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Bnf Editions
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Revue de la Bibliothèque Nationale de France n.29 : la danse
Collectif
- Bnf Editions
- Revue De La Bibliotheque Nationale De France
- 25 Juin 2008
- 9782717724134
Dossier La danse. La BNF fêtera en 2009 le centenaire de la première saison des Ballets russes. Mais dès cette année, elle célèbre la danse avec une exposition à la bibliothèque-musée de l'Opéra intitulée " Image(s) de la danse ", qui s'interroge sur la représentation d'un art dont l'essence est le mouvement mais dont l'iconographie peut être également lue d'un point de vue plus sociologique, voire psychanalytique. En contrepoint de cette exposition, ce dossier de la Revue présente quatre articles.
Regard sur les collections. La renommée internationale de Hokusai remonte au dernier tiers du XIXe siècle, à l'époque où le japonisme triompha en Europe, mais dès les années 1830, du vivant de l'artiste, ses premiers livres circulaient déjà dans le milieu orientaliste parisien.
Autour d'un fonds. Les documents d'archives radiophoniques du département des Arts du spectacle sont mal connus des chercheurs. Ils permettent pourtant de mieux comprendre le processus de production des émissions, depuis leur préparation jusqu'à leur diffusion.
Un conservateur, un fonds. Il n'y a pas que de l'or et de l'argent au département des Monnaies, Médailles et Antiques. On y a redécouvert récemment plus de mille " briques ", qui portent le nom de leur artisan, Théodore Mionnet, conservateur au Cabinet des médailles au début du XIXe siècle. Michel Amandry, directeur du département depuis 1991, tente de répondre aux nombreuses questions que ces objets suscitent.
Inédits. Zola : trois lettres inédites à son avocat provenant du fonds Fernand Labori, riche de documents concernant l'affaire Dreyfus. Daumier: une épreuve rarissime, avec légende manuscrite autographe, d'une lithographie de la série des Bas-bleus.
À propos de la Bibliothèque. Nouvelles parutions (2007). Une fois par an, cette nouvelle rubrique recense les ouvrages et principaux articles concernant la Bibliothèque ou que celle-ci a publiés.
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Revue de la Bibliothèque Nationale de France n.55 : le mur du son ; quand le son fait sens
Collectif
- Bnf Editions
- Revue De La Bibliotheque Nationale De France
- 12 Octobre 2017
- 9782717727340
Le dossier entend mettre en valeur la richesse et l'étendue des recherches qui sont aujourd'hui consacrées au son en traitant de sa dimension sensible, acoustique et technique et de son « historicité », tant il est frappant de constater que l'on n'entend pas de la même manière selon les lieux et les époques. »...
Comment entendre les sons du passé ? C'est la question que posent certains historiens du sensible tels qu'Alain Corbin dans son ouvrage pionnier Les Cloches de la terre. Ce à quoi tente de répondre également le projet Bretez de reconstitution sonore du Paris du XVIIIe siècle. Ces approches se concentrent sur la question de la « fidélité », de l'authenticité de la restitution sonore, à l'opposé des pratiques des sound designer, ces « sorciers du son » technophiles qui recherchent davantage l'efficacité émotionnelle. Cette modernité dans la conception du son est d'ailleurs au coeur de l'évolution historique du cinéma et de son écriture contemporaine, ou de l'histoire du jeu vidéo.
L'exploration du son dans le temps nous mènera également à confronter nos expériences d'écoute de la musique à celles d'autres aires géographiques : la définition d'une « bonne » écoute lors d'un concert ne sera pas la même en Inde ou en France. Certain sons sont jugés harmonieux ou inacceptables en fonction des époques, des lieux, des contextes. L'hypersensibilisation actuelle au bruit et aux nuisances témoigne par ailleurs d'une volonté nouvelle de s'isoler, souvent au détriment de l'identité sonore des villes.
Le dossier permet ainsi de mieux cerner en quoi consiste la révolution des sound studies qui, loin de se limiter à une simple histoire des innovations techniques, font des sons de puissants révélateurs de l'ordre politique, culturel et social d'une époque et d'un lieu donnés.
Rubriques :
« Autour d'une oeuvre » est consacré au célèbre enregistrement d'Apollinaire aux Archives de la Parole (24 décembre 1913).
« Découverte » met à l'honneur les calligraphies de Roger Druet.
La « galerie » permet de revoir les premières pochettes de disques 78 tours de la collection de la BNF.
« Histoire de la bibliothèque » raconte comment la Bibliothèque nationale est devenue au XIXe siècle une destination touristique parisienne incontournable.
Un « Inédit » exhume les rushs de Chronique d'un été de Jean Rouch et nous immerge dans la « fabrique de l'oeuvre ».
Le « Portrait » de la tibétologue Marcelle Lalou.
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Revue de la Bibliothèque Nationale de France n.61 : singeries ; à la frontière de l'humain
Collectif
- Bnf Editions
- Revue De La Bibliotheque Nationale De France
- 15 Octobre 2020
- 9782717728361
Une ressemblance troublante.
Ce dossier de la Revue de la Bibliothèque nationale de France remonte aux bases de l'histoire naturelle et de la primatologie, avec « Jocko », petit chimpanzé que Buffon fait naturaliser assis sur un tabouret. D'emblée, c'est la ressemblance physique du singe avec l'homme qui interroge : une autre discipline s'en empare, la physiognomonie, qui entend déduire la personnalité d'un individu à partir de son apparence physique. Pour autant, Lavater, son fondateur, ne s'y intéresse que pour le maintenir à distance.
Se méfie des comparaisons hâtives avec les animaux et réaffirme au contraire la supériorité de l'homme (du fait de ses convictions religieuses).
Il faut attendre les Lumières puis la théorie de l'évolution des espèces de Darwin (1858) pour soustraire l'homme du cadre biblique et l'insérer au sein du règne animal. L'apparition du grand singe en Europe, à travers les circuits de l'esclavage notamment, pose la question des limites de l'humain. Un imaginaire raciste se diffuse alors par l'intermédiaire des zoos humains et des spectacles de freak shows, remplacés à partir des années 1930 par l'industrie du cinéma.
Les « singeries » dans les arts.
Dans les arts picturaux et ornementaux, la représentation du singe et plus largement de l'animal évolue : si le motif simiesque est très apprécié dans l'Antiquité, il devient plus rare dans l'imagerie chrétienne, car associé au péché et très vite relégué à un statut purement décoratif qui annonce les singeries du XVIIIe siècle, comme chez Chardin ou Grandville. Au cours du XIXe siècle, le singe est de moins en moins représenté sous une forme anthropomorphique. Influencé par la société protectrice des animaux (fondée en France en 1845), l'art animalier se renouvelle en profondeur, remettant en cause la suprématie de l'homme dans la hiérarchie naturelle.
Le rapport homme-singe a beaucoup inspiré la littérature, brouillant les frontières inter-espèces. Les premiers orangs-outans, exhibés au début du XIXe siècle, comme dans la nouvelle d'Edgar Poe L'Orang-outan, nous renvoient l'image de notre propre bestialité. De même, Pierre Boulle qui publie en 1963 La Planète des singes, adapté au cinéma en 1968, s'interroge sur la nature conflictuelle et mimétique des relations entre l'homme et l'animal.
Les singeries du côté des singes.
Le singe est-il véritablement cet imitateur divertissant que l'on s'est plu à définir au fil des siècles ? L'imitation est un processus essentiel de l'apprentissage chez les primates, comme le démontre l'expérience menée avec Nénette, orang-outan le plus célèbre de la ménagerie du Jardin des Plantes.
Pour revenir sur ce mythe de singe imitateur, Sabrina Krief, primatologue et professeure au Muséum national d'histoire naturelle, spécialiste des relations entre humains et grands singes, analyse les comportements de ces derniers en Ouganda, de l'automédication à l'apprentissage. Elle milite pour la reconnaissance de la vulnérabilité des primates et de leur environnement : ces espèces doivent être mieux connues pour être mieux protégées pour leur valeur intrinsèque, et non parce qu'elles répètent des scénettes inculquées sous la contrainte du dressage.
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Revue de la Bibliothèque Nationale de France n.42 : revue de la Bibliotheque Nationale de France Tome 42
Collectif
- Bnf Editions
- Revue De La Bibliotheque Nationale De France
- 29 Novembre 2012
- 9782717725117
Concept qui a joué fortement dans la création de la Toile, l'idée d'hypertexte a été à l'ordre du jour et a animé de nombreux débats dans les dernières années du XXe siècle avec le passage à des pratiques de numérisation d'ampleur. Cette dimension dont la généalogie se trouve aussi bien dans les sciences cognitives que dans l'univers des bibliothèques, de l'écrit et de certaines oeuvres littéraires, suggérait alors la possibilité de reconfigurer la connaissance et son accès. Le rêve de la bibliothèque totale accessible par tous et partout a bordé ces années de révolution numérique. Qu'en est-il vingt ans après ? Si le mot « hypertexte » s'est dilué, banalisé dans nos pratiques quotidiennes, il n'en reste pas moins que ce que l'on considérait naguère comme utopique est en passe de se réaliser dans l'univers de la bibliothèque.
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Revue de la Bibliothèque Nationale de France n.37 : décor d'opéra
Collectif
- Bnf Editions
- Revue De La Bibliotheque Nationale De France
- 24 Mars 2011
- 9782717724813
Dossier " Décor d'opéra " sous la direction de Pierre Vidal et Mathias Auclair L'atelier des décors de l'Opéra (1803,1822) Mathias Auclair Le décor allemand dans la première moitié du XIXe siècle Clémentine Lemire Les décors des premières représentations de la Tétralogie de Richard Wagner Stefan Kröger À la recherche d'un art total : Ernest Klausz à l'Opéra de Paris Mathias Auclair Le décor d'opéra sous l'ère Liebermann (1973,1980) Mathias Auclair et Aurélien Poidevin À travers un certain nombre d'articles tantôt analytiques, tantôt synthétiques, ce dossier propose un panorama des collections de décors de la bibliothèque$musée de l'Opéra. Mathias Auclair s'intéresse à cet ensemble à travers trois époques significatives : le début du XIXe siècle, expliqué à la lumière de documents d'archives ; la direction de Jacques Rouché au travers de l'exemple d'Ernest Klausz ; et " l'ère Liebermann ", toute proche de nous (qui donne lieu du 14 décembre 2010 au 13 mars 2011 à une exposition au Palais Garnier). Les collections de la bibliothèque ne se limitent pas au seul Opéra de Paris. Il y a quelques années, Pier Luigi Pizzi et Ezio Frigerio ont offert leurs esquisses de décors qui s'inscrivent dans un cadre bien plus large que celui de l'Opéra de Paris ou même celui des théâtres français. Auparavant, l'institution s'était efforcée de réunir des décors réalisés pour les scènes étrangères, pour les Ballets russes et les Ballets suédois. Parmi ces décors " étrangers ", c'est à ceux du " fonds allemand " que ce dossier s'intéresse en donnant ainsi un contrepoint aux exemples parisiens. Une fois acquise, cette collection a été étrangement " oubliée " et ce n'est qu'il y a une quarantaine d'années que ce fonds a été sommairement classé par Nicole Wild avant d'être tout récemment décrit, inventorié, étudié et bientôt catalogué par deux chercheurs, Clémentine Lemire et Stefan Kröger, qui en étudient quelques aspects pour ce numéro. Outre ce tour d'horizon de nos collections, ce dossier permet de se faire une idée de l'évolution et de la diversité de la conception du décor à l'Opéra : illustratif et confié à des artisans, oeuvre d'art à part entière confiée à des artistes de chevalet. Notons pour terminer que la BNF, à laquelle la bibliothèque$musée de l'Opéra est rattachée depuis 1935, mène une politique de numérisation de ces pièces, permettant à la fois de limiter la communication des documents originaux et d'en élargir la consultation par un public " virtuel " : les esquisses de décors français du XIXe siècle ainsi que les dessins du fonds Pizzi sont tous consultables dans Gallica. La numérisation des maquettes en trois dimensions du XIXe siècle vient de débuter. Un projet de numérisation sur les estampes de théâtre doit bientôt être entrepris et apporter d'utiles compléments aux fonds déjà numérisés sur la réception et la médiatisation du décor au XIXe siècle. Pierre Vidal
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Revue de la Bibliothèque Nationale de France n.19 : la petite presse
Collectif
- Bnf Editions
- Revue De La Bibliotheque Nationale De France
- 11 Mars 2005
- 9782717723267
« On est convenu de donner ce nom, en France, à la presse satirique et littéraire ; mais la petite presse, à certaines époques, a été aussi politique. Opposée à la grande, qui d'ordinaire la dédaigne profondément, elle représente tout un côté naturel de l'esprit français, le côté frondeur et
goguenard ; elle met les grands événements en chansons, montre les grands hommes en pantoufles, se tire d'affaire avec un bon mot et fait la guerre à coups d'épigrammes, à coups d'épingles. » (Larousse du XIXe siècle).
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Revue de la Bibliothèque Nationale de France n.23 : polar
Collectif
- Bnf Editions
- Revue De La Bibliotheque Nationale De France
- 22 Juin 2006
- 9782717723526
Plus d'un livre sur cinq vendus en France est un roman noir, un policier, un « polar ». Aujourd'hui
plus de soixante éditeurs français en proposent près de quatre-vingt collections. Les librairies lui
font de plus en plus de place, les festivals se multiplient, les magazines lui consacrent des numéros
spéciaux, de nouveaux sites voient le jour sur la toile, de nouvelles voix apparaissent, en
Scandinavie, en Écosse, en Sicile ou dans les Rocheuses. Le polar déborde le simple « mauvais
genre », il est devenu une littérature en soi. Tandis que ses auteurs faisaient voler en éclats les
frontières dans lesquelles on voulait les cantonner, son public s'est étendu et ne peut plus être
considéré comme une catégorie à part. À son tour l'historien de demain ne pourra pas faire
l'économie de cette (saine) lecture s'il veut percevoir le contexte de l'événementiel, au moins des
années '70 à nos jours.
Le polar à la Bibliothèque nationale de France ? Depuis deux ans déjà quelques polars français
sont proposés en libre-accès, dans une salle du Haut-de-jardin. Une récente journée d'études en
réunissait des auteurs, des éditeurs et des historiens. Mais surtout, depuis toujours, le dépôt légal
emplit les magasins des Imprimés - et maintenant ceux du département Littérature et Art -
d'innombrables collections à la durée aussi variable que la qualité, pour le plus grand profit de
l'historien du genre. Au département des Manuscrits, citons aussi, par exemple, les papiers de
Gaston Leroux ou de Boris Vian. Et l'on pourrait rappeler les auteurs qui venaient, comme Léo
Malet, travailler sous les coupoles de la salle Labrouste.
Ce nouveau numéro de la - Revue - apporte sa modeste contribution à l'histoire du noir, des
origines à nos jours, avec quelques hommages, d'Émile Zola à Björn Larsson en passant par James
Bond ou Jean-Patrick Manchette, disparu voici juste dix ans. -
Revue de la Bibliothèque Nationale de France n.35 : la prison par écrits
Collectif
- Bnf Editions
- Revue De La Bibliotheque Nationale De France
- 28 Octobre 2010
- 9782717724509
Revue de la Bibliothque nationale de France
no 35 - 2010
20 27 cm, broch, 96 pages, environ 50 illustrations
Cahier 16 pages couleurs
Prix au numro : 19
Abonnement : 45
ISBN 978-2-7177-2450-9
SOMMAIRE
Explication d'une uvre
Jules Csar couronn ds 48 avant J.-C. ?
Guy Weill Goudchaux
Confrence
La numrisation, Google, et l'avenir des bibliothques
Robert Darnton
Un conservateur, des collections
Frdric Martin. Conservateur de bibliothque numrique Propos recueillis par Marie de Laubier
Regard sur les collections
Une piscine pour le chteau de Maisons ?
tude sur un dessin et une gravure de Jean Marot
Kristina Deutsch
propos de la bibliothque. Nouvelles parutions (2009)
Enrichissements du dpartement des Manuscrits. 2007-2009
DOSSIER " La prison par crits "
Introduction
Michle Sacquin
La posie captive au fil des manuscrits Michle Sacquin
Les prisons libres et closes de Jean-Baptiste Piranse
Maxime Praud
Lettres d'amour, lettres de combat. Sophie de Monnier Mirabeau (1775-1789) Michel Delon
Un gelier rformateur. Du Puget,
lieutenant de roi de la Bastille Danile Muzerelle
Les prisons du capitaine Dreyfus Mauricette Berne
David Rousset (1912-1997). L'exprience concentrationnaire Michle Le Pavec
criture et prison. Regards croiss. Entretien avec Philippe Zoummeroff et Florence Aubenas Propos recueillis par Michle Sacquin
Autour d'un atelier d'criture, la BNF et la prison
de la Sant Sylvie Dreyfus et Catherine Lamarre
Le thme de ce dossier n'tonnera gure qui a dj song que les bibliothques ressemblent des prisons pour livres qui auraient bien tourn : le libre accs a remplac, parfois, les armoires grillages qui avaient succd aux manuscrits enchans du Moyen ge et les magasiniers ne portent plus l'uniforme ; seul le catalogue demeure, tel un registre d'crou, plus impitoyablement prcis que jamais grce l'informatique. Ce dossier s'ouvre avec Piranse dont les gravures ont nourri, jusqu'au XIXe sicle au moins, l'imaginaire carcral. Cite par Maxime Praud, l'inscription " ad terrorem crescentis audaciae ", qui figure sur l'une d'elles, anticipe sur la ralit. En effet, la prison d'Ancien Rgime n'a pas, comme celle d'aujourd'hui, une fonction pnale : elle permet de s'assurer de la personne d'un accus durant l'instruction de son procs dont l'issue sera l'acquittement, les galres, le supplice ou la mort. Cependant, elle est aussi le lieu de l'enfermement de certaines catgories : malades, fous, mendiants, prostitues, enfants de bonne famille dvoys. La pratique des lettres de cachet dont furent victimes, ct de beaucoup d'anonymes, des figures clbres - Voltaire, Diderot, Sade... - fit de la Bastille l'emblme redoutable de l'arbitraire royal : Danielle Muzerelle nous prsente le point de vue indit d'un gelier d'exception.
L'origine de la prison moderne est chercher du ct de la prison inquisitoriale ou des lieux de rtention disciplinaire des structures conventuelles. En France, o l'Inquisition n'eut jamais cours, les femmes furent les premires victimes de ces prisons dguises, telle la matresse de Mirabeau, Sophie de Monnier, dont Michel Delon analyse les lettres conserves au dpartement des Manuscrits.
de rares exemples prs, comme Campanella condamn la rclusion vie, le prisonnier n'est donc qu'un accus. Dans cette perspective, l'criture qui n'est pas une criture de repentance est lgitime et ncessaire pour clamer son innocence ou solliciter des soutiens. En outre, du fait de l'arbitraire de l'emprisonnement et de l'opacit du systme judiciaire, la prison est une exprience que chacun est susceptible de vivre et n'a pas de caractre infamant. D'o la popularit des rcits d'vasion au xviiie sicle, ceux de Latude, de l'abb de Bucquoy ou de Casanova dont le manuscrit de l'Histoire de ma vie vient de rejoindre nos collections. Cet engouement se lit encore au sicle suivant dans les romans d'Alexandre Dumas (Le Comte de Monte-Cristo, 1844), de Jules Verne (Mathias Sandorf, 1885) ou de Robert Louis Stevenson (Saint Ives, 1897). Ds la fin des Lumires, la vogue des romans gothiques et historiques permet de multiplier les descriptions de cachots cependant que le thtre et l'opra donnent voir de nombreux dcors de prisons piransiennes souhait. Longtemps aprs sa destruction, la Bastille, laquelle la BNF consacrera une exposition en octobre 2010 sur le site de l'Arsenal, demeure bien prsente dans les pages des romans succs, sous la plume des plus grands - Alexandre Dumas, mais aussi Charles Dickens qui, en 1859, en fait la premire hrone de son Tale of two cities - comme des plus modestes tels Petrus Borel ou Clmence Robert.
La prison a pourtant radicalement chang aprs la Rvolution : elle est devenue une peine, seule alternative la condamnation mort puisque les chtiments corporels ont t abolis. Entame au sicle des Lumires avec Cesare Beccaria et John Howard, la rflexion sur la prison et son rle social, de dissuasion, de protection de la socit et de rducation des coupables, se poursuit et se dveloppe travers les crits de philanthropes et de spcialistes parmi lesquels Jeremy Bentham - l'inventeur du fameux Panopticon dans lequel un seul inspecteur pouvait surveiller sans tre vu d'eux l'ensemble des prisonniers - et les Franais Alexandre de Laborde et Alexis de Tocqueville 1. Le forat devient alors un hros de roman, l'exemple du Jean Valjean des Misrables. Les mmoires de criminels clbres - Pierre-Franois Lacenaire ou Marie Cappelle, Mme Lafarge - connaissent un succs certain et Hugo publie, ds 1829, son Dernier jour d'un condamn, hallucinant rcit qui inspire Dostoevski pour ses Rcits de la Maison des Morts (1862), souvenirs de cinq ans de bagne. Sympathique, le hros anonyme de Victor Hugo n'en est pas moins coupable. Le thme de l'innocent injustement condamn, comme l'Edmond Dants de Dumas, s'incarne tragiquement la fin du sicle en la personne d'un capitaine juif inconnu qui remplace dans l'inconscient collectif le protestant Jean Calas de Voltaire et des Lumires. Mauricette Berne nous restitue le rcit au jour le jour de son calvaire.
La Rvolution franaise, puis le xixe sicle ont multipli les incarcrations politiques. Les Mmoires de Madame Roland, dont le manuscrit est conserv rue de Richelieu, en donnent un premier tmoignage. Au sicle suivant, le prisonnier politique - plus rarement la prisonnire, mme si Louise Michel est une exception remarquable - devient un hros rcurrent dont l'archtype est Silvio Pellico, jeune pote milanais condamn en 1820 par l'autorit autrichienne quinze ans de carcere duro dans la forteresse du Spielberg en Moravie ; son rcit, Mes prisons, parat en 1833. Armand Barbs est une autre figure hroque du combat pour la libert ainsi qu'Auguste Blanqui dont la BNF conserve les papiers.
Les dictatures et les totalitarismes du sicle suivant ont multipli les internements dont les intellectuels furent souvent les victimes. Cependant, " L'atroce XXe sicle " (Georges Gusdorf) se " distingue " surtout par l'invention de l'univers concentrationnaire dont plusieurs rcits ont tent de rendre compte tels ceux de Primo Levi, de Robert Antelme et de David Rousset ; Michle Le Pavec tudie ce dernier d'aprs les manuscrits rcemment entrs dans nos collections.
En ce dbut du XXIe sicle, prs de quarante ans aprs les travaux pionniers de Michel Foucault et de Michelle Perrot, la condition carcrale fait nouveau l'objet de vifs dbats : ce dossier s'achve par un entretien avec deux contemporains engags dans ce questionnement : le collectionneur Philippe Zoummeroff et la journaliste Florence Aubenas, cependant qu'un texte de Sylvie Dreyfus voque l'interaction inattendue entre un atelier d'criture en prison et les collections de la BNF.
1 Voir Michelle Perrot, Les Ombres de l'histoire. Crime et chtiment au XIXe sicle, Paris, Flammarion, 2001.
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Revue de la Bibliothèque Nationale de France n.45 : ethnographiques ; présence et questionnement des collections d'ethnographie
Collectif
- Bnf Editions
- Revue De La Bibliotheque Nationale De France
- 31 Octobre 2013
- 9782717725360
Le 4 décembre 2012 s'est tenue à la BnF une journée d'étude, " Collecter et transmettre le savoir anthropologique : les archives ethnographiques en question ". Réunissant des anthropologues et des responsables de fonds documentaires de la BnF et d'autres institutions françaises autour de la question des archives ethnographiques, elle fut l'occasion de présenter des fonds très riches de la Bibliothèque dans ces disciplines. L'intérêt que suscita cette première journée d'étude auprès des chercheurs en anthropologie mais aussi du monde des bibliothèques a conduit à ce dossier thématique, afin présenter des fonds d'ethnologie et d'anthropologie de la BnF et, à partir d'eux, susciter le questionnement sur les pratiques de l'anthropologie.
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Revue de la Bibliothèque Nationale de France n.46 : éditer, penser, interpréter Rameau
Collectif
- Bnf Editions
- Revue De La Bibliotheque Nationale De France
- 11 Septembre 2014
- 9782717725964
Éditer, penser, interpréter Rameau Revue de la BnF n° 46 En 2014 sera célébré le 250e anniversaire de la mort de Jean-Philippe Rameau. Compositeur, théoricien de l'harmonie, artiste, il fut l'une des personnalités majeures, les plus célébrées et décriées, de la France intellectuelle dans les deux derniers tiers du XVIIIe siècle. L'essentiel des sources de son activité et des réactions nombreuses qu'elle suscita de son temps et aux siècles suivants est rassemblé dans les collections de la BnF. Elles conservent ainsi les manuscrits totalement ou partiellement autographes du compositeur, les supports de production largement annotés pour les représentations, des copies de mise au net et de collection, les épreuves corrigées, et les sources imprimées et gravées avec leurs multiples tirages. La BnF possède également la totalité de la collection Decroix - première tentative d'une édition complète Rameau - et les volumes ayant servi à la préparation de l'édition Durand sous la direction de Saint-Saëns à la toute fin du XIXe siècle. Le département de la Musique acquis l'exemplaire corrigé par Rameau lui-même de la première édition de sa Théorie de l'harmonie (Paris, Jean-Baptiste-Christophe Ballard, 1726), texte qui, depuis, occupa une place centrale dans la pensée sur la musique. Le dossier qu'ouvre la Revue de la BnF, confronte les questions variées que les musicologues et de musiciens ont posées et continuent de poser à ces sources pour rendre compte de la genèse et de l'évolution des ouvres du compositeur, en élaborer une édition, une critique ou une interprétation.
Sommaire indicatif :
Éditer Rameau : de grandes entreprises systématiques La collection de Jacques Joseph Marie Decroix (1746 1826) : Laurence Decobert L'édition Durand : Yves Gérard Opera omnia : Sylvie Bouissou Penser Rameau : les théories de Rameau un débat permanent Rameau et la pensée de son temps : Jean Duron Rameau au XIXe siècle : Jean-Clair Vançon Interpréter Rameau Rameau au Palais Garnier avant le retour du 'baroque' (1908-1980) : Michel Noiray Interpréter Rameau au piano ? : Alexandre Tharaud -
Revue de la Bibliothèque Nationale de France n.60 : ne les laissez pas lire !
Collectif
- Bnf Editions
- Revue De La Bibliotheque Nationale De France
- 19 Mars 2020
- 9782717728354
En préambule, Jean-Yves Mollier rappelle qu'au XIXe siècle, au moment même où se constitue une littérature pour la jeunesse, l'Enfant représente, de la même manière que la Femme ou le Peuple, une catégorie sous surveillance, perméable par nature à l'influence néfaste des mauvaises lectures. L'abbé Bethléem (dont les archives sont conservées à la bibliothèque de l'Arsenal) joue un rôle considérable dans la campagne menée dans la première moitié du XXe siècle contre les journaux licencieux et les illustrés pour la jeunesse (Anne Urbain). Ce sont en effet ces illustrés, français (L'Épatant) puis américains (Le Journal de Mickey), qui concentrent dans un premier temps les attaques des censeurs, dont les arguments d'ordre moral ou esthétique constituent paradoxalement l'un des premiers discours critiques sur la bande dessinée (Sylvain Lesage). La même accusation de propager, par l'exemple, la criminalité juvénile se retrouve dans les discours à l'encontre du cinéma (Roxane Haméry).
En France s'est mise en place, en juillet 1949, une législation qui encadre les publications à destination de l'enfance et de l'adolescence, qui « ne doivent comporter aucune illustration, aucun récit [...] présentant sous un jour favorable le banditisme, le mensonge, le vol, la paresse, la lâcheté, la haine ou tous actes qualifiés crimes ou délits ou de nature à démoraliser l'enfance ou la jeunesse ». Dans le même temps, aux États-Unis, est apparue, selon des modalités un peu différentes, la Comics code authority qui régira pendant des décennies la publication des comics américains (Jean-Paul Gabilliet).
Le tournant de mai 1968 Mai 1968 bouleverse le paysage bien ordonné de l'édition pour la jeunesse, en initiant un mouvement de libération de l'enfance opprimée par la famille, l'école, et le monde des adultes en général, dont le Petit livre rouge des écoliers et des lycéens, traduit et publié en France par François Maspero en 1971, est emblématique (Sophie Heywood). La plongée de Bernard Joubert dans les archives de la Commission de surveillance des publications pour l'enfance et l'adolescence, instaurée par la loi de juillet 1949, est riche d'enseignements sur la manière dont celle-ci examine au fil du temps les publications pour la jeunesse. Au-delà de la loi et de son application, de moins en moins restrictive, les pressions exercées sur le livre pour enfants restent multiples, qu'elles viennent des responsables politiques ou des parents, et s'expriment tout particulièrement dans les bibliothèques publiques (Véronique Soulé). La parole est aussi donnée aux acteurs de cette histoire contemporaine, à un éditeur (Thierry Magnier) et à des créatrices (Agnès Rosenstiehl et Katy Couprie).
Laissez-les lire !
Du XIXe siècle à aujourd'hui, les discours à l'encontre des mauvaises lectures sont révélateurs des angoisses du temps, et des permanences des interdits liés prioritairement à la violence et à la sexualité, dont le livre pour enfants, territoire doublement sanctifié, devrait être protégé à tout prix. « Ne craignons pas trop vite de traumatiser les enfants. Le danger est bien plus grand dans ce qui est mièvre et ennuyeux que dans ce qui est trop fort dans sa vérité » disait pourtant Geneviève Patte dans Laissez-les lire ! en 1978...
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Revue de la Bibliothèque Nationale de France n.51 : livre et mémoire
Collectif
- Bnf Editions
- Revue De La Bibliotheque Nationale De France
- 5 Novembre 2015
- 9782717726473
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Revue de la Bibliothèque Nationale de France n.38 : traduire aujourd'hui
Collectif
- Bnf Editions
- Revue De La Bibliotheque Nationale De France
- 13 Octobre 2011
- 9782717724820
Pour répondre à la question « Qu'est-ce que traduire la littérature aujourd'hui ? », nous avons choisi de privilégier l'approche et le discours des praticiens.
En ouverture du dossier, la grande traductrice de Dante Jacqueline Risset replace l'acte de traduire dans le temps long de la mémoire des oeuvres, tout en l'inscrivant dans le nécessaire présent de la lecture. Silvia Baron Supervielle, poète et traductrice, nous parle de son rapport à la langue et à l'écriture, tissé des déplacements, transferts, éloignements, rapprochements. dont témoignent sa vie et son oeuvre.
Les archives de la traductrice Claire Cayron sont utilisées pour mettre au jour son éthique de la traduction, à partir de son travail sur l'oeuvre du Portugais Miguel Torga.
La figure et le travail de Martine Broda, traductrice de Paul Celan, sont évoqués par Christian Le Guerroué. Avec Tatiana Kondratovitch, traductrice russe de Pierre Guyotat, ainsi qu'avec Kazuyoshi Yoshikawa, traducteur de Proust en japonais, nous avons le point de vue de traducteurs étrangers. Enfin, Olivier Mannoni, président de l'Association des traducteurs littéraires français (ATLF), sous la forme d'un petit almanach des travaux et des jours, délivre son point de vue sur le métier de traducteur littéraire aujourd'hui.
En filigrane des réponses ou des perspectives proposées se dessinent les valeurs de tolérance, d'ouverture, d'écoute de ces passeurs d'oeuvres et de langues étrangères.
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Revue de la Bibliothèque Nationale de France : livres de photographie au XIXe siècle
Collectif
- Bnf Editions
- Revue De La Bibliotheque Nationale De France
- 17 Octobre 2013
- 9782717725353
De 1842 à 1900 environ, quelque 2 100 livres illustrés de photographies furent édités en France, constituant une bibliothèque encyclopédique " d'enseignement par les yeux ". L'examen de cette bibliothèque montre comment peu à peu la photographie s'intègre dans les métiers de l'illustration du livre, la gravure et la lithographie. C'est un vaste champ d'étude où se mêlent histoire de la photographie, histoire du livre, histoire des sciences. Les quelques livres, en fabrication, exposés dans ce dossier de la Revue, en dessinent les grandes lignes.
D. de Font-Réaulx donne un exemple particulièrement complexe de l'édition d'un livre d'art en photographies collées dans les années 1850-1860, la Description des marbres antiques du musée Campana à Rome. C'est au regard de l'édition pionnière de publications archéologiques qu'A. Lacoste montre le développement des premiers procédés photomécaniques. L'examen des fonds Imbault-Huart et Vossion, par T. Cazentre, pointe le dilemme entre album ou livre illustré auquel sont confrontés, dans les années 1890, les voyageurs qui voudraient diffuser à un large public les images photographiques glanées dans le monde. M. Sicard interroge, entre science et art, l'un des plus spectaculaires grands livres-albums, l'Atlas photographique de la lune. L. Goujard analyse cette nouvelle conscience du photographe démiurge, avide d'expérimentations iconographiques et littéraires, dans la page, que l'on n'avait plus vues depuis les rares Promenades poétiques et daguerriennes en 1850 ! Et, entre documents architectoniques et rêverie du poète, elle nous mène au spectacle des planches des grands inventaires monumentaux et pittoresques. Un nouvel art graphique se singularise, le livre de photographe. Mais, qu'en est-il de l'édition photographique dans le temps long de la librairie ? Le grand libraire bibliophile et collectionneur André Jammes répond à cette question.
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Revue de la Bibliothèque Nationale de France n.39 : les femmes auteurs et le livre
Collectif
- Bnf Editions
- Revue De La Bibliotheque Nationale De France
- 26 Janvier 2012
- 9782717724837
Les articles rassemblés à l'occasion de ce dossier dessinent un parcours qui va des premières manifestations de voix et d'écrits de femmes au Moyen Âge et conduit à la participation des femmes à une production de livres devenue « industrielle » à partir de la Restauration.
Ils illustrent chacun à leur manière, tantôt par des propos généraux, tantôt par l'étude de quelque figure significative, la forte conscience qu'ont les femmes du monde de l'écrit puis de l'imprimé, de son efficacité, de ses pouvoirs, des moyens de diffusion de la pensée mais aussi des revenus qu'il peut offrir. Si, dès la figure emblématique de celle que la tradition a appelée Marie de France, se trouve posée la question du « livre », dans sa matérialité, mais aussi dans sa diffusion, les « autrices » de la Renaissance savent tirer parti de la révolution apportée par l'invention de Gutenberg.
Il en va de même au XVIIe siècle : choix et stratégies d'édition peuvent être liés au sexe de l'auteur(e), mais les éditeurs-libraires, tel l'un des plus puissants d'entre eux, Claude Barbin, mesurent tout le profit qui peut être tiré de la publication des oeuvres de femmes. Au XVIIIe siècle, la présence des femmes en littérature se diversifie plus fortement. Leur positionnement, leur carrière, leur visibilité varient toutefois assez considérablement et on ne saurait en aucun cas les confondre dans un tout indifférencié, ce que rappellent les exemples de Françoise de Graffigny, auteure de l'un des grands romans à succès de la première moitié du siècle, Lettres d'une Péruvienne, et de Stéphanie-Félicité de Genlis, l'une des premières à mener à bien une véritable carrière littéraire.
Il ne se trouve personne pour confondre Corneille et Labiche, Malherbe et Baudelaire au nom de leur appartenance au sexe masculin. Il en va de même des femmes en littérature, dont on ne saurait confondre les oeuvres, les carrières et les histoires. En attendant bien d'autres travaux et mises en perspective, le présent dossier entend marquer de quelques cailloux blancs une histoire de leur apport et de leur rapport au livre et à l'édition qui reste à écrire.
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Revue de la Bibliothèque Nationale de France n.31 : blagues et supercheries
Collectif
- Bnf Editions
- Revue De La Bibliotheque Nationale De France
- 19 Mars 2009
- 9782717724288
À travers littérature, musique ou histoire de l'art, ce dossier se propose d'explorer quelques-uns de ces objets "pleins d'électricité mentale" : on trouvera ainsi l'évocation d'une estampe scatologique de Jean Lepautre, d'une supercherie ourdie par Hector Berlioz mais aussi le portrait du mystificateur Paul Masson ou encore l'histoire de la publication de l'Encyclopédie des farces et attrapes et des mystifications de Caradec.
Dans ce même numéro : la vente de la bibliothèque de livres de voyage du marquis de Courtanvaux ; les archives du département des Monnaies, Médailles et Antiques ; zoom sur une amulette chinoise ; extraits commentés du journal de Laurent de l'Ardèche ; portraits de Pierre et Jacques Dupuy, gardes de la Bibliothèque de 1645 à 1656... -
Revue de la Bibliothèque Nationale de France n.1 : les acquisitions
Collectif
- Bnf Editions
- Revue De La Bibliotheque Nationale De France
- 18 Février 1999
- 9782717720716
Reprise, sous une nouvelle présentation, de la revue interrompue depuis quatre ans. Ce numéro étudie la nouvelle politique de la BnF ainsi que des acquisitions récentes exceptionnelles.
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Revue de la Bibliothèque Nationale de France n.3 : littérature et musique
Collectif
- Bnf Editions
- Revue De La Bibliotheque Nationale De France
- 19 Novembre 1999
- 9782717720761
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Revue de la Bibliothèque Nationale de France n.4 : la chronologie
Collectif
- Bnf Editions
- Revue De La Bibliotheque Nationale De France
- 9 Février 2000
- 9782717720778
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Revue de la Bibliothèque Nationale de France n.6 : les manuscrits d'écrivains du XX siècle ; lieux de mémoire de la création contemporaine
Collectif
- Bnf Editions
- Revue De La Bibliotheque Nationale De France
- 5 Janvier 2001
- 9782717721164
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Revue de la Bibliothèque Nationale de France n.8 : les collections sous le regard des écrivains
Collectif
- Bnf Editions
- Revue De La Bibliotheque Nationale De France
- 16 Novembre 2001
- 9782717721188
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Revue de la Bibliothèque Nationale de France n.9 : le catalogue
Collectif
- Bnf Editions
- Revue De La Bibliotheque Nationale De France
- 16 Avril 2002
- 9782711721191
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Revue de la Bibliothèque Nationale de France n.10 : l'éphémère
Collectif
- Bnf Editions
- Revue De La Bibliotheque Nationale De France
- 5 Juillet 2002
- 9782717721874
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Revue de la Bibliothèque Nationale de France n.13 : autour du faux
Collectif
- Bnf Editions
- Revue De La Bibliotheque Nationale De France
- 7 Juillet 2003
- 9782717722383