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The Hoochie Coochie
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Née en 1978 en Union soviétique, Victoria Lomasko interroge, trente ans après la partition du bloc de l'Est, les vestiges de cet empire autant en Russie que dans les nouveaux États apparemment indépendants. Et tandis même que la pandémie de Covid 19 bouscule ses plans, le livre se mue en un témoignage d'une époque qui a vu le plus vaste pays du monde passer d'un sordide régime autoritaire à une effrayante dictature.
Les dernières lignes du présent livre furent écrites au début de l'exil de l'autrice, qui a débuté en mars 2022. Fidèle à la tradition littéraire russe où un livre ne traite que rarement d'un sujet unique, Victoria Lomasko dépeint à travers Le Dernier Artiste soviétique le portrait populaire d'un monde en équilibre précaire autant qu'elle interroge le statut de l'artiste. -
Le Fils de l'ours père est une oeuvre puissante, premier jalon d'une écriture devenue caractéristique de son auteur. En effet, et bien avant son passage à la couleur (Heureux qui comme, Les Jardins de Babylone, La Jungle...), Nicolas Presl y affirme déjà sa préférence pour un récit muet qui cherche ses solutions signifiantes des côtés de la figuration et de la mise-en-scène plutôt que de ceux des dialogues et des récitatifs. On pourrait croire de prime abord à une démarche plus picturale que littéraire. Il n'en est pas moins que les partis pris narratifs sont directement inscrits dans le prolongement de la tragédie antique, socle réactivant la contemporanéité de questionnements tels que la transmission filiale, l'éducation ou la sexualité. Et déjà cet univers graphique tordu, dont on savait la proximité de l'expressionnisme de Grosz ou du Picasso de Guernica, mais dont Le Fils de l'ours père soulève une parenté picturale plus abstraite et plus sombre encore. Pour la 4e édition de ce livre sélectionné au festival d'Angoulême 2011, la fabrication a été rehaussée d'une couverture cartonnée flexible et de gardes au brun profond tel le pelage de l'ours.
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Bande dessinée de genre fortement influencée par la littérature policière américaine, Castagne prend pourtant pieds de façon décalée dans la campagne française. Du hard-boiled chez les bouseux pour ainsi dire.
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Scott est un adolescent victime de harcèlement scolaire, et son identité de genre semble l'interroger, mais à qui en parler ? Partageant sa vie avec une mère peu fiable et largement absente, Scott est bien souvent seul face à ses tourments, ses questionnements et son étrange faculté à converser avec les choses... Par ses couleurs volontairement passées, par son dessin faussement enfantin, et par l'invocation et la réactivation de légendes anciennes afin de servir son propos, les romans graphiques surréalistes d'Emelie Östergren évoquent l'art du grand Topor.
Si les apparences se font moins ouvertement cruelles, il ne faut néanmoins pas se méprendre sur l'objet du présent livre : Flore et Faune est une dérive psychique, impliquant la vigilance totale du lecteur tant chaque élément véhicule une charge symbolique. Et puis... il ne s'agirait pas vous perdre dans la forêt. -
Les vagues naissent, enflent et s'abîment dans les tréfonds de la mémoire d'un pirate captif. Afin de laisser une trace, celui-ci a accepté de témoigner de sa vie passée auprès d'un gentilhomme écrivain. C'est sous cet angle que Baladi, pour son premier livre chez The Hoochie Coochie, choisit d'aborder la piraterie. Inspiré de l'Histoire générale des plus fameux pyrates de Daniel Defoe, Renégat ne se borne aucunement à l'épopée costumée, tant son auteur se joue allègrement des mythes en réalisant un vrai récit d'aventure qui est aussi un essai sur l'honnêteté et le témoignage. Il rétablit ici le pirate dans sa dignité historique : celle du marin prolétaire dressé contre les lois iniques de la marine marchande des XVIIe et XVIIIe siècles.
Grand format 17.00 €Indisponible
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Ce livre chapitré en 7 parties, vues comme autant d'actes muets d'une pièce de théâtre, associe les systèmes narratifs du vaudeville à ceux du jeu de massacre en faisant montre d'une position toute féminine, si ce n'est féministe : on y assiste à la description clinique de situations de crise au sein de trois couples installés, avant que soit envisagée une solution radicale par chacune des protagonistes à l'encontre de leur compagnon. Alors que Mai-Li Bernard s'est faite spécialiste d'une approche minimaliste de l'illustration, ses recherches formelles provoquent ici un mélange de distanciation et de pertinence clinique. Chaque posture, geste, cadrage, devient ainsi porteur de sens et plonge le lecteur dans un état de concentration particulièrement impliquant, générant une empathie insoupçonnée pour un travail à l'apparente froideur esthétique. Mortelle Vinasse, premier projet long de Mai-Li Bernard, a été originellement publié en mai 2015 et a intégré la sélection du Festival d'Angoulême 2016. Le voici aujourd'hui réédité dans une version restaurée.
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Dix ans après Jamestown, Christopher Hittinger s'attaque à un nouveau moment-clé parmi les plus marquants de l'histoire des États-Unis. Avec Truckee Lake, il nous relate le parcours de l'Expédition Donner, soit le périple d'un groupe de 81 pionniers partis pour la Californie pendant la fièvre de l'ouest des années 1840. Bloqués par la neige dans la Sierra Nevada au cours de l'hiver 1846-1847, 36 membres périssent de famine ou de maladie tandis que certains des survivants recourent au cannibalisme pour survivre.
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Initialement publié en 2017 et rapidement épuisé, Todd le Géant s'est fait voler son slip est le premier livre d'Alex Chauvel aux éditions The Hoochie Coochie. On y suit la quête de Todd le Géant pour retrouver son slip, son seul bien, à travers un monde d'heroïc-fantasy minimaliste peuplé d'étranges créatures. Dans ses péripéties, Todd est accompagné par de multiples compagnons : son frère Ned, le Chat, Ringo la chouette qui parcourt le monde pour écouter les nouvelles, l'érudit et mystérieux Capitaine... Pourtant, alors que Todd poursuit sa recherche, il devra faire le deuil de toute possession matérielle, car un grave danger apparaît, qui menace de dévorer toutes les énergies du monde. Dans cette aventure, l'auteur propose donc aux lecteurs de réfléchir, avec Todd, à des questions philosophiques, mythologiques voire ésotériques, tout en usant de son humour et d'un trait de crayon minimaliste. Pour nous entrainer derrière Todd, Alex Chauvel utilise des contraintes de bande dessinée expérimentale, donnant ainsi un format original à ce livre de 1008 pages et 6001 cases. Ce chiffre lui-même n'est pas laissé au hasard : il est à la fois une référence et un pied-de-nez à Lapinot et les carottes de Patagonie, de Lewis Trondheim, qui compte 6000 cases. Alex Chauvel fait de la vignette - et non du strip ou de la page - l'unité de mesure, et travaille donc chaque case individuellement, afin de pouvoir les ré-agencer au profit de la narration dans cette histoire improvisée dont la structure n'avait pas été prédéfinie. Cette nouvelle édition annonce l'avènement très prochain des Pigments Sauvages, nouveau pavé d'Alex Chauvel chez The Hoochie Coochie.
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Découvertes à l'occasion de la publication du premier fanzine de leur trilogie (Rockworld - Noizeworld - Boilworld) les histoires de Mosdal et Ørsted ont immédiatement été relayées dans les quatre derniers numéros de Turkey Comix et n'ont pas manqué de marquer les esprits rigolards par leur débauche de potacherie, de mauvais goût bien senti et de clins d'oeils affirmés à divers pans de la sous-culture musicale. Le contraire eut été étonnant, tant l'association des deux auteurs fait mouche, Mosdal s'étant ici dégagé de l'influence de Muñoz pour libérer un trait vif aussi déréglé que précis, Ørsted composant quant à lui ses scénarios et dialogues au scalpel avec une verve et une efficacité relevant du prodige. C'est bien simple, on a le sentiment d'avoir rarement autant ri à la lecture d'une bande dessinée, tant les « aventures » de Charley et Mickey associent à merveille les humours irrésistibles de ses deux auteurs. Lorgnant autant du côté du buddy movie (et surpassant d'ailleurs largement les films de la bande Apatow & Cie) que de l'étude de moeurs (les quarantenaires adolescents, l'univers des concerts underground), Rockworld se pose définitivement comme un livre hilarant, rocambolesque et populaire (dans le meilleur sens du terme), dont les lourdeurs graveleuses dissimulent mal les finesses sociologiques.
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Francolin, vétéran exsangue d'une guerre immémoriale, rentre chez lui perché à la façon d'un funambule sur la frontière communes des deux états belligérants. En chemin il croise Henry, une taupe affable et pragmatique qui, tel Jiminy Cricket, tentera de le ramener tant chez lui qu'à l'humanité.
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Entièrement réalisé en papier découpé, Incidents est l'achèvement de cinq années de coups de cutter acharnés. Et dans ce jeux de formes et de couleurs brutes accumulées par Gérald Auclin, la poésie de Harms est à son aise. Pantomine Dada ? Pantins suprématistes ? Toute correspondance avec les avant-gardes picturales du début du XXe siècle ne saurait être fortuite. Mais qu'on ne se méprenne pas : ces Incidents ne relèvent aucunement de l'abstraction, tant les mots du poète réprouvé, avec leur fausse légèreté absurde et fulgurante, témoignent en réalité de la violence du quotidien russe des années 1920-1930.
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Antoine a disparu. Sa mère fait appel à Henri pour tenter de le retrouver. Face à la collection de livres du jeune homme, Henri décide d'enquêter auprès d'un auteur-philosophe post-situ retranché dans le sud de la France. L'intrigue se tisse sur fond de recherches anarcho-spatiales.
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Sous un air de polar situé en 2004, hommage à la culture de la rue habituellement peu représentée en bd - ou sans souci de réalisme - Armand dresse le portrait d'un jeune homme socialement condamné. C'est un récit d'apprentissage : il n'est pas déterminé à rester jeune, la banlieue n'est pas son unique horizon. C'est un livre sur la filiation : orphelin, Armand est tiraillé entre Levend le mafieux et Piczulski l'artiste raté, chacun s'arrogant une forme d'autorité paternelle...
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Les vagues naissent, enflent et s'abîment dans les tréfonds de la mémoire d'un pirate captif. Afin de laisser une trace, celui-ci a accepté de témoigner de sa vie passée auprès d'un gentilhomme écrivain. C'est sous cet angle que Baladi, pour son premier livre chez The Hoochie Coochie, choisit d'aborder la piraterie. Inspiré de l'Histoire générale des plus fameux pyrates de Daniel Defoe, Renégat ne se borne aucunement à l'épopée costumée, tant son auteur se joue allègrement des mythes en réalisant un vrai récit d'aventure qui est aussi un essai sur l'honnêteté et le témoignage. Il rétablit ici le pirate dans sa dignité historique :
celle du marin prolétaire dressé contre les lois iniques de la marine marchande des XVIIe et XVIIIe siècles. -
L'art interdit ; art, blasphème et justice dans la Russie de Poutine
Victoria Lomasko, Anton Nikolaïev
- The Hoochie Coochie
- 14 Mai 2014
- 9782916049441
En mars 2007, s'ouvre au Centre Sakharov de Moscou l'exposition L'Art interdit - 2006. Elle regroupe les oeuvres autocensurées l'année précédente dans les galeries moscovites. Deux ans plus tard, les responsables de l'exposition, Andreï Érofeïev et Iouri Samodourov, sont attaqués en justice par une organisation nationaliste orthodoxe, Le Concile du peuple, pour « incitation à la haine inter-religieuse ». Cette inculpation marque le retour du délit de blasphème en Russie. Viktoria Lomasko et Anton Nikolaïev ont dessiné et noté non seulement les audiences mais aussi les discussions, manifestations et performances des protagonistes aux abords du tribunal donnant un portrait vivant de ce procès spectacle.
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Sombréador, prends garde ! Henri de Bon Coeur, banal infirmier à domicile qui aura tôt fait de se transformer en véritable Corto Maltese du pauvre, débarque sur tes terres et seul son désir de femmes saura le détourner de sa quête initiatique, aider les rebelles à libérer le pays du joug du tyran ! Car au fin fond de la jungle, la révolte gronde... Dès ses premières contributions à Turkey Comix, DMPP, Georges, Social Traître et Dérive urbaine, le petit monde du fanzinat est resté bouche bée devant les facilités scénaristique de Boris Hurtel, tandis que son trait si singulier - une mosaïque expressionniste de tâches n'étant pas sans rappeler Frans Masereel - achevait de nous esbaudir. Avec Prisonnier des Amazones, Boris part à la conquête d'une contrée d'Amérique du Sud pas si fantasmée et redonne à la bande dessinée de gare une dimension picaresque drolatique qu'on lui croyait perdue.
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Qu'on les voit comme des frères ou des amoureux, un père et son fils, un caporal et un commandant, ou encore un duo de clochards célestes, les deux héros désormais sans nom des frères Leglatin ne tournent finalement qu'autour d'un seul pot : la mise en scène du couple, ses contingences émotionnelles, son rapport à ce qui l'environne. Le langage y est particulier, revêtant une fonction magique, initiatique voire mystique proche du Théâtre de la cruauté d'Antonin Artaud. De même, la scène est autant autour du lecteur que de nos deux protagonistes. Dès lors, normal que dans ce cadre de théâtre métaphysique, l'on vive et meure pour renaître et mourir à nouveau.
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La Divine Comédie de Dante Alighieri - et en particulier sa première partie intitulée l'Enfer - a inspiré nombre d'artistes depuis le XIVe siècle, et tandis que Gustave Doré semblait lui avoir donné une forme illustrée définitive, Marcel Ruijters secoue cet académisme et revient aux racines iconographiques inspirées par ce grand texte - celles du Quattrocento de Giovanni di Paolo ou Bartolomeo di Fruosina - pour produire un livre résolument moderne : Inferno. Fidèle à sa conception d'un monde régi par les femmes - déjà exposée dans Sine qua none (L'an 2, 2005), Marcel Ruijters nous rapporte donc le périple de Danta conduite par Virgilia à travers les enfers. Et à l'instar de l'écrivain italien, Ruijters se sert de la structure infernale de son Inferno pour viser in fine les travers du monde contemporain : ici, l'hégémonie du capitalisme de ce début de XXIe siècle.
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Ours flegmatique et loser magnifique, l'ami Francis vivrait le quotidien du chômeur australien lambda dans son imagination débridée qui l'emmène d'inventions folles en initiatives aberrantes. Le sel de ces péripéties tient autant des enfantillages que de la roublardise pocharde des personnages, et lorsque Francis est à court d'idiotie, son comparse Doug, un chien pas plus récupérable, sait toujours comment l'aiguillonner. Si les lecteurs réguliers de Turkey Comix connaissent déjà bien l'univers de Gregory MacKay, auteur australien découvert en 2005 au hasard d'un bac à fanzines amstellodamois et immédiatement intégré au collectif, ils sont évidemment comblés à l'idée d'en profiter dans un recueil augmenté de nombreux inédits. Au fil de quatre histoires longues entrecoupées de quelques saynètes, The Hoochie Coochie rend aujourd'hui accessible au plus grand nombre les divagations rocambolesques, absurdes ou poétiques de Francis Bear, petit ours australien qui prend place aux côtés des Krazy Kat, Sock Monkey, Lapinot, et autres Fuzzy le lapin, dans la grande famille de la bande dessinée animalière.
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Victor Anthracite, c'est le personnage que Gérald Auclin a créé pour s'amuser avec les différents types de récit de genre. Entre la vraie-fausse grande aventure parodiant Hergé (Victor Anthracite et les trafiquants de parapluies, 2008) et le polar hard-boiled (« Dur à cuir » in DMPP n° 8, 2012), s'inscrivent ces Illusions (2008-2011), sorte de romance dépressive nourrie aux fantasmes qui ne se réalisent jamais, empruntant son titre à la célèbre chanson de Serge Gainsbourg. Pour la préparation de cette fiction mélancolique, Gérald Auclin se sera servi de sa propre revue pour mettre en place les grands axes du récit et la majeure partie des détails (DMPP n° 5, 6 et 7). Pour la préparation de ce livre, il aura recomposé son récit par l'ajout de quelques scènes mémorables, et peaufiné avec cette saine maniaquerie qui le caractérise (voir Incidents, 2011) une mise-en-scène à l'efficacité redoutable, pleine de fausses symétries perverses et de répétitions visuelles, tout en blocs de noirs et réserves de blancs. Un livre plein d'amitié et de drague complexée, d'obsessions sexuelles et de brumes d'alcool, de poésie et d'hallucinations, pour un réconfort à la solitude des losers amoureux.
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Au coeur des années 1970, l'artiste Robert Varlez s'invente une forme singulière d'écriture dessinée et nomme Séquences le fruit de ses explorations. Nourries aussi bien à la chronophotographie d'Eadweard Muybridge qu'au surréalisme et à la bande dessinée, ces Séquences sont alors publiées dans plusieurs périodiques littéraires, dont la prestigieuse revue Minuit. Au sein de cette dernière, les travaux de Robert Varlez côtoient aussi bien ceux de Samuel Beckett que de Martin Vaughn-James. Depuis lors restées dans l'ombre, ces Séquences réémergent aujourd'hui sous la forme d'une anthologie raisonnée, prouvant près de quarante ans après leur première publication qu'elles n'ont rien perdu de leur remarquable modernité.
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Victor Anthracite et les trafiquants de parapluies
Gérald Auclin
- The Hoochie Coochie
- 5 Juin 2008
- 9782916049076
Pré-publié dans l'inénarrable Dame Pipi Comix l'édition définitive de Victor Anthracite a tout du récit classique : une narration sans faille, un découpage rigoureux et des dialogues ciselés. Pourtant, les aspérités sont bien là et on commence déjà à parler d'un travail « anti-Hergéen » à propos de la série de Gérald Auclin. Car si le découpage et la narration empruntent beaucoup au Maître, les renversements sont quasi-constants : la ligne claire est brisée au lieu d'être lisse, le personnage est bien plus victime que héros, et le noir et blanc tranché des aplats ne laisse décidément pas de place à la couleur. Mais le coeur du sujet n'est pas là. Victor Anthracite parviendra-t-il à enrayer l'imminente pullulation de cafards orchestrée par un oligarque misanthrope ? Seule la lecture vous le dira...
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Fidèles à leur mission, les journalistes et gourmets Freddy et Fessor ont sélectionné parmi les plus surprenants établissements de leur Danemark natal, ceux dont le standing répondait à l'exigence d'un lectorat de connaisseurs. Ce recueil Gogue au sang - du nom de la savoureuse recette angevine - relate leurs meilleures aventures gastronomiques et ravira les pupilles autant que les papilles. S'accompagne volontiers d'un Gamay ou d'une boulette d'Avesnes de qualité fermière. Nouveau livre des trublions danois Ørsted et Mosdal, et créé exclusivement pour le catalogue The Hoochie Coochie, Gogue au sang est un livre dont la lecture implique d'avoir l'estomac bien accroché, une authentique descente au royaume de l'humour trash, un triangle des Bermudes entre Scooby-Doo, Je Sais Cuisiner de Ginette Mathiot et Calmos de Bertrand Blier.
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Juliette est une jeune fille un peu rêveuse. Lors de vacances à la campagne dans le domaine de sa tante Héléna, elle assiste à des événements étranges qui auront tôt fait de l'entraîner dans la plus improbable et terrible des aventures... Après plus de vingt ans d'activisme graphique, ce grand livre de fiction populaire nous arrive comme meilleure arme pour faire exploser le double talent de conteur et d'illustrateur de l'immense Joko. Associant fantastique et gaudriole, atmosphère policière et dérision, récit initiatique et érotisme gentiment SM, il s'invente avec Juliette en juillet un nouveau territoire au sein de la littérature de genre, à l'exact croisement de L'Île du le Docteur Moreau, des Infortunes de la vertu, du Club des cinq et du Gwendoline de John Willie.
Grand format 20.00 €Indisponible