Filtrer
Rayons
Support
Éditeurs
Prix
Lamaindonne
-
Marie-Hélène Lafon : une autre vie
Marie-Hélène Lafon
- Lamaindonne
- Poursuites Et Ricochets
- 29 Septembre 2023
- 9782492920097
Mon père fut paysan dans le Cantal, comme toutes les générations qui l'ont précédé. Après sa mort, j'ai retrouvé des photos prises entre 1956 et 1959 pendant son service militaire au Maroc. Mon père sur la plage, en maillot de bain , en uniforme dans la chambrée , déguisé en femme dans le jardin du colonel , torse nu au milieu d'un groupe d'enfants. À la fin du service militaire, il rentre dans le Cantal et dans sa vie de paysan. Il se marie avec ma mère le 31 décembre 1959. Un autre père, un autre corps, une autre vie. Un livre d'images et de mots pour flairer cette piste.
-
Serge tisseron : Le jour ou j'ai tué mon frère
Serge Tisseron
- Lamaindonne
- Poursuites Et Ricochets
- 28 Janvier 2025
- 9782492920196
En feuilletant un vieil album de famille, Serge Tisseron s'étonne de ne pas y trouver une photographie dont il garde un souvenir précis. Il la dessine, puis la recrée avec l'aide de l'IA. Quelques semaines plus tard, la découverte fortuite de l'original révèle une image différente ! Ainsi débute une enquête quasiment policière sur le fonctionnement de la mémoire, mais aussi sur le pouvoir qu'auront bientôt les IA de rendre visibles nos souvenirs les plus intimes dans des photographies bien réelles. Comment vivrons-nous chacun cette situation, individuellement et en famille ?
-
-
Memories are made of this
Bernard Plossu
- Lamaindonne
- Poursuites Et Ricochets
- 2 Octobre 2024
- 9782492920189
-
Guillaume Geneste : tout autour de la photographie
Guillaume Geneste
- Lamaindonne
- Poursuites Et Ricochets
- 29 Septembre 2023
- 9782492920080
Tout autour de la photographie il y a l'absence, l'absence de celles et ceux qui ne sont plus là pour nous dire qui figurent sur la photographie. Tout autour de la photographie il y a le vide, le vide abyssal où nous nous trouvons face au regard de celles et ceux qui ne nous laissent pour mémoire que leurs seuls visages. Tout autour de la photographie il y a l'angoisse, celle qui me prend physiquement dans mes entrailles, de voir et de ne jamais savoir.
-
Après Volta, son ouvrage incontournable, imprimé deux fois et à nouveau épuisé aujourd'hui, et Terres basses, livre plus sombre où elle évoquait la mort de sa mère, Gabrielle Duplantier revient avec un nouveau projet, Wild Rose, qui renoue avec une photographie lumineuse, celle qu'on avait découvert dans Volta. Après une série de voyages et l'épisode du confinement, Gabrielle Duplantier est de retour dans la maison familiale, au milieu des bois et à proximité d'un lac. Elle y construit sa propre maison, comme un refuge, un radeau. Cet endroit lui permettra de se retrouver, d'être vraiment elle-même...Dans ce lieu sauvage gravite tout un petit peuple, la famille, les amis, les enfants... entourés par une nature matricielle qu'elle photographie avec grâce. Portraits allégoriques, paysages habités, animaux messagers, on retrouve ici tout ce que l'on aime dans la photographie de Gabrielle Duplantier.
-
-
-
-
-
En 2014, Gabrielle Duplantier publiait Volta aux éditions lamaindonne. Le livre, salué par le public et la critique, est aujourd'hui épuisé. Quatre ans plus tard, Terres basses, sa nouvelle publication, vient confirmer le talent de la jeune photographe. Une balade dans un univers dense et riche, où l'on retrouve son goût pour les paysages, les portraits de femmes et d'enfants... Un travail photographique puissant et délicat en même temps, qui ne cède jamais à l'artifice, où elle témoigne de la vie, de ses accidents et de ses joies, de ses incertitudes et de ses espérances. L'amour qu'elle porte à ses sujets est toujours là, permettant au lecteur de rentrer dans l'intimité de son entourage, avec pudeur et infiniment de douceur. Un regard amoureux qui transforme le noir en lumière.
-
-
En 2015, Ljubisa Danilovic publiait Le Désert russe aux éditions lamaindonne. Le livre, salué par le public et la critique, est aujourd'hui épuisé. Trois ans plus tard, La Lune de Payne, sa nouvelle publication, donne à voir une facette radicalement différente du travail du photographe. Ljubisa Danilovic a effectué ces dernières années plusieurs voyages dans le delta du Danube et nous offre avec ce livre un portrait surprenant et délicat de ce lieu. Un pays de ciel et d'eau où le temps semble se ralentir, où le coeur se met à battre plus tranquillement et où l'esprit s'apaise. Des photographies au plus proche du sujet, sans fioritures aucune, qui vont à l'essentiel. La large palette de gris des photographies leur confère une grande douceur et une certaine mélancolie. Une série d'une belle maîtrise artistique...
-
Les séries du photographe italien Lorenzo Castore, prises sur plusieurs années, s'intéressent à la mémoire, émotionnelle, personnelle et collective. Par son esthétique et sa volonté de rupture, son oeuvre est placée dans la lignée de la « photographie tremblante », dans la continuité de grands noms de la photographie comme Robert Frank. Ici, il évoque ce qu'il appelle son "éducation sentimentale". Un corpus d'images au plus près de la peau et de l'intimité, qui convoque la sensualité tout autant que la tendresse, un certaine violence tout autant qu'un véritable romantisme. Et autour de ses images, paysages et scènes de vie viennent résonner avec la même force, et font dialoguer les sentiments et les sensations entre eux. "In amber", comme des souvenirs déjà anciens mais retenus prisonniers et encore présents dans l'ambre... Un travail de l'intimité !
-
-
Georgia, c'est le nom du bateau dans lequel embarqua en 1906 un certain Ljubiša Danilovic, jeune Monténégrin rêvant d'un ailleurs plein de promesses. C'est à Butte, ville minière des États- unis, dans le Montana, qu'il débarqua finalement, comme nombre de Monténégrins ou d'Italiens à l'époque. De cet homonyme dont il ne sait rien, à part la mention de son nom sur un document d'époque listant les passagers du Georgia, Ljubiša Danilovic imagine en 2021 le trajet qui le mènera de son Monténégro natal aux États-Unis, refaisant ainsi un voyage en tous points comparable à ceux que doivent aujourd'hui entreprendre des milliers de migrants à travers le monde. En mêlant dans cet ouvrage des photographies de la ville de Butte, d'un Monténégro n'offrant pas d'horizon aux jeunes adultes rêvant d'ailleurs, d'un Monténégro nostalgique de son enfance, des migrants rencontrés à Paris, Calais ou Sarajevo, et d'autres yant passé leur vie loin de leur pays de nais- sance..., Ljubisa Danilovic parle d'une même voix de la petite histoire mais bien sûr aussi de la Grande Histoire.
-
Amsterdam, Copenhagen, Berlin, Lisbon, London, Dublin, Brussels, Luxemburg, Rome, Athens, Paris, Madrid. Contrairement à ce que pourrait laisser penser cette liste de villes capitales, Arno Brignon n'a pas effectué un grand tour d'Europe en zigzags. Il est parti, à partir de 2018, pour les États-Unis, en construisant un parcours amusé qui, en trois étapes, l'a amené dans douze villes portant des noms de capitales européennes. Arno Brignon a fait ce parcours américain d'une façon singulière. La photographie est un exercice solitaire par excellence mais, pour préserver la cohésion d'une famille ébranlée par ses absences répétées, il est parti avec Caroline et Joséphine, sa compagne et sa fille. Pas simple, encore moins lorsque l'on s'interroge sur sa légitimité et que l'on ne sait pas toujours si l'on est en Amérique en vacances ou en tant que photographe. Comme il le dit joliment : « Il faut que j'apprenne à jouer ensemble ». Dans ce pays où il est « difficile de ne pas être rattrapé par l'histoire de la photographie », il a, en mêlant noir et blanc et couleur, en réussissant à faire cohabiter photographies de famille et impressions de voyage, construit un récit aussi littéraire que cinématographique, une narration qui restitue une expérience autant qu'elle invente une Amérique de fiction.
-
« Siempre que estemos vivos nos veremos » « Tant que nous serons en vie nous nous verrons » C'est la dernière phrase que m'a dite Yair. Nous étions sur l'azotea (toit) du bloc 11, la brume enveloppait Caracas, la rumeur folle de la ville ressemblait à un chant funèbre. C'était une balle dans mon coeur. La conscience de sa propre fin avait quelque chose de terrible et sublime à la fois. Tout était dit. L'urgence de la vie, la fascination pour la mort, l'effondrement du pays. L'extrême violence et l'absurdité de la situation donnait l'impression que la vie n'était qu'un jeu. Je me rappelais deux jours plus tôt la gallina (arène pour combats de coqs). L'odeur du sang mélangée au rhum et la sueur, les cris de rage, l'excitation de chaque homme. Une transe impalpable enivrais l'arène. Comme si nous étions tous fous. Comme si le sang, la mort et le pouvoir rendaient plus vivants. L'énergie chaotique de la ville raisonnait dans chaque combat telle une danse qui se déploie, qui reste et pleure impuissante. Un mois plus tard, Yair fut abattu. Il avait 27 ans. Mes errances en Amérique Latine furent traversées par d'autres rencontres saisissantes. Comme ces coqs de combats, je voyais des êtres danser et s'accrocher au désordre. J'y retrouvais à chaque fois cette même sensua- lité insolente, comme une furieuse provocation, comme un cri d'adolescent amusé par le danger, condamné et libre.
-
Longtemps, Gaël Bonnefon a titré l'ensemble de ses images About Decline. Un corpus de photographies s'étalant sur plus de 10 ans, qui rend hommage à la beauté du banal et du quotidien. Il en explore les interstices, entre visible et invisible, là où la vie ordinaire révèle ses parts d'ombres. Un travail qui évolue au fil des années mais dont l'écriture conserve une même cohérence: ici, les paysages (cascades, forêts ou grandes étendues désertes...) vibrent avec la même force et la même intensité que les scènes ou les portraits de personnes usées, éreintées, à bout de souffle, mais bien vivantes. Premier ouvrage rétrospectif de son oeuvre, Elegy for the Mundane présente la diversité d'un travail toujours homogène, pouvant aborder la violence et le déclin tout autant que la douceur et la tendresse. Ici, les sentiments ne sont pas figés mais résonnent les uns avec les autres...
-
Elle marche à pas lents. Depuis cent ans, elle se terre dans l'obscurité de la forêt. La nuit, on l'entend parfois gémir. Tant d'années avaient passé et la bête était de retour.
-
-
LAMAINDONNE SAVECA - ART & PAPER - 62 rue André Joineau - 93310 Le Prè-Saint Gervais 06 60 28 85 77 Mail: contact@saveca-artandpaper.com SORTIE SEPTEMBRE 2022 prix de vente public : 29 euros L'idée-force du projet D'OC a été de proposer à six jeunes photographes, travaillant dans le style du documen- taire de création, de les intégrer dans un projet d'aide à la production qui prend corps en Occitanie. Portée par ImageSingulières, cette commande de deux années, où la parité est respectée, est une itinérance guidée par les grandes lignes - non exhaustives - qui dessinent la géogra- phie de ce territoire. Melody Garreau a travaillé le long des voies navigables, Marianne Thazet a suivi les chemins de Compostelle, Adrien Ribet a traversé les Pyrénées et Pauline Dupin a exploré le Parc national des Cévennes. Deux autres photo- graphes se sont immergés dans les deux grandes métro- poles, que tout oppose mais que la région rassemble : Paul Baudon à Toulouse et Théo Combes à Montpellier. Les mots de Marie-Hélène Lafon viennent, avec talent, alimenter notre réflexion sur cette « nouvelle » région si riche d'une histoire millénaire et de paysages multiples.
-
De Berlin à Saint-Petersbourg, en passant par Odessa ou l'Italie, le lieu de cet ouvrage est finalement la nuit. Alisa Resnik la traverse, explore ses entrailles, part à sa rencontre, dans les rues désertes et les paysages où quelques silhouettes furtives se glissent, dans les intérieurs pâles et les apparitions de visages fragiles ou parfois extatiques.
De lueurs étouffées en éclats de couleurs dans l'ombre, la photographe décrit ce qui pourrait sembler une errance, mais qui se révèle être son cheminement et son récit. Le récit, frémissant et subtil, de celle qui n'est de nulle part et appartient pourtant tout entière à ce monde nocturne. Par ses images puissantes, elle en révèle la beauté et la grâce. Alors, tel un foyer accueillant, il la reçoit et l'enveloppe. Au fil des pages, Alisa Resnik nous entraîne avec elle et nous nous abandonnons à la brutalité comme à la douceur de la nuit.
Cet ouvrage très attendu, après qu'elle ait obtenu le European Publishers Award et publié One Another en 2013, paraîtra en novembre 2021. -