Sonatine
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Après l'assassinat de Kennedy, tout a changé aux États-Unis. La société est devenue plus violente, la musique plus forte, les drogues plus puissantes. L'Amérique a compris que si une puissance invisible pouvait éliminer leur président en plein jour, c'est qu'elle avait tous les pouvoirs.
C'est dans cette Amérique en crise que Daniel Ford a grandi. Et c'est là, en Caroline du Sud, qu'il a été accusé d'avoir tué Nathan Vernet, son meilleur ami.
Nous sommes maintenant en 1982 et Daniel est dans le couloir de la mort. Quelques heures avant son exécution, un prêtre vient recueillir ses dernières confessions. Bien vite, il apparaît que les choses sont loin d'être aussi simples qu'elles en ont l'air.
Récit d'un meurtre, d'une passion, d'une folie, ce roman nous offre une histoire aussi agitée que les années soixante..
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Erudit excentrique, Tarquin Willot a entrepris, depuis Portsmouth, de traverser la France pour aller dans sa maison de Provence. Ce périple est l'occasion pour lui de nous raconter la passion qu'il nourrit pour la cuisine. Depuis son plus jeune âge, Tarquin n'a en effet cessé de raffiner davantage ses plaisirs culinaires autant que son art de vivre. Mais ses Mémoires Voluptueux, ses digressions époustouflantes sur le caviar, l'omelette ou l'aïoli, ses idées originales et subversives sur le goût et le dégoût ne cachent-ils pas quelque chose de bien plus sombre ? Le raffinement et l'érudition ne sont en effet parfois pas incompatibles avec les faces les plus obscures de l'esprit humain.
Avec ce voyage au pays des sens, John Lanchester nous offre un roman-puzzle d'une intelligence diabolique. Le lecteur, subjugué par le discours du narrateur, saura-t-il être assez perspicace pour déceler la vraie nature de cette expédition avant le coup de théâtre final ? A la fois livre de gastronomie, polar et traité d'esthétique jubilatoire, Le Prix du plaisir, élu meilleur livre de l'année par le New York Times et lauréat du prix Whitebread, est devenu culte dès sa parution, en 1996.
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L'Islande est un pays glacial, triste, désolé.
À part boire et tuer des baleines, on peut aussi dessiner et écouter du rock.
Hugleikur Dagsson, lui, dessine sur le rock.
Il espère que vous aimerez ses dessins.
Sans quoi, il recommencera à boire et à tuer des baleines.
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Bruxelles. Après un dîner d'affaires. Elliott Gast, économiste américain sans histoires, se fait kidnapper. Il se retrouve enfermé dans un appartement anonyme, sans aucun contact avec ses ravisseurs. Elliott pense d'abord que c'est une erreur. Qu'on l'a pris pour quelqu'un d'autre. Rien en effet dans son existence ne peut motiver un tel acte. Il n'est pas spécialement riche, il ne fait pas de politique, il n'est pas célèbre, c'est un homme dans la foule. Alors pourquoi s'en prendre à lui ? Lorsque, enfin, ses ravisseurs lui révèlent la vérité, elle apparaît plus atroce que tout ce qu'il a pu imaginer : ceux-ci savent tout de lui et ont décidé, pour des raisons bien précises, d'en faire la proie d'une expérience interactive et voyeuriste d'une cruauté sans précédent.
Avec ce roman culte dans les pays anglo-saxons, Stona Fitch décrit un monde où terrorisme, vie privée et voyeurisme ont partie liée, un monde où la compassion n'a presque plus sa place. Ce monde : le nôtre. Jusqu'où sommes-nous prêts à aller pour être tenus en haleine ? Telle est la question piège qui hante ces pages où le lecteur, pris dans une spirale de violence, est, justement, captivé jusqu'à la dernière page.
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Cumseh est une petite ville de Géorgie où il ne se passe jamais grand-chose. Hormis à la maison de retraite. C'est en effet dans cet établissement, tenu d'une main de fer par l'imposante Axel, que semblent s'être donné rendez-vous les personnalités les plus excentriques de la région. Un jour, trois nouveaux arrivants en ville se retrouvent à la porte du « Club des seniors », Sarah Nell Brownstein, une géante amoureuse du masseur nain de la maison de retraite, Bledsoe, représentant d'une entreprise de pompes funèbres, et Carlita Rojas Mundez, une adepte du vaudou. Entre eux un drame va très vite se nouer et les précipiter dans une tragi-comédie aussi déchirante qu'irrésistible.
Avec ce roman, dont l'action est concentrée sur vingt-quatre heures, Harry Crews s'attaque à tous les tabous de la vieillesse : abandon, solitude, misère sexuelle, etc., et nous offre un tableau poignant et sans concessions de la condition humaine. On y retrouve toute la noirceur et l'humour légendaire de l'auteur de La Foire aux serpents.