Grasset
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Voyage dans les médecines psychédéliques : LSD, MDMA, champignons hallucinogènes, transes...
Dominique Nora
- Grasset
- Document Grasset
- 8 Janvier 2025
- 9782246838388
A travers reportages, témoignages, enquêtes sur les découvertes scientifiques et expérimentation personnelle de nombre des thérapies décrites dans cet ouvrage, Dominique Nora nous invite à un voyage pédagogique sur la piste d'une médecine psychédélique en pleine renaissance.
LSD, champignons hallucinogènes, ecstasy: ces substances sont classées comme des drogues addictives, toxiques et sans intérêt médical. Et pourtant... Comme hier la transe hypnotique, les états modifiés de conscience induits par ces molécules psychédéliques - c'est-à-dire "qui révèlent l'âme"- pourraient, à certaines conditions, devenir de puissants outils au service d'une santé mentale en pleine crise mondiale.
Aux Etats-Unis, au Canada, en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, des centaines d'études cliniques testent des psychothérapies "augmentées" par ces psychotropes contre les dépressions résistantes, les angoisses de fin de vie, les troubles anxieux, le stress post-traumatique de tous ordres, les addictions ou les désordres alimentaires... La communauté scientifique tente d'adapter au monde contemporain ces "médecines" pratiquées depuis des millénaires par les peuples autochtones, explorées par la science occidentale dans les années 50 et 60, puis tuées par la "Guerre aux drogues" de Richard Nixon.
La Suisse a déjà intégré la MDMA, la psilocybine des champignons hallucinogènes et le LSD à son arsenal psychiatrique. Longtemps rétive, la France vient d'achever sa première étude hospitalière pilote: un traitement à la psilocybine contre l'alcoolisme sévère. Les besoins de mieux-être psychique de nos sociétés déboussolées sont tels qu'un nombre croissant d'Américains et d'Européens ont à présent recours à des thérapeutes psychédéliques illégaux, ou tentent l'auto-médication. Ce qui peut s'avérer très dangereux.
Ce livre n'est en aucun cas une incitation à devenir psychonaute, mais montre les bienfaits de ces « nouvelles anciennes thérapies » dans un cadre médical responsable. -
« La naissance est un fabuleux voyage », nous dit René Frydman, mais il n'est pas sans turbulences ! Un vol long-courrier dont on ne connaîtrait pas la destination ni son voisin de cabine : voilà à peu près ce qui attend les mères et les pères.
Cette passionnante Histoire de la naissance part des mythes et légendes autour de la création physique de l'être humain, de l'Egypte ancienne à nos jours, pour retracer l'évolution prodigieuse de la médecine obstétrique et exposer l'état actuel de nos connaissances. Des premières fécondations in vitro, avec les souvenirs de René Frydman sur la désormais fameuse première bébé-éprouvette, Amandine, aux plus récentes découvertes, telle la possibilité de recueillir de l'ADN foetal dans le sang maternel, le livre inscrit la question de la naissance, avec ses progrès et les questions que peuvent poser certaines découvertes, dans une perspective de long terme, qui permet d'examiner posément les questions éthiques que peuvent poser certaines pratiques, comme celle de l'avortement.
Une fresque aussi savante qu'accessible, et qui n'oublie jamais l'humain, parsemée qu'elle est d'histoires vécues et de souvenirs de l'éminent chercheur. Ainsi, à propos de la première vidéo d'un foetus in utero : « Je n'oublierai jamais le face-à-face avec ce petit visage sorti des limbes, aux paupières fermées, à la peau translucide, une ébauche d'humain. Comment ne pas songer à son futur, à ses joies et ses peines ? » Une histoire de la naissance est une coédition avec France Culture. -
Médecins malgré vous : portraits des maladies du XXIème siècle
Mikaël Askil Guedj
- Grasset
- Essais Grasset
- 2 Novembre 2023
- 9782246827771
Quelle différence entre un virus, une bactérie et un champignon ? Pourquoi Franz Kafka faisait-il de si mauvaises nuits ? Comment a-t-on découvert que la maladie de Lyme est transmise par les tiques ? Qu'est-ce qu'un cancer, un diabète ou un délire maniaque ? Pourquoi est-il si dangereux de manger des conserves artisanales ? La fibromyalgie ou l'hyperactivité sont-elles des maladies nouvelles ?
Dans ce livre brillant et drôle, Mikael Askil Guedj, médecin et chirurgien, nous offre les clefs de notre corps et de notre santé : de la gale au Covid en passant par le psoriasis, Alzheimer, l'endométriose, la dépression ou les troubles du sommeil, il brosse le portrait des maladies du siècle, en partant de la liste des maux les plus recherchés sur Internet à travers le monde. Ces maux que l'on redoute, qui nous intriguent... mais qu'on connaît souvent bien mal.
Objet littéraire et scientifique captivant, cet ouvrage deviendra la Bible de nos corps intranquilles et l'indispensable de nos trousses de survie, où nous croiserons entre autres Dostoïevski, Michael Jackson, Franklin Roosevelt, des agents du KGB et Jeanne d'Arc, tout en apprenant à nous soigner. -
C'est l'une des maladies les plus craintes par les Français, mais aussi l'une de celles que le public connait le moins. C'est le grand mal du siècle, appelé à devenir dans les prochaines années la première préoccupation de santé de nos sociétés, mais un mal que la Recherche et la médecine ne savent pas encore soigner. Pourtant, à terme, il est probable que chacun connaîtra, dans son entourage, un proche atteint de la maladie d'Alzheimer. Les chiffres sont connus : 47 millions de cas de démence dans le monde, plus de 800 000 patients en France, 140 000 nouveaux cas chaque année, avec la perspective de voir ces chiffres doubler d'ici l'an 2030. Près de 20 % des sujets âgés de plus 80 ans en sont atteints. Les syndromes aussi : troubles de la mémoire, perte d'autonomie, démence, apathie progressive. Mais qu'est-ce, précisément, que cette maladie qui nous vole ce que nous avons de plus précieux, nos souvenirs et notre identité ? Qu'est-ce qui, dans le cerveau, dysfonctionne ? Comment la diagnostique-t-on ? Oublier le nom d'untel ou un mot doit-il suffire à nous alarmer ? Et comment la soigne-t-on ? Où en est la recherche ? Un médicament pourrait-il un jour être trouvé ou faut-il nous résoudre à voir de plus en plus d'hommes et de femmes sombrer dans l'oubli ? Quel sera alors le rôle de l'Etat ?
Pour répondre à ces questions, et pour la première fois, le spécialiste de la maladie d'Alzheimer, le neurologue Bruno Dubois prend la parole et nous dit tout. Ce qu'est la maladie (I) : comment elle affecte les patients, l'entourage et la société. Comment on la prend en charge, ce que la société en sait. Son histoire (II) : du premier cas diagnostiqué par Alois Alzheimer aux différents plans présidentiels en passant par les aventures médicales et scientifiques qui ont permis de mieux la cerner. Ce que nous pouvons espérer (III). Le suivre dans cette épopée scientifique et ce cours magistral, c'est partager l'expérience d'un neurologue chevronné qui a contribué à définir la maladie pour mieux la vaincre ; comment il a dû se battre pour la faire reconnaitre comme une maladie spécifique, pour obtenir certains appareils nécessaires au diagnostic, pour informer aussi, et aller contre les inepties relayées par les médias, d'après lesquelles un carré de chocolat pourrait prévenir ou même guérir ; comment il se bat aujourd'hui pour lever des fonds. Dans cet ouvrage passionnant, il met enfin des mots sur cette maladie redoutée et livre sans fard toute la vérité sur Alzheimer. Un document choc, nécessaire. -
Phantastica ; ces substances interdites qui guérissent
Stéphanie Chayet
- Grasset
- 12 Février 2020
- 9782246818793
En 2018, l'agence américaine du médicament a accordé le statut de « thérapie innovante » à une molécule prometteuse pour traiter la dépression : la psilocybine, principe actif des champignons hallucinogènes. Une molécule qui, avec ses cousins LSD et mescaline, a été expérimentée dans les années 60 par les plus grands psychiatres, de Harvard à Sainte-Anne. Mais ces substances que la médecine tenait pour révolutionnaires se sont diffusées dans la jeunesse, entraînant un contrecoup répressif qui paralysa la recherche. Elles restent cataloguées parmi les drogues les plus dangereuses et interdites presque partout dans le monde.
Depuis, qui entend psychédélique pense aux Beatles, à Woodstock, aux années 60. Pas à l'étymologie, du grec psyché, l'âme, et délos, visible, qui signifie « révélateurs de l'inconscient ». Ni au premier nom scientifique de ces substances, le très poétique « phantastica ». L'histoire scientifique des psychédéliques est tombée aux oubliettes, victime de la « guerre à la drogue » des années 70. Stéphanie Chayet raconte comment leur utilisation médicale est aujourd'hui en pleine renaissance aux Etats-Unis, dans les institutions scientifiques les plus sérieuses. Une vraie saga, que la France tente encore d'ignorer.
Que se passe-t-il dans un cerveau sous l'emprise d'un psychédélique ? Quels sont leurs effets persistants ? Si l'on s'en tient à la médecine : soulager la dépression, supprimer la peur de mourir, guérir la dépendance aux opiacés, au tabac, à l'alcool. La science révèle aussi qu'ils nous rapprochent de la nature, des autres, du mystère, un supplément d'âme qui n'intéresse pas que les souffrants. Une fascinante révolution en perspective et un bouleversement total de la distinction entre drogues et médicaments. -
Le Professeur Gilbert Lelord n'est pas seulement un chercheur et un thérapeute. C'est un médecin de coeur, petit-fils de cultivateurs et de marins, venu à la médecine un peu par hasard. Son père tenait un cabinet d'assurances. Sa mère animait une troupe de théâtre... Pour la première fois, cet homme nous conte son parcours, depuis ses premiers stages en hôpital psychiatrique, dans les années 50, où il rencontre des autistes, jusqu'à ses récents travaux sur la thérapie d'échange et de développement . Parfait pédagogue, Gilbert Lelord ne nous abandonne jamais à la théorie, à la technique. Nous rencontrons, en sa compagnie, des patients de tous âges... Il nous fait découvrir toutes les vérités de l'autisme. Ses apparences. Ses drames. Ses hautes figures. Fabrice, l'enfant sans sommeil et sans voix, au visage impassible puis coléreux, qui finit par briser tous ses jouets. Monsieur Govelle, sculpteur de génie, imitateur de Michel-Ange à la mémoire incroyable, et qu'il faut parfois attacher à son lit. Tant d'autres, et leurs souffrances, et celles de leurs familles. Au fil des portraits, Gilbert Lelord répond aux questions décisives sur les traitements à venir, la perception des malades, les progrès réalisés par la science, la douleur et peut-être, un jour, la compréhension du mal...
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Depuis dix ans les progrès accomplis dans le traitement du cancer sont considérables. On connaît de mieux en mieux le comportement des cancers dans l'organisme. La chimiothérapie et l'immunothérapie ont donné des résultats spectaculaires. Ainsi sont mises au point des stratégies qui transforment le pronostic d'un grand nombre de tumeurs. 10 % de guérisons en plus chaque année, sans compter un nombre plus considérable encore de survies acceptables, c'est une victoire, même si elle est incomplète.Pourquoi, dans ces conditions, tant de médecins baissent-ils les bras devant le cancer et considèrent-ils que, seule, l'ablation de la tumeur a un sens ? Pourquoi se prononcent-ils contre les traitements post-opératoires - radiothérapique, chimiothérapique... - en parlant " vertueusement " d'acharnement thérapeutique ? Les malades et leurs proches n'ont que trop tendance à considérer le cancer comme la malédiction suprême. C'est à eux, à tous ceux que le mal guette, autant qu'aux médecins, que s'adresse le professeur Israël. Sans doute n'a-t-on pas élucidé scientifiquement le processus qui aboutit à la cancérisation cellulaire, mais si les savants n'ont pas encore découvert la Vérité, les médecins sont en mesure de prouver leur efficacité.Livre d'informations, riche à la fois de cas concrets et d'explications, Le Cancer aujourd'hui est aussi un ouvrage de combat : pourquoi, en France, la cancérologie n'est-elle pas reconnue et enseignée comme une spécialité ?
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Sommes-nous soignés comme il le faut ? Avons-nous assez d'hôpitaux, de médecins, d'argent pour pouvoir opposer aux assauts de la maladie un rempart solide ? Pour presque tout la réponse est non : il faudrait plus encore. Les médecins font-ils ce qu'ils devraient pour soulager la souffrance humaine ? Sont-ils assez compétents, assez dévoués, assez perspicaces ? Se trompent-ils souvent alors qu'ils pourraient l'éviter ? Les réponses sont là, beaucoup plus nuancées. Mais il y a entre le public et les médecins les signes avant-coureurs d'une brouille qui se traduit également par le succès des médecines parallèles et l'audience de ceux qui tonnent aujourd'hui contre l'organisation de la médecine. Professeur agrégé, médecin des hôpitaux de Paris, Jean-Paul Escande avait dans son premier livre {les Médecins} peint sans ménagement les divers protagonistes de la "comedia medica". En écrivant {les Malades} il a voulu mettre au jour les ressorts cachés de la crise et proposer des solutions. Prenant pour point de départ des exemples vécus, Jean-Paul Escande démontre que les malades resteront considérés comme des enfants, et finalement assez mal soignés, si l'on persiste dans la voie que l'on a choisie aujourd'hui. C'est l'affaire de tous que d'imposer un retour au raisonnable.
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Il y a le problème intellectuel du SIDA : d'où vient-il ? Qui est-il ce tueur à qui on a tout juste ôté le masque ? Tâche de discernement pour têtes froides - c'est le SIDA des savants...Il y a le roman noir du SIDA, chronique hurlante et désespérée - comme les pages de guerre d'un Barbusse ou d'un Remarque : fatrasie des douleurs, sang et sanie : c'est le SIDA des malades ; ils en meurent...Il y a les hypothèses sur la genèse du SIDA : biocrime, fatalité ou bien quelque savant Cosinus de la génétique ; il casse une éprouvette ; sur le trottoir d'en face, un homosexuel, un hémophile, un haïtien...Dès lors qu'une réalité en éclipse une ou plusieurs autres, chaque aspect du SIDA tend un leurre. Sujet piégé, donc. Mais horreur, exposés scientifiques, erreurs, dévouements, mystères, il s'agit d'un même SIDA. Le seul. Global. Indissociable. Notre SIDA bien à nous ; nous, genre humain.R. G.
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Où vont la médecine, la maladie, la santé ? La crise de nos sociétés ne plonge-t-elle pas ses racines les plus profondes en ce domaine où les attitudes et les conceptions risquent, d'ici la fin du siècle, de se trouver radicalement bouleversées ? Telle est la première interrogation à laquelle répond Jacques Attali dans cette "économie politique du mal" réalisée au terme de plusieurs années de réflexion et d'enquête, notamment aux USA, au Japon et partout en Europe. Si la vie risque de devenir de plus en plus un bien économique, s'il est vrai que l'hôpital va se vider, que l'exercice de la médecine est en passe de céder le pas devant l'utilisation des prothèses, encore ne faut-il pas se borner à constater ces évolutions prévisibles, mais se demander : comment en est-on arrivé là depuis que les hommes tentent de désigner le mal, de le conjurer et de le séparer ? Jacques Attali répond en appuyant son analyse contemporaine et prospective sur une vaste synthèse historique montrant, dans leurs dimensions mondiales, les principaux tournants de l'histoire de la médecine, de l'hôpital, des épidémies, de la charité, de l'assurance, jalonnée par les hégémonies successives du guérisseur, du prêtre, du policier puis du médecin dont le règne aujourd'hui touche à sa fin. Au terme de cette double enquête-réflexion - sur le terrain où s'esquisse l'avenir, dans le passé où il s'explique -, on est conduit à se demander si, de la consommation réelle des corps dans les sociétés cannibales de jadis à la consommation des copies du corps que nous prépare l'ère des prothèses, nous sommes jamais sortis d'un ordre cannibale, ou encore si notre société industrielle n'a jamais été rien d'autre qu'une machine à traduire un cannibalisme vécu en cannibalisme marchand.
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Depuis une cinquantaine d'années, les progrès de la médecine - surtout dans les domaines de la génétique et des neurosciences - ont totalement bouleversé ce que la philosophie pense par tradition de l'homme et de l'Humanisme. Désormais, le fossé intellectuel se creuse donc entre le praticien - qui, de plus en plus, ne se mesure qu'à sa propre technique « aveugle » - et « l'ami de la sagesse » - qui, chaque jour, ignore davantage de quel homme il parle. Ce livre se propose ainsi de rétablir le dialogue entre ces deux aspects d'une même exigence de vérité. D'où son urgence...
Pour ce faire, l'aspect « médical » de cet ouvrage s'attache à exposer les acquis les plus récents de la science et à les confronter aussitôt à la tradition philosophique la plus établie. Exemple : que reste-t-il du débat « matérialisme ou spiritualisme ? » à l'heure où les neurosciences définissent la pensée comme un espace neuronal ? Ou encore : que reste-t-il du débat « inné-acquis » face aux conquêtes du génie génétique ?
C'est dire que cet ouvrage se veut à la fois « pointu » et pédagogique. Il expose, et confronte, sans simplifier, mais avec le souci constant de réconcilier deux légitimités sans l'alliance desquelles il y aurait, chez les humanistes, de grands périls.
Ce livre s'adresse à des spécialistes et à des esprits « honnêtes et éclairés ». Chacun de ses chapitres est un exposé, puis une tentative de réponse, aux problèmes posés par le clonage, les OGM, les manipulations génétiques, les bébés-éprouvettes, les tests ADN, etc... Partant des principes posés par Galien ou Hippocrate, il ne tarde pas à embrasser notre actualité la plus urgente. -
Promenade de santé ; chroniques d'une jeune généraliste
Docteur fluorette
- Grasset
- Document Grasset
- 16 Avril 2014
- 9782246806660
Ce livre raconte le parcours d'une jeune médecin généraliste, depuis ses études de médecine jusqu'à son installation dans un village. Chronique douce-amère, on y voit une série de portraits de patients de tous âges, on y découvre aussi ses réflexions et son expérience de médecin de famille. Persuadée de l'importance de la médecine générale, Dr Fluorette la défend au quotidien.
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« Vivre plus longtemps en parfaite santé, vraiment plus longtemps, et pas simplement quelques mois ou quelques années... En avez-vous rêvé ? L'avez-vous simplement envisagé ? Prendre en charge le vieillissement, l'améliorer, le maîtriser, voire l'inverser, c'est désormais possible, grâce à l'optimisation physiologique.
Mais attention : mon objectif n'est pas de peupler la France de centenaires en maisons de retraite. Mon objectif, réalisable dès aujourd'hui au sein de l'Institut de Jaeger, est que nos contemporains puissent continuer à vivre debout, autonomes, qu'ils puissent continuer à créer, entreprendre, aimer... bien au-delà de cent ans.
Et cet objectif, chacun peut l'atteindre, s'il le décide. Car il ne s'agit pas de miracles, ou de magie, il ne s'agit pas de gélules ou de liftings. Il s'agit d'une démarche active, qui implique des choix de vie concrets. Evaluer son âge physiologique réel ; manger moins ; manger mieux ; faire davantage de sport ; compenser nos carences en vitamines ou en hormones ; entretenir la santé de nos organes, de nos muscles, de notre corps tout entier, et réconcilier enfin notre âge réel et l'âge de nos artères...
Surtout, il s'agit d'une méthode éminemment personnalisée, fondée sur la réalité physiologique de chacun. Notre organisme porte en lui les secrets de sa longévité. Apprenons à exploiter ses secrets. »C. de Jaeger -
"Durant le printemps et l'été 2014, des populations consternées ont suivi avec attention, beaucoup de compassion et une grande inquiétude, la réapparition de la fièvre hémorragique virale (FHV) causée par le virus Ebola qui, après avoir atteint trois pays d'Afrique de l'Ouest - la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone - venait de faire, par avion, un saut inattendu vers le Nigeria. S'étant fait discret quelques mois, sans cesser de faire des victimes, le virus reprenait de la vigueur en août, tuant sans pitié, semaine après semaine, les morts se comptant par centaines. Ebola 2014 se révélait désormais le pire millésime de toute l'histoire de ce mal si particulier et si déconcertant, d'une telle dangerosité qu'il concurrençait dans la presse des événements aussi graves que les confl its en Syrie, en Ukraine et dans la bande de Gaza." D. Q.
En 1976, un virus mortel fait son apparition dans la forêt du Congo et disparaît aussitôt. Depuis quarante ans, Ebola se manifeste de façon dévastatrice, tuant 90% de ses victimes.
Entre deux épisodes, il ne laisse aucune trace, se fond dans la jungle. Des milliers d'échantillons d'excréments de cadavres sont analysés à la recherche du réservoir hôte, sans résultats.
David Quammen a suivi toutes les recherches sur le terrain et en liaison avec les laboratoires. C'est cette aventure qu'il nous raconte au jour où la seule certitude des scientifiques, tout comme pour la peste ou la rage, est que le virus se déclare lorsque l'écosystème a été boulversé du fait de l'homme ou de la nature.
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Le SIDA nouvelle maladie du siècle ? Sanction morale de la débauche homosexuelle ou fléau aveugle ? Le Dr Jacques Leibowitch, avec d'autres médecins dans le monde, a entrepris une double enquête. Policière et biologique. Policière pour remonter la trace d'une maladie non repertoriée, étrange et venue d'ailleurs - et l'on se retrouve, ainsi, aux temps modernes, quand l'Europe découvrait le nouveau monde. Biologique, pour cerner ce fameux syndrome immuno-déficitaire - et on apprend que l'agent infectieux est un virus. Policière, encore, pour suivre la piste contemporaine de ce virus, du Zaïre en Haïti, d'Haïti à Miami, etc. Biologique, toujours, pour établir en collaboration avec des équipes américaines la parenté du mal avec une forme de leucémie virale.{Un virus étrange venu d'ailleurs} est à la fois un véritable roman d'aventure et un ouvrage médical qui présente la maldie, la restitue dans son contexte social, historique et culturel, décrit ses symptômes, son diagnostic, son étiologie et s'achève par des conseils pratiques.
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Au début de sa carrière de médecin l'auteur, Ronald J. Glasser, était interne dans le service de pédiatrie d'urgence d'un grand hôpital américain dont le département de recherche était à l'avant-garde de la médecine. Il croyait tout savoir de la médecine et du rôle du médecin jusqu'à la nuit où il rencontre Mary Berquam, une petite fille de onze ans. Elle est dans un état critique. Glasser découvre avec stupeur que cette enfant leucémique en est arrivée au stade ultime de la maladie sans avoir jamais été hospitalisée auparavant. Il apprend que le père de Mary, un biologiste, sachant, d'une part, sa fille atteinte de leucémie et d'autre part, que (à l'époque) cette maladie est incurable, a gardé son enfant chez lui jusqu'au dernier moment, le moment de la souffrance. Cette nuit là il conduit Mary à l'hôpital non pas pour qu'on la soigne mais pour qu'elle y meure sans peine. Pour le jeune interne, fier de son savoir et des progrès de son art, la décision du père paraît monstrueuse et inadmissible. On applique aussitôt à Mary un traitement qui va lui rendre pour quelques jours un regain de santé mais les entraînera tous dans l'agonie horrible, insoutenable, de la petite fille. Afin d'en terminer Glasser débranchera lui-même, sans qu'on lui en donne l'ordre, l'appareil qui maintient Mary artificiellement en vie.