Filtrer
Rayons
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Bandes dessinées
- Ados / Adultes (846)
- Documentaire / Société (139)
- Histoire (89)
- Adaptation (33)
- Policier / Thriller (23)
- Science-fiction (15)
- Action / Aventures (14)
- Fantastique / Horreur (12)
- Ados / Adultes autre (10)
- Humour (10)
- Western (1)
- Public averti (érotique, hyper violence…) (1)
Éditeurs
Futuropolis
846 produits trouvés
-
Joe Sacco ne pouvait être indifférent ni aux attaques du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, ni aux conséquences tout aussi dramatiques sur Gaza. Même s'il n'aime pas dessiner dans l'immédiateté de l'actualité, Joe Sacco sait que sa voix sur la Palestine peut compter. Une voix morale. Il a donc décidé de prendre du temps en plus pour dessiner un pamphlet sur l'horreur de la guerre à Gaza. En une trentaine de pages corrosives, il aborde le thème de la guerre, du traitement politique de celle-ci par les États-Unis et Israël, par les médias. Un pamphlet qui mêle l'universel et l'intime.
-
L'éternité béante : Et si Einstein revenait ?
Etienne Klein, Christian Durieux, Laurent-Frédéric Bollée
- Futuropolis
- Albums
- 11 Septembre 2024
- 9782754842099
Quand, au détour d'un rêve, Étienne Klein tombe nez à nez avec Albert Einstein, cela engendre la rencontre la plus étonnante qu'il soit ! Un road-trip loufoque et savant où science et philosophie s'entremêlent. Par l'effet conjugué d'un verre d'alcool et d'un disque des Stones, Étienne Klein se retrouve face à Albert Einstein, à notre époque ! Conscients que ce méta-rêve dans le métavers est une formidable opportunité, ils partent sur les lieux des grands événements et découvertes qui ont eu lieu depuis la mort d'Einstein en 1955... Découvertes en physique quantique, nouvelles technologies, crise environnementale, conflits, conquête spatiale... Quel regard portera Einstein sur notre monde contemporain ? Étienne Klein (philosophe des sciences et vulgarisateur scientifique hors pair), Laurent-Frédéric Bollée (La Bombe, Les Illuminés...), Christian Durieux (Les Gens honnêtes, Le Faux Soir...) s'associent pour créer une oeuvre originale, véritable hommage à Albert Einstein. L'Éternité béante est la toute première création d'Étienne Klein en bande dessinée. Un roman graphique virevoltant et malicieux sur une rencontre rêvée, croisant philosophie des sciences, théories quantiques et réflexions sur l'humanité et sa compréhension de l'univers. À travers la beauté des dessins de Christian Durieux se déploient les théories et la pensée d'Albert Einstein, souvent en avance sur son temps, et leur acuité d'une actualité singulière.
-
Les ignorants : Récit d'une initiation croisée
Etienne Davodeau
- Futuropolis
- Albums
- 6 Octobre 2011
- 9782754803823
Étienne Davodeau est auteur de bande dessinée, il ne sait pas grand-chose du monde du vin. Richard Leroy est vigneron, il n'a quasiment jamais lu de bande dessinée. Mais ces deux-là sont pleins de bonne volonté et de curiosité. Pourquoi choisit-on de consacrer sa vie à écrire et dessiner des livres ou à produire du vin ? Comment et pour qui les fait-on ? Pendant plus d'une année, pour répondre à ces questions, Étienne est allé travailler dans les vignes et dans la cave de Richard, lequel, en retour, s'est plongé dans le monde de la bande dessinée. Ils ont ouvert de nombreuses bouteilles et lu pas mal de livres. Ils se sont baladés, à la rencontre d'auteurs et de vignerons passionnés par leur métier. Étienne Davodeau fait le pari qu'il existe autant de façons de réaliser un livre qu'il en existe de produire du vin. Il fait le constat que l'un et l'autre ont ce pouvoir, nécessaire et précieux, de rapprocher les êtres humains. C'est le joyeux récit d'une initiation croisée que vous propose les Ignorants.
-
Gianni est scénariste à succès. Sa carrière est à son apogée lorsqu'une interview, en apparence anodine, se transforme en bombe sur les réseaux sociaux. Collègues et amis prennent leurs distances, son public lui tourne le dos. Toute sa vie est remise en question. En inventant l'histoire de Stacy, enlevée, droguée, chargée dans une fourgonnette et emportée dans le sous-sol d'un vieux bâtiment abandonné, Gianni n'avait vraiment pas idée du déluge d'ennuis qui allait lui tomber dessus. Alors, peu à peu, pour y faire face, «l'ancien» Gianni cède la place à un alter-ego maléfique de moins en moins tolérant, deux facettes d'un même homme au bord du précipice. Un livre acerbe, qui ose regarder en face les démons des réseaux sociaux et les ambiguïtés de notre société. Ce roman graphique alterne scènes dramatiques et hilarantes, avec un dessin d'une grande expressivité, au plus près des personnages. En une vingtaine d'années, Gipi s'est imposé comme un artiste de référence, en Italie comme en France. L'auteur de La Terre des fils, multiprimé, ou Notes pour une histoire de guerre continue d'innover à chaque nouveau livre.
-
La belle de mai : Fabrique de révolutions
Mathilde Ramadier, Elodie Durand
- Futuropolis
- Albums
- 21 Août 2024
- 9782754834391
Marseille, Hiver 1887. Plus d'un millier de femmes sont employées à la manufacture des tabacs de la rue Bleue (aujourd'hui la Friche Belle de Mai), qui produit cigares, scaferlatis et cigarettes. Malgré une récente modernisation, les conditions de vie et de travail sont rudes pour ces immigrées italiennes. Sespo, Teresa et Rosa, trois jeunes cigarettières, décident de s'organiser, sans syndicat ni expérience, pour faire spontanément une grève sur le tas après que l'une d'elles a été sévèrement sanctionnée par la direction, suspectée injustement d'avoir volé du tabac. Leur première revendication : qu'on cesse les fouilles au corps à la sortie des ateliers. Petit à petit, il leur faut gagner l'opinion publique et la presse, trouver des locaux, tenir tête aux chefs d'atelier qui cherchent à les intimider, convaincre la direction puis le préfet, voir plus grand dans leurs revendications, vivre la solidarité... Et s'émanciper de leur condition. Tout va aller beaucoup plus vite et plus loin qu'elles l'imaginaient. À travers le destin de ces trois ouvrières d'origine italienne, Mathilde Ramadier et Élodie Durand racontent le quotidien difficile de ces femmes venues en France pour trouver du travail. Un combat féministe, syndicaliste et non-violent qui se termine avec une victoire retentissante. Une belle histoire de solidarité et d'émancipation !
-
Épique, héroïque et sombre : l'action se passe au XIXe siècle, dans un pays fictif d'Amérique du Sud, le Costaguana. Le noeud de l'histoire se situe autour de la réussite ou de l'échec de la tentative de sécession de Sulaco : cette petite ville portuaire du Costaguana, jusqu'alors épargnée par les troubles, tient sa prospérité et sa relative indépendance de sa situation géographique bien abritée et surtout de la mine d'argent de San Tomé. Cette mine est gérée par Charles Gould, le « roi de Sulaco ». Dans ce Costaguana régulièrement agité de soubresauts révolutionnaires, deux généraux putschistes, les frères Montero, provoquent une guerre larvée contre le gouvernement légal du président Ribiera, fidèle ami de Charles Gould. Les notables de Sulaco, craignant de devoir passer sous la coupe de ces généraux brutaux, décident d'envoyer des troupes pour soutenir le parti ribiériste et de mettre l'argent de la mine à l'abri... Ils confient les lingots d'argent au seul homme en qui ils ont confiance : Nostromo, un marin italien devenu le Capataz de Cargadores, c'est-à-dire le chef des dockers de Sulaco... Un grand texte adapté : Maël (Notre Mère la guerre - 4 tomes et plus de 100000 ex) adapte en bande dessinée le chef-d'oeuvre méconnu de Joseph Conrad, dont on commémore cette année le centenaire de la mort.
-
Né en 1913 en Alabama dans une fratrie de 11 enfants, petit-fils d'esclave, Jesse Owens est resté célèbre comme quadruple champion olympique aux jeux de Berlin. Si on n'oublie jamais de préciser qu'Hitler avait refusé de lui serrer la main, Jesse Owens complétait : «c'est le président Roosevelt qui m'a snobé. Il ne m'a même pas envoyé un télégramme. À mon retour aux États-Unis, je ne pouvais pas m'asseoir à l'avant des autobus, je devais m'asseoir à l'arrière, je ne pouvais pas vivre là où je le voulais». Pour raconter cette histoire d'enfant qui court tout le temps, poursuivi par des hordes de sauterelles, un ours, des policiers, le Ku Klux Klan et ensuite des athlètes, Gradimir Smudja a choisi la fantaisie, l'humour et le grand spectacle. Comment ne pas être ébahi par les planches splendides de l'artiste ? Norman Rockwell n'est jamais très loin. Et s'il faut faire appel à un chat pour raconter cette fresque, c'est pour mieux raviver notre coeur juvénile.
-
Récit et dessin de Zelba
-
Quinze ans après la publication de son premier livre, Palestine une nation occupée, Joe Sacco retourne dans la bande de Gaza pour enquêter sur un massacre de la population palestinienne par l'armée israélienne en 1956.
-
En 1942, Lena, lycéenne, distribuait des tracts antinazis dans une petite ville d'Union soviétique occupée par les Allemands. Deux mois plus tard, elle était emmenée, avec d'autres et sans ménagement, au camp d'Errouville, un camp de travail près de Villerupt, en Lorraine. Dans le camp d'Errouville, il y avait des Ukrainiens, des Polonais, des Soviétiques, des Tziganes, des Juifs allemands et près de six cents femmes russes et biélorusses. Parmi elles, Nadedja Lissoviets puis Rozalia Fridzon formèrent «Rodina», le seul et unique détachement de la résistance française. Elles furent toutes les deux élevées au grade de lieutenant des Forces françaises de l'intérieur (FFI). Et Enrico ? Ah, Enrico... vous savez, l'accordéoniste de Bella ciao... Enrico ne s'appelait pas Enrico mais Heinrich. Heinrich Becker. Il était allemand. Prisonnier puis maquisard. Après la guerre, il est resté à Villerupt. Pourquoi est-il venu ici ? Pourquoi tout le monde l'appelle Enrico ? Il y a tellement d'histoires qui circulent sur lui... Dans la lignée de Bella Ciao, voici le nouveau titre historique de Baru, grand prix de la ville d'Angoulême.
-
Voyage avec un âne
Michaël Sterckeman, Christian Perrissin
- Futuropolis
- 21 Février 2024
- 9782754832748
En septembre 1878, Robert Louis Stevenson a 28 ans. Accompagné de Modestine, une ânesse rétive, il traverse en douze jours les Cévennes, de Monastier à Saint-Jean-du-Gard. Dormant sous les étoiles qui avaient éclairé la révolte des camisards, se lavant dans l'eau courante des rivières, amical envers les moines trappistes comme envers les dissidents protestants, il découvre la magie des rencontres, la complicité des paysages, l'ivresse de la liberté. Lui qui est parti sur la route à la suite de sa rupture avec Fanny Osbourne, une américaine mariée de 10 ans son aînée, il trouve en chemin toutes les raisons de croire en l'amour qui va changer son existence et ramène le livre le plus cordial et le plus confiant en la vie. Après la mort de Stevenson, le succès du livre et l'engouement pour ce voyage se développent au point qu'en 1978, pour le centenaire, cette randonnée de 220 kilomètres est devenue «le chemin de Stevenson» sous le nom de GR70 ! À partir du livre de l'écrivain écossais, mais aussi à travers sa correspondance, Perrissin et Sterckeman adaptent fidèlement son récit mais aussi le contexte de son voyage.
-
Bella ciao, c'est un chant de révolte, devenu un hymne à la résistance dans le monde entier... En s'appropriant le titre de ce chant pour en faire celui de son récit, en mêlant saga familiale et fiction, réalité factuelle et historique, tragédie et comédie, Baru nous raconte une histoire populaire de l'immigration italienne. Bella ciao, c'est pour lui une tentative de répondre à la question brûlante de notre temps : celle du prix que doit payer un étranger pour cesser de l'être, et devenir transparent dans la société française. L'étranger, ici, est italien. Mais peut-on douter de l'universalité de la question ? Dans troizième tome, Teo, le narrateur, poursuit le récit familial, que ses souvenirs en marabout d'ficelle restituent en autant d'histoires vives et hautes en couleur, tragiques ou comiques. Celle de sa grande frousse quand il allait porter la gamelle à son père au pied des hauts fourneaux, dans le vacarme assourdissant des tuyères et la chaleur étouffante de la coulée. Celle de la «morra», sans doute le jeu de mains le plus vieux du monde, qui se joue à deux et qui, immanquablement, se termine en castagne ! Celle de Domenico, le grand-père de Teo, qui pouvait passer de longs moments, assis sur sa chaise, à contempler l'eau du robinet couler dans l'évier. Celle encore où il est question des garibaldiens de l'Argonne et d'un certain Lazzaro Ponticelli, devenu Lazare après sa naturalisation en 1939, qui fut pendant quelques mois le dernier poilu de 14-18 encore vivant et, à ce titre, reçut l'hommage de la Nation !
-
Voleur de feu, une vie d'Arthur Rimbaud Tome 1
Damien Cuvillier
- Futuropolis
- Albums
- 13 Septembre 2023
- 9782754832502
Que connaît-on de la vie d'Arthur Rimbaud ? Des fragments sont attestés et vérifiés, mais une bonne partie ne peut que se réduire à des hypothèses. Comment raconter la vie d'un homme célèbre qu'on connaît autant et si peu ? En ne racontant pas «la» vie du poète mais «une» vie d'Arthur. En remplissant les vides avec une rigoureuse imagination. D'Arthur Rimbaud, on sait qu'il est né à Charleville le 20 octobre 1854 et mort, à 37 ans, le 10 novembre 1891, à Marseille. On sait qu'il a écrit ses premiers poèmes à 15 ans, et qu'il a renoncé à la poésie vers 20 ans. On sait qu'il fut l'ami et l'amant de Verlaine. On sait qu'après un séjour tumultueux à Londres et une pérégrination à travers l'Europe, il s'est établi comme commerçant et trafiquant d'armes entre la corne de l'Afrique et l'Arabie. Il a 6 ans quand son père, officier dans l'infanterie, quitte définitivement le foyer conjugal, abandonnant sa jeune femme et ses quatre enfants. L'absence du père marquera durablement sa vie et son oeuvre. Et il n'a pas 16 ans quand la guerre éclate entre la France et la Prusse. Entre les deux, Arthur marche et marche encore, dans les prés et les bois de Roche, une ferme ardennaise appartenant à sa mère. Entre les deux, Arthur étudie. C'est un élève extrêmement brillant, collectionnant les prix d'excellence en littérature et en latin. Entre les deux, Rimbaud écrit. C'est à 15 ans qu'il publie, dans la Revue pour tous, l'un de ses tout premiers poèmes, «les étrennes des orphelins». Et c'est à 15 ans encore, en classe de rhétorique, qu'il fera la connaissance d'un tout jeune professeur de 22 ans, Georges Izambard, qui lui sera un maître et un ami...
-
Bella ciao, c'est un chant de révolte, devenu un hymne à la résistance dans le monde entier... En s'appropriant le titre de ce chant pour en faire celui de son récit, en mêlant saga familiale et fiction, réalité factuelle et historique, tragédie et comédie, Baru nous raconte une histoire populaire de l'immigration italienne. Bella ciao, c'est pour lui une tentative de répondre à la question brûlante de notre temps : celle du prix que doit payer un étranger pour cesser de l'être, et devenir transparent dans la société française. L'étranger, ici, est italien. Mais peut-on douter de l'universalité de la question ? Teodoro Martini, le narrateur, reconstruit son histoire familiale, au gré des fluctuations de sa mémoire, en convoquant le souvenir de la trentaine de personnes qui se trouvaient, quarante ans plus tôt, au repas de sa communion. Le récit se développe comme la mémoire de Teodoro, tout en discontinuité chronologique. Il y est question d'un massacre à Aigues-Mortes en 1893, de la résistance aux nazis, du retour au pays, de Mussolini, de Claudio Villa, des Chaussettes noires, et de Maurice Thorez... Des soupes populaires et de la mort des hauts-fourneaux... En tout, du prix à payer pour devenir transparent. Avec Quéquette Blues, publié dans les années 80, et les Années Spoutnik, publié au tournant du siècle, Bella ciao peut être vu comme le dernier volet d'une trilogie, pensée comme la colonne vertébrale de l'univers narratif de Baru.
-
Sertão : En quête d'agroécologie au Brésil
Laurent Houssin, Sebastien Carcelle
- Futuropolis
- Albums
- 11 Septembre 2024
- 9782754834223
Pour Hugo, ce long voyage initiatique au Sertão est tout autant une quête de soi qu'une exploration scientifique de ce qu'est l'agroécologie. En effet, il cumule trois identités avec lesquelles il tente de composer sur les trois terrains successifs qu'il arpente. Prêtre, Hugo voit sa vocation bouleversée en même temps qu'il accompagne la déroute des agronomes militants d'un centre d'appui technique pris dans la tourmente de l'élection de Jair Bolsonaro. Pour eux comme pour lui, c'est une période de déconstruction d'un idéal utopique, qu'il soit politique ou religieux. Mais Hugo est aussi agronome de formation, et de longs mois dans la Caatinga, dans une famille de petits producteurs, l'aident à reprendre pied sur la terre ferme. Finalement, la véritable vocation d'Hugo, celle d'ethnographe, se révèle pleinement dans le troisième lieu de cette épopée, au milieu d'une communauté très fervente de producteurs de manioc, pour laquelle il rédige un rapport anthropologique afin de défendre leurs droits face aux immenses plantations d'eucalyptus. L'agroécologie est pour ces familles une évidence, une certaine manière de vivre, ensemble et solidaires. C'est le premier livre de Sébastien Carcelle, docteur en anthropologie sociale, associé à Laurent Houssin, tiré de son enquête ethnographique sur les traces de l'agroécologie dans une région peu connue du Brésil.
-
Dulcie : Du Cap à Paris, enquête sur l'assassinat d'une militante anti-apartheid
Benoît Collombat, Grégory Mardon
- Futuropolis
- 22 Novembre 2023
- 9782754834513
Une enquête de Benoît Collombat. Dessin de Grégory Mardon
-
En 1833, dans les Alpes du Sud, Fortuné Chabert est un instituteur itinérant. De village en village, il enseigne avec bonheur lecture, écriture et calcul aux enfants. Ce nomadisme enseignant est appelé «l'université des chèvres». Fortuné devra renoncer à son sacerdoce, et se retrouvera, des années plus tard, chez les Hopis de l'Arizona, aux États-Unis. En 2018, Sanjar parcourt la montagne afghane avec son tableau sur le dos. Lui aussi pratique l'université des chèvres. Chassé par les talibans, il deviendra auxiliaire de l'armée américaine en Afghanistan. Quel est le lien qui unit Fortuné et Sanjar, a priori aussi éloignés que possible par le temps et l'espace ? C'est une jeune femme, Arizona Florès. Descendante de Fortuné (cinquième génération), Arizona est journaliste au Phoenix Post. L'un de ses grands combats, c'est la dénonciation de la violence faite à l'école, avec ses tueries récurrentes qui endeuillent les familles américaines. Virulente dénonciatrice du lobby des armes à feu dans son pays, elle est mise à l'écart par son journal, qui l'envoie en reportage en Afghanistan. Elle y rencontre Sanjar. Celui-ci, de plus en plus en danger, ne peut que se résoudre à abandonner, comme Fortuné, sa mission émancipatrice... D'Afghanistan aux États-Unis, du XVIII? siècle à nos jours, l'école a toujours été rejetée par les obscurantistes : par la vertu d'un récit magnifique de colère et de générosité, de beauté et d'amour, Christian Lax prend parti pour une école sanctuarisée, qui émancipe et qui libère.
-
Le bruit de l'eau : Discussions dans la vallée de la Roya
Laurent Bonneau, Alain Bujak
- Futuropolis
- Albums
- 5 Juin 2024
- 9782754842594
Dans la nuit du 2 au 3 octobre 2020, la tempête Alex dévastait la vallée de la Roya, dans les Alpes-Maritimes. Ce livre donne la parole à celles et ceux qui l'ont subie, fait le bilan et suit la reconstruction.
L'un est photographe et auteur. L'autre dessinateur, peintre et vidéaste. Ils ont en commun l'envie d'aller sur place pour raconter leurs histoires. Alain Bujak s'est tourné vers la bande dessinée de reportage ; son dernier livre, L'eau vive, parlait déjà d'un fleuve, la Loire, et d'un combat écologique qui s'opposait à la construction d'un barrage. Laurent Bonneau alterne bande dessinée et carnet de voyage... Ensemble ils signent un livre documentaire d'un genre nouveau, qui n'exclue pas le pas de côté, la poésie, pour faire ressentir le temps des hommes d'un côté et le temps de la nature de l'autre.
Un récit sensible et poétique : au plus près de la parole des femmes et des hommes, il est aussi à l'écoute de ce que la nature a à nous dire. Une bande dessinée écologique par deux lauréats du prix Tournesol (Laurent Bonneau en 2017 et Alain Bujak en 2021). -
Cher pays de notre enfance : enquête sur les années de plomb de la Ve République
Etienne Davodeau, Benoît Collombat
- Futuropolis
- 8 Octobre 2015
- 9782754810852
Étienne Davodeau est auteur de bande dessinée. Benoît Collombat est grand reporter à France Inter. L'un est né en 1965, l'autre en 1970.
Ils ont grandi sous la V? République fondée par le général de Gaulle, dans un pays encore prospère, mais déjà soumis à la «crise».
L'Italie et l'Allemagne ne sont pas les seules nations à subir la violence politique. Sous les présidences de Pompidou et de Giscard d'Estaing, le pays connaît aussi de véritables «années de plomb» à la française. Dans ces années-là, on tue un juge trop gênant. On braque des banques pour financer des campagnes électorales. On maquille en suicide l'assassinat d'un ministre. On crée de toutes pièces des milices patronales pour briser les grèves. On ne compte plus les exactions du Service d'Action Civique (le SAC), la milice du parti gaulliste, alors tout-puissant. Cette violence politique, tache persistante dans l'ADN de cette V? République à bout de souffle, est aujourd'hui largement méconnue. En sillonnant le pays à la rencontre des témoins directs des événements de cette époque - députés, journalistes, syndicalistes, magistrats, policiers, ou encore anciens truands -, en menant une enquête approfondie, Étienne Davodeau et Benoît Collombat nous révèlent l'envers sidérant du décor de ce qui reste, malgré tout, le cher pays de leur enfance... -
L'homme qui en a trop vu
Isaac Wens, Ali Arkady, Simon Rochepeau
- Futuropolis
- Albums
- 3 Avril 2024
- 9782754829427
En octobre 2016, le magazine allemand Der Spiegel commande à Ali Arkady un reportage sur le début de l'offensive, à Mossoul, contre Daesh. Ali, photojournaliste, prend contact avec des soldats rencontrés quelques mois plus tôt, à Falloujah. Il les rejoint sur la base militaire de Qayyarah, à 90 kilomètres au sud de Mossoul, en Irak. Kurde, Ali est protégé par les hommes qu'il accompagne, et dont il gagne la confiance.
Son reportage pour Der Spiegel terminé, il reste avec les soldats, prétendant préparer un film à la gloire de l'ERD (Emergency Response Division), une division d'intervention d'urgence du ministère de l'intérieur irakien. Durant deux mois, il partage le quotidien des soldats, écoute leurs conversations. Et il découvre le pire : exactions contre des civils, viols, tortures... Ali est à bout de nerfs, et au bout de l'enfer. Ses photos et ses films seront publiés et montrés dans le monde entier. Pour ce reportage saisissant, Ali Arkady a reçu, en 2017, le prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre. -
Le dernier debout : Jack Johnson, fils d'esclaves et champion du monde
Adrian Matjeka, Youssef Daoudi
- Futuropolis
- Albums
- 3 Avril 2024
- 9782754841863
Au matin du 4 juillet 1910, des milliers de fans de boxe prennent d'assaut le nouveau stade de Reno, Nevada, pour assister à une confrontation épique et controversée : Jack Johnson, le premier champion noir catégorie poids lourds au monde, arrogant, frimeur, macho, manipulateur et star malaimée des médias, est confronté à un ancien champion blanc Jim Jeffries, décidé à monter sur le ring pour l'argent, mais aussi porté par les suprémacistes blancs.
La guerre de Sécession est encore dans toutes les mémoires, le Ku Klux Klan renait de ses cendres mal éteintes dans le sud des États-Unis, la presse défend le « grand espoir blanc ». C'est l'apogée de l'ère des lois Jim Crow, imposant la ségrégation raciale aux États-Unis pour entraver les droits obtenus par les Afro-Américains au lendemain de la guerre de Sécession (abolissement de l'esclavage, citoyenneté pour toute personne née ou naturalisée aux États-Unis, droit de vote pour tous les citoyens). Les spectateurs attendent avec impatience que Jeffries rétablisse la hiérarchie raciale que Johnson a bousculé. -
Le quatrième et dernier tome du Chant des Asturies marque la fin d'une révolution éphémère. Avec Largo Caballero en prison, Indalecio Prieto en France et de nombreux autres rebelles morts ou cachés, Tristan et certains des protagonistes de cette histoire errent dans les montagnes des Asturies, dans l'hiver froid de la défaite. Pour l'écrivain espagnol Óscar Esquivias : «Le Chant des Asturies se termine magistralement. [...] Alfonso Zapico a composé une symphonie dans laquelle chacun des quatre volumes est un mouvement doté de sa propre personnalité qui, en même temps, s'intègre parfaitement dans l'ensemble. On écoute avec une profonde émotion cette musique qui semble infinie car le silence qui suit la dernière note appartient aussi à l'oeuvre.» «Inspiré par les classiques de la littérature russe, Alfonso Zapico redonne vie à un monde disparu, à l'heure où les mines des Asturies ferment et où les témoins disparaissent. Une oeuvre monumentale à la hauteur de ses ambitions.»
-
L'un des chefs d'oeuvre de la littérature américaine en bande dessinée de poche. Découvrez le roman le plus autobiographique de Jack London, subtilement adapté par Denis Lapière et magnifié par les peintures d'Aude Samama. Martin Eden, jeune marin des bas-fonds d'Oakland, défend un jeune homme lors d'une rixe. Fils d'une famille aisée, celui-ci l'invite chez lui à dîner pour le remercier. Martin rencontre sa soeur et en tombe éperdument amoureux. Il décide alors de s'instruire pour la conquérir...
-
Au large de l'île de Sein, à la pointe Finistère, Ar-Men émerge des flots. Construit en 1867, on surnomme ce phare mythique «L'enfer des enfers». Sa lumière veille les navires, et les protège des récifs menaçants. Les hommes se sont succédés pour l'entretenir, sentinelles d'une côte déchiquetée que les marins redoutent. Germain, dans les années 1960, est l'un de ces gardiens téméraires et solitaires. Dans l'édifice isolé, contre vents et marées, il a trouvé son exacte place, emportant là ses blessures et son abandon d'une vie sur terre, avec les autres hommes. L'édition originale de cet album contient un DVD, Les Gardiens de nos côtes, film documentaire de Herlé Jouon.