Nature pacifique prend sa source dans la nouvelle vie de Claude Bugeia en terre océanienne, à Tahiti et surtout en Nouvelle-Calédonie où la nature, dans ses dimensions terrestre et maritime, ne cesse d'émerveiller ceux qui l'observent.
La notion de « traces » traverse non seulement le temps mais également l'espace. Comment résister à cette tentation de vouloir fixer l'espace tel un cliché ? ou de figer le temps dans sa dimension historique revisitée par la liberté de l'individu : ses émotions, ses perceptions, son imaginaire ?
Meylie Lheritage écrit pour le plaisir et aussi pour se reconstruire. À cet effet, effleurer le papier avec sa plume est devenu vital et même viscéral. Cela lui donne des ailes pour se libérer de terribles souffrances et les sublimer par des mots, parfois crus mais bien souvent beaux et pleins d'espoir.
L'instant boréal lie à la fois imaginaire, réalité, amour et profonde tristesse, une douce mélancolie teintée d'espoir et de délicatesse, de mystère et d'amertume. Il parle aussi d'amour, d'amitié, de paysages entre rêve et réalité. Avec un brin d'humour et parfois d'ironie, ce recueil dévoile une certaine personnification de la colère où la douceur habille ses contours. Il est un véritable cri silencieux métaphorique qui vient bousculer et parfois dénoncer certains tabous indicibles.
Notes rendues au sable s'ouvre sur le poème en forme d'interrogation liminaire « Qui parle ? ». C'est pour Michel Ivonio une question de nature autant existentielle qu'esthétique qui préside à son entreprise artistique et à laquelle les réponses apportées épousent en correspondance le siècle naissant et le siècle finissant. Quels que soient, dans ces pages, les moyens mis en oeuvre, vécus en héritage et en fraternité poétique, ils traduisent mystérieusement la grande unité de l'inspiration.
« Dans ce recueil, le poète au style inclassable arrose la planète bleue de vers surréalistes.
Pensée enchevêtrée, de mots enlacés qui soudain s'éparpillent en pluie diaphane.
Ici, le brouillard ne voile pas le paysage, il dessine les ombres cachées derrière le soleil.
Des poèmes, à n'en pas douter, écrits sur la frange des nuages... » Chantal Leuvrey, poète
« Pour lui, l'aphorisme est une science, la métrique une valse, la dérision un credo, le mot un jouet...
Pour lui, écrire est une respiration, pleurer est une aventure, rire est une consolation.
Pour Laurent Ivaldi, la poésie est un refuge : vous y trouverez un abri unique en lisant ses poèmes si originaux. » Guy Delvig
Les textes de Frédérique Mirande sont nés de la rencontre avec la terre argileuse qu'elle modèle, façonne, transforme, forme et déforme, comme un frisson d'argile sous la peau. De l'exploration de la matière et des éléments sont nés des sons, des rimes et des rythmes qui prolongent et mettent en danse son travail de l'argile, témoignage du vivant et du regard qu'elle porte sur sa propre humanité, ses distorsions, ses fragilités, sa sensibilité à fleur de peau, son désir de vie. Des ressources sensorielles et sensuelles de la matière, elle va chercher des images blotties à proximité de la conscience, éveiller des sentiments, des émotions, reflet d'un regard singulier sur le monde. Elle puise son inspiration dans ses rêves, toujours à l'écoute de son chant intérieur, en quête de ces moments dans lesquels « on entend le bruit de l'âme qui se défroisse ». La terre raconte, l'écriture la prolonge et y laisse son empreinte. C'est une invitation où chaque femme peut déceler une partie d'elle-même. C'est une évasion pleine de force et d'énergie, témoignage authentique et sans filtre d'une femme entrée en terre pour renaître. Dans cette course effrénée vers sa propre vérité, elle a accroché, absorbé, englouti des sons, des mots, des danses, des imaginaires. En voici quelques éclats rassemblés.
Au coeur de poésies se trouve une nouvelle aussi émouvante qu'inclassable... Qui sont les deux personnages principaux qui semblent naître d'une grotte ? Quelle est leur mission ? Pourquoi parcourent-ils tant de contrées à la rencontre de tant d'habitants différents ? Quel est ce lien qui unifie le monde onirique, le monde des rêves et celui de la réalité, le passé et le présent ?... Une seule solution pour le savoir : suivre Alyssa et son congénère dans cette traversée inoubliable...
« ... Rebelle, nous tenons nos fortunes aux traverses. Nous dormons seuls et froids. Nous allons seuls aux moulures du bitume. Nous mangeons des brumes aux chemins brodés. Nous sommes écorchés et occis Sans connaître l'amour qui nous lie à jamais. »
De nombreux caractères Existent sur notre terre... Il convenait de les décrire Dans une joyeuse satire ! Loin de se vouloir méchante, Elle s'avère bien marrante ! J'en ai fait un dictionnaire Qui, je l'espère, saura plaire... Je m'y reconnais la première ! Sur mes travers, j'ai fait la lumière ! Chercherez-vous à vous reconnaître ? Feuilletez et... riez bien peut-être !
« Bien sûr, je ne parle pas physiquement Cela va sans dire, vous l'aurez compris, Que ce monde dont je vous prône le récit Est celui que nous souhaitons plus aimant. » Dans Univers de rimes, entre cri, larme, peine et résilience, vous trouverez peut-être une partie de votre histoire...
« Face à l'immensité Le jour n'est pas levé La paix est en partance Le paradis trouvé »
« Si par alchimie je devenais peintre, pour immortaliser ces somptueuses teintes, je déposerais sur la toile mon pinceau avec allégresse et tendresse, pour former des mots, des verbes, des sentiments et des pensées qui se fondraient dans un halo évanescent de peinture et de lumière... »
« Au plus intime de mon âme, je suis en exil... cherchant inlassablement mes racines premières... seules, sauront-elles me consoler de cet autrefois, égaré, au plus profond de ces landes lointaines... Où jadis, une femme inconnue m'offrit la vie... » Andrée-Jeanne Maltster vous entraîne au coeur de ses vagabondages, dans ce monde mystérieux où surgissent les ombres, la peur et la lumière... Inspirée de ce climat envoûtant et quelque peu irréel... elle joue entre sérénité et craintes, toujours à la recherche d'autres destins parfumés d'heures vaporeuses et de beautés terrestres...
J'ai laissé libre cours à l'expression des sentiments qui me traversent, qu'il s'agisse d'évoquer l'amour, la pensée, le bonheur, l'amitié, le désir, le divin ou encore la liberté. Ces textes comme des messages qui nous arrivent que chacun peut recevoir quand nos regards s'y tournent. Ainsi les partager, comme des reflets de nos vies... Mon inspiration s'est éveillée du jour au lendemain, suite à un message d'ange. Depuis, je ne cesse de la suivre. Une phrase au détour d'une conversation, une chanson qui se murmure, un regard sur une situation etc...Tout m'est source !
«Le 18 mars 2020, le monde s'est arrêté en 24 heures, mis à genoux par le coronavirus. À la faveur d'un pas de côté en Cerdagne, j'ai entrepris un voyage immobile. J'ai ouvert les guides botaniques des fleurs forestières de la région et découvert dans ce microcosme une nouvelle projection du temps dans l'espace. Les nuances subtiles et les contrastes feutrés ont éveillé mes sens. Leurs insignifiantes différences me furent une révélation... »
Pour Stella Ruffin, l'écriture est une évasion spirituelle, une nourriture de l'âme, une échappatoire au réel. Comme un voyage au coeur de la vie avec ses sables mouvants, Lettres de Stella est un recueil où les mots ne trichent pas. Chacun, en ce qui le concerne, pourra s'y retrouver en toute sincérité.
Une flânerie contemplative, romantique, parfois mélancolique sur les chemins de mots choisis...
De la musique encore et toujours ! Que ton vers soit la chose envolée Le sentir fuir d'une âme en allée Vers d'autres cieux à d'autres amours
Qui d'autre que notre âme pour ressentir toutes nos émotions ? Tout dépend de la manière dont nous gérons nos sentiments. Parfois, on les garde pour nous mais parfois, ils prennent le dessus sur nos vies et si nous ne les maîtrisons pas, notre âme est écrasée par tout ce qu'elle n'arrive pas à canaliser. Est-ce que nous dominons ces sentiments, ou alors est-ce elles qui ont pris le dessus sur nous ? Ce recueil est le cri de différents sentiments exprimés à travers trente poèmes plus forts à chaque lecture.
J'ai mal est un recueil rempli de sentiments qui se mélangent. Des sentiments qu'on a tous connus. Certains sentiments et événements nous marquent plus que d'autres, selon la situation dans laquelle on se retrouve. Mais avec beaucoup d'énergies positives, on arrive à faire disparaître ceux qui sont néfastes, ceux qui nous sont vraiment insupportables, pour avancer car tel est le but de notre existence, ne jamais renoncer.
Ce texte est un travail sur la torsion comme métaphore des oppressions, répressions et pressions caractéristiques de nos sociétés. Y compris de celles que nous nous imposons (les addictions, la relation à l'autre, le savoir...). Le ludisme naïf et innocent, parfois enfantin (pour ne pas dire naturel) de l'expression s'y trouve confronté à la violence de l'intrusion sociale, qu'elle soit policière, politique, religieuse, ou liée à Bruxelles, capitale européenne et surréaliste, pour le meilleur et le pire. Tout ce qui peut pousser à céder, en un moment d'oubli de soi, à la folie, à l'étranglement, au meurtre (cf. Althusser).
Entre terre et éther est une invitation au voyage, un voyage à travers le temps et l'espace, à travers la vie et la mort, l'amour et la beauté. C'est un voyage où le questionnement nourrit l'aventure, où l'interrogation ne se tient jamais loin. C'est un voyage d'esprit où l'esprit sonde le monde, ce qui le compose et tente d'en saisir l'essence, la quiddité. C'est une quête infinie, du sens des choses, de la beauté, de l'amour, lesquels finalement ne s'exprimeraient pleinement que dans le rapport à l'autre, cet autre qui peut être soi-même, le prochain, la nature dans ce qu'elle a de physique ou d'éthéré. C'est un voyage à travers le rêve onirique d'un peuple, les valeurs qui étaient l'idée d'une nation à l'orée voulue prospère, et à la réalité cruellement contrastée. Sortant des tranchées mutiques, le coeur qui par le cri déclame : Gabon, où est passé le navire qui voguait sur la mer de l'or ? Voyage où l'âme sonde la vie, la mort, explore la douleur, interroge sur la vérité, la guerre. L'âme qui se cherche dans son quotidien une idée, peut-être supérieure. Ainsi, face aux défis de l'être malmené en lui-même, faisant face à ses doutes, éprouvant ses propres convictions, un éclair pourfend le ciel ombrageux, un gué s'ouvre au-delà de l'espoir, vers une sorte de transcendance, peut-être une réponse, un chemin, une aspiration supérieure, qui surpasse toute différence, élève chacun sans rien niveler, subjugue et sublime.