Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur « la Fille des marais » de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord. Pourtant, Kya n'est pas cette fille sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent.
A l'âge de dix ans, abandonnée par sa famille, elle doit apprendre à survivre seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection. Sa rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé qui lui apprend à lire et à écrire, lui fait découvrir la science et la poésie, transforme la jeune fille à jamais. Mais Tate, appelé par ses études, l'abandonne à son tour.
La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie.
Lorsque l'irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même...
Comment se faire un nom ?
Comment émerger de la masse ?
Comment s'arracher à son insignifiance ?
Comment s'acheter une notoriété ?
Comment intriguer, abuser, écraser, challenger ?
Comment mentir sans le paraître ? Comment obtenir la faveur des puissants et leur passer discrètement de la pommade ? Comment évincer les rivaux, embobiner les foules, enfumer les naïfs, amadouer les rogues, écraser les méchants et rabattre leur morgue ? Comment se servir, mine de rien, de ses meilleurs amis ? Par quels savants stratagèmes, par quelles souplesses d'anguille, par quelles supercheries et quels roucoulements gagner la renommée et devenir objet d'adulation ?
« Une question s'est imposée au centre de ma vie, elle a concentré toutes mes réflexions, occupé tous les moments où j'étais seul avec moi-même : comment est-ce que je pouvais prendre ma revanche sur mon passé, par quels moyens ? J'essayais tout. » É. L.
« Souviens-toi, maman : nous étions tes enfants. » C.K.
C'est l'histoire d'une grande famille qui aime débattre, rire et danser, qui aime le soleil et l'été.
C'est le récit incandescent d'une femme qui ose enfin raconter ce qui a longtemps fait taire la familia grande.
« Trois mois. D'après maman, ça fait précisément trois mois aujourd'hui qu'on est enterrés dans ce fichu camp. Et ça fait presque quatre ans que j'ai quitté l'école Jacques-Prévert de Sarcelles. ».
R. B.
Fabien est un petit garçon heureux qui aime, le football, la poésie et ses copains, jusqu'au jour où ses parents rejoignent la Syrie. Ce roman poignant et d'une grande humanité raconte le cauchemar éveillé d'un enfant lucide, courageux et aimant qui va affronter l'horreur.
Isabel Rawsthorne est la créatrice d'une oeuvre picturale secrète et méconnue. On a surtout retenu d'elle et de sa vie aventureuse qu'elle fut l'amante solaire et le modèle d'Alberto Giacometti. Francis Bacon confia qu'Isabel fut son unique amante. Elle fut encore son amie, son modèle, sa complice jusqu'à la fin. Elle posa d'abord pour le sculpteur Epstein, pour Balthus, Derain. Picasso fit plusieurs portraits d'elle sans qu'elle cède à ses avances.
À travers Isabel, son foyer magnétique et sa liberté fracassante, on assiste à une confrontation entre deux géants de la figuration, Bacon et Giacometti. Au moment même où triomphe l'abstraction dont ils se détournent avec une audace quasi héroïque. Bacon, scandaleux, spectaculaire, carnassier, soulevé par une exubérance vitale irrésistible mais d'une lucidité noire sur la cruauté et sur la mort. Giacometti, poursuivant sa quête d'une ressemblance impossible, travailleur obsessionnel jusqu'à l'épuisement. Chez Isabel, la mélancolie alterne avec l'ivresse vagabonde.
Des années 30 à la fin du siècle, telle est la destinée de ce trio passionné, d'une extravagance inédite, partageant une révolution esthétique radicale et une complicité bouleversante.
Pendant une grande partie de sa vie ma mère a vécu dans la pauvreté et la nécessité, à l'écart de tout, écrasée et parfois même humiliée par la violence masculine. Son existence semblait délimitée pour toujours par cette double domination, la domination de classe et celle liée à sa condition de femme. Pourtant, un jour, à quarante-cinq ans, elle s'est révoltée contre cette vie, elle a fui et petit à petit elle a constitué sa liberté. Ce livre est l'histoire de cette métamorphose.
É. L.
Liwa Ekimakingaï a passé son enfance et continue d'habiter chez sa grand-mère, Mâ Lembé, car sa mère, Albertine, est morte en lui donnant la vie. Il est employé comme cuisinier à l'hôtel Victory Palace de Pointe-Noire. Et il attend de rencontrer l'amour. Un soir de 15 août où l'on fête l'indépendance du pays, il réunit ses plus beaux atours à peine achetés l'après-midi, et assez extravagants, pour aller en boîte. Au bord de la piste de danse, la belle Adeline semble inatteignable. Pourtant, elle accepte ses avances, sans toutefois se compromettre. Elle signera sa fin...
Le roman est une remontée dans la vie et les dernières heures du jeune homme, qui assiste à sa propre veillée funèbre de quatre jours et à son enterrement. Aussitôt enseveli, il ressort de sa tombe. Pour se venger ?
En toile de fond, la ville de Pointe-Noire et ses cimetières - en particulier le Cimetière des Riches, où tout le monde rêverait d'avoir une sépulture mais où les places sont très chères, et celui dit Frère-Lachaise, pour le tout-venant dont Liwa fait partie.
Dans ce grand roman social, politique et visionnaire, la lutte des classes se poursuit jusque dans le royaume des morts, où ceux-ci sont d'ailleurs étrangement vivants.
À Macondo, petit village isolé d'Amérique du Sud, l'illustre famille Buendía voit, cent ans durant, les générations se succéder. Dans un tourbillon de tragédies, d'amours dévorantes, de superstitions et de guerres civiles, cette lignée connaît une épopée mythique à la saveur inoubliable qui traverse les trois âges de la vie : naissance, maturité et décadence. Époustouflant et magnétique, Cent ans de solitude est l'un des plus grands romans du XXe siècle et a été admiré par des millions de lecteurs à travers le monde.
Gabriel García Márquez est né en 1928 à Aracataca. Formé au journalisme, qu'il a toujours exercé avec passion, il a bâti une oeuvre romanesque qui a fait de la Colombie un mythe littéraire universel. En 1982, il a reçu le prix Nobel de littérature. Il est décédé en 2014.
« Le Don Quichotte de notre temps. » Pablo Neruda.
« L'ensemble de l'humanité devrait lire Cent ans de solitude. » The New York Times Book Review.
Années 2010, un journaliste vit de l'intérieur les convulsions de l'entreprise de presse pour laquelle il travaille depuis un certain temps : rachat, brutalité managériale, obsession du profit envers et contre tout... À l'occasion d'un plan de départs volontaires, il prend ses cliques et ses claques en saisissant au vol une opportunité de reconversion professionnelle. Mais, dans les méandres des organismes de formation qui sont un business à part entière, rien ne va se passer comme prévu, sous le regard de l'ex-homme d'information qui est aussi poète à ses heures perdues.
Au fil de ce roman, Eric Faye brosse le tableau d'une classe moyenne incapable de résister à l'offensive néo-libérale et de se mobiliser lorsqu'elle est attaquée.
Élevé dans une famille ouvrière de Picardie, Eddy ne ressemble pas aux autres enfants. Sa manière de se tenir, son élocution, sa délicatesse lui valent de nombreuses humiliations et injures, tant par ses camarades de classe que par son père alcoolique et sa mère revêche. Lui-même finit par s'interroger sur cette homosexualité dont on le taxe avant même qu'il éprouve le moindre désir. Mais la véritable persécution ne vient-elle pas du conditionnement social ? Il parviendra à s'arracher à cette chape écrasante, qui donne au récit une allure zolienne, et à imposer sa personnalité en poursuivant des études de théâtre à Amiens, loin de l'enfer familial et villageois qu'il a connu. Ce texte, psychologiquement frappant, dresse un tableau saisissant d'un monde populaire brutal et sensiblement archaïque. Mais la finesse de l'auteur, par ailleurs sociologue, resitue dans un contexte social le drame familial qui aurait pu devenir une vraie tragédie individuelle. Comment échapper à la détermination ? Comment chaque être peut-il inventer sa liberté ?
« Pourquoi, Monsieur, expliquez-moi pourquoi, vous moquez-vous de votre Quichotte lorsqu'il ne s'accommode pas de ce qu'on appelle, pour aller vite, la réalité ? » Une femme d'aujourd'hui interpelle Cervantes, génial inventeur de Don Quichotte et du roman éponyme, dans une suite de quinze lettres. Tour à tour ironique, cinglante, cocasse, tendre, elle dresse l'inventaire de ce que le célèbre écrivain espagnol a fait subir de mésaventures à son héros pourfendeur de moulins à vent.
Convoquant ainsi l'auteur de toute une époque pour mieux parler de la nôtre, l'autrice de Pas pleurer brosse le portrait de l'homme révolté par excellence, animé par le désir farouche d'agrandir une réalité étroite et inique aux dimensions de son rêve de justice.
Un livre-manifeste, autant qu'un vibrant hommage à un héros universel et à son créateur.
C'est durant la réception internationale de La Plus Précieuse des marchandises que Jean-Claude Grumberg perd Jacqueline son épouse.
Depuis, jour et nuit, il tente de lui dire tout ce qu'il n'a pas pu ou pas osé lui dire. Sans se protéger, ni rejeter ce qu'il ne peut ni ne veut comprendre, il dialogue avec la disparue.
Incrédulité, révolte, colère se succèdent. Dans ses propos en cascades, réels ou imaginaires, qui évoquent la vie de tous les jours, Grumberg refuse de se raisonner, de brider son deuil. Les jeux de mots, l'humour, l'ironie, l'autodérision n'y changent rien.
Dans ce livre, où alternent trivialité et gravité, entre clichés et souvenirs, l'auteur dit la difficulté d'exprimer ce qu'il ressent.
Jean-Claude Grumberg fait son livre « pour et avec » Jacqueline, exaltant l'amour et l'intimité de la vie d'un couple uni pendant soixante ans.
Le Baron perché.
Parce qu'on veut lui faire manger des escargots, le baron du Rondeau, un beau jour, vers 1770 (il a alors douze ans), monte dans les arbres et refuse d'en plus jamais descendre. On peut faire bien des choses dans les arbres : chasser, mais aussi recevoir Napoléon en grande pompe et même séduire une fantasque Marquise. On trouvera d'abord ici une sorte de " Robinson ligure ". Côme du Rondeau, c'est un homme selon la nature au sens où l'entendait Rousseau, en lutte avec la nature à la façon dont le montrait Defoe.
Et tout autour de Côme, branches et feuilles poussent, se divisent, se rejoignent. On découvrira en même temps une fantaisie sans cesse jaillissante. La conversion du brigand par la lecture de Clarisse Harlowe, les caprices de la Marquise, l'enlèvement par les Barbaresques de l'hydraulicien maho-métan... autant de pages où la cocasserie fait alliance avec la fraîcheur. Mais il ne faudra pas oublier de lire Le Baron perché pour ce qu'il est : un conte philosophique.
Calvino écrivit ces pages au moment où il vivait la crise de la gauche européenne : Côme reste présent à l'histoire, mais du haut des arbres, parce que, vraiment, c'est trop absurde, tout ce qui se passe en bas.
« Boulianno Nérélé Isiklaire était espécial. Il savait des choses sur le profond du conte, sur la Parole qui demande majuscule, sur la lutte contre la mortalité... Il avait développé une connaissance de tout cela dans le secret de son esprit ».
Le dernier maître de la Parole a gagné les hauteurs de Sainte-Marie, dans le nord de la Martinique. Depuis, il demeure inaccessible et silencieux. Malgré son grand âge, Boulianno n'a initié aucun successeur à son savoir exceptionnel, lequel risque de se perdre à jamais.
Avant que son retrait ne soit définitif, des gardiens de la tradition orale se lancent en convoi sur ses traces improbables dans les mornes pour qu'il désigne un héritier et lui offre en legs le secret de sa poésie.
Entre tradition et modernité, entre rire et mémoire, entre passé et futur, entre la vie et la mort, ils se retrouvent plongés sans le vouloir dans les complexités insondables du monde de la Parole que symbolise le vent du nord.
Leïla, Tarek et Saïd grandissent dans un village de l'est de l'Algérie, au début des années 1920. La première, mariée très jeune contre son gré, décide de se séparer et retourne chez ses parents, avec son fils, dans la réprobation générale. Tarek est un berger timide et discret. Saïd, lui, vient d'une famille plus aisée et poursuit des études à l'étranger. Tous deux sont secrètement amoureux de Leïla.
La Seconde Guerre mondiale envoie les hommes au front, ils se perdent de vue. Saïd devient un homme de lettres. Tarek, rentré au village, épouse Leïla et adopte l'enfant. Trois filles suivront. Bientôt il rejoint la lutte pour l'indépendance, puis participe au grand tournage de La Bataille d'Alger, avant de partir travailler dans une usine, en région parisienne. Par une suite de hasards inattendus, il se retrouve gardien d'une magnifique villa à Rome, temps suspendu dans une trajectoire tourmentée.
Leïla, elle, connaît la vie des femmes rurales de cette époque. Cantonnée dans l'éducation des enfants et les tâches ménagères, elle décide d'apprendre à lire et à écrire.
Mais la publication du premier roman de Saïd vient bouleverser la vie du couple. Tarek doit rentrer au plus vite.
À travers les destins croisés de trois personnages, Kaouther Adimi dresse une grande fresque de l'Algérie, sur un siècle ou presque, de la colonisation à la lutte pour l'indépendance, jusqu'à l'été 1992, au moment où le pays bascule dans la guerre civile.
« L'histoire de ton corps accuse l'histoire politique. »
Dans un théâtre, soudain un homme surgit, l'air en fuite. Qui est à ses trousses ? Y a-t-il vraiment une menace ? Il pourrait faire marche arrière, retourner à sa vie. Il est encore temps. Juste une excuse à trouver : un moment de panique, une erreur d'aiguillage, une rencontre imprévue. Ou au contraire larguer les amarres, pour toujours.
Au cours de ce moment suspendu où tout peut basculer, il se prend à imaginer d'autres vies. De grands destins. L'appel du large. Il invoque ses maîtres et se rêve André Malraux, Charles Bukowski, Thomas Bernhard, Romain Gary... Qu'auraient-ils fait à sa place ?
Et lui, s'il osait être lui, que ferait-il ?
Un moment dans la vie d'Edouard Baer, acteur et metteur en scène français. Une introspection publique ; un moment d'exhibitionnisme extrême. Mais aussi un hommage à des maîtres, comme une statue intérieure. Un exercice d'admiration.
Dessins de Stéphane Manel.
Adélaïde vient de rompre, après des années de vie commune. Alors qu'elle s'élance sur le marché de l'amour, elle découvre avec effroi qu'avoir quarante-six ans est un puissant facteur de décote à la bourse des sentiments. Obnubilée par l'idée de rencontrer un homme et de l'épouser au plus vite, elle culpabilise de ne pas gérer sa solitude comme une vraie féministe le devrait. Entourée de ses amies elles-mêmes empêtrées dans leur crise existentielle, elle tente d'apprivoiser le célibat, tout en effectuant au mieux son travail dans une grande maison d'édition. En seconde partie de vie, une femme seule fait ce qu'elle peut. Les statistiques tournent dans sa tête et ne parlent pas en sa faveur : « Il y a plus de femmes que d'hommes, et ils meurent en premier. » À l'heure de #metoo, Chloé Delaume écrit un roman drôle, poignant, et porté par une écriture magnifique.
Dans la station balnéaire de Brighton, indifférents au tumulte du monde en cet été 1968, trois personnages sont réunis pour les besoins d'un film dans l'esprit des « Swingin' Sixties ». Tous ont une double vie.
Talbot Kydd, producteur chevronné, affronte les embûches du tournage (réécritures du scénario, erreurs de casting, défection de l'actrice principale) et se demande comment faire son coming out. Anny Viklund, jeune beauté américaine à la vie amoureuse chaotique voit réapparaître son ex-mari, terroriste en cavale, et suscite l'intérêt de la CIA. Quant à l'épouse délaissée du metteur en scène, Elfrida Wing, autrefois saluée comme « la nouvelle Virginia Woolf » avec son premier roman, elle combat sa panne d'écrivain à grand renfort de gin tonic.
À travers ces trois êtres désemparés et attachants, Boyd nous entraîne dans les coulisses de la duplicité et de la simulation, là où se trame le scénario de nos vies secrètes au détriment des apparences. Il nous livre un récit tendre et jubilatoire, qui restitue avec brio l'esprit d'une époque.
« Sur la photo, c'est sa physionomie qui captive. Un petit nez rond et des bonnes joues mais une morgue et des yeux durs, des yeux qui te voient là où tu ne veux pas être vue... Tout dans ce visage dit à la personne qui regarde : «Dégage.» Il est impossible de s'en détourner. Tu y es ventousée. Fascinée par le caractère hostile de la pose et la beauté farouche du modèle, débarrassé de toute politesse ».
Qui est cette femme-enfant au regard frondeur ? Jeune Russe exilée en Belgique, Marina Chafroff fut, sur ordre de Hitler, décapitée à la hache en 1942.
Cette mère de famille au courage extraordinaire, sacrifiée pour que vivent des innocents, aurait dû marquer l'Histoire. Elle est pourtant tombée dans l'oubli. Comment a-t-elle été refoulée de nos mémoires ?
Au fil d'un récit aux résonances intimes, plein de coïncidences et d'impasses, Myriam Leroy ressuscite le destin fulgurant d'une météorite dans le ciel de la Seconde Guerre mondiale.
Un roman intense et habité où 1942 et 2022 se superposent en deux calques troublants reléguant toujours les femmes à l'arrière-plan.
"Un romancier est un médecin qui ne s'occupe que des incurables." - S.T. GARP.
Et depuis quarante ans, "nous sommes tous des incurables" lecteurs de Garp.
Entre 1942 et 1944, des milliers d'enfants juifs, rendus orphelins par la déportation de leurs parents, ont été séquestrés par le gouvernement de Vichy. Maintenus dans un sort indécis, leurs noms transmis aux préfectures, ils étaient à la merci des prochaines rafles.
Parmi eux, un groupe de petites filles. Mireille, Jacqueline, Henriette, Andrée, Jeanne et Rose sont menées de camps d'internement en foyers d'accueil, de Beaune-la-Rolande à Paris. Cloé Korman cherche à savoir qui étaient ces enfants, ces trois cousines de son père qu'elle aurait dû connaître si elles n'avaient été assassinées, et leurs amies.
C'est le récit des traces concrètes de Vichy dans la France d'aujourd'hui. Mais aussi celui du génie de l'enfance, du tremblement des possibles. Des formes de la révolte.
Cloé Korman est née en 1983 à Paris. Son premier roman, Les Hommes-couleurs (Seuil, 2010), a été récompensé par le prix du Livre Inter et le prix Valery-Larbaud. En 2013, elle a publié, toujours au Seuil, Les Saisons de Louveplaine, puis Midi en 2018, et Tu ressembles à une juive en 2020.