Ce ne sera plus l'horreur des épines, ni des clous, ni des crachats. Ni de la trahison, ni du mensonge, encore moins de la puanteur. Nous ne vivrons plus les affres du désespoir, de l'humiliation, de la douleur infinie. Jusqu'à ce que mort s'ensuive. Ce sera comme un défi. Reviendront du sud les oiseaux blancs, des nus de toutes les couleurs, pour veiller avec patience sur le silence d'un tombeau absolument vide. Tu leur diras merci aux réjouissances, aux cruches de rosé et de rouge, au pain, à l'huile et aux olives. Au miel et aux fruits qui mûriront dans la chaleur capiteuse du soleil, dans les grands secrets des ventres enfin comblés d'aise. Tu béniras aussi la gravité des fentes et des verges qui sommeillent innocemment sous et sur des pubis dévoilés. Tu rendras grâce à la parole rouge. Elle n'aura plus jamais rien à cacher. Ce sera bien, tu verras. Et tu sauras. Tu sauras que l'enfant reviendra.
Merci pour votre très beau recueil que j'ai lu lentement, trois ou quatre poèmes par jour, pour entrer dans votre univers poétique.
Je reste très sensible à votre désir de conjuguer le particulier et l'universel, de parvenir par l'écriture au «fond que les êtres humains ont en commun». À bien des égards, c'est la famille qui sert de cadre à l'ouvrage, avec la petite soeur, Chantal, qui s'impose effectivement, au début et à la fin, «comme un refrain, un rite», et tire le poème du côté de la prière, de l'oraison. La blessure est à la fois secrète et insistante, la coloration affective est celle, comme vous le dites ailleurs, «d'une lueur retenue / Que la pluie rend transparente ».
Cependant, même si le fond commun comporte «une douleur indicible et lointaine», persiste dans votre poésie ce désir d'«exister encore», de saisir les «couleurs de vie», de tenir d'autres mains où se lier. «Tout était simple, / puisque j'apprenais ses mains»: leçon de vie, de solidarité, d'une communauté incarnée qui puise dans une réserve de gestes, cet autre langage, quand la parole défaille.
Le sujet, le paysage: cette poésie ne cesse de les associer, de les mêler: «terreurs gravées», «paroles figées en galets», «gris de peine aux jus noircis d'angoisses». Comme s'il fallait arracher au corps toute la peine qui s'y est accumulée depuis l'enfance, en laver la tenaillante morsure.
En ce qui concerne Les violons de l'espoir, c'est, évidemment, un texte ouvertement politique doté d'une forte armature narrative. Mais il y a aussi un haut degré de pathos, ce violon qui joue The Foggy Dew, les larmes qui «étouffaient les voix», la montée de la colère... Le poème balise une voie dans laquelle il ne reste au lecteur qu'à rentrer. Merci pour votre très beau recueil.
Michael Brophy, docteur en littérature française, Université de Dublin.
Ce recueil est une réédition corrigée et complétée d'un recueil précédemment édité en 2019 aux Éditions L'Harmattan, qui a reçu le Grand Prix 2020 de la Société des poètes et artistes Français (S.P.AF.) et le Grand Prix 2020 de la Société des Poètes Français (S.P.F.) (Prix Raphaël Leygues). Le poème Les murs et les ponts dessinaient les houillères a également reçu le Prix National Blaise Cendrars 2020
Et si la sensualité était la clef du bonheur ?
Qu'elle soit au coeur de votre vie ou que vous n'y ayez jamais pensé, qu'elle vous fascine ou que vous n'ayez jamais osé, cet ouvrage vous propose une initiation à la sensualité.
Et si nous nous libérions des tabous, des diktats des beautés photoshopées ?
Si nous nous autorisions à ressentir notre beauté intime, celle qui illumine les visages et délie les corps ?
Si nous laissions notre vie chanter, crier son besoin de liberté ?
Thérapie Sensuelle est un hymne à joie, une caresse qui nous fait du bien, un déménagement intérieur vers le monde magique de tous les possibles !
« Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul ; s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. » Jean 12, 24 À ma famille, morte et vivante.
Les textes de ce recueil sont des petits clins d'oeil à des animaux, pour la plupart familiers, rencontrés à la chasse... mais pas seulement !
Paul Niebes est Docteur en Sciences, pharmacologue, métier exercé au sein de plusieurs multinationales pharmaceutiques en relation étroite avec de nombreuses universités. La perte subite d'un enfant l'a poussé à reprendre le travail accompagné de petites réflexions poétiques venant du fin fond de ses origines et de son éducation. Ce recueil - De vous à moi, partageons nos chemins - est la suite d'un premier recueil - De vous à moi, petites réflexions poétiques - édité par les Éditions Stellamaris au deuxième trimestre 2017.
Juste des poésies pour clore le parcours, Il est temps de fermer ma fenêtre sur cour. Ma muse m'a laissée, mais je veux vous redire Tout mon amour pour vous, dans ce dernier soupir. J'ai été ému aux larmes en lisant ce recueil de poèmes qui sonne comme un adieu quand se rapproche le terme d'une vie bien remplie, mais aussi comme un chant d'amour adressé à tous les événements et êtres qui ont peuplé cette vie...
Ces lieux «Je la connais la source, elle coule, mais c'est de nuit» Jean de la Croix Le vent du jour m'a conduit sans détour, L'alizé m'a amené là où je voulais aller, Un coin de paix où la nature me cueille, À l'abri du vent, au calme, où je me recueille. Vienne la tempête, vent vibrant à ma fenêtre, Alors, rassasié, sans autre raison d'être, Je resterai là, assis, ravi, à revivre ces lieux, Mes abris, mes pensées au paradis de Dieu.
Que nous sachions bien aimer Et les autres et nous-mêmes Et voir, au fond de nous, briller Une petite flamme toute faible. Vacillante, jamais certaine, Si profonde, si lointaine D'un souffle, d'un mot de trop Et elle disparaît au plus profond. Cette flamme de toujours, Au fond de chacun de nous, Ni de lune, ni de soleil, Du ciel tire son éclat. Un jour, soigne-la, Bleutée et douce, tu la verras !
Le bonheur n'est jamais lors qu'il est seule son absence se ressent tel un désastre _____ laisse ton coeur sortir des émoticônes qu'il saigne bouillonnant naturellement dans les artères tout comme un sommelier verse méticuleusement le vin dans les verres avant l'ouverture du bal _____ « (...) Tudor (Gheorghe Calotescu) garde une certaine sensibilité et un respect pour l'élégance et la finesse dans ses liens sociaux. Sa poésie porte une grande dose de sentimentalisme, suffisamment pour répondre à la question que nombreuses femmes se posent : est-ce que les hommes savent encore être des amoureux romantiques ? Tudor émane une chaleur intérieure tant par sa présence, que par sa poésie. » Cristina Berinde dans Détective littéraire
« On peut tout perdre du jour au lendemain comme moi, par mes textes j'aimerais partager des valeurs comme l'humanité et le respect. » Brigitte Janssen Brigitte est une femme qui s'est un jour retrouvée par les coups du sort à la rue avec pour abri le toit d'une gare. C'est aux yeux des gens une SDF mais c'est avant tout une écrivaine, une artiste dans l'âme. Elle n'a pas eu la vie facile et ne l'a toujours pas actuellement, mais elle fait de son vécu une force et ne s'en plaint pas. Pour survivre à la rue et ses méfaits elle écrit assise sur le sol froid de cette gare, elle se livre dans ses carnets. Un jour elle rencontre Zakaria, un jeune homme passionné de littérature. Celui-ci s'intéresse aux écrits et à la situation de Brigitte. Il découvre alors la plume de Brigitte et c'est ainsi que commence une incroyable histoire. Zakaria se démène pour trouver un éditeur qui voudrait publier les magnifiques textes de Brigitte. Après avoir contacté pléthore de maisons d'éditions, l'une d'entre elles va enfin accepter. L'histoire de cette artiste dont le tracé de vie a été bouleversé par cet étudiant ambitieux est en train de s'écrire, ne la manquez pas.
Luxy Dark est une artiste qui conjugue le talent au pluriel.De la peinture à la danse orientale en passant par l'écriture ou le chant,elle cherche sans cesse à sublimer les émotions.Émotigraffsvous propose un voyage dans votre propre vie.Écoutez votre coeur voyager dans ses textes.Laissez-vous envoûter par la magie de ses tableaux.La finitude de l'homme, l'équilibre du couple, la magie de l'enfantement,la transmission des valeurs à travers les générations,la force qui unit les êtres et les démons qui déchirent l'âme,vous retrouverez tous ces thèmes dans cet album poémographique.L'oeuvre de Luxy Dark se situe quelque part entredouceur, violence et sensualité.Ouvrez une parenthèse dans la course de votre vieet partez à la découverte d'une part oubliée de vous-même.
PrintempsDélicatesse du fin tracé qui s'ébaucheEt couleurs d'aquarelle osant à peine éclore...Les marguerites du grand jardin de mon âmePalpitent, puis, frétillent de peur de manquerCe pur spectacle de la nature sauvageQui a décidé de bien vite réveillerMon envie de vivre enfouie sous le grand tapis.Mes pensées, enfin, se décollent du plafondLa vigne vierge rampe loin de son mal-êtreLa couleuvre sort de sa torpeur, étourdieLe hérisson, vengeur, bondit hors de son lit...
Laisse-t-on faire le crime ?
Laisse-t-on assis devant nos télévisions Un peuple souffrir, périr sans nos réactions ?
Va-t-on se consoler en regardant nos footballeurs ?
Habitués à nos compromissions, à nos discours lénifiants Oh les pauvres gens ! Soyons conscients ! Nos journaux, Rassurants, le cours de bourse, le cours du diesel se stabilisant.
Somme-nous devenus des peuples de pleutres ? À genoux devant Ce qui nous attend, devant des discours rassurants, devant des joueurs, Devant des flûtes aux sons discordants, des gens déjà souffrant. Un spectre, Sale visage grimaçant, bras nous enserrant, là-haut, plus haut, vois dans le ciel Un nuage noir. Non ! Laissons pas loin, mourir l'Ukraine, nos joueurs sont au chaud.
Pour cimenter la rectitude par une législation juste, Nul besoin d'être un fin législateur. Il suffit juste De monter sur la tribune et d'énoncer les valeurs Universelles que le Ciel a gravées dans le coeur De tous les hommes, mais faudrait-il une Tribune qui soit plus élevée que la tribune Du parlement, une tribune d'où l'on pourrait Être entendu de l'univers, une tribune qui saurait Être accessible à tous les hommes. Gloire à ceux Qui monteront sur cette tribune pour raviver le feu Sacré de la vertu céleste qui ruisselle Dans les coeurs avec le feu de l'amour universel.
Va réfléchir au sens de la vie quand le moustique à tes oreilles vrombit
Soixante-quatre, un numéro magique et bel ; Six puissances de deux ou cent-mille binaire, Mais aussi cette année où ta douceur sidère Ce malheureux Liégeois qui voudrait être Brel. Je te raconte ici comme ton ménestrel, Dans ces vers décharnés extraits par ta colère, L'histoire de mes jours dans ce désert qu'éclaire L'espoir de ta mémoire au charme intemporel. Ils partent en sonnets maigrissant à mesure Que ma force faiblit, que l'absence fracture Mon esprit et mon coeur privés de ton parfum. Naufragée aux abois, l'inspiration nage Dans la mer du néant pour éclater enfin En autant de morceaux que les ans de mon âge.
Voici de belles paroles Qui sortent de mon être La voix de l'esprit s'envole Et revient peut-être Voici des mots glamour Présents dans cet ouvrage Parfois parlants d'amour Du bonheur du courage Voici des expressions De mot en poésie Ressemblant aux chansons Différant des ennuis Voici ma poésie Voici des fables de la vie