvier 2018
- 9782251447698
L'Odyssée de Shackleton et de ses compagnons est l'une des plus sensationnelles de l'histoire de la mer.
La volonté et l'énergie déployées par cette poignée d'hommes dans leur lutte titanesque contre les forces déchaînées de la Nature ont fait reculer les limites connues de la résistance humaine.
Le 18 janvier 1915, l'Endurance ayant à son bord une expédition se proposant de traverser à pied le continent antarctique est prise par la banquise sans avoir pu toucher terre. Le 27 octobre suivant, le trois-mâts, peu à peu écrasé par la pression des glaces, est évacué ; les 28 hommes de l'expédition se retrouvent sur un floe, à 2 000 km du plus proche avant-poste. Ils dérivent jusqu'en avril 1916 et peuvent alors mettre à l'eau les trois embarcations de l'Endurance et gagner l'Île de l'Éléphant. Shackleton et cinq de ses compagnons en repartent pour aller, à travers l'océan le plus tempétueux du globe, chercher du secours en Géorgie du Sud, à 800 milles de là. Cet incroyable exploit, dans une embarcation non pontée, est l'un des plus remarquables de l'histoire de la navigation. Parvenus sur la côte sud, Shackleton et deux de ses compagnons ont encore la force d'entreprendre la traversée à pied de la Géorgie du Sud, un effroyable chaos de montagnes et de glaciers, munis d'une simple corde et d'une herminette de charpentier, performance qui ne sera renouvelée que 40 ans plus tard par une expédition dotée de grands moyens. Les trois hommes atteignent le 20 mai 1916 le petit port baleinier de Stromness. Deux jours après les trois compagnons restés sur la côte sud sont sauvés, le 30 août ceux de l'Île de l'Éléphant le sont également.
Certes, le but de l'expédition n'a pas été atteint. Mais ces 28 hommes ont fait infiniment plus.
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La lettre écarlate
Nathaniel Hawthorne
- Belles Lettres
- Domaine Etranger
- 18 Octobre 2012
- 9782251210063
La lettre écarlate, c'est la marque au fer rouge qui désigne la femme adultère dans l'amérique du puritanisme obsessionnel de l'époque coloniale.
Trois personnages : hester qui vit avec une dignité admirable sa faute et sa solitude. arthur dimmesdale, le jeune pasteur dont les élans mystiques soulèvent à boston l'enthousiasme des fidèles mais qui, ensorcelé par hester, ne parvient ni à dominer ni à vivre sa sensualité. chillingworth, le mari, qui pendant des années tourmentera en silence le pasteur jusqu'à la folie et la mort. le premier des grands romans américains, la clef d'une sensibilité nationale toujours partagée entre la tentation du scandale et le démon de la culpabilité.
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Du monde j'ai fait le tour : poèmes et proses
Vladimir Maïakovski
- Belles Lettres
- Domaine Etranger
- 6 Septembre 2024
- 9782251456058
Maïakovski (1893-1930) est un précurseur. Dès les années vingt, il détecte l'étrange proximité de deux grandes figures de la modernité : l'U.R.S.S. et les États-Unis, super modèle, concurrent de l'utopie soviétique, qui relèguent tous deux la vieille Europe au rang d'anecdote raffinée.
C'est ce que révèlent les textes de voyage du poète qui explore le monde avec cette passion de la vie immédiate et complète qui le caractérise. La France et l'Amérique principalement, mais aussi le Mexique, Berlin, Varsovie... Les témoignages qu'il nous a laissés de ces épisodes constituent un aspect original et peu connu de son oeuvre. Il s'y essaie à la prose tout en donnant quelques échantillons majeurs de son écriture poétique. Maïakovski reste fidèle à ses convictions fondamentales d'artiste et de militant, en les nuançant de nouvelles fascinations : la nature, le gigantisme de la puissance technologique, les raffinements européens.
Lors de ces voyages, il traverse plusieurs moments décisifs, entièrement nouveaux et longtemps ignorés de sa biographie sentimentale, qui sont essentiels à la compréhension du drame final. Peu avant sa mort, il arpente son pays natal à l'occasion de tournées : grand dialogue - corps à corps avec le nouveau public de la Russie soviétique avec lequel Maïakovski aura un curieux rapport fait d'espoir et de réserves. Cette relation est particulièrement éclairante sur le type de « compagnonnage », lucide autant que fervent, pratiqué par le poète à l'égard du régime.
Les voyages de Maïakovski sont un tour du monde « presque entier » vers la fin des années vingt et aussi un des reportages les plus complets dont on puisse disposer sur la personnalité profonde du poète, ses fastes et sa complexité. -
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Livre de référence pour toute réflexion sur la poésie et sur la théorie littéraire en Europe depuis près de vingt-trois siècles. En examinant l'épopée et la tragédie, Aristote en décrit les structures et en explique les origines et les fins. Ce faisant, il se démarque radicalement de Platon, qui avait banni toute forme de poésie de sa cité idéale.
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« L´épopée virgilienne n´est jamais languissante, elle a de la fluidité et du rythme ; avant même de saisir la beauté d´ensemble de l´oeuvre, nous percevons tout de suite, ligne à ligne, que l´écriture de l´Énéide est une des plus limpides et raffinées qui soit, semée de vers dont la pureté, l´opalescence et l´émotion donnent le frisson ».
Paul Veyne
Grand format 23.50 €Indisponible
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Tragédie du retour du prince désireux de prendre possession de son héritage, tragédie de la vengeance et du châtiment, l'Électre de Sophocle est aussi une tragédie de la philia, où les liens familiaux sont constamment remis en question, détruits, recréés, où des enfants tuent leur mère. Pour attendu qu'il soit, cet aboutissement suscite émotions et questionnements sur son caractère juste, acceptable, dans une tragédie d'où les Érinyes sont absentes, où les dieux, s'ils sont bien présents dans les prières des personnages, laissent ces derniers forger seuls leur destin.
Le commentaire littéraire qui accompagne cette édition bilingue propose de démonter les mécanismes du dispositif tragique construit autour d'une héroïne dont l'action est circonscrite à sa souffrance et à sa parole. Avec Électre, le poète explore les possibilités qu'offrent les tensions de la parole théâtrale et redéfinit les notions d'action et d'héroïsme.
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Seul ; Le pêcheur d'hommes
Evgueni Zamiatine
- Belles Lettres
- Domaine Etranger
- 1 Mars 2024
- 9782251455372
Seul est la première nouvelle de Zamiatine, écrite en 1907 alors qu'il est encore étudiant. D'un style résolument moderne, l'auteur y démontre une superbe maîtrise dans l'expression de la douleur et de l'angoisse créée par l'isolement en prison d'un jeune révolutionnaire. Ce premier tour de force littéraire est suivi d'un ensemble de nouvelles écrites entre 1918 et 1935, dans lesquelles, influencé aussi bien par la littérature anglaise que par la veine gogolienne, Zamiatine fait preuve d'un talent hors du commun dans la synthèse du fantastique et du banal : qu'il observe les petits drames immobiles de la société anglaise avec une drôlerie infinie ou bien les hallucinations du pays de la vodka, Zamiatine met toujours en scène des êtres qui se débattent de manière presque imaginaire entre des forces d'entropie et des désirs d'énergie.
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Les essais, textes de conférence ici réunis datent pour l'essentiel des années 1920, jusqu'au départ pour l'exil, en 1934. C'est une période où Zweig connaît la célébrité à travers une production abondante, parcourt l'Europe en répondant à de multiples invitations, et en même temps une période de profonde désillusion, où l'écrivain se sent de plus en plus étranger au monde qui l'entoure, sur le plan politique, avec l'effacement de l'utopie européenne, la défiance face à l'idée d'un progrès de l'Histoire, et culturel, avec l'effacement de l'individu sous le poids du collectif. Un premier volet rassemble les écrits relevant de « la critique du temps » avec, en seconde partie, une sorte d'alternative offerte par la littérature et la fréquentation des grandes oeuvres (Tolstoï, Proust, Romain Rolland, Rilke, Hesse, Thomas Mann...). Mais ce recours - l'accès au monde par et à travers le livre -, comme on sait, ne retiendra pas l'écrivain lui-même, en 1942, lorsque le hiatus lui deviendra trop insupportable, « de préférer, comme il l'écrit, mettre fin à une vie pour laquelle le travail intellectuel a toujours représenté la joie la plus pure et la liberté individuelle le bien suprême sur cette terre ». Le présent volume, dans sa composition, épouse ainsi au plus près « l'optimisme du désespoir » propre à Stefan Zweig
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« Dans la vie il est des blessures qui semblables à la lèpre lentement dévorent et entament l'esprit dans sa retraite. » L'incipit de La Chouette aveugle est de ceux qui restent gravés dans les mémoires et dessinent en quelques mots un univers. Celui de Sâdeq Hedâyat est sombre, oppressant et morbide. Le narrateur de son roman, alterne les temps d'apaisement halluciné, que lui apporte l'opium, et les moments où il crie avec une acuité déchirante et une lucidité implacable son dégoût du monde et de la bassesse des comportements humains. La nouvelle traduction de Sébastien Jallaud proposée dans ce volume colle au texte de l'auteur, emprunte le rythme si particulier de ses phrases et restitue la crudité de ses analyses.
Imprimée pour la première fois en 1937 à Bombay, La Chouette aveugle connut une histoire éditoriale particulièrement complexe. Outre la traduction du roman, l'ouvrage donne à lire le résultat des recherches menées par Sébastien Jallaud, dans les bibliothèques et archives d'Europe et d'Iran, sur les différentes éditions du texte en persan, le contexte de publication de la première traduction française du roman (en 1953) et le séjour de Sâdeq Hedâyat en Inde. L'ouvrage contient enfin la toute première édition critique du texte persan de La Chouette aveugle ainsi que celle de deux courtes nouvelles écrites en français par Sâdeq Hedâyat, très probablement lors de son séjour indien. -
Les deux fils d'oedipe, Etéocle et Polynice, se sont entre-tués au combat. Leur oncle Créon, le roi de Thèbes, décide que le cadavre de Polynice - qui a trahi sa patrie - demeurera exposé sans sépulture. La jeune Antigone, sa soeur, viole volontairement le décret : elle est arrêtée, et récidive. Pour elle, les lois immuables de la conscience, les "lois non écrites", se situent au-dessus des décrets des hommes. Antigone est celle qui désobéit, celle qui dit non, celle qui va au-devant de la mort.
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Déchéance d'un homme raconte, à la première personne, une descente aux enfers. Dans trois cahiers, qu'encadrent un prologue et un épilogue de présentation, un certain Yôzô fait le bilan de sa vie. Depuis sa prime jeunesse, passée dans le nord du Japon, celuici s'était toujours senti différent, ce qui l'avait très tôt conduit à se donner un masque : à se dissimuler derrière un personnage désespérément cocasse, à tel point que ce jeu était devenu pour lui comme une seconde nature. Monté à Tokyo pour y réaliser son rêve : devenir un grand artiste, il est allé d'échec en échec et n'a fait que s'enfoncer dans une marginalité qui, de style de vie assumé, est devenue malédiction. Dans ce texte à maints égards autobiographique, Dazai a sans doute mis le plus de lui-même. Mais il y a aussi un autre Dazai : un Dazai à l'ironie grinçante, tel qu'il apparaît dans Goodbye, oeuvre demeurée inachevée. Ce bref récit, évoquant de manière quasiment théâtrale les errements et les angoisses dérisoires d'un intellectuel narcissique, relève lui aussi de l'autoportrait : celui d'un être déboussolé dans un monde privé de tous ses repères.
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Dans ce premier recueil de nouvelles, Ry Cooder explore les bas-fonds de Los Angeles comme l'ont fait jadis le Philip Marlowe de Raymond Chandler, le Sam Spade de Hammett ou le Lew Archer de Ross MacDonald. Mais fidèle à ses racines de musicien, il en profite pour rendre hommage au jazz, au blues et aux rythmes latinos d'une époque révolue. Il honore ainsi une certaine « famille » de musiciens certains assassinés et d'autres encore vivants en décrivant leurs poignantes existences. John Lee Hooker et Charlie Parker apparaissent au détour d'une page. Le plus souvent, les personnages de Cooder sont de parfaits inconnus, des « petites » gens. Ils sont guitaristes, batteurs, chanteurs dans des night-clubs californiens ou bien arnaqueurs, serveurs, mécaniciens. Les lecteurs de Cooder aimeront le mélange des genres entre musique et crimes car ses histoires ressemblent à ses chansons : elles vous prennent à la gorge calmement mais sans jamais desserrer prise. Cooder est un historien de Los Angeles passionné qui se concentre sur ceux qui ont élu domicile pour la vie à L.A. Son livre est le portrait d'une ville (le Los Angeles des années 1940-1950) qui a disparu au profit d'une mégapole tentaculaire. Les deux dernières lignes résument cette ville-personnage qui n'en finit pas de se réinventer : « Los Angeles était bien la ville du jour meilleur, quelque chose de bon allait sûrement se produire. »
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Riche et humble de ses trois millénaires d'existence, la langue grecque est essentielle à qui cherche des réponses sur sa propre humanité.
En une centaine d'apophtegmes et de photographies pour leur rendre hommage, Nikos Aliagas saisit « l'esprit grec », ce fascinant mélange de profondeur et d'ironie, pétri de joie d'être en vie et de conscience de l'éphémère.
Thuriféraire de la culture hellène, il partage avec nous les paroles précieuses, en grec puis en français, des auteurs et amis grecs qui l'accompagnent, d'Homère (VIIIe siècle avant J.-C.) à Alekos Fassianos (1935-2022), donnant ainsi l'occasion, trop rare, de rétablir le lien entre la culture grecque de l'Antiquité et celle d'aujourd'hui. -
La citrouille a besoin de vous
Pelham Grenville Wodehouse
- Belles Lettres
- Domaine Etranger
- 16 Août 2024
- 9782251455655
« La citrouille a besoin de vous », il ne s'agit de rien d'autre que du télégramme expédié de toute urgence par Clarence Emsworth, neuvième comte du nom, à son jardinier en chef. « Le monde de Wodehouse est ainsi... Des personnages saisissants, capables de produire une délectation sans pareille. Une argenterie délicatement ciselée, posée sur des meubles sculptés avec art, dans laquelle se cachent ici des toasts de bonne humeur, là un thé d'une saveur critique absolument décapante, seront votre pain quotidien. Ajoutez à cela un merveilleux valet, un homme d'une rare délicatesse et d'une vive intelligence, totalement dévoué à son jeune maître, dont les neurones amalgamés constituent, non plus une matière grise, mais un vague magma noirâtre d'où fusent excentricités et balivernes, et vous obtiendrez les mésaventures les plus cocasses et les plus humoristiques que vous puissiez imaginer. » Guillaume Guainville, Plaisir de lire
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Flatland. Fantaisie en plusieurs dimensions
Edwin Abbott Abbott
- Belles Lettres
- 7 Juin 2024
- 9782251455730
« Aux habitants de l'espace en général et à H. C. en particulier, cet ouvrage est dédié par un humble natif de Flatland dans l'espoir que comme lui-même fut initié aux mystères des trois dimensions, n'en ayant jusqu'alors connu que deux, de même les citoyens de cette céleste région puissent s'élever encore plus haut jusqu'aux arcanes des quatre, cinq ou même six dimensions, contribuant ainsi à repousser les frontières de l'imagination et peut-être à développer parmi les races supérieures de l'humanité à trois dimensions le très rare et très excellent don de modestie. »