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Lulu
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La distance entre Suez et Aden est exactement de treize cent dix milles, et le cahier des charges de la compagnie alloue à ses paquebots un laps de temps de cent trente huit heures pour la franchir. Le MONGOLIA, dont les feux étaient activement poussés marchait de manière à devancer l'arrivée règlementaire. La plupart des passagers embarqués à Brindisi avaient presque tous pour destination l'Inde. Les uns se rendaient à Bombay, les autres à Calcutta, mais via Bombay, car depuis qu'un chemin de fer traverse dans toute sa largeur la péninsule indienne,...
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En Angleterre, dans la société provinciale guindée, fière de ses privilèges et de son rang social, Mrs. Bennett, mère de cinq filles, veut à tout prix les marier... Elle n'hésite pas à faire la cour à son nouveau voisin, Mr. Bingley, jeune homme riche qu'elle aurait aimé donner comme époux à sa fille aînée Jane. S'ébauche une idylle entre Jane et Mr. Bingley, qui pourrait bien aboutir à un mariage. Elisabeth, soeur cadette de Jane, se réjouit de cet amour naissant. Mais c'est sans compter le dédain et la méfiance de l'ami intime de Bingley, Mr. Darcy qui, n'appréciant pas les manières de Mrs. Bennett et de ses filles, empêche Bingley de se prononcer. Elisabeth de tempérament fort et franc, consciente de la valeur et du mérite de son milieu, affronte Mr. Darcy...
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L'Éducation sentimentale, histoire d'un jeune homme est un roman écrit par Gustave Flaubert, et publié en 1869.Le coeur du récit est tiré du roman de Sainte-Beuve : Volupté, qu'Honoré de Balzac avait déjà traité et d'une certaine manière réécrit avec le Lys dans la vallée. Le roman de Flaubert reprend le même sujet selon des règles narratives entièrement neuves, réinventant le roman d'apprentissage pour lui donner une profondeur et une acuité jamais atteinte.L'Éducation sentimentale comporte de nombreux éléments autobiographiques, telle la rencontre de madame Arnoux, inspirée de la rencontre de Flaubert avec Élisa Schlésinger, l'amour de sa vie. Le personnage principal est Frédéric Moreau, jeune provincial de dix-huit ans venant faire ses études à Paris. De 1840 à 1867, celui-ci connaîtra l'amitié indéfectible et la force de la bêtise, l'art, la politique, les révolutions d'un monde qui hésite entre la monarchie, la république et l'empire. Plusieurs femmes (Rosanette, Mme Dambreuse) traversent son existence, mais aucune ne peut se comparer à Marie Arnoux, épouse d'un riche marchand d'art, dont il est éperdument amoureux. C'est au contact de cette passion inactive et des contingences du monde qu'il fera son éducation sentimentale, qui se résumera pour l'essentiel à brûler, peu à peu, ses illusions.Le personnage de Frédéric, sans doute inspiré à Flaubert par ses propres expériences de jeunesse, est aussi la figure définitive d'une génération nourrie par le courant d'idées romantique le plus large. Ainsi, en même temps que Frédéric exalte la pureté de son amour pour madame Arnoux, celle-ci l'empêche de choisir la moindre situation dans une société, d'abord influencée par la monarchie constitutionnelle de Louis-Philippe, puis par la deuxième République et enfin par le Second Empire, et qui mise beaucoup sur la carrière et l'idée de parvenir. Selon Marthe Robert, Frédéric est le « Bâtard moyen », plein de rêves qui le détournent de l'action, en opposition avec le Bâtard de l'époque de Napoléon, où conquérir le pouvoir était à la portée de toute volonté, immortalisé par Balzac avec le personnage de Rastignac.Les différents personnages que côtoie Frédéric sont eux aussi autant de types d'un genre nouveau, représentant chacun les idées reçues d'un milieu bien défini et agissant en fonction des codes sociologiques stéréotypés.
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Veuf et père de trois filles, le baronnet Walter Eliot est ruiné. Il doit laisser sa propriété en location pour se retirer à Bath. Sa fille Elisabeth le suit tandis que ses deux autres filles restent dans la région, Anne toujours célibataire à 28 ans trouvant refuge chez sa soeur Mary. Les nouveaux locataires de la propriété arrivent, il s'agit de l'amiral Croft et de sa femme. Celle-ci a un frère, le Capitaine Wentworth, qui a été fiancé il y a quelques années avec Anne. Celle-ci n'avait pas donné suite à cette liaison, suivant l'avis de son amie, Lady Russell, qui trouvait le capitaine d'un rang inférieur indigne d'Anne. Mais les années ont passé, le capitaine rend visite à sa soeur, il a réussi et s'est enrichi, il cherche à se marier. Anne n'a pas oublié Wentworth...
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UNE FÊTE AU PALAIS NEUF: - Sire, une nouvelle dépêche. - D'où vient elle ? - de Tomsk. - Le fil est coupé au delà de cette ville ? - Il est coupé depuis hier. - D'heure en heure, général, fais passer un télégramme à Tomsk, et que l'on me tienne au courant. - Oui, sire répondit le général KISSOF. Ces paroles étaient échangées à deux heures du matin, au moment où la fête, donnée au Palais-Neuf, était dans toute sa magnificence. Pendant cette soirée, la musique des régiments de PREOBRAJENSKY et de PAULOWSKY n'avait cessé de jouer ses polkas, ses mazurkas, ses SCOTTISCHS et ses valses,...
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L'Homme qui plantait des arbres écrit en 1953correspond, pour Giono, à un amour réel des arbres.Enfant, il accompagnait son père dans les collineset plantait des glands tout comme le berger évoquédans cette nouvelle. Ainsi, évoque-t-il ElzéardBouffier, qui fait revivre son coin de terre, enplantant différentes essences d'arbres. Nous lisonsici une ode au travail, à la persévérance, à lapatience devant la nature et des cycles des saisons,à l'humilité. Elzéard Bouffier montre plusieurstraits, chers à l'auteur, comme la vertu du silence etl'abnégation dans le travail solitaire jusqu'à la mort.L'action d'Elzéard Bouffier a également, à longterme, des conséquences sociales et économiquesuniques en permettant aux villages alentours,souvent désertés, d'accueillir de nouvelles familleset ainsi de revivre.
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L'Homme qui Rit (Victor Hugo)L'Homme qui rit est un roman philosophique de Victor Hugo publié en avril 1869 dont l'action se déroule dans l'Angleterre de la fin du xviie et du début du xviiie siècle. Il est notamment célèbre pour la figure mutilée dans un rire permanent de son héros qui a fortement inspiré le monde littéraire et cinématographique.Dès 1861 - 1862, Victor Hugo a le projet d'écrire une trilogie politique : un livre traitant de l'aristocratie (L'Homme qui rit), un autre traitant de la monarchie et le dernier traitant de la révolution (Quatrevingt-treize). On a la trace de ce projet par des notes prises par Victor Hugo dans les années 1862, 1863, concernant l'étude d'une Chronique de la régence et du règne de Louis XV ou Journal de Barbier. Ce fait est confirmé par l'introduction de L'homme qui rit :« Le vrai titre de ce livre serait l'Aristocratie. Un autre livre, qui suivra, pourra être intitulé la Monarchie. Et ces deux livres, s'il est donné à l'auteur d'achever ce travail, en précèderont et en amèneront un autre qui sera intitulé : Quatrevingt-treize. »C'est dans le Journal de Barbier qu'il trouve l'inspiration pour certaines scènes du roman : la mutilation subie par Gwynplaine est identique à celles perpétrées sur les galériens et décrites dans le Journal de Barbier, c'est aussi dans Barbier que l'on entend parler de vol d'enfants.Victor Hugo commence la rédaction de son ouvrage le 21 juillet 1866, à Bruxelles et le termine deux ans plus tard, le 23 août 1868 toujours à Bruxelles. Mais c'est en exil à Guernesey qu'il en rédige la plus grande partie. Il s'interrompt en 1867 pour écrire la pièce Mangeront-ils ? (qui fait partie du recueil Théâtre en liberté), une autre réflexion sur le pouvoir et les appétits humains.En cours d'écriture son projet s'enrichit : le livre ne sera pas seulement politique mais philosophique, historique et poétique :« Si l'on demande à l'auteur de ce livre pourquoi il a écrit L'homme qui rit, il répondra que philosophe, il a voulu affirmer l'âme et la conscience, qu'historien, il a voulu révéler des faits monarchiques peu connus et renseigner la démocratie, et que, poète, il a voulu faire un drame. (Ébauche de préface - 22 mai 1868 - Choses vues)».Dès l'été 1866, il complète sa rédaction par une série de lavis qu'il ne publiera cependant pas. La première version de l'oeuvre paraît sans dessin. C'est Daniel Vierge qui en illustrera l'édition de 1876.
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A quel talent nourri de larmes devrons nous un jour la plus émouvante élégie, la peinture des tourments subie en silence par les âmes dont les racines tendres encore ne rencontrent que de durs cailloux dans le sol domestique, dont les premières frondaisons sont déchirées par des mains haineuses, dont les fleurs sont atteintes par la gelée au moment où elles s'ouvrent ? Quel poète nous dira les douleurs de l'enfant dont les lèvres sucent un sein amer, et dont les sourires sont réprimés par le feu dévorant d'un oeil sévère ?....
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Emma vit avec son père, un vieil homme veuf et malade. Elle est belle intelligente et riche. Avec le mariage de sa gouvernante qui la quitte, Emma décide de s'occuper du mariage de nombre de ses relations. Sûre d'elle, elle est persuadée d'avoir les talents pour cette activité. Mais son inexpérience de l'amour et des gens, ses propres erreurs de jugement sur ses émotions amoureuses, lui valent bien des surprises et déceptions.Ce roman décrivant la vie et les moeurs des jeunes femmes provinciales de la classe moyenne est souvent considéré comme le roman le plus abouti de Jane Austen.
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Nouvelles histoires extraordinaires par Edgar Allan PoeEdgar Allan Poe , né le 19 janvier 1809 à Boston et mort à Baltimore le 7 octobre 1849, est un poète, romancier, nouvelliste, critique littéraire, dramaturge et éditeur américain, ainsi que l'une des principales figures du romantisme américain. Connu surtout pour ses contes genre dont la brièveté lui permet de mettre en valeur sa théorie de l'effet, suivant laquelle tous les éléments du texte doivent concourir à la réalisation d'un effet unique il a donné à la nouvelle ses lettres de noblesse et est considéré comme l'inventeur du roman policier. Nombre de ses récits préfigurent les genres de la science-fiction et du fantastique.Nouvelles inclues dans ce recueil de nouvelles écrites par Edgar Allan Poe, puis traduites et réunies sous ce titre par Charles Baudelaire en 1857 :Le Démon de la perversité (juillet 1845)Le Chat noir (19 août 1843)William Wilson (octobre 1839)L'Homme des foules (décembre 1840)Le Coeur révélateur (janvier 1843)Bérénice (mars 1835)La Chute de la maison Usher (septembre 1839)Le Puits et le Pendule (1843)Hop-Frog (17 mars 1849)La Barrique d'amontillado (novembre 1846)Le Masque de la mort rouge (19 juillet 1845)Le Roi Peste (septembre 1835)Le Diable dans le beffroi (18 mai 1839)Lionnerie (mai 1835)Quatre bêtes en une (mars 1836)Petite Discussion avec une momie (avril 1845)Puissance de la parole (juin 1845)Colloque entre Monos et Una (août 1841)Conversation d'Eiros avec Charmion (décembre 1839)Ombre (septembre 1835)Silence (automne 1837)L'Île de la fée (juin 1841)Le Portrait ovale (avril 1842)
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Acte I. Scène I. LE COMTE, seul, en grand manteau brun et chapeau rabattu. Il tire sa montre en se promenant. - Le jour est moins avancé que je ne croyais. L'heure à laquelle elle a comme de se montrer derrière sa jalousie est encore éloignée. N'importe; il vaut mieux arriver trop tôt que de manquer l'instant de la voir. Si quelque aimable de la Cour pouvait me deviner à cent lieues de Madrid, arrêté tous les matins sous les fenêtres d'une femme à qui je n'ai jamais parlé, il me prendrait pour un Espagnol du temps d'Isabelle. Pourquoi non ? Chacun court après le bonheur. Il est pour moi dans le coeur de Rosine. Mais quoi ! suivre une femme à Séville, quand Madrid et la Cour offrent de toutes parts des plaisirs si faciles ?...
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RésuméEugène Rougon est le fils aîné de Pierre et Félicité Rougon. Dans les romans La Fortune des Rougon, La Curée et La Conquête de Plassans, son ascension politique a été décrite indirectement : depuis Paris, la capitale, il a permis à ses parents de s'emparer du devant de la scène politique à Plassans, sa ville natale (La Fortune des Rougon) et à son frère, Aristide Saccard, de s'enrichir par la spéculation immobilière à Paris (La Curée) par l'intermédiaire de l'abbé Faujas, il a fait en sorte que Plassans repasse politiquement du côté du pouvoir en place (La Conquête de Plassans). Député des Deux-Sèvres sous la Deuxième République, il contribue au coup d'État du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte, puis entre au Sénat. Au début de Son Excellence Eugène Rougon, il est président du Conseil d'État.L'action s'ouvre sur une séance à la chambre des députés. Chacun est venu comme au spectacle, les propos relèvent du commérage plutôt que du débat, la chambre est totalement soumise à l'Empereur. Lorsque Eugène Rougon, tombé en défaveur, démissionne de la présidence du Conseil d'État, on assiste à tout le travail d'influence auquel se livre son entourage, sa bande, pour le ramener au pouvoir. Chacun espère servir ainsi plus tard son intérêt propre. La relation d'Eugène Rougon avec Clorinde Balbi, belle Italienne excentrique et aventurière, est ambiguë : il aurait pu l'épouser mais, par peur des femmes, il préfère la marier à Delestang, haut fonctionnaire plutôt falot. Elle le sert pourtant et travaille à son retour en grâce auprès de l'Empereur. Grande manipulatrice, allant jusqu'à se compromettre avec de Marsy, le rival politique de Rougon, c'est elle qui dirige la bande pour le ramener au pouvoir. Informé en secret de la préparation de l'attentat d'Orsini du 14 janvier 1858 contre Napoléon III, Rougon ne révèle rien et laisse le drame se produire. Le climat d'insécurité lui profite : l'Empereur le rappelle et lui confie le ministère de l'Intérieur avec ordre de faire régner la peur sur le pays. C'est l'apogée de sa carrière. Il gouverne d'une main de fer et place les membres de sa bande. Le temps est à traquer et faire déporter les républicains.
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Une page d'amour est un roman d'Émile Zola publié en 1879, le huitième volume de la série Les Rougon-Macquart. L'héroïne est Hélène Grandjean, fille d'Ursule Macquart et du chapelier Mouret. À l'âge de dix-sept ans, elle épouse un nommé Grandjean avec qui elle a une fille, Jeanne, maladive et en proie à des « crises » régulières. La famille monte à Paris, où Grandjean meurt peu après son arrivée. Veuve d'un homme qu'elle n'a jamais vraiment aimé, Hélène est prise d'une passion violente pour le docteur Deberle, son voisin, qui l'a secourue lors d'une des crises de sa fille. Mais cette dernière éprouve pour sa mère une passion non moins violente : elle ne supporte pas de la voir sourire à d'autres enfants ou à d'autres hommes. Le jour où Hélène se donne à Deberle, Jeanne, qui avait tout pressenti, se met à sa fenêtre sous la pluie et contracte ce qu'on appelait alors une phtisie galopante (tuberculose), dont elle meurt trois semaines plus tard. Par la suite, Hélène épousera un nommé Rambaud, avec qui elle ira vivre à Marseille. Elle retournera tout de même, à la fin du roman, à Paris, où elle ne restera que quelques heures.Une page d'amour est l'un des romans les plus méconnus de la série, peut-être parce qu'on n'y rencontre pas, du moins en apparence, la violence souvent provocatrice des autres oeuvres. On y trouve pourtant une analyse de la passion amoureuse qui ne manque pas d'intérêt, et surtout une description très précise, à travers le personnage de Jeanne, des troubles psychologiques qui peuvent se développer chez une enfant lorsqu'elle entre dans la puberté. Bien entendu, les lois de l'hérédité, thème majeur de la série des Rougon-Macquart, ne sont pas oubliées. Du point de vue de l'hérédité telle que la conçoit Zola, Jeanne est en effet le personnage le plus intéressant de la série car elle a hérité à la fois de la faiblesse mentale de son aïeule Adélaïde Fouque et de la faiblesse physique de sa grand-mère Ursule qui était phtisique. De plus, comme sa grand-mère, Jeanne meurt de phtisie.
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Premier roman de Léon Bloy. Vocabulaire rare et citations latines annotés.
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A Sarah, Par un temps pur, aux rives de la Méditerranée où s'étendait jadis l'élégant empire de votre nom, parfois la mer laisse voir sous la gaze de ses eaux une fleur marine, chef d'oeuvre de la nature: la dentelle de ses filets teints de pourpre, de bistre, de rose, de violet ou d'or, la fraîcheur de ses filigranes vivants, le velours du tissu, tout se flétrit dès que la curiosité l'attire et l'expose sur la grève. De même le soleil de la publicité offenserait votre pieuse modestie. Aussi dois je, en vous dédiant cette oeuvre,....
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CHARLESTON. - 27 septembre 1869. - Nous quittons le quai de la Batterie, 0 trois heures du soir, à la pleine mer. Le jusant nous porte rapidement au large. Le capitaine HUNTLY a fait établir les hautes et basses voiles, et la brise du nord pousse le Chancellor à travers la baie. Bientôt le fort SUMTER est doublé, et les batteries rasantes de la côte sont laissées sur la gauche. A quatre heures, le goulet, d'où s'échappe un rapide courant de reflux, livre passage au navire. Mais la haute mer est encore loin, et, pour l'atteindre, il faut suivre les étroites passes que le flot a creusées entre les bancs de sable....
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Après son échec au concours de Navale, Jean Berny s'engage dans la marine marchande, comme simple matelot. Jean mène une existence difficile et rentre d'un voyage agonisant. Après Mon frère Yves et Pêcheur d'Islande, Matelot complète, en 1893, la trilogie des romans de la mer de Pierre Loti. C'est le moins connu, bien que l'auteur y ait transposé sa vie, ses peurs et ses fantasmes.Louis-Marie-Julien Viaud dit Pierre Loti est un écrivain et officier de marine français, né le 14 janvier 1850 à Rochefort et mort le 10 juin 1923 à Hendaye.Pierre Loti, dont une grande partie de l'oeuvre est d'inspiration autobiographique, s'est nourri de ses voyages pour écrire ses romans, par exemple à Tahiti pour Le Mariage de Loti (Rarahu) (1882), au Sénégal pour Le Roman d'un spahi (1881) ou au Japon pour Madame Chrysanthème (1887). Il a gardé toute sa vie une attirance très forte pour la Turquie, où le fascinait la place de la sensualité : il l'illustre notamment dans Aziyadé (1879), et sa suite Fantôme d'Orient (1892). Pierre Loti a également exploité l'exotisme régional dans certaines de ses oeuvres les plus connues, comme celui de la Bretagne dans le roman Mon frère Yves (1883) ou Pêcheur d'Islande (1886), et du Pays basque dans Ramuntcho (1897).Membre de l'Académie française à partir de 1891, il meurt en 1923, a droit à des funérailles nationales et est enterré à Saint-Pierre-d'Oléron, sur l'île d'Oléron, dans le jardin d'une maison ayant appartenu à sa famille. Sa maison à Rochefort est devenue un musée.
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La beauté de Nane : sa chair où tant d'artistes trouvèrent leur joie, ses courbes comme modelées par un sculpteur incomparable, la délicatesse de ses mains, ses yeux mordorés, et ces caresses qui créaient une volupté plus grande encore au milieu de la volupté... ' Mais Nane est plus qu'une courtisane ardente et belle. En elle, l'auteur percevra la sagesse du monde, il découvrira la religion de l'amour.
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L'île à hélice (Jules Verne)L'Île à hélice, sous-titré Les Milliardaires ridicules, est un roman de science-fiction de Jules Verne, paru en 1895.L'idée d'une île véhiculée est donnée à Jules Verne par Jean Macé, alors que tous deux observaient sur le pont des Arts un bateau-mouche.L'oeuvre est publiée d'abord dans le Magasin d'éducation et de récréation du 1er janvier au 15 décembre 1895, puis en volume dès le 21 novembre de la même année chez Hetzel.Le roman raconte l'histoire d'un quatuor de musiciens français dans une île flottante, Standard-Island, propulsée, comme l'indique le titre, par des hélices. Cette île flottante contient principalement une ville, Milliard City, habitée uniquement par des gens riches et bénéficiant de tout ce que l'électricité peut procurer. Jules Verne décrit le voyage de cette île dans l'océan Pacifique.Ne pas confondre ce roman avec Une ville flottante du même auteur, consacré au paquebot géant Great Eastern.Le thème de la communauté partageant une surface flottante se trouve déjà dans La Jangada (1881).Les quatre musiciens : le Quatuor ConcertantLe quatuor de musiciens est célèbre et est appelé « le Quatuor Concertant » dans les journaux. Ce sont quatre Parisiens, fiers de leur pays leur loyauté entre eux et à leurs amis est totale.Sébastien Zorn, violoncelliste Frascolin, deuxième violon il se fait gentiment rabrouer par ses amis quand il donne de nombreux détails géographiques Yvernès, premier violon Pinchinat, alto celui-ci se plaint à chaque étape du voyage de ne pas trouver de vrais cannibalesLes péripéties les plus marquantesL'île est envahie par des animaux sauvages déposés par la perfide Angleterre (fauves, crocodiles et autres) (chapitre 20).Des Fidgiens cannibales capturent Pinchinat (chapitre 23) après son sauvetage, il décrit ce qui l'a le plus horrifié : « Eh bien, ce n'était pas d'être mangé sur le pouce par ces indigènes !... Non ! C'était d'être dévoré par un sauvage en habit... en habit bleu à boutons d'or... avec un parapluie sous le bras... un horrible pépin britannique. »Une troupe armée de bandits des Nouvelles-Hébrides, commandés par Sarol, essaie d'envahir l'île (chapitre 25).Une histoire d'amourL'île est divisée en deux parties, l'une protestante, l'autre catholique, qui s'opposent parfois. Les deux familles les plus riches sont à la tête de ces deux parties. Un homme et une femme de ces deux familles sont amoureux.
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Lorraine, Aout 1914, un bataillon de Chasseurs alpins du XVème corps monte au front. C'est le début de la boucherie, des pantalons rouges garances et des massacres, c'est un conflit qui commence la fleur au fusil, jusqu'à l'Appel du Sol...
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Nord contre sud Jules VerneNord contre Sud est un roman épique et historique de Jules Verne, paru en 1887.L'oeuvre paraît d'abord en feuilleton dans le Magasin d'éducation et de récréation du 1er janvier au 1er décembre 1887, puis en volume dès le 17 novembre de la même année chez Hetzel.L'histoire du roman se déroule aux États-Unis, en 1862, c'est-à-dire pendant la guerre de Sécession, qui se terminera par la reddition du général Lee sudiste au général Grant nordiste en 1865. Le théâtre des événements en est la Floride, du septentrion où se trouve la plantation du héros, Camdless-Bay, au méridien où se situe le dénouement du récit dans les Everglades, ces marais insalubres à la navigation difficile.L'action se déroule tout au long du fleuve Saint-John, sur lequel la navigation se fait à bord des grands bateaux à vapeur et roues à aubes pour les riches colons, la population pauvre naviguant, elle, à bord des squiffs. James Burbank, propriétaire d'une plantation en Floride, est un homme de quarante-cinq ans originaire du Nord dans un État du sud de l'Union. Le colon emploie des noirs sur sa plantation, en appliquant des principes d'humanité et d'égalité des races, en avance sur son temps et en contradiction avec les idées des petits blancs et de la populace dont se composaient les autochtones à l'époque du récit (ces termes entre guillemets sont ceux de Jules Verne).Burbank père fait travailler ses Noirs librement et les affranchit après avoir été défié par les partisans de l'esclavage - à la tête desquels se trouve son pire ennemi, le bandit de grand chemin Texar -, de mettre ses actes en conformité avec ses idées. Il s'agissait en réalité d'un piège puisque, peu après, Texar se fait élire à la tête des magistrats de Jacksonville et accuse James Burbank d'être un traître au profit de l'armée nordiste, car son fils Gilbert s'est engagé dans l'armée des Bleus pour combattre les sécessionnistes. Texar fait ainsi voter un décret qui ordonne le départ du territoire floridien des affranchis, ce à quoi ne peut bien entendu se résoudre ni le colon ni ses Noirs qui désirent rester volontairement et en pleine liberté au service de celui-ci, dont la générosité est notoire.
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Le Traité des excitants modernes est un essai paru 1839 en appendice à une nouvelle édition Charpentier de la Physiologie du goût de Brillat-Savarin.Dans ce texte d'analyse et d'observation Balzac, avec toutes les apparences de la scientificité, dépeint les comportements générés par l'eau-de-vie, le café, le thé, le tabac et le sucre. Non seulement il décrit la situation économique de ces produits et leurs effets sur l'organisme, mais il conseille également des recettes appropriées. En tant que consommateur averti, il analyse les pouvoirs cachés de ces substances, qui viennent palier les défaillances de l'écrivain et de l'homme tout court. En effet, Balzac était entre autre, un grand buveur de café, qu'il absorbait quelle que soit l'heure pour dormir le moins possible et stimuler ses facultés littéraires.
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Recueil de trente contes inspirés à Léon Bloy par son expérience de la guerre de 1870. Expressions et citations latines annotées.