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Religion & Esotérisme
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Dans Le Sens du bonheur, Krishnamurti examine, avec l?objectivité et la lucidité qui le caractérisent, les formes sous lesquelles s?expriment ce que nous appelons complaisamment notre culture, notre éducation, ou la religion, la politique et la tradition. Selon Krishnamurti, la véritable culture n?est pas une question d?éducation, d?apprentissage, de talent, ni même de génie, mais ce qu?il décrit comme le « mouvement intemporel vers la découverte du bonheur, de Dieu, de la vérité ». Pour lui, « quand ce mouvement est bloqué par l?autorité, par la tradition, par la peur, c?est la décadence ». Il souligne avec une franchise sans concession la fausseté de certaines de nos attitudes et de nos institutions, et ses remarques ont des implications d?une grande portée. Krishnamurti ne se limite pas au seul public immédiat, mais s?adresse à tous ceux qui sont disposés à l?écouter, quels qu?ils soient et où qu?ils soient. Aux quatre coins du monde, les candidats désireux de l?écouter sont légion. Car ce qu?il dit est sans parti pris, universel, et dévoile les racines mêmes des problèmes qui nous assaillent en tant qu?êtres humains. Ce livre sera porteur de sens pour tous ceux qui sont en quête de spiritualité.
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« Un monde où les idées n'existeraient pas serait un monde heureux car il ne comporterait pas ces forces si puissamment conditionnantes qui contraignent l'homme à des actions inappropriées, ces dogmes sacro-saints au nom desquels les pires des crimes sont justifiés, les plus grandes folies méticuleusement rationalisées. » Aldous Huxley, préface à La première et dernière liberté.J. Krishnamurti n'a eu de cesse de réfléchir à la manière dont l'homme pouvait accéder à la vérité de la vie en se libérant de ses entraves que sont les idées préconçues, les traditions et les systèmes de pensée. Celui qui, toujours, refusa d'être perçu comme un penseur, un gourou ou un philosophe ne livre en aucun cas des solutions. Il ne prescrit pas de remèdes. La marche vers la liberté et la découverte de soi doit aboutir par chacun, et en chacun. Car, et c'est sans doute sa seule conviction énoncée comme telle : pour comprendre le réel, encore faut-il prendre connaissance de soi. Et pour se connaître soi-même, la première étape vers la libération consiste à s'échapper du carcan du conditionnement. Fuir le sempiternel rôle d'imitateur que s'est attribué l'homme et laisser jaillir l'état créatif. C'est cette libération de l'esprit statique, du connu, qui permettra à tout homme d'accéder au rang d'architecte d'une société nouvelle. Car le monde est fait par les hommes, et le mal qu'il exhibe n'est que le fruit pourri de leurs propres souffrances.
Le livre de la méditation et de la vie se découpe en douze parties, comme les douze mois de l'année. À chaque semaine son thème et chaque jour sa variation. Le tout tendant vers une progression. Ainsi, alors que les quatre semaines de janvier dispensent une réflexion sur la capacité à « Écouter », « Apprendre » et faire fi de « L'autorité » pour tendre à « La connaissance de soi », celles de décembre closent 365 jours de pensées par les questions de « La solitude », « La religion », « Dieu » et « La méditation ». On retrouve tous les thèmes chers au penseur et ces questions, répétées pour mieux nous « guider » vers la compréhension du « moi » : pourquoi persistons-nous à vouloir nous connaître tels que nous désirons être et non tels que nous sommes ? pourquoi avons-nous peur de l'inconnu ? pourquoi l'attachement ? l'incertitude ? la soif de devenir ? On prend connaissance dans ce livre des acceptions qu'attribue Krishnamurti à certaines notions comme la passion, de sa volonté d'accession au point du libérateur « Je ne sais pas », de son rejet de l'analyse. Enfin, au 365e jour, on lit ce que la méditation n'est pas : une respiration particulière, un salut au soleil. Car « méditer, c'est purger l'esprit de toute activité égocentrique ». -
Jésus a-t-il jamais ri ? Aucun texte n'en fait mention.
Aucune tradition. Aucune oeuvre d'art.
Grave et ténébreux, tragique et poignant, tel est le visage du Christ en mélancolie, sinon en larmes, que contemplent depuis deux mille ans des millions de chrétiens.
Pourtant, Jésus pleinement homme aime l'amitié, les escapades en bateau et les poissons grillés, le bon vin et ces fêtes dont est prodigue le calendrier juif - son calendrier.
Pourtant, Jésus pleinement Dieu vient nous annoncer le plus merveilleux et le plus radieux des messages : la mort vaincue, une promesse d'éternité pour chacun d'entre nous. Il y a décidément trop de jubilations dans ces trente-trois années d'Incarnation pour que le rire en soit banni. Et si ce rire a éclaté quelquefois, son écho doit bien résonner quelque part dans les Evangiles. Alors, scrutons, cherchons, fouillons. Il ne s'agit pas de détourner les textes mais de les retourner à la manière du champ dans lequel est enfoui un trésor.
Ecrit comme un roman (non pour camoufler mes trouvailles mais pour leur donner un écrin, aussi modeste soit-il), ce livre n'est pas toute l'histoire du Christ, mais sa seule histoire joyeuse : la quête et la relation du versant lumineux d'un Dieu saisi par le bonheur d'aimer et partageant ce bonheur avec le monde entier. Ces pages me sont aussi l'occasion, après Il fait Dieu, de confirmer mon éblouissement inusable devant Celui qui nous a donné un sens et un avenir en nous ouvrant les portes de la Joie. -
Krishnamurti (1895-1986) a été un penseur à contre-courant des idées reçues de son époque. Dès 1929, il a débuté une longue existence de prises de parole publiques à travers le monde qui, au-delà de sa disparition, continuent par l'écrit de fédérer une foule attentive. Sa bataille ? Réfléchir à la manière dont l'homme peut accéder à la vérité de la vie en se libérant de ses entraves ; l'accumulation de l'instruction, de la mémoire, des traditions et systèmes de pensée. Krishnamurti ne livre en aucun cas de remède. La marche vers la liberté et la découverte de soi aboutira par chacun, et en chacun. Car pour comprendre le réel, encore faut-il prendre connaissance de soi. Et pour se connaître soi-même, la première étape vers la libération consiste à fuir le carcan du conditionnement. Et laisser jaillir l'état créatif. C'est cette délivrance de l'esprit statique, du connu, qui offrira à chaque homme l'accès au rang d'architecte d'une société nouvelle.
Ce livre paraît à l'aube du troisième millénaire. Face à un tournant, il est de coutume d'imposer un bilan. Guerres, corruptions, misère : il est pour partie désastreux. Ne succombons cependant pas à la tentation de nous tourner vers ces instances supérieures que sont la politique, la religion et, pourquoi pas, la psychanalyse, en espérant trouver refuge dans une panoplie de solutions caduques.
Cet ouvrage suggère à celui qui mobilise son attention pour en parcourir ses pages de mourir à ce qu'il connaît trop bien, aux dogmes, aux entraves de l'éducation reçue, aux habitudes de pensée. Faire table rase de l'acquis. Comment ? Surtout pas en copiant l'ermite, en adoptant la position du lotus, en répétant des mantras. Ça n'est pas la méditation. La méditation, c'est l'attention pure, le silence de l'esprit, l'abolition des intermédiaires tel le langage, avec lesquels l'individu cohabite depuis la nuit des temps dans le plus grand des chaos. La méditation, c'est la recherche du tout et l'abandon du fragmentaire. « Il faut être à soi-même sa propre lumière » ou, selon l'enseignement de J. Krishnamurti, n'obéissez pas, ne suivez pas, le remède, allez le débusquer en vous-même.
Traduit de l'anglais pas Colette Joyeux -
Les rêves de progrés se brisent face au constat effrayant du chaos qui règne en de nombreux points du globe.
Dans "L'esprit et la pensée" Krishnamurti évoque deux voie possible pour renverser la situation. La première, changer les structures sociales, économique et politique, est vouée à l'échec car venant de la pensée. La deuxième passe par une mutation intèrieure qui procède de l'esprit. Mais comment faire la distinction entre la pensée et l'esprit?
Krisnamurti invite le lecteur à observer le panorama de nos processus mentaux pour nous faire découvrir cette voie de la mutation radicale et intime.
L'auteur, trés populaire, ("Un maître spirituel d'exception" disait de lui Georges Shaw) est un penseur très à part dans l'histoire des mouvements spirituels: il a toujours refusé toute position d'autorité, laissant à chaque individu la liberté d'interpréter son message. -
La controverse ; dialogue sur l'islam
Rémi Brague, Souleymane bachir Diagne
- Stock
- 18 Septembre 2019
- 9782234088122
L'islam est-il une religion différente des autres, arc-boutée sur un texte provenant directement de Dieu, une théologie éminemment politique qui tolère la violence ? Ou bien l'opinion dominante est-elle tout simplement devenue islamophobe, incapable de voir dans cette tradition religieuse la rationalité, la spiritualité et la liberté de penser et de pratiquer qui s'y trouvent ?
Opposés sur presque tous ces points, Rémi Brague et Souleymane Bachir Diagne discutent les extraits du Coran qu'ils connaissent tous deux en arabe, l'histoire de l'expansion de l'islam et son entrée dans la modernité. Ils n'éludent aucune question, de l'islamisme à la place des femmes, en passant par la question du djihad et le rapport aux autres religions.
Un débat au sommet, érudit et vivant, sur le sujet le plus polémique de notre époque.
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La vérité pour laquelle il n'est pas de voie toute tracée, cette vérité qui n'est pas statique, Krishnamurti ne prétend ni la détenir, ni la transmettre. Il nous invite à la découvrir par nous-mêmes, en partant des faits mis au jour grâce à une observation lucide, à une exploration intérieure sans concessions ni illusions.
Jiddu Krishnamurti (1895-1986) s'adresse en homme libre, à d'autres hommes qu'il voudrait voir jouir de la même liberté. -
Paris xixe arrondissement. la rue, les rues. les bistrots, les motos, les flics. les jeunes de la rue, prédélinquants, délinquants, arrêtés, emprisonnés, anciens prisonniers au milieu d'eux, avec eux, une équipe d'éducateurs spécialisés, dont guy gilbert, prêtre.
Il a appris à voir et à écouter. derrière la violence, il a reconnu la détresse et la solitude. derrière la répression, il devine la peur et le mépris. alors, il a décidé de raconter.
Et voici, cocasses ou poignantes, quelques-unes des histoires les plus bouleversantes que l'on puisse lire. on n'oubliera plus les visages ici entrevus, ces vies abîmées, massacrées ; mais aussi, parfois, tel sauvetage réussi, une existence qui redémarre, l'espoir qui jaillit.
Guy gilbert n'hésite pas à mettre en cause certaines pratiques policiaires et judiciaires ; il dénonce surtout, et vigoureusement, une société fondée sur l'argent.
Guy gilbert a publié aussi aux editions stock :
La rue est mon église.
Des jeunes y entrent, des fauves en sortent.
L'espérance aux mains nues.
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« C'est à la mosquée que l'idée d'un féminisme islamique me traverse l'esprit. Écoutant le khutba du grand mufti, je me dis : Se pourrait-il qu'une femme conduise la grande prière du vendredi et qu'au lieu d'un homme, ce soit une personne du sexe opposé qui parle en ce moment ? Que se passerait-il ? » Et pourquoi pas ? Sherin Khankan ne connaît pas la peur. Elle raisonne. Elle croit.
Dans la première mosquée pour femmes en Europe, à Copenhague, elle se bat chaque jour pour une relecture tolérante du Coran. Ne portant le voile qu'à la mosquée, elle anime une « Islamic Academy » à l'intention des femmes, où sont enseignées la philosophie islamique et la prière. Elle y célèbre aussi ses premiers mariages interreligieux.
Dans ce livre confession, Sherin Khankan parle pour la première fois de son enfance, de sa pratique religieuse, du soufi sme. La mère de quatre enfants évoque sa famille avec tendresse, la militante son combat pour un féminisme islamique. -
J. Krishnamurti, penseur à contre-courant des idées reçues de son époque, n'hésita pas, dès 1948, à jeter un regard lucide sur des institutions telles que le mariage ou le célibat des moines. Pour lui, le noeud de toute société tient d'abord dans la relation qu'établissent les hommes entre eux au niveau le plus élémentaire : celui du couple. Ce qui pose la question des rapports de domination, du rôle de l'amour et du sexe dans la relation.
Le sexe, loin d'être diabolisé, est soumis à une observation approfondie : il ne s'agit pas de nier la pulsion sexuelle, mais d'éviter que l'assouvissement d'un besoin naturel ne tourne à un rapport de domination ou à une obsession. Le sexe mérite sa place dans notre vie, mais seul l'amour lui permet de s'exprimer de façon pleine et entière.
L'amour est défini à partir de ce qu'il n'est pas. Il n'est pas l'attachement, la dépendance affective, le désir. Il n'est pas non plus un moyen de combler sa solitude. L'amour n'est pas non plus le mariage, qui n'est rien moins qu'un contrat social. L'amour suppose la responsabilité entre ceux qui s'aiment, qu'il s'agisse du conjoint ou du partenaire amoureux, des enfants, du voisin, de la nation et, finalement, de la société entière, dont chaque homme est responsable.
Le problème de la chasteté concerne d'abord ceux qui, dans le cadre d'une religion, ont fait voeu d'abstinence sexuelle. Krishnamurti analyse les ravages causés par le refoulement sexuel. Faire ou ne pas faire l'amour ne devrait pas être une question de contrainte mais de contexte. Si l'amour est présent, l'une ou l'autre attitude cessent d'être un problème. L'essentiel est d'observer simplement les faits et non une réalité idéalisée par la pensée. Car c'est en définitive la pensée qui est à l'origine de nombreux clivages : clivage entre soi et l'autre, clivages religieux, nationaux, générationnels. Réaliser que la pensée est le support des conditionnements auxquels nous sommes soumis nous offre un accès à la perception directe d'un état de fait. Et les questions posées s'éclairent d'autant mieux que nous leur donnons le temps de faire écho en nous dans le silence. C'est de ce silence, de cette « conscience sans choix » qui ne juge ni ne condamne que jaillit l'amour. -
La vie de Vivekananda et l'évangile universel
Romain Rolland
- Stock
- Les Essais Stock
- 7 Mars 1978
- 9782234008342
Vivekananda, disciple de Ramakrishana, répandit sur le monde cet évangile universel dont Romain Rolland fut l'interprète dans son essai sur la mystique et l'action de l'Inde vivante. La vie du disciple fut néanmoins plus tourmentée que celle du maître séraphique. Sa mission fut une lutte qu'il était de taille à soutenir. Il portait sur le front le Dieu de sa prédilection : Çiva. En lui, le présent et le passé, l'Orient et l'Occident, le rêve et l'action, se livraient un farouche combat.
"Il avait moins de quarante ans, quand on étendit l'athlète sur son bûcher", écrit Romain Rolland, "à mais la flamme de ce bûcher brûle encore aujourd'hui". Avec Vivekananda, demande Romain Rolland, libérons les forces de l'Esprit asservi, réveillons le Dieu dans l'homme, Recréons l'Etre ! -
Polytechnicien et généticien, Albert Jacquard fait grand crédit de la vérité scientifique et il tient pour vrai ce qui résiste à la critique rationnelle.
Mais c'est aussi un homme de conviction et d'engagement ; ses thèses - la solidarité des vivants, le dépassement de l'égoïsme individuel, la responsabilité devant l'avenir, le refus de la compétition, etc. - sont imprégnées des préceptes de la morale évangélique. Son livre sur saint François d'Assise (Calmann-Lévy) et son livre de dialogue avec l'abbé Pierre (Seuil) en témoignent.
Il a décidé ici de faire le point sur sa relation au catholicisme, à Dieu, à la croyance.
Dans une première partie, il prend à bras le corps le Credo de l'Eglise catholique et, mot à mot, il le commente en se demandant : Qu'est-ce qu'un scientifique du XXIe siècle peut retenir de cette prière ? Qu'est-ce qui tient encore ? Dans une seconde partie, il montre qu'on n'a pas besoin de croire à des dogmes et à une Eglise pour adhérer au message du Sermon sur la Montagne, et que ce dernier a conservé toute sa bouleversante fraîcheur si on le débarrasse de la dogmatique qui l'a recouvert. -
"Mon rôle est avant tout, chaque fois que j'ai l'occasion de rencontrer un croyant - qu'il s'agisse de mon frère chrétien, de mon frère judaïste, de mon frère bouddhiste, ou de mon frère des religions traditionnelles- de me mettre à son écoute. Il est temps, je crois, d'oublier nos divergences pour découvrir ce que nous avons de commun et essayer de bâtir, à partir de là, ce qui pourrait être la société religieuse de demain".
Amadou Hampâté Bâ (1900-1991) est né au Mali. Écrivain, historien, ethnologue, poète et conteur talentueux, il était l'une des plus hautes figures de la sagesse et de la culture africaine. -
Ma religion, c'est l'amour
Guy Gilbert
- Stock
- Litterature Francaise Stock
- 7 Novembre 2001
- 9782234054332
"A mon sens seule ma foi chrétienne partagée avec quelques équipiers me permet de faire face à la grandeur d'une tâche démesurée.
"Ensemble nous allons vers [Dieu], ensemble nous L'accueillons. Seul Son Amour, seul notre Amour nous permet d'avancer" Les textes de Guy Gilbert racontent le combat d'un homme confronté à une violence inouïe. Evoquant de nombreux sujets, des médias à la drogue, il enseigne à ces jeunes le moyen de s'en sortir mais surtout le langage de l'Amour.
A tous ceux qui sont murés dans une solitude intèrieure, les paroles de Guy Gilbert apportent un formidable message d'espoir.
Guy Gilbert est prêtre-éducateur. Il est l'auteur chez Stock de nombreux romans dont "Un prêtre chez les loubards" et "Passeurs de l'impossible". -
Depuis 40 ans, le prêtre Guy Gilbert se bat pour la « racaille » des rues et des prisons, tous les exclus et les marginaux abandonnés par la société. Depuis 40 ans, il prône l'amour et la tolérance, le respect des autres et de soi-même. Depuis 40 ans, il interpelle l'opinion publique et les médias, avec la même énergie, ses mots coups de poing, son blouson de cuir et ses santiags. En 40 ans de sacerdoce, il n'a jamais perdu foi en Dieu ni confiance en l'homme.Pour la première fois il se raconte dans un livre-confession. Lui qui a tant parlé pour les autres évoque sa vie sans détours, avec force et tendresse : sa naissance dans une famille ouvrière de quinze enfants, sa vocation religieuse dès treize ans, l'Algérie où il se confronte à la torture, l'injustice et la souffrance, forgeant sa résistance et ses révoltes, ses premières rencontres avec de jeunes « paumés », son combat quotidien, acharné, pour sortir les « fauves » de l'enfer, à Paris et à Faucon, dans la bergerie provençale qui accueille les « irrécupérables ».Ce livre est l'occasion de retracer un parcours exceptionnel, celui d'un témoin engagé dans notre société.
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Fragments d'un enseignement inconnu
Petr demianovitch Ouspensky
- Stock
- 17 Septembre 2003
- 9782234056251
Au cours de ses voyages en Europe, en Egypte et en Orient, à la recherche d'un enseignement qui résoudrait pour lui le problème des relations de l'Homme à l'Univers, Ouspensky avait été amené à connaître Georges Gurdjieff dont il était devenu l'élève. C'est de Gurdjieff qu'il est question tout au long de ce livre, sous l'initiale G.
Fragments d'un enseignement inconnu est le récit de huit années de travail passées par Ouspensky auprès de Gurdjieff.
Ouspensky est mort à Londres en octobre 1947 tandis que Gurdjieff est mort en octobre 1949 à Paris, après avoir donné son plein accord à la publication simultanée de ce livre à New York, Londres, Paris et Vienne. -
Dieu en questions.
Comment croire aujourd'hui ?
Des jeunes, garçons et filles, élèves de terminale, ont envoyé à André Frossard plus de deux mille questions qui reviennent souvent sur : Dieu, l'Eglise, la Vérité, la Science. Leurs questions, nous nous les posons tous. Elles sont de celles qui font douter les croyants et qui éloignent de la foi ceux qui voudraient croire. Elles fondent le scepticisme moderne.
Pourquoi vivre ?
A quoi sert-il de croire ?
La science et la foi sont-elles compatibles ?
Pourquoi les prêtres ne peuvent-ils se marier ?
Pourquoi l'Eglise intervient-elle dans la vie privée ?
Pourquoi Dieu ne se montre-t-il pas ?
Pourquoi la souffrance ?
A toutes ces questions et beaucoup d'autres encore, André Frossard, qui a écrit le célèbre Dieu existe, je l'ai rencontré, n'a pas seulement apporté ses propres réponses ; il a voulu discuter les arguments traditionnels, ceux qu'invoquent les adversaires de la foi et ceux qui ont cours à l'intérieur même de l'Eglise. Devant l'évidence des lieux communs et la subtilité des sophismes, devant l'édulcoration de certains catéchismes qui préfèrent céder du terrain pour sauver les meubles, André Frossard propose sa propre réflexion, toujours pénétrante, parfois incisive, souvent inattendue. Elle nous réconcilie avec une foi personnelle et audacieuse, celle qui réhabilite le mystère, cette « nourriture naturelle de l'intelligence », et qui fait de l'acte de croire le plus grand anticonformisme de notre époque.
Un livre pour les croyants inquiets et les sceptiques qui s'interrogent.
K.V. -
« Un monde où les idées n'existeraient pas serait un monde heureux car il ne comporterait pas ces forces si puissamment conditionnantes qui contraignent l'homme à des actions inappropriées, ces dogmes sacro-saints au nom desquels les pires des crimes sont justifiés, les plus grandes folies méticuleusement rationalisées. » Aldous Huxley, préface à La première et dernière liberté J. Krishnamurti n'a eu de cesse de réfléchir à la manière dont l'homme pouvait accéder à la vérité de la vie en se libérant de ses entraves que sont les idées préconçues, les traditions et les systèmes de pensée. Celui qui, toujours, refusa d'être perçu comme un penseur, un gourou ou un philosophe ne livre en aucun cas des solutions. Il ne prescrit pas de remèdes. La marche vers la liberté et la découverte de soi doit aboutir par chacun, et en chacun. Car, et c'est sans doute sa seule conviction énoncée comme telle : pour comprendre le réel, encore faut-il prendre connaissance de soi. Et pour se connaître soi-même, la première étape vers la libération consiste à s'échapper du carcan du conditionnement. Fuir le sempiternel rôle d'imitateur que s'est attribué l'homme et laisser jaillir l'état créatif. C'est cette libération de l'esprit statique, du connu, qui permettra à tout homme d'accéder au rang d'architecte d'une société nouvelle. Car le monde est fait par les hommes, et le mal qu'il exhibe n'est que le fruit pourri de leurs propres souffrances.La première et dernière liberté se lit en deux parties. La première reprend l'enseignement du penseur en tentant d'élucider le mystère de l'incapacité de l'homme à devenir neuf, et ainsi à aborder le réel dans l'instant. Est-ce la peur qui le pousse à fuir vers des croyances et des idées organisées et lui fait préférer écraser les problèmes en les colmatant, plutôt que de les envisager tel qu'ils sont ? Est-ce la paresse qui fait reporter à demain la compréhension des obstacles d'aujourd'hui ? L'égocentrisme et l'intérêt qui le poussent à la dépendance aux autres, à l'État, à la religion ? L'idée sclérosée de la mort qui l'empêche d'appréhender la vie telle qu'elle est, sans y adjoindre le but, l'effort et le résultat ? Telles sont quelques-unes des questions posées par Krishnamurti. La seconde partie offre quelques causeries du « maître » sous la forme de questions-réponses. On y lira des discussions sur la discipline, la guerre, la solitude et le sens de la vie. Le tout dans un langage simple, sans jargon, et en refusant, toujours, les préjugés. Les questions seront chaque fois abordées par la négative. Au lecteur de partir de ce qui n'est pas pour aller vers ce qui est.
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L'espérance aux mains nuesDepuis bientôt vingt ans, Guy Gilbert se bat, avec les seules armes de l'amour, en faveur de ceux que la société, les institutions, qu'elles soient familiales ou autres, rejettent. Lutte quotidienne sur le terrain, dans la rue, les prisons, les tribunaux. Lutte, aussi, contre nos préjugés, nos peurs, par des conférences, des livres où il nous apprend les gestes d'accueil, d'amitié, qui seuls peuvent désarmer même ceux qu'on croit irrécupérables.Voici les chroniques, articles, lettres-circulaires, écrits au fil des jours, des années, prolongement direct de son action. Histoires parfois surprenantes, comme celle où il raconte son "adoption" d'un enfant à naître, dont la mère, enceinte à la suite d'un viol, ne voulait pas. Guy Gilbert s'est ainsi retrouvé avec un bébé sur les bras !Textes parfois cocasses, parfois tragiques ou inattendus, à la limite du policier, toujours émouvants. Y passe le formidable amour d'un prêtre pour tous ses frères souffrants, qu'ils soient victimes d'agressions ou agresseurs ne connaissant que la loi de la jungle, enfants abandonnés, prisonniers, religieux gagnés par le découragementà A tous ceux-là, et à nous-mêmes, Guy Gilbert fait découvrir, ou redécouvrir, la force salvatrice du pardon, de l'amitié, de l'Espérance, la puissance invincible que donne l'Evangile vécu dans le quotidien.Guy Gilbert, auteur de Un prêtre chez les loubards, La rue est mon église, Des jeunes y entrent, des fauves en sortent, a été éducateur spécialisé dans la rue. Délégué au conseil presbytéral auprès des évêques pour représenter les prêtres veillant sur des marginaux à Paris, il s'occupe, avec une équipe, de l'insertion des mineurs multirécidivistes dont plus personne ne veut.
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"Il nous faut avancer sans cesse malgré la grandeur d'une tâche démesurée, sans fin.
"A mon sens, seule ma foi de chrétien, partagée avec quelques équipiers, peut me permettre d'y faire face.
"Quand nous avons fait de notre mieux, nous ne pouvons que nous réjouir de voir les signes de Dieu, qui répond toujours à cette part mystérieuse qu'on Lui confie. Il suffit de le Lui demander.
"Ensemble, nous allons vers Lui ; ensemble nous L'accueillons. C'est alors qu'Il fait de nous les "passeurs de l'impossible"." Les textes de Guy Gilbert racontent, dans le style tonifiant et franc qui est le sien, le combat d'un homme confronté à une société d'une violence inouïe. Jour après jour, à ces jeunes dont il partage les profondes souffrances, il enseigne non seulement les moyens de s'en sortir, mais aussi et surtout le langage de l'Amour.
A tous ceux qui sont murés dans l'"impossible", les paroles de Guy Gilbert apportent un formidable message d'espoir.
Guy Gilbert est prêtre-éducateur. Il est l'auteur chez Stock de nombreux livres : Un prêtre chez les loubards ; La rue est mon église ; Des jeunes y entrent, des fauves en sortent ; L'Espérance aux mains nues ; Aventurier de l'Amour ; Avec mon aube et mes santiags ; Les Petits pas de l'Amour ; Jusqu'au bout ! ; Dieu, mon Premier Amour ; Des loups dans la Bergerie ; Dealer d'amour. Il est également chroniqueur à La Croix. -
Chacun le sait, tout ce qui s'est écrit sur la mort d'Henri Beyle, alias Stendhal, relève de l'invention. Même son cousin Romain Colomb a biseauté les cartes. Même Mérimée, ami de longue date, a cherché le scandale en déformant les faits.
L'événement a eu pourtant un témoin direct, Joseph Lingay. Éminence grise de la monarchie de Juillet, cet élève de Fouché, qui se disait « le plus corrompu des corrupteurs », régnait en maître sur les fonds secrets de quatre ministères. Il en fit profiter Gautier, Nerval, et les jeunes prostituées que Stendhal partagea souvent avec lui. Son pouvoir était tel qu'il était sur le point d'envoyer à l'Académie son compagnon de débauche.
Tous les deux, d'ailleurs, sortaient d'un bordel le 22 mars 1842 quand, foudroyé par l'apoplexie, l'écrivain manqua s'écraser sur le pavé parisien. Dans les heures, les jours suivants, Lingay s'employa à assurer sa légende, en s'aidant d'Old Nick, le découvreur de La Chartreuse, du jeune Gobineau, ultra rallié à la cause de Mathilde de La Mole, et de Balzac, pas des plus scrupuleux quand il y allait de l'argent.
Gérard Guégan, qui a pu consulter les carnets secrets de Lingay, réputés perdus, s'est autorisé, sur le conseil du spectre de Stendhal (à moins que ce soit celui de Nimier ou de Cendrars), à tutoyer l'Histoire le temps d'une dernière valse. La dernière valse du romantisme. Les femmes (Alberthe, Jules, Monelle, Clémentine) y sont audacieuses et les hommes brillants. C'est la vie. La (presque) vraie.
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Répliques Tome 4 ; l'interminable écriture de l'extermination
Alain Finkielkraut
- Stock
- Les Essais Stock
- 29 Septembre 2010
- 9782234061446
« Une civilisation qui oublie son passé est condamnée à le revivre. C'est forte de cette maxime, énoncée au début du xxe siècle par le philosophe américain George Santayana, que notre civilisation a instauré et institutionnalisé la mémoire de l'extermination des Juifs d'Europe. Mais voici que surgit, pour cette civilisation, un problème inattendu : non pas l'oubli du crime, mais l'oubli de tout le reste. Hitler hante notre actualité, et du passé désormais personne d'autre, ou presque, ne surnage. Aujourd'hui le malfaiteur suprême est en passe de siéger seul sur le trône de la mémoire.
Dans cette société de l'accusation perpétuelle et de l'expiation tapageuse qui arraisonne à tour de bras les fameuses heures les plus sombres de notre histoire, je me prends parfois à rêver d'une mémoire sans oriflamme ni destrier, d'une mémoire pédestre, modeste, discrète, silencieuse ou qui ne fasse pas d'autre bruit que les pages que l'on tourne dans le colloque singulier de la lecture.
Comment parler de la Shoah sans tout mélanger ni sacrifier les exigences du jour ? Quelles leçons tirer de cet événement proprement incroyable ? Comment penser le mal, la radicalité du mal, la banalité du mal, l'industrialisation du mal, sans abandonner au mal tout l'espace de l'immortalité ? Ces dialogues que voici sont nés de ces interrogations et de ce scrupule. » Alain Finkielkraut -
A Pâques 78 pour le Vendredi Saint, les millions de Français qui regardaient ce soir-là l'émission de Bernard Pivot "Apostrophes" sur Antenne 2, virent surgir le visage passionné de Guy Gilbert, prêtre paradoxal, cheveux longs, blouson de cuir, qui vit au milieu des loubards du 19e arrondissement de Paris. Le succès de son premier livre "Un prêtre chez les loubards" fut immense.Avec ce nouvel ouvrage Guy Gilbert fait la preuve que le folklore de la rue, la verdeur du vocabulaire, n'ont pas fait disparaître le prêtre derrière l'éducateur. Au milieu de la misère et du désespoir des jeunes qu'il côtoie, Guy Gilbert se veut d'abord témoin du Christ. Ce deuxième livre est donc un livre "spirituel".Comme le premier il nous fait plonger au coeur d'une société agressive et inhumaine par mille histoires cocasses ou poignantes, mais l'affirmation chrétienne, implicite dans le premier livre, éclate ici. Une affirmation sans complaisance pour l'institution ecclésiastique, qui s'y voit quelque peu malmenée. Mais sans amertume - car l'auteur derrière la violence de son propos ne peut dissimuler son immense amour d'une Eglise dont il se veut solidaire, parce que même marâtre elle reste sa mère. Une fois sans complaisance non plus pour notre société et qui dénonce sans cesse la violence cachée de nos rapports sociaux à la lumière de la forte douceur des évangiles.
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Aventurier de l'amourL'actualité, nous ne la percevons qu'à travers le prisme, souvent déformant, des médias. Nos difficultés, nous les vivons dans la solitude, et celles de nos proches, nous ne savons plus les résoudre. Pourtant, ne mériterions-nous pas d'être traités en adultes responsables ? Chacun de nous n'est-il pas un être unique, irremplaçable, et tel problème personnel n'est-il pas aussi important qu'une nouvelle conférence internationale ? Qu'importent les progrès techniques, si l'humain régresse !Avec Guy Gilbert l'homme retrouve ses droits, sa dignité, sa valeur. Qu'il commente le Mundial, la course à l'Elysée, qu'il évoque tel meurtre raciste récent, ou les manipulations génétiques, il nous invite à approfondir des faits qui nous concernent tous. Pénétrant tous les milieux, il nous permet de découvrir la réalité intime de nos frères souffrants, de nos enfants en danger, et aussi les gestes salvateurs.Au long de ces pages, de ces anecdotes, de ces commentaires toujours ancrés dans notre actualité, c'est la vie qui jaillit, sous tous ces aspects, humble, difficile ou exaltante, dans laquelle fait irruption la formidable vie du message chrétien. Le message d'un amour absolu, éternel, dont Guy Gilbert est l'aventurier moderne.Guy Gilbert, auteur de Un prêtre chez les loubards, La rue est mon église, Des jeunes y entrent, des fauves en sortent, L'Espérance aux mains nues, a été éducateur spécialisé dans la rue. Délégué au conseil presbytéral auprès des évêques pour représenter les prêtres veillant sur des marginaux à Paris, il s'occupe, avec une équipe, de l'insertion des mineurs multirécidivistes dont plus personne ne veut.