Voici le voyage d'une ;
Survie grâce à la poésie ;
Voici mes larmes, ma sueur et mon sang ;
De vingt et un ans ;
Voici mon coeur ;
Dans tes mains ;
Voici la blessure ;
L'amour ;
La rupture ;
La guérison ;
- Rupi Kaur -
Est-ce qu'on s'entendrait si on se rencontrait aujourd'hui ?
Pauline et Anouk sont soeurs. Elles ont huit ans d'écart : un gouffre pendant l'enfance. Désormais adultes, voici le temps des retrouvailles : il faut réapprendre à se connaître. Dans cette correspondance poétique et photographique, elles esquissent une mémoire commune.
De confidences en promesses, un échange qui sublime les liens familiaux et la sororité.
Tout commence à Conques où l'auteur passe une nuit. Il reste fasciné par cette abbatiale du onzième siècle, dont les vitraux ont été réalisés par Pierre Soulages. Il croit voir ce que, aveuglés par le souci de nousmêmes et du temps, nous ne voyons pas. Tout ce que ses yeux touchent devient humain - vitraux bien sûr, mais aussi pavés, nuages, verre de vin. C'est la totalité de la vie qui est embrassée à partir d'un seul point de rayonnement. De retour dans sa forêt près du Creusot, le poète recense dans sa solitude toutes les merveilles «rapportées » : des visions, mais également le désir d'un grand et beau livre comme une lettre d'amour, La nuit du coeur. C'est ainsi, fragment après fragment, que s'écrit au présent, sous les yeux du lecteur, cette lettre dévorée par la beauté de la création comme une fugue de Jean-Sébastien Bach.
Son nom la relie à une constellation, mais sa présence au monde la rend indissociable des paysages qu'elle traverse : Hélène Dorion vit environnée de lacs et de forêts, de fleuves et de rivages, de brumes de mémoire et de vastes estuaires où la pensée s'évase. Dans ce recueil voué aux forêts, elle fait entendre le chant de l'arbre, comme il existe un chant d'amour et des voix de plain-chant. « Mes forêts... », dit-elle dans un souffle qui se densifie de poème en poème. Et l'on entre à pas de loup dans une forêt de signes où l'on déchiffre la partition de la vie sur fond de ciel, sur fond de terre, sur fond de neige, de feuillages persistants et de flammes qu'emporte le vent, de bourgeons sertis dans l'écorce et de renouvellement. Un chemin « qui donne sens à ce qu'on appelle humanité."
?On ne dira jamais assez l'importance des choses sans importance.
Ce sont des blessures anodines, des rêves futiles, des paroles entendues. Dans notre fuite en avant, nous y prêtons rarement attention.
Lilia Hassaine prend le temps, s'arrête. Elle observe ces choses sans importance avec la curiosité et la cruauté de l'enfant qu'elle fut : sans filtre. Chaque poème est une flèche qui fait mouche.
Prononcez le mot Frontières et vous aurez aussitôt deux types de représentations à l'esprit. La première renvoie à l'image des postes de douane, des bornes, des murs, de ces lignes de séparation entre états que l'on traverse parfois au risque de sa vie. L'autre nous entraîne dans la géographie de l'existence humaine, frontière entre soi et l'autre, entre réel et imaginaire, entre visible et invisible, sans oublier ces seuils que l'on franchit jusqu'à son dernier souffle. La poésie n'est pas étrangère à tout cela. Qu'elle naisse des conflits frontaliers, en Ukaine ou ailleurs, ou explore les confins de l'âme humaine, elle sait tenir ensemble ce qui divise et unit. Géopolitique et géopoétique se mêlent dans cette anthologie où cent poètes franchissent les frontières leurs papiers à la main.
Une approche originale et féministe du couple par le prisme du langage.
En amour : se dire et se comprendre.
Au début de toute relation amoureuse, il y a la rencontre, la passion et la fusion. Chacun possède sa langue propre mais tente d'apprivoiser celle de l'autre. On se cherche, on essaie, au risque de ne pas être compris et de se méprendre. Tôt ou tard apparaissent les différences, les malentendus, les disputes, jusqu'à l'incompréhension. Coline Pierré déroule une histoire d'amour par le tracé des mots, prononcés, tus, incompris, oubliés...
Poésie féministe et émancipatrice.
Notre langue, notre vocabulaire, notre grammaire sont des marqueurs sociologiques et genrés. Alors qu'elle a été éduquée à chercher le compromis, à faire profil bas, lui a appris la langue de la domination. Il a aussi un corps puissant dont il peut se servir quand il n'a plus les mots. Comment s'affranchir de cet héritage et faire de la langue un outil d'émancipation et d'équilibre ?
Pour une langue commune.
En guise d'issue, il leur faut réfléchir à une manière de mêler les mots de chacun pour inventer leur propre langage, sans savoir si cela est vraiment possible. Coline Pierré rêve une langue commune qui permette de se découvrir, de s'aimer et de se comprendre. En se débarrassant des schémas encombrants, elle nous encourage à faire preuve d'imagination pour renouveler le discours amoureux.
« Oui, les femmes écrivent de la poésie (et non, leur poésie n'est ni uniforme ni mièvre). J'avais envie dans ce livre de partager avec vous ces mots qui m'ont tant émue. Et de faire la peau au vieux cliché qui voudrait que la poésie soit un genre littéraire réservé aux bancs de l'école ou, pire encore, à une élite. » _Diglee.
Je serai le feu est une anthologie sensible et subjective, dans laquelle Diglee réunit cinquante poétesses des 19e, 20e et 21e siècles. Certaines d'entre elles sont très connues, d'autres sont tombées dans l'oubli. Toutes ont en commun d'avoir marqué leur époque, et d'avoir écrit de sublimes poèmes. Pour chacune d'entre elles, Diglee a réalisé un portrait ou une illustration originale, rédigé une biographie, et sélectionné ses poèmes préférés.
Le recueil Les Ronces de Cécile Coulon est désormais accessible en poche.
Sa poésie est une poésie de l'enfance, du quotidien, de celles qui rappellent les failles et les lumières de chacun.
- Les Ronces convoquent le souvenir de mollets griffés, de vêtements déchirés, mais aussi des mu?res, qu'on cueille avec ses parents dans la lumière d'une n de journée d'été, alors que la rentrée scolaire, littéraire, approche.
- La poésie de Cécile Coulon est une poésie de l'enfance, du quotidien, de celles qui rappellent les failles et les lumières de chacun.
- Cécile Coulon est devenue la nouvelle star de la poésie franc?aise. Sa poésie prosai?que et délicate réussit à toucher un public inédit.
Les Inrocks Trois saisons d'orage (Viviane Hamy), prix des Libraires 2017 Les Ronces (Le Castor Astral), prix Apollinaire 2018 et prix Révélation poésie de la SGDL 2018 Une bête au paradis (L'Iconoclaste), prix littéraire du Monde 2019
Depuis trente ans, le répertoire de Dominique A s'est imposé comme une référence de la chanson française.
Avec Le Présent impossible, nous le découvrons poète. On retrouve là son goût pour les paysages et la contemplation, son ironie et sa douceur, le regard lucide qu'il pose sur notre époque.
Orfèvre des mots, Dominique A capte les instants fugaces avant qu'ils ne s'estompent.
« Masque noir masque rouge, vous masques blanc-et-noir, Masques aux quatre points d'où souffle l'Esprit, Je vous salue dans le silence ! ».
Souvent symboliste, toujours musicale, la poésie de Léopold Sédar Senghor s'inspire des chants incantatoires dont les mots et les rythmes se lient à la pensée et au corps. Dans ce volume, est réunie l'intégralité de son oeuvre : Chants d'ombre, Hosties noires, Éthiopiques, Nocturnes, Lettres d'hivernage, Élégies majeures, Poèmes perdus, ainsi que Dialogue sur la poésie francophone et un ensemble de poèmes divers.
« La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur...», « Elle est debout sur mes paupières...», « Je t'aime pour toutes les femmes / que je n'ai pas connues...» : les poèmes d'amour d'Éluard ont sans doute été moins chantés que ceux d'Aragon, mais leur musique s'écoule comme une eau claire dans la mémoire de ceux qui le lisent. Il faut dire que l'amour est au coeur de son oeuvre. Amour, libre et fou, qu'il vouait à Gala en pleine révolution surréaliste. Amour passion pour Nusch dont la disparition prématurée le plonge dans l'abîme. Amour de la maturité pour Dominique rencontrée en 1949 au Congrès mondial pour la paix. Trois femmes, trois visages qui l'auront fait passer « de l'horizon d'un seul à l'horizon de tous ». Lisez les poèmes qu'il écrivit pour elles : ils ouvrent les portes du soleil.
"Dans ma chevelure.
J'ai caché les tortues de ta voix.
Réminiscences des ruelles poussiéreuses.
Dans ma chevelure.
J'ai caché les pluies secrètes.
Dans ma chevelure.
Des flammes secrètes.
Dans ma chevelure.
Des ruelles secrètes.
Des nuits de Téhéran.
Nuit intérieure des derniers moments.
Mes côtes sont blessées.
Ma terre est une mer.
Des balles aucune fleur ne fleurit".
4 h 18 du mat'.
7 paires d'yeux écarquillées, incapables de dormir.
Jemma. Esther. Alicia. Pete. Bradley. Zoé. Pious 7 âmes vidées, 7 coeurs brisés, sous le ciel grondant de Londres, en plein cauchemar éveillé.
7 îlots de solitude en proie à l'anxiété voient leur vie défiler à un tempo effréné.
Dans ce poème urbain, qui rappelle les rythmes, syncopes et la narration épique des Nouveaux Anciens, Kae Tempest reflète la misère de ses contemporains, engoncés dans leur vie et assoiffés d'étourdissements. Des nouveaux quartiers huppés de la capitale aux rives désenchantées de nos cerveaux aliénés, sous acide et sous pression, elle raconte les injonctions à la consommation effrénée, les atermoiements d'une génération désenchantée qui cherche dans l'épuisement des échappatoires à la vitesse, l'oubli des guerres et des violences, pillages pour assouvir nos désirs de possession et de puissance.
"Je pense que la poésie nous permet cette respiration au milieu du chaos." Un nouveau recueil de poèmes qui nous donne une fois de plus la mesure du talent de Makenzy Orcel.
Quels sont les non-dits, les fuites ou les lieux ratés par ce qui est dit, scandé, murmuré ? De quoi est faite l'image poétique ? Est-elle intarissable ? Si elle devait être reprise, que raconterait-elle d'inédit, quel autre infini chercherait-elle à atteindre ? Toutes ces questions sont au coeur de ce recueil.
Mûres Métamorphoses est une poésie du temps qui passe, se fige, se renouvelle, celle des rêves et du rapport à l'autre.
À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, Barbara Pravi livre un manifeste pour la liberté et l'amour.
Barbara Pravi livre un manifeste pour la liberté et l'amour universel.
" Levons nos voix Crions pour celles qui ne peuvent pas Crions pour celles qui ne peuvent plus Pour celles qu'on n'a jamais entendues " Dans cette invitation à la solidarité, elle en appelle au " réveil " de chacune et chacun d'entre nous pour nous exhorter à défendre nos libertés en refusant la résignation et la haine.
Un texte fédérateur, traduit en arabe par Aref Al-Haidari et préfacé par l'autrice Huriya Asmahan, accompagné d'illustrations de Barbara Pravi.
Envoyée à l'église par son père, dont elle craint la fureur et qui est convaincu que, là, il n'y aura aucune tentation, la narratrice tombe immédiatement amoureuse du prêtre.
Il faudra beaucoup de patience à la jeune fille pour vivre enfin, pleinement, son histoire d'amour. Beaucoup tenteront de lui mettre des bâtons dans les roues, les obstacles seront nombreux... Les amitiés et les soutiens aussi, qui l'aideront à traverser les épreuves.
Six ans, et encore une année. Six ans plus un pour que le prêtre prenne conscience que cette histoire doit être vécue, malgré l'Église, malgré tout...
Poignante histoire d'amour, Nuits de noces a été écrit dans une prose poétique qui s'est immédiatement imposée à l'autrice : des vers libres pour jouer des répétitions, des ressassements, des ruptures. L'amour, les sentiments, les émotions... autant de sujets qui sont comme la marque de fabrique de Violaine Bérot, qui excelle à les mettre en mots et en rythme.
Au début de la guerre, Ella me faisait visiter la vaste demeure de la poésie ukrainienne afin que puisse advenir l'anthologie que nous élaborions ensemble.
Aujourd'hui c'est la maison de ses propres poèmes que découvre le lecteur. Une maison dont les fenêtres s'ouvrent sur deux paysages linguistiques, l'ukrainien et le français, et dans laquelle se bousculent les émotions, l'espérance et la peur, la révolte et le chagrin, l'amour aussi, « vaillant funambule au-dessus de l'abîme ». Une maison qui puise ses racines dans l'enfance et s'élance vers le ciel des années à venir. Qui accueille des invités, à l'image du grand poète futuriste Mykhaïl Semenko, à qui la jeune femme fait une place dans son livre. Une maison comme celle qui te publie, Ella. Ne frappe pas avant d'entrer : tu es déjà là !
En l'absence du capitaine est le nouveau recueil de Cécile Coulon préfacé par Mathias Malzieu !
- Me voilà à trente ans, les deux mains sur la table à écrire un poème pour apprendre à naviguer en l'absence du capitaine.
- En l'absence du capitaine est certainement le recueil le plus intime de Cécile Coulon.
Elle y évoque la disparition de sa grand-mère, ce capitaine exceptionnel, le deuil, les souvenirs et la vie d'après. Écrire des poèmes est alors une nécessité, écrire pour avancer et pour continuer :
J'écris des poèmes de rien du tout pour dire que tout ira bien dans cette vie (...).
Les derniers livres d'Yves Bonnefoy (1923-2016) expriment son désir de transmettre le legs de la poésie par-delà la mort. «Lègue-nous de ne pas mourir désespéré», lit-on dans L'heure présente (2011). Quant à L'Écharpe rouge (2016), c'est un «livre de famille» testamentaire en même temps que l'histoire d'une vocation : «Il se trouve que j'étais apte à me vouer à l'emploi disons poétique de la parole...»La Pléiade fut pour Bonnefoy l'occasion de porter sur son oeuvre un regard ordonnateur. Il choisit le titre du volume, Oeuvres poétiques, sans céder sur son désir de faire figurer au sommaire quelques textes brefs que l'on qualifierait spontanément d'essais. Le plan serait chronologique. Alors que certaines éditions antérieures associaient des livres ou des recueils relevant de temporalités différentes, il a défait ces «recueils de recueils» pour revenir au plus près des dates des éditions originales. Le grand recueil de 1987, par exemple, Récits en rêve, a éclaté, sans que se perde l'expression récits en rêve, qui désigne chez Bonnefoy une inspiration essentielle ; elle apparaît désormais en sous-titre de certains livres.Tous les livres ou recueils poétiques, vers, prose, ou vers et prose, sont présents. Bonnefoy ne se reniait pas ; il a souhaité donner dans les appendices quelques textes rares, bien qu'ils soient désormais loin de lui. Il a voulu aussi que soit présente son oeuvre de traducteur, de Shakespeare à Yeats, de Pétrarque à Leopardi. Enfin il a ouvert à ses éditeurs les portes de son atelier. Ses manuscrits ont pu être consultés. Ils sont utilisés En marge des oeuvres, où l'on trouvera quelques textes et fragments inédits.
Voici un hommage joyeux à une longue tradition où le poème de Paris est aussi chanson. Le périmètre géographique et lyrique du poème est ainsi tracé : ce qui luit et sonne comme un grelot ancien, le village disparu du Ier arrondissement comme le village du poète campagnard vivant à la capitale. L'histoire des noms reflète les moeurs du quartier, où Cossonnerie est une atténuation de Cochonnerie. Il y a dans ce recueil ambulant quelque chose d'évident, de populaire et de fantasque, pour notre plus grand plaisir.
Adulée pour ses chefs-d'oeuvre de science-fiction et de fantasy, Ursula K. Le Guin (1929-2018) se voyait avant tout comme une poétesse. Les éditions Aux forges de Vulcain publient pour la première fois en français une partie de cette oeuvre poétique magistrale. Jouant avec les formes traditionnelles de la poésie de langue anglaise et les influences taoïstes qui lui étaient chères, Ursula K. Le Guin écrit une poésie à la fois quotidienne et métaphysique. Ses deux derniers recueils sont un regard en arrière et une réflexion lancinante sur le grand âge et la mort comme voyage vers l'ouest.
Ces mots traversent les frontières est l'une des anthologies du Printemps des Poètes 2022. Elle met en lumière la poésie contemporaine ! Ici, la curiosité et la diversité l'emportent sur le dogme.
- Cette anthologie du Printemps des Poètes réunit autour du thème des frontières les textes inédits d'une centaine de poétesses et poètes contemporains francophones. Ainsi, elle est le témoin du foisonnement de la création poétique de l'année 2022.
- Ces mots traversent les frontières célèbre la poésie contemporaine et la diversité des voix qui la composent. Ici, aucun courant poétique ni aucune doctrine littéraire ne font la loi. Au fil des pages, vous découvrirez des textes singuliers qui interrogent chacun à leur manière la notion de frontière.
- Le livre est dédié aux poètes disparus en 2022 : Jeanine Baude, Michel Deguy, Henri Deluy, Michelle Grangaud, René de Obaldia, Jean-Luc Parant.
J'ai dansé / étiré mon corps / repris possession de chacun de mes membres / habité tout l'espace / je suis allée chercher la vie / dans les endroits profonds / qu'elle avait désertés / j'y ai trouvé l'océan / l'odeur des cendres encore brûlantes / le violet des plaines de mon ventre / j'y ai trouvé ma chair / mon sang / le sel de ma salive / je suis allée y voler le feu /