« Marchez votre vie, Le long d'un infini... Coulez votre temps, Dans l'âme de vos élans ! Prenez et tenez bien, Vos bonheurs et vos liens, Serrez-les contre vous, Jusqu'à tout l'autre bout ! Chantez, parlez, riez, Et posez votre nez, Sur les saveurs d'amour, Fidèles liens de toujours ! » Véritable hymne à la vie, cette "Balade verticale" est un condensé de sagesse et d'exaltation où l'auteur puise son élan dans une âme à jamais rock'n'roll. Artiste complet, ce musicien confie dans ce quatrième recueil de poésie sa soif de partage, d'amitié et d'amour, nous invitant à savourer pleinement l'instant présent.
Un livre auquel Yassin Elyagoubi consacra cinq années de sa vie : c'est Douleur sourde, qui évoque le conflit israélo-palestinien, un des conflits majeurs qui se perpétue au XXIe siècle. Il commence donc ses activités littéraires par Douleur sourde. Le sous-titre de l'oeuvre, « poésies en proses », amorce l'explication de cette confrontation entre prose et poésie dans l'oeuvre de Yassin Elyagoubi. Poète avant tout, il s'est toujours attelé à un décloisonnement des genres littéraires. Même si Douleur sourde s'éloigne de l'exercice poétique par sa forme, il n'en reste pas moins de la poésie engagée, attaché au langage métaphorique. En fait c'est l'histoire d'un de ces « Arabes » intégré par les mots, la culture française, qui tout à coup se souvient de ses origines mais pour se sentir en empathie avec le peuple israélien. Tout est en place pour la paix. Qu'attend-on ? Ce mélange des genres ne s'arrête pas là puisqu'on retrouve dans ce recueil des textes se rapprochant davantage d'une critique, d'un essai ou d'une nouvelle. En regroupant différents genres littéraires, Yassin Elyagoubi n'en crée pas un autre, mais tente simplement de rapprocher deux peuples : les peuples israélien et palestinien, à travers l'art et la langue française, en mariant la culture juive et la culture arabe.
« Être plus sage et rester aussi déterminé, Dans mes choix de chemins de plus d'humanité, Dans ceux aussi d'artiste de mots et de musiques, Non caricaturé, nature et sans mimique ! Quelque temps, à présent, au mieux et sereinement, Je m'en vais faire une pause sans être différent Sur la pointe des pieds, pour quelque temps de vie, Mes gestes, mes mots, mes chants seront mes jours seront mes nuits ! » Les nouveaux départs, les espoirs déçus, les virages de la vie, voulus ou subis Voilà les voyages auxquels nous convie avec nostalgie, amertume ou élan d'espérances Ghuo-Zhing Tong, au fil d'une plume légère aujourd'hui libérée du passé, se penchant sur hier pour mieux aborder demain.
« Avoir emmagasiné tant de mots Toute cette mémoire compressée Dans les têtes que les barreaux serrent Avoir vécu au moins une vie Et en vivre plusieurs ici privé Pour n'en choisir qu'une seule Celle de la sortie Celle des mots libres » Ici s'exprime véritablement la pensée vivante et foisonnante de Jo Ros. Une pensée jaillissant au fil de la plume, et accompagnée de dessins tout aussi spontanés.
« Je marche dans le vent, Je marche tout le temps, Je chante la nature Qui rythme mon allure, Je dors dans les nuages, Je marche en rêvassant Ivre me faufilant À travers les mirages. ?» Le présent recueil de poèmes offre une plongée dans l'imaginaire foisonnant de Jean-Maurice Bloch. Le poète a préservé son âme d'enfant et s'émerveille devant les beautés du monde, sans pour autant omettre de mentionner les drames qui agitent la société contemporaine. Les courtes histoires mettant en scène des hommes comme des animaux sonnent souvent juste, inspirées par sa riche expérience de la vie. Avec légèreté, tantôt loufoque tantôt sérieux, à l'affût des jeux de mots offerts par le langage, il fait preuve d'une inventivité littéraire réjouissante. La forme lyrique lui permet de trouver l'expression la plus à même de transcrire sa sensibilité et l'univers tiré de ses rêveries éveillées.
« Étincelles, phare. Regards de tendresse, banc pour se poser et se dire. Souffle d'enthousiasme, gouttelettes de rosée. Lutte entre l'obscurité et la flamme d'espérance. No-made, non-fait, en marche vers toi... » Le quotidien familier, l'émerveillement de l'enfance, de la nature et des voyages, l'éblouissement du jour, la sérénité de la nuit se côtoient dans ce recueil de textes courts. Des parcelles de vie, des taches de couleur ou de gris, des panoramas, souvent réels, parfois imaginaires... Assis dans l'herbe ou sur une grosse pierre, je me prends à laisser virevolter mon imagination, utopique parfois, vibrante d'émotions et de frissons souvent... Je vous invite à entrer sur la pointe des pieds dans mon univers pour rêver avec moi... N'hésitez pas à ouvrir ce recueil au hasard, à le déposer sur une table basse, à le feuilleter en désordre... Je vous souhaite simplement de sourire et de vous étonner de vous voir dire : « Tiens, moi aussi ! »
« Tu te précipites là-haut Où les mondes étranges brillent, Avidement de tout ton être Tu les investis. » C'est avec vulnérabilité et sincérité que Martin Vopenka dévoile, au travers de cet intime recueil de trente poèmes, les sentiments, amours et passions qui modèlent son être et sa philosophie.
Une oeuvre poétique tissée de désirs... Désirs de compréhension, de tendresse, de fusion, de chaleur, d'amour... Envies de rapprochements, de contacts, de reconnaissances, de faire lien avec l'autre traversent ainsi les vers de F. Pariente Ichou qui livre un recueil placé sous le double signe de l'intimité et de la paix intérieure, au rythme d'une écriture coulante et sincère, pudique et authentique. Si la pratique poétique de F. Pariente Ichou s'enracine dans une expérience personnelle difficile, elle ne se replie pas pour autant sur le mal ressenti et refuse le narcissisme. Bien au contraire, il y a de la générosité, une volonté de communiquer et de toucher le lecteur dans ce "Gentleman en livret" qui nous invite au plus près du coeur et de l'âme d'une poétesse qui se met à nu.
Je ne sais s'il faut transcrire ce qui est écrit. Il faut le prendre tel quel. Un par un ou au hasard des pages ; en rassembler certains qui ont un point commun. La trame du tissu est faite ainsi, telle que vous la percevez et la sentez, emmêlée ou bien bâtie, selon l'état d'âme, l'heure, la façon dont on est. Parfois attiré ou révulsé. C'est ainsi. Aucun fantasme, parfois des désirs, des voeux, tout a sa part de réalité ; quelquefois avec des pseudos, mais qu'importe ! Mon intimité a son histoire comme à chacun, son tissu, qui peut être proche de l'histoire et du vécu d'une personne que l'on ne connaîtra probablement jamais. Une âme qui nous ressemble, dans laquelle on se retrouve... Un peu... Face à soi-même.
La poésie peut être mélodie ou symphonie mais chaque note, chaque phrase musicale, est un peu le « sel » de la sagesse humaine :
Inspirante, apaisante, voire stimulante, chacune d'elle est une invitation au voyage.
Dans la lecture, on quitte un instant sa vie, on l'échange contre l'esprit du songe, la flamme du vent. Une vie sans lecture est une vie que l'on ne quitte jamais, étouffée de tout ce qu'elle retient. Et puis, il y a la main de ceux qui, par l'écriture, ont pour eux le songe qui leur permet d'aller vers les autres.
Jean-François Sabourin est de ceux-là. Sa poésie est traversée de mélancolie, de feux éteints, d'éclosion de bonheurs, mais aussi de déchirures ancrées au plus profond de l'âme. Il y révèle ses « petits riens » de la vie qui, ajoutés les uns aux autres, finissent par faire un « grand tout ».
Sa poésie nous entraîne au plus profond des sentiments en faisant jaillir les rimes comme une eau qui s'écoule silencieuse et fuyante. Ce recueil permet d'apprendre à regarder passer le temps en réveillant l'âme lorsque le regard émerveillé du lecteur fait vibrer l'esprit du songe et lui confère alors toute sa beauté.
Il permet de voyager seul ou à plusieurs, mais surtout il donne la force de continuer de partager son chemin en sachant parfois s'arrêter pour mieux repartir.
En célébrant le jaillissement absolu de chaque instant, les voyages nous rendent plus humbles et plus clairvoyants. Ils sont une manière douce de cajoler son corps en purifiant son esprit.
On ne marche pas sur des terres nouvelles sans être saisi d'une véritable jubilation.
En martelant ces terres chiliennes et boliviennes, Jean-François Sabourin a inscrit ses pas dans les empreintes de ceux qui l'ont précédé. Il nous révèle une poésie préoccupée d'intériorité, écrite à l'encre d'un ciel azuré mêlé du sang d'une terre ocre.
Son écriture invite au voyage à travers l'espace et le temps dans la nuit pure et silencieuse de cette Cordillère sans âge qui l'a accompagné durant de longues semaines des rives chiliennes du Pacifique aux sommets de l'altiplano bolivien.
Tout au long de ce recueil, les mots ciselés exaltent les parfums et les couleurs, en mêlant le présent et un passé chargé d'Histoire. En faisant voyager le lecteur, au coeur des entrailles de la Cordillère, porté par les rimes de ses poèmes sur le fleuve du temps, l'auteur célèbre ainsi la force d'une poésie intemporelle.
Parce qu'ils reposent sur un nombre restreint de syllabes et qu'ils doivent dans le même temps suggérer le plus, les haïkus sont comme autant de portes étroites. Textes courts devant déboucher sur des instants contemplatifs, méditatifs, réfl exifs, de rêverie, de silence intérieur, ils touchent, grâce à la plume de Danielle Popeler, ce point où la poésie, tout en se concentrant au maximum, explose en images, en sensations, en bouleversantes fugacités, en fulgurances gourmandes, en instants précieux.
De nos jours, les mots galopent, prolifèrent, vivent au rythme de l'hypercommunication et en oublient peu à peu leur sens et leur musicalité. Ce mouvement, Danielle Popeler l'interrompt avec ses haïkus, et fait retrouver aux mots leur souffl e, leur calme, les mondes qu'ils recèlent. Et la poétesse de nous ouvrir ainsi des plages de paix où nous pouvons reprendre pied et goûter, pour quelques moments, la saveur de la langue et de l'écrit.
Pour l'auteur, comme pour tout un chacun ici-bas, le temps s'écoule, imperturbable. À nous de l'employer au mieux, dans la mesure du possible, afin de peut-être trouver la sérénité. " AU FIL DES JOURS... " est la continuité d'un premier recueil de poèmes rédigé par Andrée DIDIER-TROUSSELLE en 2004 : " LES COULEURS DE LA VIE ". Cette vie que l'on dit étrange, parfois même surprenante, voire terrifiante, avec ses joies, ses peines, ses douleurs, ses drames. Il est rare qu'un jour s'écoule sans que l'auteur prenne la plume et couche sur le papier tout ce qui est susceptible de retenir son attention. À défaut, elle fera appel à son imagination... Dans cet ouvrage, le lecteur pourra découvrir des écrits tendres, descriptifs, ayant trait au respect des animaux, d'autres parfois drôles sans oublier ceux de la clémence et du souvenir.
Descente peu banale.
Une orchidée fanée à l'automne, Je m'étonne de ne vouloir La rose de personne.
À travers sa poésie à mi-chemin entre rêve et quotidien, l'auteur nous entraîne dans un voyage onirique éblouissant, tout en délicatesse.
Une petite danse avec les mots où couleurs d'ô coulent à flots. Une couverture de mots sur un lit qu'à votre manière vous reposerez. Des jeux de mots et des définitions diverses et variées à lire en se laissant porter. Des récits historiques noyés de sensibilité, d'ironie de maux. A noter aussi que ce livre ne pouvant être troqué, le prix est fixe, ni nourriture, ni bien ne pouvant être décernés au grand dam des doigts de l'homme. L'auteur à 24 ans et est originaire des Deux-Sèvres passionné par l'écriture et la photographie il est d'une nature hypersensible, fragile, passionné, discret. L'écriture de ce livre lui est apparu comme une évidence, un besoin, tant il aime dépeindre les situations du quotidiens par les mots aussi bien que par l'image.
« Seul pourtant devant ma feuille blanche, j'arrive tout de même à poser les mots qui m'aident à alléger mon mal-être. » Vincent Nguyen a connu la violence des révoltes adolescentes, le désespoir de l'enfermement prématuré, l'abîme d'une consommation ponctuelle et épisodique de cannabis, la souffrance de la maladie mentale, mais aussi le bonheur d'aimer et la joie d'être père.
À travers un texte fait de fragments de prose et de poésie, il revient sur son histoire, crie sa colère contre la société, chante son amour pour les femmes, apaise les angoisses et la solitude que fait naître la maladie. Ce livre, qui fait la part belle au langage et aux jeux de mots, nous montre qu'il est certes diffi cile mais bien possible de vivre avec cette maladie douloureuse qu'est la schizophrénie.
"« Maman, je veux être poète, Je me consume de mes cris, Et même pour des clopinettes Je voudrais chanter mes écrits ;
J'ai le coeur qui fait des claquettes, Rêve en couleur ce monde gris, J'ai des romances plein la tête À mettre en bouteille Paris. » S. Demuru-Antona se fait voix de son époque et chanteur de son pays, en qualité d'héritier des troubadours d'antan. Comme ses illustres référents poétiques (Verlaine, Rimbaud) dont on retrouve l'influence jusque dans le titre du recueil, il traite la vie comme un simple support à des rêveries éthyliques aux tableaux hallucinés.