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Une histoire naturelle de l'amour et de la mort
Margaret Renkl
- Julliard
- 6 Octobre 2022
- 9782260055495
" Une merveille de densité, qui conjugue le plus parfait récit familial à une minutieuse histoire naturelle du jardin. Par ses habiles rapprochements, Margaret Renkl comble le fossé entre humains et non humains et ravive notre parenté oubliée avec les autres êtres vivants. " Richard Powers
Enfant de l'Alabama, Margaret Renkl est une exploratrice des lits de rivière et des chemins de terre rouge.
Dans un portrait tendre et honnête de sa famille, elle fait revivre ses sagaces arrière-grands-mères et ses grands-mères courageuses, sa mère exubérante et fragile, son père attentionné. Au fil de ce récit familial, elle tresse une histoire naturaliste de son jardin de Nashville. Les héros en sont des merlebleus et des écureuils, des serpents voraces et des abeilles, et l'intrigue, sa lutte - humble et lucide -
contre l'effondrement de la biodiversité.
Cycle de la vie et cycle de la nature se répondent sans cesse pour nous rappeler que l'émerveillement réside dans les choses les plus simples, celles que nous avons en partage. -
Danser dans la mosquée : lettre d'une mère afghane à son fils
Homeira Qaderi
- Julliard
- 1 Septembre 2022
- 9782260055396
Homeira naît en 1980 à Hérat, en Afghanistan, dans une maison où se côtoient trois générations qui tentent de survivre tour à tour à l'occupation soviétique, à la guerre civile puis à la première prise de pouvoir des talibans. Au sein de ce foyer aimant, l'enfant chérit les livres et la liberté, se révolte contre les privilèges accordés à la gent masculine et les interdits visant les filles. Adolescente, elle ira jusqu'à animer une école clandestine dans une mosquée.
Mais plus Homeira grandit, plus la vie s'assombrit. Elle accepte le mariage avec un inconnu, puis finit par fuir son pays. Elle fera alors de sa vie un combat pour l'instruction et pour le droit des femmes.
À travers son histoire singulière, l'autrice dresse le portrait d'un peuple qui vit sous la férule des talibans. Danser dans la mosquée est aussi une adresse à son fils. Par les lettres qu'elle lui écrit, elle dessine l'espoir de retrouvailles dans un pays délivré de l'obscurantisme. -
" Ce qui garde le lecteur en haleine, c'est le swing de Djian, avec ce jeu de jambes qui fait qu'aucun personnage n'est jamais au repos. " (François Vey, Le Parisien) Il faut dire que rien ne leur est épargné. Comment Marc pourrait-il se remettre de la nouvelle, lorsqu'il apprend que sa fille de dix-neuf ans batifole avec son meilleur ami, qui, lui, n'en a pas loin de quarante-cinq ? En tant que sexolique anonyme incapable de réfréner sa libido, alors qu'il s'apprête à épouser la femme de ses rêves, est-il en mesure de porter des jugements sur les autres ? Quant à Victor, son père, ce vieillard qui fut le plus bel égoïste que la terre ait porté, faut-il se fier à lui lorsqu'il semble soudain habité par la grâce et multiplier les bonnes actions ? Si encore son frère David pouvait lui prodiguer son aide, mais ce dernier a trouvé le meilleur moyen de mettre à distance les conflits familiaux : se faire enfermer pour meurtre en prison psychiatrique !
Plus apocalyptique que jamais, cette ultime et sixième saison de Doggy bag donne enfin son sens général à l'ensemble de la série : le chaos moral de la famille Sollens est l'exact reflet de celui de nos sociétés modernes.
À chaque saison sa température. Cette fois, Noël approche ainsi que le mariage tant attendu d'Édith et de Marc. Tandis qu'une chape de neige et un froid polaire s'abattent anormalement sur la ville, la famille Sollens vaque à ses occupations comme si tous ces signes de dérèglement climatique n'indiquaient pas le déclin manifeste de notre civilisation... Mais attention au retour de bâton : toute histoire a une fin, et celle-ci promet d'être explosive...
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A travers l'histoire d'un domaine, Belchamber, et de la famille qui l'occupe, ce roman fait le procès de toute une société : celle de l'Angleterre victorienne, à la fois si lointaine et si proche de la nôtre. On y croise les paroxysmes et les cris de la passion maternelle, la rage des dépits amoureux, mais aussi l'hypocrisie cynique ou feutrée, qui leur succède : convenances, conventions, snobisme, rien n'est épargné. Tant il est vrai que personne ne peut vivre longtemps sur les sommets des grandes crises et que, si le monde est un théâtre, la moitié des acteurs ont été désignés pour des rôles qui ne leur conviennent pas.
Né à Londres en 1855, mort à Windsor e 1950, l'auteur de cette nouvelle Foire aux Vanités fut le contemporain et l'ami d'Henry James et d'Edith Wharton. Descendant d'une famille de banquiers richissimes, il put mener une existence de dilettante raffiné et subtil, tout en portant sur le monde un regard acéré.
Voici un Barnabooth romancer touché par la grâce et effleuré parle génie. Et Belchamber qui fut son testament, et aussi un chef-d'oeuvre. Jean-Claude Zylberstein.
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Alors que le lecteur de langue anglaise rangeait Edgar Poe parmi les écrivains mineurs, le même Poe jouissait en France d'un prestige aux multiples facettes comme conteur, poète, théoricien, philosophe. On peut mieux aujourd'hui mesurer cette influence sur les poètes du Symbolisme, à la lumière de textes fraîchement mis à jour et de recherches contemporaines.
Pour Baudelaire, Mallarmé ou Valéry, Poe n'est pas un marchand d'épouvante ou de vers de mirliton. Valéry en particulier s'est interrogé longuement sur ce génie, dont l'oeuvre lui paraissait unique. Sa conférence ici publiée est à ce titre du plus grand intérêt.
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Fuyant sa Lituanie natale et la vague de pogromes, le Juif Smous débarque en Afrique du Sud, à la fin de la guerre des Boers. Il ne parle pas un mot d'un autre langue que le yiddish et ne se rend pas compte que le paysan sur la charrette duquel il est monté le conduit dans une bourgade située à l'opposé de celle où l'attend se famille.
Cahoté dans un pays en proie à toutes les violences, ivre mort du matin au soir parce que, n'ayant jamais bu une goutte d'alcool, il a pris pour un jus de fruit aux effets fort désagréables le tord-boyaux local, il rencontrera des gens dont pas un n'aura, ni avec lui ni avec les autres, de langage en commun : une petite indigène qui ne s'exprime que par clics et par clacs, un Xhosa qui fut l'ordonnance d'un officier anglais amateur de Shakespeare, lequel lui a exclusivement appris des citations du Maître, des fermiers hollandais, un pasteur fou ne parlant que l'afrikaans.
Cette métaphore brillante, drôle, bariolée sur le thème du désordre et des chauvinismes gros de danger dans un pays et au début d'un siècle neufs, qui se révèleront aussi agités l'un que l'autre, est le premier roman de l'un des plus illustres comédiens anglais, membre de la Royal Shakespeare Company, qui a joué tous les grands rôles, de Shylock à Richard III, en passant par le Fou du Roi Lear et le Molière de Boulgakov.
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