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Des chemins de traverse, des bordures, des lisières. L'enfance, les départs en vacances, « Renault 20 caravane ». Leonard Cohen, Modiano, Jean-Louis Murat, Dominique A. Les bleus, les écorchures. La confiance fragile de celui qui ne croit qu'en la chaleur d'une main dans la sienne. Les lotissements périphériques et la maison sur la falaise, là-bas, dans l'embrasure littorale. Kyoto, « coeur insulaire », désir en archipel. Les souvenirs que l'on raconte et ceux que l'on invente. Les étés caniculaires et les matinées grises. Le coeur qui s'emballe et le coeur qui démâte. Un chant, le blues, cette musique. Et puis l'immense fait de si peu... « Nobody has to know », écrit Olivier Adam, comme pour s'excuser de faire entrer la vie dans ses poèmes. Nobody ? Pas tout à fait. En poésie, nous sommes nombreux désormais à croire le bonheur possible avec toi.
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Tout commence à Conques où l'auteur passe une nuit. Il reste fasciné par cette abbatiale du onzième siècle, dont les vitraux ont été réalisés par Pierre Soulages. Il croit voir ce que, aveuglés par le souci de nousmêmes et du temps, nous ne voyons pas. Tout ce que ses yeux touchent devient humain - vitraux bien sûr, mais aussi pavés, nuages, verre de vin. C'est la totalité de la vie qui est embrassée à partir d'un seul point de rayonnement. De retour dans sa forêt près du Creusot, le poète recense dans sa solitude toutes les merveilles «rapportées » : des visions, mais également le désir d'un grand et beau livre comme une lettre d'amour, La nuit du coeur. C'est ainsi, fragment après fragment, que s'écrit au présent, sous les yeux du lecteur, cette lettre dévorée par la beauté de la création comme une fugue de Jean-Sébastien Bach.
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« Oui, les femmes écrivent de la poésie (et non, leur poésie n'est ni uniforme ni mièvre). J'avais envie dans ce livre de partager avec vous ces mots qui m'ont tant émue. Et de faire la peau au vieux cliché qui voudrait que la poésie soit un genre littéraire réservé aux bancs de l'école ou, pire encore, à une élite. » _Diglee.
Je serai le feu est une anthologie sensible et subjective, dans laquelle Diglee réunit cinquante poétesses des 19e, 20e et 21e siècles. Certaines d'entre elles sont très connues, d'autres sont tombées dans l'oubli. Toutes ont en commun d'avoir marqué leur époque, et d'avoir écrit de sublimes poèmes. Pour chacune d'entre elles, Diglee a réalisé un portrait ou une illustration originale, rédigé une biographie, et sélectionné ses poèmes préférés. -
Est-ce qu'on s'entendrait si on se rencontrait aujourd'hui ?
Pauline et Anouk sont soeurs. Elles ont huit ans d'écart : un gouffre pendant l'enfance. Désormais adultes, voici le temps des retrouvailles : il faut réapprendre à se connaître. Dans cette correspondance poétique et photographique, elles esquissent une mémoire commune.
De confidences en promesses, un échange qui sublime les liens familiaux et la sororité. -
Le recueil Les Ronces de Cécile Coulon est désormais accessible en poche.
Sa poésie est une poésie de l'enfance, du quotidien, de celles qui rappellent les failles et les lumières de chacun.
- Les Ronces convoquent le souvenir de mollets griffés, de vêtements déchirés, mais aussi des mu?res, qu'on cueille avec ses parents dans la lumière d'une n de journée d'été, alors que la rentrée scolaire, littéraire, approche.
- La poésie de Cécile Coulon est une poésie de l'enfance, du quotidien, de celles qui rappellent les failles et les lumières de chacun.
- Cécile Coulon est devenue la nouvelle star de la poésie franc?aise. Sa poésie prosai?que et délicate réussit à toucher un public inédit.
Les Inrocks Trois saisons d'orage (Viviane Hamy), prix des Libraires 2017 Les Ronces (Le Castor Astral), prix Apollinaire 2018 et prix Révélation poésie de la SGDL 2018 Une bête au paradis (L'Iconoclaste), prix littéraire du Monde 2019 -
Par quelle lointaine croyance les êtres humains ont-ils associé le sentiment amoureux à l'organe vital qui bat en nous ? Un regard, et le coeur chavire. Une parole aimante, et la vie pulse plus intense et plus belle. Un enfant naît de notre union, le voici devenu notre chair, notre sang. A contrario, une rupture, une perte, et le coeur se brise. Le grand mérite d'Hélène Dorion n'est pas d'avoir pensé, en poète philosophe, les liens qui unissent le coeur à l'amour, mais d'avoir tenté, dans un entrelacs d'images et de résonances musicales, une approche du vivant dans laquelle l'amour et le coeur se trouvent associés au livre et à la poésie, aux paysages et au monde dans lequel nous vivons. Une approche sensible qui fait chanter, danser, battre la vie, ce miracle fragile. Jusqu'au vertige.
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« Masque noir masque rouge, vous masques blanc-et-noir, Masques aux quatre points d'où souffle l'Esprit, Je vous salue dans le silence ! ».
Souvent symboliste, toujours musicale, la poésie de Léopold Sédar Senghor s'inspire des chants incantatoires dont les mots et les rythmes se lient à la pensée et au corps. Dans ce volume, est réunie l'intégralité de son oeuvre : Chants d'ombre, Hosties noires, Éthiopiques, Nocturnes, Lettres d'hivernage, Élégies majeures, Poèmes perdus, ainsi que Dialogue sur la poésie francophone et un ensemble de poèmes divers.
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?On ne dira jamais assez l'importance des choses sans importance.
Ce sont des blessures anodines, des rêves futiles, des paroles entendues. Dans notre fuite en avant, nous y prêtons rarement attention.
Lilia Hassaine prend le temps, s'arrête. Elle observe ces choses sans importance avec la curiosité et la cruauté de l'enfant qu'elle fut : sans filtre. Chaque poème est une flèche qui fait mouche. -
Entre la mort et moi, un barrage : l'écriture , Brigitte Fontaine Aujourd'hui, Brigitte Fontaine a 84 ans. Son corps ne suit plus, le temps des concerts est passé, mais l'écriture, elle, subsiste. Entre la mort et moi, un barrage : l'écriture , écrit-elle dans Fatrasie. Et quel panache ! Elle fait avec ce nouveau livre ce qu'elle fait depuis toujours, elle dit l'amour, la vie, la mort et leurs dérivés (couple, sexe, chats, corps, et aussi ce truc qu'on appelle parfois l'Unique ). Son monde poétique résiste à la peur et à la douleur. Et il reste à découvrir, toujours aussi déconcertant et sans doute trop libre et drôle pour qu'on s'arrête à son tragique. Voici comme elle conclut son recueil : Elle, elle ne mourut pas, elle ne mourra pas, car elle est le prophète dressé en figure de proue sur la barque d'Isis, aussi vaste que les univers. Ô le secret des mystères ! À qui protesterait devant le non-sens de son verbe, Brigitte répond : les expliqueurs et les expliqueuses de textes devraient tous être passés par les armes . Elle a raison.
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Najwan Darwish est considéré comme l'un des plus grands poètes contemporains de langue arabe. Son écriture est fulgurante, elle inscrit le drame actuel de l'être palestinien au sein de la condition humaine.
- Au fil de ses poèmes Najwan Darwish convoque mémoire intime et mémoire collective.
Jérusalem et l e conflit israélo-palestinien hantent ce recueil :
Je n'ai pas de pays pour pouvoir y retourner / Je n'ai pas de pays pour en être exilé [...] Je ne prétends pas avoir d'autres proches / que ceux que j'ai perdus dans les guerres / l es exils les paradis promis ou en enfer.
- L'ardeur persiste face à l'impasse et aux désillusions même s'il confie avoir essayé une fois de s'asseoir / sur un des sièges vides de l'espoir / Mais le mot reserved y était tapi comme une hyène .
- Son écriture est fulgurante, elle inscrit le drame actuel de l'être palestinien au sein de la condition humaine. Abdellatif Laâbi affirme que sa poésie est amère et rugueuse et qu'elle est là par pulsion vitale -
Prononcez le mot Frontières et vous aurez aussitôt deux types de représentations à l'esprit. La première renvoie à l'image des postes de douane, des bornes, des murs, de ces lignes de séparation entre états que l'on traverse parfois au risque de sa vie. L'autre nous entraîne dans la géographie de l'existence humaine, frontière entre soi et l'autre, entre réel et imaginaire, entre visible et invisible, sans oublier ces seuils que l'on franchit jusqu'à son dernier souffle. La poésie n'est pas étrangère à tout cela. Qu'elle naisse des conflits frontaliers, en Ukaine ou ailleurs, ou explore les confins de l'âme humaine, elle sait tenir ensemble ce qui divise et unit. Géopolitique et géopoétique se mêlent dans cette anthologie où cent poètes franchissent les frontières leurs papiers à la main.
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Le présent impossible
Dominique Ané, Edmond Baudoin
- L'iconoclaste
- L'iconopop
- 15 Septembre 2022
- 9782378803049
Depuis trente ans, le répertoire de Dominique A s'est imposé comme une référence de la chanson française.
Avec Le Présent impossible, nous le découvrons poète. On retrouve là son goût pour les paysages et la contemplation, son ironie et sa douceur, le regard lucide qu'il pose sur notre époque.
Orfèvre des mots, Dominique A capte les instants fugaces avant qu'ils ne s'estompent. -
Une écriture empreinte d'humanisme et toujours soucieuse du combat à mener pour plus de justice et de liberté.
Beaucoup de mes questions / ont vieilli / ou du moins / pris du plomb dans l'aile / mais ma rage / celle des débuts / quand j'ai pris la parole / pour ne plus la lâcher /cette rage-là elle est restée intacte - Ce recueil est un livre bilan et un livre de sagesse. Il s'en dégage une étonnante énergie communicative. La poésie d'Abdellatif est une poésie du présent, une célébration inconditionnelle de la vie malgré le temps qui passe.
- Sa poésie est imprégnée par la situation géopolitique du monde, des conflits et par la guerre en Ukraine. Il assemble anecdotes et fragments de pensées personnelles et réaffirme les combats à mener pour plus de justice, d'égalité et de liberté? : Avis aux tyrans : je n'ai pas dit mon dernier mot ! -
Une approche originale et féministe du couple par le prisme du langage.
En amour : se dire et se comprendre.
Au début de toute relation amoureuse, il y a la rencontre, la passion et la fusion. Chacun possède sa langue propre mais tente d'apprivoiser celle de l'autre. On se cherche, on essaie, au risque de ne pas être compris et de se méprendre. Tôt ou tard apparaissent les différences, les malentendus, les disputes, jusqu'à l'incompréhension. Coline Pierré déroule une histoire d'amour par le tracé des mots, prononcés, tus, incompris, oubliés...
Poésie féministe et émancipatrice.
Notre langue, notre vocabulaire, notre grammaire sont des marqueurs sociologiques et genrés. Alors qu'elle a été éduquée à chercher le compromis, à faire profil bas, lui a appris la langue de la domination. Il a aussi un corps puissant dont il peut se servir quand il n'a plus les mots. Comment s'affranchir de cet héritage et faire de la langue un outil d'émancipation et d'équilibre ?
Pour une langue commune.
En guise d'issue, il leur faut réfléchir à une manière de mêler les mots de chacun pour inventer leur propre langage, sans savoir si cela est vraiment possible. Coline Pierré rêve une langue commune qui permette de se découvrir, de s'aimer et de se comprendre. En se débarrassant des schémas encombrants, elle nous encourage à faire preuve d'imagination pour renouveler le discours amoureux. -
Le grand surplomb : retour au mont analogue
Edgar Melethy
- La fosse aux ours
- 22 Août 2023
- 9782357071797
: Le temps a passé depuis l'expédition inachevée au Mont Analogue.
Cette fois, le chef d'expédition s'appelle Lipton. Ancien chanoine, il réunit autour de lui une équipe aux compétences multiples. En son sein, le narrateur, Edgar Melethy, qui poursuit des recherches sur le discolopax, oiseau dissymétrique endémique de la région du Mont Analogue.
Les voici là-bas, à Port-des-Singes. Devant eux, le Plateau Paumatoire, le Village Extrême, et enfin, Le Grand Surplomb. Mais, au fait, le sommet du Mont Analogue n'est-il pas, par définition, inaccessible ? Il fallait être joueur et aventurier pour se glisser dans cette expédition et en composer le récit. C'est ce que réussit Edgar Melethy avec respect pour l'oeuvre première de Daumal. -
"Dans ma chevelure.
J'ai caché les tortues de ta voix.
Réminiscences des ruelles poussiéreuses.
Dans ma chevelure.
J'ai caché les pluies secrètes.
Dans ma chevelure.
Des flammes secrètes.
Dans ma chevelure.
Des ruelles secrètes.
Des nuits de Téhéran.
Nuit intérieure des derniers moments.
Mes côtes sont blessées.
Ma terre est une mer.
Des balles aucune fleur ne fleurit". -
Mûres métamorphoses
Makenzy Orcel
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 17 Mai 2023
- 9782743659974
"Je pense que la poésie nous permet cette respiration au milieu du chaos." Un nouveau recueil de poèmes qui nous donne une fois de plus la mesure du talent de Makenzy Orcel.
Quels sont les non-dits, les fuites ou les lieux ratés par ce qui est dit, scandé, murmuré ? De quoi est faite l'image poétique ? Est-elle intarissable ? Si elle devait être reprise, que raconterait-elle d'inédit, quel autre infini chercherait-elle à atteindre ? Toutes ces questions sont au coeur de ce recueil.
Mûres Métamorphoses est une poésie du temps qui passe, se fige, se renouvelle, celle des rêves et du rapport à l'autre. -
Les derniers livres d'Yves Bonnefoy (1923-2016) expriment son désir de transmettre le legs de la poésie par-delà la mort. «Lègue-nous de ne pas mourir désespéré», lit-on dans L'heure présente (2011). Quant à L'Écharpe rouge (2016), c'est un «livre de famille» testamentaire en même temps que l'histoire d'une vocation : «Il se trouve que j'étais apte à me vouer à l'emploi disons poétique de la parole...»La Pléiade fut pour Bonnefoy l'occasion de porter sur son oeuvre un regard ordonnateur. Il choisit le titre du volume, Oeuvres poétiques, sans céder sur son désir de faire figurer au sommaire quelques textes brefs que l'on qualifierait spontanément d'essais. Le plan serait chronologique. Alors que certaines éditions antérieures associaient des livres ou des recueils relevant de temporalités différentes, il a défait ces «recueils de recueils» pour revenir au plus près des dates des éditions originales. Le grand recueil de 1987, par exemple, Récits en rêve, a éclaté, sans que se perde l'expression récits en rêve, qui désigne chez Bonnefoy une inspiration essentielle ; elle apparaît désormais en sous-titre de certains livres.Tous les livres ou recueils poétiques, vers, prose, ou vers et prose, sont présents. Bonnefoy ne se reniait pas ; il a souhaité donner dans les appendices quelques textes rares, bien qu'ils soient désormais loin de lui. Il a voulu aussi que soit présente son oeuvre de traducteur, de Shakespeare à Yeats, de Pétrarque à Leopardi. Enfin il a ouvert à ses éditeurs les portes de son atelier. Ses manuscrits ont pu être consultés. Ils sont utilisés En marge des oeuvres, où l'on trouvera quelques textes et fragments inédits.
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Qu'on leur donne le chaos ; let them eat chaos
Kae Tempest
- L'arche
- Des Ecrits Pour La Parole
- 18 Novembre 2022
- 9782381980447
4 h 18 du mat'.
7 paires d'yeux écarquillées, incapables de dormir.
Jemma. Esther. Alicia. Pete. Bradley. Zoé. Pious 7 âmes vidées, 7 coeurs brisés, sous le ciel grondant de Londres, en plein cauchemar éveillé.
7 îlots de solitude en proie à l'anxiété voient leur vie défiler à un tempo effréné.
Dans ce poème urbain, qui rappelle les rythmes, syncopes et la narration épique des Nouveaux Anciens, Kae Tempest reflète la misère de ses contemporains, engoncés dans leur vie et assoiffés d'étourdissements. Des nouveaux quartiers huppés de la capitale aux rives désenchantées de nos cerveaux aliénés, sous acide et sous pression, elle raconte les injonctions à la consommation effrénée, les atermoiements d'une génération désenchantée qui cherche dans l'épuisement des échappatoires à la vitesse, l'oubli des guerres et des violences, pillages pour assouvir nos désirs de possession et de puissance. -
Au début de la guerre, Ella me faisait visiter la vaste demeure de la poésie ukrainienne afin que puisse advenir l'anthologie que nous élaborions ensemble.
Aujourd'hui c'est la maison de ses propres poèmes que découvre le lecteur. Une maison dont les fenêtres s'ouvrent sur deux paysages linguistiques, l'ukrainien et le français, et dans laquelle se bousculent les émotions, l'espérance et la peur, la révolte et le chagrin, l'amour aussi, « vaillant funambule au-dessus de l'abîme ». Une maison qui puise ses racines dans l'enfance et s'élance vers le ciel des années à venir. Qui accueille des invités, à l'image du grand poète futuriste Mykhaïl Semenko, à qui la jeune femme fait une place dans son livre. Une maison comme celle qui te publie, Ella. Ne frappe pas avant d'entrer : tu es déjà là ! -
"Du de´sert j'entends le cri Dans le de´tail du regard humain J'entrevoie le sens du grand voyage Sur chaque ciel une me´moire e´crite Sur chaque me´moire e´crite une vie Dans l'immense pays La chaleur n'en finit pas d'inventer des couleurs Mirage Danse interminable Distances invisibles E´tendues mine´rales Mon regard se perd Avec les milliers de regards humains Du de´sert j'entends le cri"
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En l'absence du capitaine est le nouveau recueil de Cécile Coulon préfacé par Mathias Malzieu !
- Me voilà à trente ans, les deux mains sur la table à écrire un poème pour apprendre à naviguer en l'absence du capitaine.
- En l'absence du capitaine est certainement le recueil le plus intime de Cécile Coulon.
Elle y évoque la disparition de sa grand-mère, ce capitaine exceptionnel, le deuil, les souvenirs et la vie d'après. Écrire des poèmes est alors une nécessité, écrire pour avancer et pour continuer :
J'écris des poèmes de rien du tout pour dire que tout ira bien dans cette vie (...). -
« La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur...», « Elle est debout sur mes paupières...», « Je t'aime pour toutes les femmes / que je n'ai pas connues...» : les poèmes d'amour d'Éluard ont sans doute été moins chantés que ceux d'Aragon, mais leur musique s'écoule comme une eau claire dans la mémoire de ceux qui le lisent. Il faut dire que l'amour est au coeur de son oeuvre. Amour, libre et fou, qu'il vouait à Gala en pleine révolution surréaliste. Amour passion pour Nusch dont la disparition prématurée le plonge dans l'abîme. Amour de la maturité pour Dominique rencontrée en 1949 au Congrès mondial pour la paix. Trois femmes, trois visages qui l'auront fait passer « de l'horizon d'un seul à l'horizon de tous ». Lisez les poèmes qu'il écrivit pour elles : ils ouvrent les portes du soleil.
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L'Art d'être grand-père est un livre majeur par son ampleur, sa diversité, son architecture et l'entrelacement de ses thèmes, mais souvent ignoré du fait d'un titre réducteur qui suggère une succession de « recettes » pour séduire et amadouer les petits-enfants. Il s'agit en fait, comme toujours chez Victor Hugo, d'une somme qui se développe infiniment, et déborde sans cesse le cadre initial. Si le grand-père Hugo parle bien à ses petits-enfants et se réapproprie en leur nom le territoire de l'enfance (y compris l'apprentissage de la langue, les refrains et les chansons), l'oeuvre ne ressemble en rien à une suite d'enfantillages. Et c'est sans doute le message principal de ce recueil : la poésie destinée aux enfants se doit d'être de la poésie pour tous, avec sa part d'obscurité, son emportement, voire son érudition.