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Arthaud
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«Grâce aux cartes postales, j'ai passé douze mois à rouler avec mon père, le vieux monde derrière nous. Passager fantomatique, je me suis serré fort contre son corps pour ne pas tomber dans les virages, sentant son odeur et la faisant mienne, percevant son coeur battre à tout rompre, à l'unisson du mien, mêlant les années passées, les vies écoulées, les exils subis, l'amour infini d'une femme, la route qui nous transforme ou plutôt nous révèle à nous-mêmes.» Printemps 68. À Montréal, Gil Kemeid, jeune étudiant de 22 ans, n'a qu'une idée en tête : faire le tour de l'Europe en Vespa jusqu'au Moyen-Orient, à la recherche de ses origines. Avant son grand départ, il tombe follement amoureux de Carole. Il lui écrira plus d'une centaine de cartes postales pour qu'elle partage son aventure et ne l'oublie pas. Cinquante ans plus tard, après avoir découvert cette correspondance, Olivier Kemeid s'empare de cette odyssée familiale et nous livre un texte bouleversant et drôle où, de Londres à Istanbul, la «grande» histoire se mêle aux rêves de jeunesse de son père.
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«J'ai un rapport viscéral à la montagne. Elle m'a révélée à moi-même, m'a construite. Je l'associe à l'idée de refuge, de paix et de sérénité.» Née à Grasse dans une famille de parfumeurs, entre mer et montagne, Valentine Goby a choisi de se tourner du côté du relief, où elle a trouvé sa place : «C'est l'existence même qui prend du volume et de la consistance en montagne ; je m'y sens en fusion avec les éléments, à la fois aiguisée et totalement décentrée.» Au fil des entretiens, elle évoque ses souvenirs d'enfance dans les Alpes-de-Haute-Provence, ses voyages, ses nombreuses marches dans les Alpes et les Pyrénées, mais aussi sa tristesse quant aux blessures que l'activité humaine inflige à la montagne. Synonyme de silence et de solitude, la randonnée est un pas vers l'émancipation. Son travail d'autrice a rejoint son itinéraire de randonneuse avec l'écriture de L'Île haute, situé en Haute-Savoie : «Lorsqu'on aime raconter des histoires et les vivre, on ne peut qu'être attiré par la montagne. Chaque instant passé dans le relief induit un stimulus. On se trouve dans un état d'éveil permanent et voluptueux.»
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«De notre aventure, je ne sais pas ce qui est resté le plus clairement imprimé dans mon esprit : les visages ou les paysages, les pierres que nous avons vues ou les atmosphères que nous avons flairées en chemin. Ce qui est sûr, c'est que ce voyage a été le plus terre à terre et en même temps le plus visionnaire de tous ceux que j'ai faits. Tandis que le poids de mon sac à dos m'ancrait fermement au sol, ma tête vagabondait parmi les nuages, à la manière d'un cerf-volant, et en même temps la bonne chère méditerranéenne provoquait d'appétissants courts-circuits avec l'Histoire.»Dans cette bible voyageuse, Paolo Rumiz ressuscite la Via Appia, vingt-trois siècles après sa construction. Après six cent douze kilomètres et vingt-neuf jours de marche, Rumiz dégage cette voie légendaire des toiles d'araignées sous lesquelles l'oubli et l'incurie l'avaient ensevelie. Pas après pas, il nous conduit vers les merveilles cachées de la mère de toutes les routes, plus ancienne et plus variée que le chemin de Compostelle. Ce récit passionnant propose, pour la première fois, une cartographie complète de ce parcours mythique reliant Rome à la Méditerranée. En restituant la Via Appia au patrimoine européen, Paolo Rumiz espère «qu'une armée de voyageurs vienne à leur tour suivre ce fil d'Ariane qui serpente à travers les splendeurs de l'Italie méridionale».
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«Eu-ro-pa. Les trois syllabes disparues. Six lettres tombées dans l'oubli, évaporées, dispersées dans le vent englouties par un virus sans nom remplacées par de vaines périphrases, chassées par des messages et des tweets, dans un vacarme de tiroir-caisse, disparues dans le fracas de paroles insensées déversées à tort et à travers.» L'Europe s'est perdue, elle a oublié son nom, ses origines, et jusqu'à son âme. À sa recherche, quatre Argonautes voguent à bord d'un navire centenaire : la Moya. Lors d'une escale au Liban, ils accueillent Evropa, réfugiée syrienne. La jeune femme devient rapidement la figure de proue du navire. Notre équipage va ainsi sillonner vers l'ouest et se rendre témoin de ce qu'est devenue l'Europe. Anciennement terre d'accueil, l'Occident semble avoir bien changé. Dans ce périple à travers la Méditerranée, Paolo Rumiz raconte l'Europe comme nous ne l'avons jamais lue : mythes et légendes, histoire, actualités et voyage se mêlent dans cette épopée poétique. « Europe, c'est le rêve de ceux qui ne l'ont pas.»
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Kodak Everest Pocket : Irvine et Mallory, le mystère de l'appareil photo
Nicolas Le nen
- Arthaud
- Arthaud Litterature
- 15 Mai 2024
- 9782080449566
« Cherche antique appareil photo égaré sur l'arête nord-est du Devadhunga. Je n'ai jamais entendu parler du Devadhunga. Pourtant, j'ai suffisamment écumé les montagnes des sept continents pour que ma géographie alpine soit rarement prise en défaut. Je pianote sur mon ordinateur et Internet rend son verdict : le Devadhunga a été le nom provisoire du pic XV jusqu'à ce que la Société géographique royale décide de le baptiser du nom de son plus illustre arpenteur général : George Everest. Alors je comprends que l'auteur de l'annonce cherche le Kodak Vest Pocket d'Irvine et Mallory. La chance de ma vie s'offre à moi, je ne la laisserai pas passer.» Avec cette nouvelle enquête romanesque, Nicolas Le Nen entraîne le lecteur dans les pas de Sandy Irvine et de George Mallory, sur l'arête nord-est de l'Everest. Ce livre au suspense haletant, parfaitement documenté, nous donne les clefs pour tenter de résoudre, après un siècle de mystère, la plus grande énigme de l'histoire de l'alpinisme.
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Bernard Moitessier a acquis une renommée internationale après son tour du monde et demi en solitaire, en 1968-1969, à la suite duquel il publie La Longue Route - sans doute son livre le plus emblématique - qui fut traduit dans plusieurs langues. Un chant, un poème à la mer, où l'homme, son bateau et les éléments se pénètrent et vibrent à l'unisson. Parti le 22 août 1968 de Plymouth pour participer au tour du monde en solitaire et sans escale organisé par le Sunday Times, Bernard Moitessier, après avoir «bouclé la boucle» en vainqueur, ne s'arrête pas et décide de poursuivre sa route. Ce marin hors norme a voulu aller jusqu'au bout de la résistance humaine et de celle de son bateau, sur une mer tour à tour câline ou rugissante comme un fauve. C'est, à l'époque, le plus long voyage en solitaire - 37455 milles sans toucher terre - dix mois seul entre mer et ciel, avec les dauphins, les poissons volants, les oiseaux et les étoiles.
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Octobre 1934, Joseph Kessel part en vacances sillonner l'Espagne, son repos sera de courte durée : une révolte embrase la Catalogne, les Asturies et le Pays basque. Redevenu grand reporter pour le quotidien Le Matin, Jeff se rend à Barcelone, au plus près de l'action. Après une courte visite en 1937 pour Paris-Soir, Kessel retrouve l'Espagne en 1938. En compagnie du photographe Jean Moral, Kessel choisit de brosser les portraits intimes et émouvants des combattants engagés dans les deux camps. Malgré d'ultimes soubresauts, les nationalistes vont vers la victoire. En 1939, Kessel couvre pour Paris-Soir les derniers jours de la guerre et assiste à la naissance de la dictature de Francisco Franco. Kessel se doutait-il que, quelques mois plus tard, une odeur de poudre et de mort comme celle respirée en Espagne allait envahir toute l'Europe ?
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Tout est possible : à vous de jouer...
Philippe Croizon, Emmanuelle Dal'Secco
- Arthaud
- Documents
- 22 Février 2023
- 9782080286376
Quadri-amputé à 26 ans, qui aurait pu imaginer que je réaliserai mes rêves les plus fous ? Traverser la Manche ou relier les cinq continents à la nage, venir à bout du Dakar, le Rallye-Raid le plus éprouvant au monde, sauter en parachute, faire de la plongée sous-marine... Ou tout simplement me brosser les dents ! Certains événements obligent à repenser notre vie, notre relation aux autres, à définir de nouveaux objectifs et à s'offrir d'autres chances. Pour que nos rêves deviennent réalité, que le changement puisse opérer, il nous faut jeter toutes nos forces dans la bataille et surtout rêver grand. Chaque jour échafauder les plus improbables défis et oser d'autres plus petits. Pour cela, écoutez votre voix intérieure et votre instinct ! En treize chapitres, je ne propose ni modèle, ni vérité, ni recette miracle, juste quelques clés. Treize, le chiffre redouté. Tout un symbole pour conjurer le sort, aller contre les préjugés et ne jamais se laisser dicter ses pensées.
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«J'éprouve ici quelque chose de puissant qui me de'passe... Cet environnement me prend avec une force inouie ! Je suis a` ma place, ici, et c'est plus lie' a` la terre, au rapport avec un e'le'ment, qu'a` l'attachement a` un territoire, a` une notion de terroir. Je pense que tous les gens de la terre se ressemblent, foncie`rement.» Franck Bouysse a grandi et vit en Corrèze, au «pays des mille sources». Amoureux des lumières d'automne, qui révèlent les formes et les êtres, il entretient un lien organique avec ce monde qui l'a façonné : «Je ne pourrais pas vivre dans un endroit plat ; il me faut de la hauteur, quelque chose de l'ordre du dépassement...» Au fil des entretiens, cet homme discret revient sur son enfance, les difficultés et espoirs du monde rural, son lien à l'histoire et sa fascination pour l'Amérique. Admirateur de Faulkner et Simenon, il retrace son parcours d'auteur et nous invite dans son atelier : «L'exploration des passions humaines, qui souvent nous de'vorent, est pour moi une des grandes lignes de force de la litte'rature : creuser l'humain, ne pas s'en tenir a` la surface des choses, mais pluto^t puiser en soi.»
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«Au fond, je sais que je n'ai pas d'autre choix que de repousser au maximum les frontières de ce que je sais faire pour avoir la possibilité d'éprouver un plaisir essentiel et puissant.» Rien n'arrête Kilian Jornet. Sans cesse en quête de nouveaux défis, la légende de l'ultra-trail est née pour affronter les sommets. L'impossible, il l'a déjà atteint, lors de sa double ascension de l'Everest. Cette vie passée à repousser les frontières de l'extrême repose sur une discipline rigoureuse, des entraînements réguliers et pénibles et une maîtrise technique irréprochable : toute victoire a un prix. Dans ce récit poignant et profondément honnête, Kilian Jornet se confie. Il raconte son enfance, ses choix, ses peurs, ses aventures hors norme, ses trophées et ses erreurs. Avec humilité, il témoigne de sa carrière prodigieuse. Avec enthousiasme, il nous conduit avec lui, là-haut, goûter l'air des cimes et partager ce qui seul compte : l'amour puissant de la montagne.
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Autobiographie de celle qui fut surnommée la petite fiancée de l'Atlantique. Fille d'éditeur, elle effectue sa première course transatlantique à 17 ans, ouvrant la voie à une génération de skippeuses. Elle remporte la route du Rhum en 1990, la Transatlantique en 1997 et continue à participer à de nombreuses épreuves.
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Faire l'amour comme une orchidée : autobiographie d'une fleur extraordinaire
Alessandro Wagner
- Arthaud
- Documents
- 14 Février 2024
- 9782080433251
Cattleya, Phalaenopsis, Dendrorium... Ces orchidées que l'on croise aujourd'hui dans nos intérieurs ont été pendant de longs siècles objets de tous les fantasmes et de toutes les convoitises. Étudiées par les penseurs antiques, traquées comme des trésors inestimables par les collectionneurs, muses de Darwin ou de Proust et stars à Hollywood, les orchidées intriguent et fascinent. Grâce à des capacités d'adaptation exceptionnelles, leur règne s'étend des forêts équatoriales aux jardins botaniques européens. Aujourd'hui encore, leur ingéniosité ne cesse de nous surprendre car, pour garantir leur survie, elles sont capables de tout et vont jusqu'à modifier leur apparence ou leur parfum. Dans cette biographie végétale, Alessandro Wagner fait «raisonner» la voix de celle que l'on surnomme «la fleur la plus intelligente du monde».
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L'étreinte de l'eau : entretiens avec Fabrice Lardeau
Chantal Thomas
- Arthaud
- Versant Intime
- 10 Mai 2023
- 9782080281623
«Je sens très fortement un appel à nager, comme une attraction physique. L'eau s'offre dans un présent intemporel ; elle appartient à la jeunesse, et surtout à l'enfance : quand les gens se précipitent vers l'eau, ils sont comme happés par un bonheur qui les dépasse...» Chantal Thomas a grandi à Arcachon entre deux éléments fondateurs, l'eau et le sable. École du regard et du silence, cet horizon premier a forgé ses principes d'existence : autonomie, attention à l'instant et à l'impermanence. Synonyme de liberté, d'amour de son corps, la nage contribue à l'émancipation des femmes. Plage et page se confondent... Chantal Thomas évoque ses voyages, ses lectures, les figures artistiques qui l'ont marquée. De New York à Nice, de Roland Barthes à Patti Smith, elle nous immerge dans une vie nomade où l'écriture prend corps.
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Vagabond des mers du sud
Bernard Moitessier
- Arthaud
- Classiques Arthaud
- 9 Novembre 2011
- 9782081270213
Né en 1925 en Indochine, Bernard Moitessier navigue durant son enfance avec les pêcheurs du golfe du Siam. À 27 ans, il part en solitaire à bord de Marie-Thérèse, une jonque avec laquelle il fera naufrage. C'est dans des conditions de précarité propres à effrayer les plus téméraires, avec à bord un simple compas et un sextant, qu'il affronte durant quatre-vingt-cinq jours la mousson, avant de faire naufrage aux îles Chagos. Il sauve sa vie, mais son bateau - toute sa fortune - a sombré. Accueilli à l'île Maurice, il met trois ans à reconstruire un bateau et reprend la mer avec Marie-Thérèse II, en direction de l'Afrique du Sud et des Antilles. C'est cette étonnante aventure que raconte ici Bernard Moitessier, ce passionné de la mer devenu l'un des plus grands navigateurs de tous les temps après son tour du monde et demi en solitaire, en 1968-69, à la suite duquel il publie La Longue Route, devenu un livre culte. Celui qui fut un modèle pour nombre de marins aura aussi incarné, par ses combats écologiques et sa philosophie altruiste, toute une époque. Il est décédé en juin 1994.
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Cécile Coulon raconte l'univers dans lequel elle a grandi et qui l'a façonnée : le village de Saint-Saturnin, en Auvergne, au pied des lacs et des volcans. Au coeur de ses paysages, elle pratique la course à pied, une activité indissociable de l'écriture : « Dans le rythme de la course et dans la foulée, il y a le même rythme et la même respiration, la même musique que dans l'écriture. On n'écrit pas sans souffle, aucun livre n'est immobile ! » Ce voyage en Auvergne est aussi le parcours d'une lectrice et d'une autrice. Curieuse, éclectique, Cécile Coulon a développé son imaginaire entre les oeuvres de la culture classique et celles de la culture populaire moderne. Lectrice de Marguerite Yourcenar, MarieHélène Lafon ou encore John Steinbeck, elle voue par ailleurs un culte à Stephen King, son premier choc de lecture. Son rapport au paysage, à la fiction, a été forgé par ces écrivains, mais aussi par les figures de Marvel (Batman, Spiderman), les mondes de la Fantasy (Narnia, Tolkien) ou encore d'Harry Potter. Le château de Poudlard ne se situe-il pas quelque part au coeur des montagnes écossaises, qui évoquent un peu... l'Auvergne ?
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«J'étais - je suis - hors d'haleine, bête en course. Qui brise mon élan me blesse, qui l'arrête le mutile, qui me retient l'achève. Qui m'enferme me tue. Je suis animal. Tout est animal en moi, dévoyé.» De l'enfance au coeur de la nature, aux longues errances de la jeunesse, Catherine Poulain, retirée aujourd'hui dans le Médoc, raconte les bêtes, frêles insectes, saumon au ventre ouvert, grands fauves tristes et fauconne borgne. Elle confronte son humanité au silence et à la sauvagerie des animaux, impuissante à les rejoindre, à les accompagner. «J'ai seulement voulu parler d'une petite fauconne borgne et à travers elle, de tous ces oiseaux partis que j'appelais en pleurant, de la vie que l'on ne peut enfermer, de la liberté fragile du sauvage, du mourir sans nom au bord du chemin ou tué par plus puissant, de cette altérité à tout jamais perdue, part animale, enfuie avec les autres.»
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Engagé volontaire de la classe 17, Joseph Kessel est désigné pour servir dans l'aviation d'observation. À 20 ans, il intègre une caste : l'aviation, nouvelle composante de l'armée française. Ses héros occupent une place importante dans l'oeuvre de Kessel. C'est le sujet de son premier roman, L'Équipage, tiré de son séjour au sein de l'escadrille S39. Vent de sable est inspiré par le pilote Émile Lécrivain qui se tua au large d'Essaouira avant même que Kessel n'ait terminé d'écrire son livre. Ce magnifique récit célèbre les pionniers de l'aéropostale. Pour ces dieux du ciel, «l'accident ce serait de mourir dans son lit». Lécrivain meurt en 1929, Guillaumet et Reine en 1940, Saint-Exupéry en 1944, Mermoz, le plus qu'ami et presque frère disparaît en 1936. Kessel rédige en son honneur la seule monographie de son oeuvre, intitulée sobrement Mermoz. Kessel a certainement laissé une partie de son coeur auprès de ses amis pilotes. Il puisa son inspiration dans la geste de ces chevaliers du ciel qu'il admirait parce qu'ils vivaient à cent à l'heure au bord d'un précipice.
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«Je suis entièrement sous l'eau. La pointe de mes cheveux effleure la surface toute proche. Je les sens danser librement. Les bras se déploient avec légèreté, les mains se délient, dialoguent avec le fluide. Les pieds qui reposent à peine sur le fond ajustent leurs appuis. L'équilibre est rétabli. Le corps que la gravité a cloué sur terre retrouve ses réflexes aquatiques. Je reste ainsi quelques secondes dans une immobilité relative en forme de recueillement. La mer m'a tant manqué.» Quand l'éloignement renforce l'attachement, que le risque met en lumière la nécessité, Guillaume Néry retient son souffle pour se sentir en vie, s'immerge pour prendre un nouvel élan, s'abandonne corporellement et laisse les pensées dériver avec le courant. En remontant à la surface, il retourne à une vie terrestre apaisée. Après son accident de plongée qui a failli lui coûter la vie, Guillaume Néry a rapporté des profondeurs des enseignements qui initient son cheminement. Du sport à la contemplation, il a fait de la mer un espace intime et un lieu de création. Sa quête va désormais bien au-delà des records. L'océan est son paradis mais aussi le coeur de son engagement pour la préservation de la nature.
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Christophe Cousin, dans ce récit fort et émouvant, nous emmène à la rencontre du bonheur des autres. 833 jours d'aventures, 30000 kilomètres parcourus à vélo et 27 pays traversés. Alors qu'il est responsable d'une start-up, Christophe Cousin fait le choix de la réalisation de soi et part, seul, avec la naïveté de celui qui ne sait ce qu'il cherche. Se perdre dans les souks d'Alep, sur les sentiers du Cambodge ou les cimes himalayennes, s'imprégner des cultures pour découvrir le monde avec des yeux différents. Mais aussi se retrouver prisonnier en Syrie, suspecté d'être un espion israélien, connaître l'enfer sur la route de Bénarès, subir l'isolement extrême en pleine tempête de neige en Nouvelle-Zélande ou la faim et le froid sur les pistes de Catamarca, en Argentine... Si la souffrance et le doute sont indissociables d'un tel voyage, le sourire d'un moinillon du Ladakh, la fraîcheur de vie des gosses au Pérou ou l'odeur des moissons au Vietnam ont les couleurs du bonheur. Né il y a 29ans dans une famille paysanne du Loiret, l'auteur évoque ses souvenirs d'enfant en quête de trésors, les yeux tournés vers les étoiles, et raconte ce cheminement qui l'a conduit à «vivre» l'aventure.
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Seule, en pleine nature sauvage dans les forêts profondes du sentier canadien des Appalaches, Katia Astafieff a beau être une grande marcheuse, son voyage a été bien plus difficile et mouvementé que prévu ! Surtout lorsque les ours rôdent.
L'auteure à succès de Comment voyager seule quand on est petite, blonde et aventureuse nous embarque au coeur du wilderness avec au générique :
La montagne, la forêt, des ours, mais pas que ! Des baleines, des phares, des histoires de naufrages et de torpille, des ponts couverts, des motels comme dans les films américains, des moustiques, du brouillard, des fougères, des livres dépecés, des repas lyophilisés... De l'émerveillement, des frayeurs, des peines, des lenteurs, des douleurs, un peu de larmes et de sang ! Et quelques rencontres :
Un randonneur casse-bonbons, un Colombien, une Québécoise bienfaitrice, un vieux en décapotable, un pêcheur mignon, un porc-épic, des oiseaux et des orignaux. Et surtout : l'ours !
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