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Le "Voyage au pays des psychoses" - d'Augustin Menard - est l'ouvrage d'un clinicien, fin connaisseur de la tradition psychiatrique française et qui a su faire siennes, comme psychanalyste, les découvertes lumineuses du Docteur Lacan.
Dans un style sobre, concis, précis, l'auteur nous livre le récit d'une bonne douzaine de rencontres avec des sujets psychotiques, presque à la manière d'un conte.
Que nous dit-il ?
Que les psychoses n'ont rien de déficitaire et que d'être privés de la métaphore paternelle dont se soutiennent les névrosés, les psychotiques sont poussés à inventer, à créer.
Que le délire n'est pas à éradiquer car il recèle souvent la trouvaille du sujet.
Qu'il importe, ô combien, d'accuser réception du dire du psychotique Que la vraie identité du sujet n'est pas son patronyme mais son nom de jouissance Qu'il faut savoir accepter que la conviction se fasse certitude et que le savoir devienne vérité Que l'impossibilité du sujet psychotique à symboliser par le langage nous dispense de nous attarder sur le sens et nous incite à rechercher, au cas par cas, le rapport à la jouissance Que la suppléance qui viendra pacifier la jouissance intrusive de tel ou tel psychotique ne saurait ni se suggérer, ni s'imposer. Elle ne peut être qu'une trouvaille du patient, à la condition, toutefois, que le psychanalyste la repère et en donne acte.
Que s'il se veut "docile" à la parole du sujet comme à sa certitude, le thérapeute ne saurait se priver de dire "non", de limiter, de borner, de contenir, pour que la jouissance "folle", désarrimée du signifiant, ne précipite le patient dans un passage à l'acte.
Que la clinique des noeuds du tout dernier enseignement du Docteur Lacan n'est pas une vaine élucubration mais un outil précieux.
Que la voie du sinthome implique le psychanalyste comme pouvant suppléer à la défaillance du nouage du symbolique.
Il y aurait beaucoup à dire encore à propos de ce Voyage au pays des psychoses qui se lit d'un trait mais qu'il faut relire et relire encore... Ses 102 pages captivent car on y éprouve les pulsations de la vie, car on y découvre la pertinence de la théorie quand la clinique en fait l'éclairage.
Marc LÉVY.
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Revue sonorité n. 11 ; l'écoute du monde pour tout le monde
Roberto Barbanti
- Lucie
- 14 Septembre 2017
- 9791034603800
L'écoute exige l'effort, la tension pour capter et interpréter le fait sonore. Lorsque la confusion sonore environnementale domine, le discernement auditif est laborieux. Il devient fatigant de chercher à écouter. La fatigue incite à l'abandon et finalement l'oreille "intelligente" se ferme à l'écoute. Cette situation n'est pas sans avoir alerté les classes politiques, scientifiques et artistiques. Il apparaît que des outils manquent pour contrecarrer ce mouvement dévastateur. Il manque les mots propres pour parler de cela. Pour sortir de cette situation, la recherche de l'écoute pour elle-même est l'une des voies à emprunter. Je pense aux promenades, chemins, parcours de l'écoute comme aux descriptifs de situations sonores. C'est alors que des questions se posent : quoi et pourquoi écouter, comment écouter, comment interpréter ce que révèle l'écoute ? La question la plus importante étant finalement de savoir, après avoir saisi ce que l'écoute dit, comment le transmettre.
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Sonorités nouvelles ; temps espaces : composer lieux et durées
Collectif
- Lucie
- 16 Août 2017
- 9791034604418
Composer lieux et durées, ouvrait de multiples perspectives, tout en se situant dans la continuité du thème de la précédente édition, L'écoute du monde pour tout le monde. La notion d'écoute est en effet omniprésente, irriguant l'ensemble des contributions. Une autre notion récurrente est celle de projet - qu'il s'agisse d'architecture, urbanisme, pédagogie, littérature, musique ou arts visuels -, les participants aux rencontres ayant en règle générale rattaché leur réflexion à des actions concrètes, déjà effectuées ou qui restent à accomplir.
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Le présent volume rassemble dix-sept contributions issues de la XXIe édition des Rencontres Architecture Musique Écologie (RAME) qui ont eu lieu en août 2018 au Châble (commune de Bagnes, Valais-Suisse). Le thème choisi pour cette édition, Silences !, est représentatif de l'orientation donnée aux Rencontres depuis leur création en 1998, associant intimement musique, architecture et préoccupation pour la qualité de l'environnement. On peut situer l'ensemble des textes réunis ici dans la postérité de la conception cagienne selon laquelle le silence n'est pas synonyme de vide ou d'absence. En effet le silence dont il y est question s'avère être toujours habité. Aussi, à son tour, il habite nos environnements et finalement il nous habite. Le mot silence désigne dès lors une présence multiforme et infiniment modulable. Cette présence - parfois occultée par une certaine paresse de l'écoute - appelle une attitude à la fois créatrice et responsable.
Direction : Pierre Mariétan et Mihu Iliescu.
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BULLETIN DE LA SOCIETE THEOPHILE GAUTIER n.37 : Gautier/Balzac : parcours croisés
Bulletin De La Societe Theophile Gautier
- Lucie
- Bulletin De La Societe Theophile Gautier
- 26 Novembre 2015
- 9782353718962
L'ouvrage offre la synthèse de la journée d'étude qui a réuni des spécialistes français et étrangers de Gautier et de Balzac en novembre 2014 à la Maison de Balzac, institution qui s'intéresse de longue date à leurs oeuvres respectives. Son objet est d'étudier les relations entre Gautier et Balzac, tant dans la vie (puisqu'ils vont se côtoyer pendant près de quinze ans, de la parution de Mademoiselle de Maupin en janvier 1836 à la mort de Balzac en août 1850), que dans leurs oeuvres. Quelles affinités intellectuelles et humaines existe-t-il donc entre les deux écrivains, permettant à la fois de comprendre la longévité de leur amitié et d'éclairer l'hommage posthume que Gautier rend à son aîné dans L'Artiste en 1858 ? L'ouvrage offre la synthèse de la journée d'étude qui a réuni des spécialistes français et étrangers de Gautier et de Balzac en novembre 2014 à la Maison de Balzac, institution qui s'intéresse de longue date à leurs oeuvres respectives. Son objet est d'étudier les relations entre Gautier et Balzac, tant dans la vie (puisqu'ils vont se côtoyer pendant près de quinze ans, de la parution de Mademoiselle de Maupin en janvier 1836 à la mort de Balzac en août 1850), que dans leurs oeuvres. Quelles affinités intellectuelles et humaines existe-t-il donc entre les deux écrivains, permettant à la fois de comprendre la longévité de leur amitié et d'éclairer l'hommage posthume que Gautier rend à son aîné dans L'Artiste en 1858 ?
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Guillaume de Nogaret. Un Languedocien au service de la monarchie capétienne
Bernard Moreau
- Lucie
- 2 Octobre 2012
- 9782353712939
L'ouvrage a pour objet la publication des actes du colloque organisé le 20 janvier 2012 à la salle de conférences de Carré d'art à Nîmes par l'association Guillaume de Nogaret, histoire médiévale en Bas- Languedoc. Celle-ci s'est constituée le 5 janvier 2011, à l'initiative d'un groupe de personnes habitant les territoires situés entre Nîmes et Montpellier dans lesquels le chancelier de Philippe le Bel détenait les seigneuries de Calvisson, Marsillargues et Manduel, ainsi que des droits seigneuriaux dans de très nombreux villages.
Considérant que pour des Languedociens, Nogaret présente donc un intérêt régional particulier susceptible d'apporter un éclairage nouveau sur le rôle majeur qui fut le sien au plan national, l'association se propose d'encourager les études et la recherche patrimoniale sur Guillaume de Nogaret par la voie de publications, l'organisation de colloques et conférences et, de façon plus générale, d'encourager la recherche sur l'histoire du Moyen-Âge en Bas-Languedoc.
Si le nom de Guillaume de Nogaret est fameux, il est entaché d'une « légende noire », marquée par « l'attentat d'Anagni » et l'affaire des Templiers. Son rôle politique reste encore mal connu et il a peu fait l'objet d'études spécifiques, tout au moins en direction du grand public. Nos travaux et le livre qui en rend compte s'efforcent, à l'échelle locale, de contribuer au comblement de ce déficit d'information et de le faire dans une optique scientifique régionale. C'est pourquoi nous avons privilégié des professeurs des universités voisines
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écritures de la Grande Guerre
Poetiques Comparatistes
- Lucie
- Poetiques Comparatistes
- 23 Septembre 2014
- 9782353715800
La commémoration du centenaire de la Grande Guerre offre l'occasion à la collection Poétiques comparatistes de faire le point sur un domaine de recherche : « Littérature et guerre », qui intéresse la méthodologie et la pratique du comparatisme. Loin de se limiter à une thématique, cette problématique se constitue en véritable champ critique dès lors qu'elle prend pour objet d'étude l'immense production écrite suscitée par le premier conflit mondial.
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Grandir à Sorèze, lettres de cinq collégiens cévenols, 1820-1830
Sabine Tanon De Lapierre
- Lucie
- 1 Novembre 2009
- 9782353710829
En l'an 1820, dans une sombre petite ville cévenole, un grand-père de 75ans, François de Lapierre, que la Révolution de 1789 a privé de ses prérogatives et revenus, se demande avec anxiété quel sera l'avenir de ses cinq petits-fils, s'ils ne recoivent un solide enseignement et s'ils ne sont formés à un métier. La renommée de Sorèze est arrivée jusqu'à lui. Il a rencontré le directeur propriétaire de l'école, monsieur Ferlus, dont les méthodes correspondent à son désir.
C'est ainsi que, de 1820 à 1830, séjournèrent successivement à Sorèze les cinq garçons. Leurs parents gardaient pieusement leurs lettres, dessins, bulletins et livres de classe.
Héritière de la maison ancestrale, Sabine Tanon de Lapierre a découvert dans de vieilles malles, ces trésors oubliés qui attendaient depuis presque deux siècles. Ils font revivre une époque difficile et peu connue.
Un petit violon était là aussi, sans son archet...De ce petit volume, sélection de leur correspondance assortie de commentaires, jaillit l'émouvante musique de leur enfance.
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Benedetto Croce (1866-1952) est sans aucun doute le philosophe italien le plus marquant du XXe siècle. Influencé par l'idéalisme hégélien, ses premiers travaux en portent la trace, même si par la suite cette ascendance sera quelque peu remise en question. Son oeuvre est immense et diverse, parcourant les domaines de la philosophie de l'histoire, de l'esthétique, de l'histoire de l'art, de la logique. Les Thèses fondamentales pour une esthétique comme science de l'expression et linguistique générale, publiées par le philosophe en 1900, constituent le premier jalon d'une réflexion esthétique qui aura une place centrale dans la philosophie crocienne et donnera forme à ces grands ouvrages que seront l'Esthétique comme science de l'expression et linguistique générale (1902) - dont le présent livre est le noyau théorique initial -, le Bréviaire d'esthétique, l'Aesthetica in nuce, les Derniers essais d'esthétique et la Poésie, où, sur un arc temporel de plus de 35 années, Benedetto Croce a développé ses thèses originales sur l'art comme intuition et expression, unité intuitive de forme et de contenu. Fondateur avec Giovanni Gentile de la revue de philosophie La Critica (1903), Croce se démarquera publiquement des thèses de ce dernier sur le rôle de l'intellectuel dans le Fascisme en publiant un Manifeste des intellectuels antifascistes (1926) qui en fera le symbole de la résistance de la libre pensée au totalitarisme.
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Maxime du Camp, Flaubert, Émile Bergerat et bien d'autres ont souvent fait, avec la complicité de l'intéressé, un portrait de Théophile Gautier en forçat du journalisme tournant indéfiniment la meule du feuilleton qui l'aurait tué. Certes, de 1831 à 1872, le romantique au gilet rouge a donné ses textes à plus de 90 périodiques, et son écriture s'est ressentie des pressions et clichés médiatiques. Mais il faudrait aussi rappeler que le régime du périodique affecta la quasi totalité des auteurs du XIXe siècle, et que, contrainte pour contrainte, le support médiatique offrit le creuset d'une formidable inventivité : quatorze spécialistes de l'oeuvre de Gautier, des médias, du récit de voyage, de la critique dramatique ou de la critique d'art se sont penchés sur les rapports étroits et souvent féconds que Gautier journaliste entretint avec la feuille périodique, conjuguant ainsi romantisme et modernité.
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Que se passe-t-il lorsque nous contemplons le tableau de Botticelli qui orne la couverture de ce livre ? Sommes-nous capables de nous laisser séduire par la simple, et sidérante, beauté de cette Vénus anadyomène ? ou bien songeons-nous encore à la " terrible émasculation d'Uranus " qui préside à sa naissance ? Tel serait, selon Hans Blumenberg, l'un des enjeux du processus d'esthétisation à l'oeuvre dans le " travail du mythe " : oublier l'arrière-plan de terreur caché sous les représentations iconographiques et les textes littéraires qui, entre variation et répétition, participent du " plaisir du jeu ". Mais qu'est-ce que le mythe ? À l'aune des formules récemment employées par certains critiques (" forme introuvable ", " catégorie poubelle ", " concept impossible ", " artefact savant "), on serait tenté de rayer à tout jamais ce mot de notre vocabulaire. On aurait tort. En apparence malmené, le concept incriminé est réévalué. Il ne s'agit pas d'" en finir avec le mythe ", mais de débarrasser les mythes grecs, romains et bibliques de la gangue de préjugés qui les enserrent pour mieux en restaurer l'éclat. C'est à ce travail que se sont attelés - et auquel continuent d'oeuvrer - les comparatistes et spécialistes de l'Antiquité dont les contributions sont rassemblées dans ce volume. Tous débusquent les pièges que recèle l'idée d'une " essence " du mythe pour élaborer une mythocritique pleinement attentive aux oeuvres.
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Les Gentilshommes verriers en Languedoc et en France
Claude-annie Gaidan
- Lucie
- 17 Février 2009
- 9782353710522
Dès le XIVe siècle, l'art du verre connut un essor considérable qui s'est perpétué jusqu'à la première moitié du XXe siècle. De cet artisanat et de cette industrie, Claude-Annie Gaidan nous en retrace les principales implantations en France en mettant l'accent plus particulièrement sur les verreries du Bas Languedoc.Au-delà de cette description, elle démontre par une approche généalogique précise, les liens familiaux qui unissaient la plupart de ces gentilshommes verriers.
L'organisation structurelle de cette corporation et l'aspect technique de la fabrication du verre sont abordés avec une documentation fort riche et des illustrations de grande qualité. La dernière partie est consacrée à l'étude généalogique d'un grand nombre de familles verrières (De La Roque,Virgille, Girard, D'Aigaliers, les seigneurs de Couloubrines, etc.), qui ont transmis de génération en génération leur savoir faire.
À travers cet ouvrage, l'auteur nous fait parcourir l'épopée du verre avec grande compétence dans les domaines historique, technique et généalogique.
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Nulle source de lumière, aussi précise, aussi vive soit-elle, ne saurait dévier d'un pas l'ombre propre qui émane des lieux de Franz Kafka.
Inséparable d'un tout, fondue aux apparences, celle-ci fait corps à son objet, assombrit les reliefs, les maisons et les chemins ; recouvre chaque chose en surface, mais ne s'épaissit jamais dans une matière. Sans doute est-ce déjà l'ombre de l'entremonde : une ombre horizontale, unie et insinuante, extérieure au mouvement des heures du jour et de la nuit. Une ombre plate, invariable, indifférente aux éléments comme au contour d'un paysage toujours invisible.
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Ce livre dont chaque chapitre est ouverture et avec lequel on se porte hors de soi est comme toute expérience une traversée qui dévoile à soi ce hors d'être.
Ce livre convoque le moment précis où la pensée se découvre pensée de l'être. On le lit comme il fut écrit, en s'y éprouvant soi-même. Henri Maldiney
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L'ordre physique des choses et la langue de la poésie, le visible et le nom : dans l'histoire et l'odyssée de ce rapport, ce livre mène des enquêtes, opère des rapprochements : la lumière, les astres, l'eau, les nuages, le feu, les plantes, les animaux habitent depuis toujours la poésie, ils sont la matière et la respiration de sa langue. A une idée de la phusis vivante, telle qu'elle apparaît chez Empédocle et Lucrèce et encore chez les romantiques, s'ajoute et se superpose le sentiment de la condition " créaturale " par lequel le Cantique de frère Soleil inaugure la littérature italienne. Si la nature est devenue aujourd'hui opaque, inconnaissable, lointaine, il est possible d'en ressentir encore l'énergie, le rythme grâce aux poètes. Ces fragments d'une " physique poétique " voudraient poser à nouveau, et, pour ainsi dire, déployer une question du jeune Leopardi qui semble adressée à notre temps : comment habiter la nature dans un monde dénaturé ?
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