Filtrer
Rayons
- Littérature
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
Support
Éditeurs
Langues
Lettres
-
Histoire des traductions en langue française XXe siècle
Collectif
- Verdier
- Sciences Humaines
- 16 Mai 2019
- 9782378560195
Quatrième et dernier tome de la série Histoire des traductions en langue française initiée par Yves Chevrel et Jean-Yves Masson, le présent volume traite des traductions réalisées à partir de 1914 jusqu'au tournant des xxe-xxie siècles.
À l'instar des trois précédents ouvrages, qui vont de l'invention de l'imprimerie au début de la Première Guerre mondiale, il propose une histoire des traductions dans tous les domaines où la langue française a été utilisée comme médiatrice, permettant ainsi l'accès à d'autres cultures en littérature comme en sciences, en droit, en géographie, musique, théologie, etc. L'étude de ces années parti- culièrement riches en bouleversements poli- tiques, culturels et techniques a requis la collaboration de plus de 200 universitaires de toutes nationalités qui ont uni leurs compé- tences dans les domaines les plus variés pour proposer une vue d'ensemble de ce siècle qui par ailleurs a vu naître une nouvelle discipline, la traductologie.
Quatre grands secteurs structurent l'ouvrage :
Une présentation synthétique du contexte édi - torial, social et intellectuel ; une analyse des oeuvres littéraires dont beaucoup s'ouvrent à des genres nouveaux ; une approche du domaine des arts au sens large, où entrent en jeu le son et l'image ; il aborde enfin le vaste ensemble des sciences humaines, sociales et « dures ». Chaque chapitre, illustré par des exemples précis, est organisé suivant une périodisation propre.
La consultation est facilitée par un sommaire analytique et deux index : celui de quelque 2 000 traducteurs et celui d'environ 1 000 auteurs traduits. Dans l'ensemble des quatre tomes, ce sont ainsi plus de 6 000 traducteurs qui ont été identifiés.
-
Le rythme est l'utopie du sens.
C'est à partir de l'absence du rythme dans le sens et du sens dans le rythme, dans notre culture du langage, que ce livre essaie de fonder une théorie nouvelle du rythme. l'enjeu dépasse de beaucoup l'histoire et la théorie des pratiques littéraires, oú la poésie reste le lieu le plus vulnérable et le plus révélateur de ce qu'une société fait de l'individu. dans la mesure oú cet enjeu engage tout le langage, il engage tout le sujet, tous les sujets, et c'est pourquoi, à travers les problèmes traversés, comme celui du rapport entre le langage et la musique, celui de la voix et de la diction ou de la typographie, à travers les stratégies analysées, de la métrique à la psychanalyse, de la linguistique à la philosophie, jusque dans ses aspects techniques, la théorie du rythme est, au sens le plus large, politique.
C'est un parcours critique des sciences humaines. traversant leurs lacunes, ce livre esquisse une nouvelle manière de travailler leurs rapports. dans un aller-retour constant entre l'analyse des textes et la recherche des concepts, il confronte principalement les domaines français, anglais, allemand, russe, espagnol, hébreu, arabe. il s'adresse à tous ceux qui s'intéressent au langage. car il déborde l'érudition pour montrer l'aventure.
-
Court traité de lecture Tome 2 ; profils perdus de Mallarmé
Jean-Claude Milner
- Verdier
- 10 Octobre 2019
- 9782378560379
Le profil perdu désigne, en peinture, un mode de repré sentation : le sujet est saisi de dos, il tourne la tête vers le spectateur, en sorte qu'on voit la moitié de son visage et le dessin de son profil, mais tout cela est enveloppé d'ombre.
De même, chaque chapitre du présent livre s'appuie sur une donnée partielle. Puis il déploie les implications du détail choisi. Même en poussant l'analyse aussi loin que possible, il n'atteint jamais l'intégralité de Mallarmé.
Mais en choisissant plusieurs angles différents, l'ensem ble peut espérer saisir de lui une série de profils, inclinés de diverse manière et dont la lumière changeante fait ressortir des reliefs inattendus.
-
Son écriture est une danse qui soulève, une musique qui anime rythmiquement la lourdeur de l'exister. Mais d'où cette danse musicale tire-t-elle la force de son surgissement ? A quelle profondeur, quel sous-sol libidinal emprunte-t-elle son énergie, sa puissance si bouleversante d'émotion, puisque c'est à sa densité émotionnelle que Céline reconnaît la présence d'un grand style ? Il ne suffit pas en effet de dire que l'écriture délivre de la pulsion : il faut aussi rêver comment elle s'enracine en elle, et l'accouche, la résout, la parle... A ces questions, les Entretiens avec le Professeur Y apportent une admirable réponse onirique. On y trouve, tout au long d'un développement ruisselant, effiloché, sans cesse coupé d'incises burlesques et étrangement, sexuellement obsessionnelles, une théorie de l'écriture pulsionnelle.
-
-
-
Arthur Rimbaud, l'impossible amour
Henri Sztulman
- Verdier
- Rue Des Gestes
- 12 Janvier 2017
- 9782913911598
" Nous sommes tous les fils des poètes que nous aimons ". Yves Bonnefoy. Ce texte, une lecture particulière, est un objet littéraire qui n'aspire ni au genre de l'essai, ni de la biographie, ni de la fiction mais espère être reçu comme un récit sensible de la rencontre entre Arthur Rimbaud et un lecteur qui entretient avec lui une conversation ininterrompue depuis un demi-siècle. Non académique ni savant mais convenablement documenté, il retrace les chemins d'une rencontre, d'un partage et d'une tentative d'élucidation.
Rimbaud je l'ai lu, relu adolescent, adulte et encore aujourd'hui ; mon état de psychanalyste ne limite pas mon aspiration à mieux comprendre cet homme, ses parcours, son travail de poète et de grand marcheur vers les ailleurs inconnus. Pour autant je propose des hypothèses inédites sur son fonctionnement personnel, toutes étayées sur son écriture poétique entre quinze et vingt ans, et sur les innombrables lettres qui offrent le récit de ses voyages infinis, de ses activités et surtout des relations complexes qu'il entretient avec les siens, essentiellement sa mère et sa soeur (" les chers amis ") jusqu'à sa disparition.
Au terme de cette navigation exposée j'accède à la conviction que je ne connais pas deux Arthur Rimbaud, le poète et l'aventurier, mais un seul être humain, amoureux de l'Amour et de la Liberté libre, Arthur l'unique, unique Arthur qui anticipe, au plus haut, ce vers de René Char : " La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil ". La lucidité le tua.