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Le Manuscrit
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Si c'est un homme est considéré comme l'une des plus importantes oeuvres littéraires du vingtième siècle. C'est le récit bouleversant de la captivité de l'auteur dans le camp d'Auschwitz.
Primo Levi est né à Turin en Italie dans une famille juive de la moyenne bourgeoisie. Il s'inscrit à l'Université de Turin pour étudier la chimie juste avant que la loi fasciste raciale de 1938 interdit l'accès des Juifs aux universités. Primo Levi obtient son diplôme en été 1941 avec la plus haute mention, un an après l'entrée d'Italie dans la Seconde Guerre mondiale à coté de l'Allemagne. Levi décide de prendre le chemin des Alpes et rejoindre le mouvement partisan antifasciste, Giustizia e Libertà, mais il est arrêté en décembre 1943. Deux mois plus tard, Levi, âgé de 24 ans, est déporté à Auschwitz. Grâce à sa spécialité, au lieu d'être sélectionné pour les chambres à gaz, il a été envoyé au camp de travail forcé de Monowitz pour travailler dans l'un des laboratoires de l'IG Farben, entreprise qui produisait du caoutchouc synthétique pour la machine de guerre nazie. Après la libération d'Auschwitz par l'Armée rouge en Janvier 1945, Levi retourne à Turin. Il commence à travailler en tant que chimiste, et en 1947 il publie son premier livre, « Si c'est un homme ». Publié à l'origine dans une petite maison d'édition italienne, ce n'est que dix ans plus tard que ce livre devient mondialement reconnu comme un chef-d'oeuvre. -
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Un enfant qui, tout petit, a été confronté à un terrible secret, peut-il devenir un adulte semblable aux autres ? Comment fait-il face aux choses cachées, dont il devine obscurément l´effrayante présence ? Comment, plus tard, devient-il père et époux ? Comment devient-il un homme ? Jean-Claude Snyders tente de répondre à ces questions, et à bien d´autres, à travers ce récit autobiographique d´un enfant placé très jeune devant le silence de son père, sur un épisode particulièrement douloureux de la vie de celui-ci.
En mal d´affection et en recherche d´identité, l´enfant imposera peu à peu sa présence à cet étranger, lui manifestant un soutien constant. Père et fils devront s´apprivoiser. Les blessures de l´Histoire, qui ont marqué ses parents et dont il a reçu le violent contrecoup, pourront-elles s´apaiser un jour ?
Dans un texte publié en fin de volume, Georges Snyders, père de l´auteur, éclaire ces problèmes d´une nouvelle lumière.
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Abi gezunt! du moment que tu as la santé ! mémoires d'un enfant juif polonais
Léon Lewkowicz, Katy Hazan
- Le Manuscrit
- 8 Mars 2022
- 9782304052695
« Petit tu es, petit tu resteras, a dit Mengele, le médecin d'Auschwitz en m'envoyant à la chambre à gaz. J'étais effectivement petit lorsque ces évènements se sont produits. J'avais 10 ans lorsque je suis entré dans le ghetto de Lodz. J'ai eu 15 ans au moment des marches de la mort, à la sortie du camp. J'étais vieux avant l'âge. Je me suis rattrapé depuis et j'ai l'éternité devant moi. » Témoin et acteur d'une histoire sans précédent, Léon s'est promis d'être le meilleur. Arrivé en France en juin 1945 par l'intermédiaire de l'OEuvre de Secours aux Enfants (OSE), il devient cinq ans plus tard, champion de France de poids et haltères, « pour que plus personne ne lui marche sur les pieds ». Apprenti en sertissage, il reçoit, en 1978, le diplôme de Meilleur Ouvrier de France des mains de Valéry Giscard d'Estaing, à la Sorbonne. Ce qui lui ouvre les portes de la grande joaillerie.
« Bénies soient les mains qui se font elles-mêmes », lui avait répété sa mère, Lola, morte dans les chambres à gaz de Birkenau, à qui il dédie ce texte. -
Disons que c'est l'histoire de la journée d'un homme dont la principale occupation est de se suicider avec entrain. Du lever au coucher, dans son immeuble, dans la rue, à son travail, à l'enterrement de ses amis, le destin d'un homme qui pourrait être normal. En fait tout irait à peu près bien si son médecin ne venait de lui annoncer qu'un requin nage dans son corps. Heureusement, pour lui changer les idées, un quatuor de mexicains apparaît régulièrement pour lui interpréter une chanson.
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Né des amours d'un riche aristocrate français et d'une mère noire antillaise, le chevalier de St Georges débarque en France en 1758. Très vite l'homme séduit par sa grâce physique et son intelligence. Mais quand la Révolution arrive, il est rejeté par une société frivole. Un esclave, venu avec lui de la Guadeloupe, raconte l'histoire de cette déchéance. Ce récit décrit avec minutie et acuité les rapports de deux hommes vivant jusqu'à la tragédie cette continuelle oscillation de l'amour à la haine.
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Depuis les années 1970 jusqu'en 2013, entre la France et la Suisse, deux jeunes femmes lesbiennes s'aiment et désirent avoir un enfant sans père. Mais comment faire, 30 ans avant la loi du mariage pour tous en France ? Elles vont être confrontées aux problèmes de nationalité, de garde d'enfants, d'héritage et bien d'autres difficultés encore auxquelles le mariage pour tous apportera des solutions. C'est grâce à l'aide de personnes prêtes à prendre des risques qu'elles parviendront à réaliser leur désir d'avoir et d'élever des enfants.
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Après avoir refermé le manuscrit de Simone Polak, m'est venu spontanément à l'esprit ce mot de Vladimir Jankelevitch dans son livre L'imprescriptible : « On croyait savoir et on ne savait pas encore, ni à quel point. » À l'instar de Charlotte Delbo, Simone Polak réussit à nous dire avec une sobriété inouïe (rien d'incantatoire ni de larmoyant) une barbarie et une souffrance ayant appartenu à une Planète (la « Planète des cendres » comme l'a qualifié Haïm Gouri) au-delà des mots, au-delà de tout langage.
Et ceci avec une réserve, une distance, que l'on retrouve aussi sous la plume de Primo Levi, et qui nous fait toucher la vérité. Seule, sans doute, elle peut nous communiquer son expérience, nous faire sentir le désespoir de son immense solitude mais aussi nous faire croire en la capacité en l'être humain de vivre, comme elle en témoigne lorsqu'elle s'adresse à un officier SS en prétendant avoir 16 ans et être couturière : « Mon audace me sidère encore, avoir osé exister ! » Un livre qui nous donne envie de continuer à l'interroger avec nos questions naïves, à lui demander, dans la mesure où l'on ne comprend que trop, comment tant de déportés ont été assassinés par millions là-bas, comment quelques-uns comme elle ont survécu, et surtout comment ces survivants ont pu redevenir des vivants.
Notre reconnaissance ira aussi à Muriel Klein-Zolty, elle-même petite- fille de déportés, qui a réussi cette difficile tâche de construire un dialogue entre elle et Simone Polak, et pour avoir eu le courage de l'accompagner dans ce retour bouleversant sur son passé afin de donner forme à ce livre.
René Gutman Grand rabbin Émérite de Strasbourg et du Bas-Rhin -
Les cendres de la mémoire
Ida Palombo
- Le Manuscrit
- Temoignages De La Shoah
- 10 Janvier 2020
- 9782304048001
Elle s'appelait Ida...
Née en 1924 à Marseille dans une famille juive arrivée de Salonique (Grèce) au début du siècle, elle a vu sa jeunesse insouciante broyée par les menées exterminatrices nazies. Arrêtée le 9mai1944, déportée à Auschwitz II-Birkenau (convoi no74), elle recouvra la liberté un an plus tard dans les Sudètes. Comme un signe, c'est un 9mai, 68ans plus tard, qu'elle nous a quittés.
Elle a heureusement pu nous transmettre son témoignage, celui d'une femme énergique et courageuse, retranscrit après de nombreuses séances d'enregistrement et qui se révèle être un émouvant testament.
Témoigner et transmettre ont été le combat de sa vie pour que ne se dispersent pas les cendres de la mémoire. -
Ce que les bourgeois détestent tout c'est parler d'argent, de sexe et de mort. Ce livre ne parlera pas de cela. C'est l'histoire éternelle et banale des faibles contre les forts, en un jeu de monopoly qui serait tricheur, car le faible gagne parfois, en se retirant du jeu. Le fil d'Ariane de ce texte est le lesbianisme politique, féministe et radical de ma jeunesse avec le journal CLIT 007 (Concentré Lesbien Irrésistiblement Toxique). J'essaie de dire ce qu'il reste aujourd'hui des slogans de la fin des années 70, ces années de bonheur perdu, où tout était possible et beau.
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Ne pleurez pas, mes fils...
Eva Golgevit
- Le Manuscrit
- Temoignages De La Shoah
- 11 Juin 2010
- 9782304033946
À son arrivée à Auschwitz début août 1943, elle est projetée dans l´un des lieux les plus terrifiants et abjectes de cet enfer : le Block 10 où les nazis pratiquaient des « expérimentations médicales » sur des cobayes humains. Durant dix mois, elle parvient cependant à échapper au pire, physiquement et psychiquement.
C´est encore grâce à sa force morale et aux complicités qu´elle suscite qu´avec quelques camarades, elle sort de cet enfer, puis de celui de Birkenau où s´achève alors l´extermination massive des Juifs de Hongrie. Après environ trois mois, Eva parvient à être transférée dans un camp annexe d´Auschwitz, Rajsko (ferme agricole expérimentale), dans lequel les conditions de survie sont relativement moins dures.
En janvier 1945, devant l´avancée de l´Armée rouge, les nazis procèdent à l´évacuation des camps entraînant dans leur fuite éperdue les survivants de cet enfer. Avec ses deux camarades encore en vie, Eva aura survécu à trois « marches de la mort » qui la mèneront aux camps de Ravensbrück et de Malchof.
Au-delà des horreurs dont elle témoigne dans son récit, Eva livre à ses fils et aux lecteurs un chant d´espoir empreint de cette foi en la vie dont elle ne s´est jamais départie.
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« Je suis double et singulier et peut-être schizophrène car de droite et de gauche ! Qui suis-je ? » Anesthésiste-réanimateur en chirurgie cardiaque depuis de nombreuses années, l´auteur a imaginé faire parler le coeur, organe central et source de fantasmes. Il nous raconte avec malice, humour et parfois philosophie ses maladies, les souffrances que les hommes lui infligent et comment ces hommes s´ingénient à le réparer avec plus ou moins de bonheur et de succès. Les futurs opérés trouveront là des réponses simples aux questions complexes qu´ils se posent. Les soignants y trouveront un autre éclairage sur leur pratique. Tous les autres s´amuseront de cette approche originale.
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Epopée en deux volets dont voici le second, le Loup et l'Agnel continue à vous conter l'histoire de Margaret, cadette de petits hobereaux d'Angleterre du XVème siècle. A présent abritée chez son puissant voisin, elle y fera plus ample connaissance de Fox, le piqueur. Celui-ci s'emploiera avec sa brutalité coutumière, à troubler l'âme de la jouvencelle. Mais elle devra aussi affronter d'autres tourments : des bandits de grand chemin, un Duc lorgnant sa fortune, un être assoiffé de vengeance, une cité tentaculaire, un frère despotique et enfin le spectre toujours présent de la mort. Psychologue, spécialiste de l'enfant et de la famille, Cecil de Groet est aussi passionnée par le Moyen-Age. Ce mélange l'a amenée à composer une véritable étude de caractères et des mentalités médiéva
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Margaret, jeune héroïne dont la candeur a dû, au détour d'un drame survenu lors de son enfance encore toute proche, céder la place à la ruse, tente vainement de résister à sa famille où l'idée d'un mariage passionnel semble assez saugrenue. Convaincue que celui qui tombera amoureux d'elle lui sera attaché pour la vie, elle devra apprendre que rien n'est simple sur cette terre, surtout lorsque, dans l'ombre, avancent des êtres masqués. Entre pestilences, fuites, combats et rapines, meurtres et escroqueries, les héros vacillent et s'agrippent à leur maigres convictions, aidés en cela par leurs prières... ou leurs démons.
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Lola FEUILLERES a 10 ans en 1962. Pendant un an, sa vie va être perturbée par des événements familiaux révoltants qui vont la bouleverser, la faire souffrir et la faire grandir. Les questions graves de l'existence surfent sur la crête de ses journées avec insolence et effronterie, ironie et cruauté, mais aussi avec drôlerie. Dans une recherche d'amour, de justice, de transparence et de liberté. Quel sera le prix à payer pour faire le deuil de l'enfanceoe faire le deuil du père...oe Catherine REGNIER-BONNISSENT appartient à la famille de Jean JAURES, une ascendance qui lui donne très tôt le sens de la justice. Elle signe ici son deuxième ouvrage : on y retrouve l'humour, la pâte poétique et l'esprit rebelle déjà présents dans Histoire d'IL.
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Un mur de certitude ; récit d'une évacuation
Richard Sitbon
- Le Manuscrit
- 18 Décembre 2007
- 9782304006247
Michel, Clara et leur fils Nathanael sont juifs. Ils détiennent depuis plus de vingt ans une serre conquise sur le désert dans la région de Goush Katif. Témoins directs du violent conflit qui oppose les armées de Tsa'hal et les troupes Palestiniennes, le couple assiste à la mise en place du plan d'évacuation de la bande de Gaza. A la recherche d'une solution pacifique, ils multiplient manifestations publiques, appels au gouvernement, prières et entraides. Impuissants et résignés, ils doivent cependant renoncer à leur terre lorsqu'Israël fait évacuer de force les populations juives.
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Le camp de la mort lente ; Compiègne, 1941-1942
Jean-jacques Bernard
- Le Manuscrit
- Temoignages De La Shoah
- 24 Juillet 2006
- 9782748169300
La famille Bernard n'a pas été épargnée par l'occupation allemande : Tristan Bernard, célèbre homme de lettres, arrêté à Nice avec son épouse, n'a été finalement libéré de Drancy qu'à la suite d'interventions d'amis fidèles (Sacha Guitry, Arletty). Son fils, le dramaturge, Jean-Jacques Bernard a subi une terrible captivité dans le camp allemand de Compiègne, où la famine et le froid ont entraîné la mort de dizaines d'internés juifs. Quant à son petit-fils François-René, il n'est pas revenu du camp de Mauthausen où il a été assassiné par les nazis.Jean-Jacques Bernard a été libéré avec quelques autres internés de Compiègne en mars 1942 à l'article de la mort.
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L'envol du corbeau ; les secrets entravent la liberté
Lucien Corvus
- Le Manuscrit
- 10 Mars 2009
- 9782304016765
Les vacances, la mère de Luc fait un AVC, il va assister à cette réunion d'anciens élèves à laquelle elle tenait tant, le vieil instituteur haï, tout cela va dépoussiérer les souvenirs. Pendant ces événements, Krso le corbeau discute avec Pneso la corbe, des secrets d'hommes et de ponts entre les mondes. Les tarots, Luc a tant de choses à comprendre sur son enfance, sur ces malaises si présents en lui. Le monde est mon miroir, dit-il, il va le lire. Les livres, lorsque Luc s'interroge, qu'il sent un secret pesant, il les dévore, il apprend, comprend, intègre. Trois mondes parallèles et pourtant interconnectés, c'est l'envol de Luc le chaman Corbeau.
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Il est fréquemment arrivé après la Shoah que des couples se forment sur un terrain de douleur commune. Fanny et David, enfants juifs pris dans la tourmente exterminatrice nazie, partagent plus que le traumatisme des persécutions et la disparition de leurs proches, ils ont en commun le même univers - le Paris du XIe arrondissement -, et la même culture juive, celle des descendants turcs et saloniciens de la diaspora des expulsés des terres espagnoles en 1492 : les Séfarades perpétuant le judéo-espagnol.
Tous deux ont vu leurs pères être victimes de la rafle dite « du XIe arrondissement » (20 août 1941), à la suite de laquelle la cité de la Muette inachevée devient le camp d'internement de Drancy : ils seront déportés treize mois plus tard.
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Vivre et survivre dans le marais ; au coeur de Paris du moyen-âge à nos jours
Jean-Pierre Azéma
- Le Manuscrit
- 4 Mai 2005
- 9782748151329
On parle souvent du quartier juif ou gay. Mais sait-on que le Marais fut aussi le quartier des artisans, des aristocrates et des immigrés oeTour à tour refuge, lieu d'intégration et de résidence des Juifs français et des étrangers, carrefour cosmopolite du petit commerce et de la transmission des cultures, puis piège des persécutés, le Marais a vu défiler l'histoire de Paris et l'histoire de France dans ses rues pavées, passages exigus, hôtels et synagogues.Autour de ces lieux emblématiques, sous la direction de Jean-Pierre Azéma, des historiens de renom racontent ce que fut le Marais.Une plongée au coeur du « vrai » Paris, celui de ces Parisiens longtemps méconnus, qui font la mémoire, la culture et la richesse de la capitale.
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Trois mois dura notre bonheur
Jacques Salon
- Le Manuscrit
- Temoignages De La Shoah
- 26 Octobre 2005
- 9782748161847
"Le coeur de ce témoignage est constitué par ""Trois mois dura notre bonheur, été 1943"". Pendant plus de deux ans au sein de l'OSE, Nicole et Jacques ont sauvé plus de deux cents enfants menacés d'extermination par les nazis. C'est ce que Jacques nous raconte dans la première partie de ce texte où est fait état de l'organisation et du dévouement de ces inconnus qui ont oeuvré à soustraire des innocents à la barbarie nazie. Nicole, trois après leur mariage, est arrêtée lors d'un convoyage d'enfants vers la Suisse. Lui, ignorant de l'efficacité de l'application de la «solution finale à la question juive en Europe» dont elle est la victime pour avoir rejoint dans l'autre file les enfants qu'elle a «adoptés», lui écrit son parcours de victime des persécutions qu'il a subies. "
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L'univers glacé aux traditions ancestrales d'un pêcheur suédois, se fissure à l'arrivée d'une femme étrangère, libre et déterminée. L'attrait éprouvé est contrebalancé par le poids des différences culturelles. Réveillant de lourds secrets, elle créera un monde d'incompréhension et de rejet qui encerclera puis envahira Örian.Des sentiments en déphasage de ceux qu'elle ressent naîtront de l'ambivalence de son désir de découvrir un nouvel aspect des relations humaines, mêlé à sa peur de l'inconnu. Ils feront éclater l'harmonie apparente des forces en présence. La description de ces êtres et leur ressenti se fait en accord total avec les variations de la mer, intense, violente, si particulière au Nord de la Suède.
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A Mogador dans les années 70, Hassan, un enfant de dix ans, rêve de devenir marin. Il fuit le foyer familial où un père ivrogne le tabasse et une mère pute le délaisse. Il trouve une place de pêcheur sur le plus grand chalutier du port. Mais rudoyé par le capitaine au passé louche, Hassan finit par quitter Mogador à la recherche d'une vie meilleure. Il échoue dans des maisons closes où d'autres aventures amères l'attendent.
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J'ai écrit "Brins de Mémoire" pour que mon père disparu me revienne et j'y suis arrivée.
"Leur vie n'était pas conquête, elle était effritement et dispersion" d'après Georges Pérec. Celle de mon père l'était également.
La nouvelle "mon père s'est tu" est un baume ayant la douceur du pardon, une paix en devenir. Mais j'ai cru naïvement que j'en aurai fini avec la Shoah.
"Le juif est inéluctablement rivé à son judaïsme" d'après Lévinas et mon père le savait intimement. Pendant des années il s'est caché sous un châle de prières non pas en adéquation avec le "Père" mais avec lui-même. Il émanait de cet homme un Silence qu'il nous était impossible de briser et j'ai eu la faiblesse de croire que j'étais la seule qui aurait pu le rompre. Il a préféré disparaître que de se laisser amadouer, laissant un silence vrombissant comme le train qui l'a emporté.
Son comportement suicidaire a donné naissance à ma colère qui a nourri ma vie de femme.
La nouvelle "Mon père s'est tu" est la recherche de celui qui s'est éclipsé. Je l'ai retrouvé avant mon propre départ. Rencontre affectueuse et enfin intelligible.
Mon père n'a jamais été aussi vivant.
Dorénavant je suis là à son chevet. Enchaînée à son souvenir, celle d'une humanité exclue, je peux enfin partager avec lui, cet absent-présent, des brins de mémoire.
Décidément je n'en aurai jamais fini avec la Shoah.