Arashiyama Ko^zaburo^ a deux amours, la cuisine et la litte´rature. Il est toujours passionne´ par son sujet, qu'il s'agisse d'un hai¨ku, d'un oeuf ou d'un banquet de pirates. Il nous apprend comment boire du lait a` bicyclette, de´cline ses cent soupes pre´fe´re´es au miso, e´tudie les sept me´tamorphoses de la fe`ve de soja ou perce le secret me´taphysique du trou dans la racine de lotus. Ses Carnets de table sont de´lectables, la malice s'y marie a` une fantaisie de´bride´e. Cependant, mine de rien, ils demandent beaucoup d'e´rudition et une documentation minutieuse. Arashiyama nous e´tonne, nous fait rire, nous met l'eau a` la bouche et, tout brillant qu'il est, ne rechigne pas a` nous livrer ses recettes prive´es pour pre´parer le riz, les raviolis wantan, les ramen froides, les chenilles de cerisier, un oeuf dur ou` le jaune et le blanc sont inverse´s, et bien d'autres encore. Quel re´gal !
Promu par l'OCDE depuis 1972, le principe pollueur-payeur impute au pollueur les frais de prévention, de réduction et de lutte contre la pollution qu'il génère. On le rencontre sous de multiples formes - marchés carbone, taxes environnementales, compensation écologique - et on lui prête de nombreuses vertus, notamment celle de remettre les entreprises dans le droit chemin grâce à ses effets incitatifs.
Mais en réalité, le principe pollueur-payeur autorise surtout les industriels à polluer en toute impunité - moyennant finance ! Les législations successives vont ainsi dans le même sens : plutôt que de contraindre les entreprises à diminuer leur usage du plastique ou leurs émissions de CO2, elles appliquent des mesures correctives en cas d'« externalités négatives ». Flore Berlingen dénonce la faiblesse de dispositifs qui évacuent tout débat public sur les sources de pollution et qui retardent l'adoption de mesures à la hauteur de l'urgence écologique.
Face à l'appauvrissement démocratique auquel nous condamne le principe pollueur-payeur, elle nous invite à faire le choix de la délibération et à nous inspirer plutôt du principe hippocratique primum non nocere (« d'abord ne pas nuire ») pour prendre soin de nos communs environnementaux.
Depuis un siècle, Le Livre du thé qui offre une introduction des plus subtiles à la vie et à la pensée asiatiques s'adresse à toutes les générations. Et ce grand classique, qui a permis naguère de jeter un pont entre l'Orient et l'Occident, n'a rien perdu de sa force et peut encore éclairer notre modernité.
Le trait de génie d'Okakura fut de choisir le thé comme symbole de la vie et de la culture en Asie : le thé comme art de vivre, art de penser, art d'être au monde. Il nous parle d'harmonie, de respect, de pureté, de sérénité. Et de sagesse. Que nous contemplions l'évolution de la voie du thé à travers l'histoire, ou que nous nous projetions dans ce nouveau siècle, il convient encore et toujours de nous tourner vers Le Livre du thé.
Les herbes sauvages poussent sans la permission de personne dans la garrigue provençale, modestes et d'une vitalité inépuisable. On les appelle les « simples » et leurs vertus médicinales rendent à l'harmonie le corps et l'âme.
Ces herbes vagabondes et bienfaisantes, le calligraphe et peintre Ji Dahai va chaque jour à leur rencontre, attentif à ce qu'elles ont à lui apprendre, il les regarde et les peint, avec émerveillement et poésie, dans la tradition chinoise du pinceau et de l'encre.
J'habite dans une ancienne bergerie à la campagne. La lumière de la Provence est tellement particulière, sa clarté, sa transparence, sa réverbération, que chaque jour j'apprécie le lever du soleil et, face au couchant, je remercie la vie de m'avoir emmené ici et donné l'occasion de m'effacer devant la nature, devant ces herbes simples et humbles.
Ji Dahai est né en Chine en 1968. Dès son plus jeune âge, il s'initie à la calligraphie et apprend la peinture auprès des grands maîtres chinois. Après des études de français à l'université de Beiwai, il part sur les chemins de Compostelle et s'installe à Arles où il enseigne aujourd'hui la calligraphie.
Il y a cinquante ans, en mars 1969, alors sur le point de gagner une course en solitaire, le navigateur Bernard Moitessier choisissait de ne pas franchir la ligne d'arrivée et de fuir le consumérisme. Dans cet essai philosophique et littéraire rédigé à la première personne et empreint de doute salutaire, Corinne Morel Darleux questionne notre quotidien en convoquant les lucioles de Pasolini ou Les Racines du cielde Romain Gary et propose un choix radical : refuser de parvenir et restaurer la dignité du présent pour endiguer le naufrage généralisé.
Porté par le succès international de la première édition du Jardinier-maraîcher, Jean-Martin Fortier a continué à perfectionner ses techniques de maraîchage diversifié et à tester des outils pour optimiser ses cultures biologiques sur petite surface. Dans cette nouvelle édition revue et augmentée, c'est avec la même générosité qu'il partage encore une fois son savoir-faire afin d'aider les personnes qui rêvent de se lancer en agriculture biologique et les jardiniers-maraîchers qui souhaitent améliorer leurs pratiques culturales. Oui, il est possible de cultiver des légumes bio de façon intensive sur un terrain de moins d'un hectare, de nourrir en circuits courts plusieurs centaines de personnes et de rentabiliser sa micro-ferme!
Désormais considéré comme une référence en agriculture biologique, ce guide pratique fournit des notes culturales sur plus de 25 légumes et vous apprend, étape par étape, comment :
- choisir l'emplacement d'un site en s'inspirant de la permaculture ;- minimiser les investissements au démarrage de votre entreprise ;- utiliser de la machinerie alternative au tracteur ;- cultiver en planches permanentes avec une approche de travail minime du sol ;- fertiliser organiquement ses cultures ;- lutter efficacement contre les maladies et les insectes nuisibles ;- désherber avec les meilleurs outils ;- prolonger la saison en « forçant » ses cultures ;- élaborer un calendrier cultural ;- faire une bonne planification financière.
Vendu à plus de 50 000 exemplaires et traduit dans plusieurs langues, Le jardinier-maraîcher est un incontournable pour tous ceux et celles qui veulent pratiquer une agriculture écologique, locale et véritablement nourricière. L'heure est venue de tourner le dos à l'agriculture industrielle, dépendante du pétrole, qui est si dommageable pour notre santé et notre environnement. La révolution agricole est en marche et c'est le livre tout indiqué pour y participer.
« Une des choses qui m'encourage le plus est de voir le nombre de jeunes gens enthousiastes, éduqués et politisés qui souhaitent profondément apprendre l'art de produire de la nourriture de manière durable. Dans un avenir rapproché, cette communauté formera une masse critique puissante et, le jour venu, on ne pourra plus nous ignorer. » - Jean-Martin Fortier + + Jean-Martin nous offre une rêve, mais très réel. Et rentable! Il nous donne toute l'information nécessaire pour le réaliser et, en plus, il nous dit que c'est simple. Personne ne pensait que son livre, un ouvrage technique, pouvait remporter un tel succès.- Thimoté Croteau, Les Jardins d'Inverness (Québec) Le jardinier-maraîcher est un livre très technique, mais pratique. Ce que Jean-Martin a réussi à faire avec sa micro-ferme exige beaucoup de planification, de saines pratiques de gestion et une réflexion approfondie sur les nouvelles pratiques horticoles qu'il partage généreusement avec nous. Que ce soit pour la maison ou pour un jardin commercial, ce manuel risque d'être aussi utile... que la grelinette!- Joseph Templier, agriculteur français chevronné et coauteur du Guide de l'autoconstruction. Outils pour le maraîchage biologique En France, Le jardinier-maraîcher est rapidement devenu un ouvrage de référencepour l'agriculture à petite échelle. À la fois visionnaire et pratique, ce livre est d'une rare intelligence. En partageant sa façon de travailler la terre, qui vise l'abondance et la croissance, mais dans le respect des principes écologiques, Jean-Martin nous propose une nouvelle façon de nous connecter à la planète et nous le remercions pour ça.- Charles Hervé-Gruyer, professeur de permaculture et agriculteur à la ferme du Bec Hellouin (France) Jean-Martin célèbre les vertus de la ferme à petite échelle et détaille de façon experte l'utilité des outils appropriés à cette échelle, que ce soit la grelinette, le semoir, la binette, le pyrodésherbeur, les mini-tunnels et les tunnels, ainsi qu'une foule d'autres outils conçus spécifiquement pour ce type d'agriculture. Il reprend là où Eliot Coleman nous avait laissés, mettant en application plusieurs de ses principes fondamentaux, mais d'une façon si intelligente qu'elle procure aux fermiers débutants le cadre solide dont ils ont besoin pour démarrer leur entreprise et réussir eux-mêmes en tant que producteurs bio sur petite surface.- Adam Lemieux, directeur des outils et fournitures chez Johnny's Selected Seeds Le livre de Jean-Martin est vraiment bien fait et devrait être d'une grande utilité aux agriculteurs, peu importe où ils exercent. Échanger des idées et de l'information est une activité très importante, car, quand on transmet ses idées, la personne qui nous suit peut les reprendre là où nous les avons laissées et les mener à un niveau supérieur.- Eliot Coleman, pionnier de l'agriculture biologique et auteur de l'ouvrage Des légumes en hiver. Produire en abondance, même sous la neige (Actes Sud)
Tout à la fois récit, essai, mais aussi témoignage d'une époque et d'un engagement, Des paillettes sur le compost est une exploration sensible et politique du quotidien. Dans un style enlevé - parfois cru, souvent cri -, Myriam Bahaffou montre que c'est dans les replis de situations ordinaires (un rendez-vous chez l'esthéticienne, un déjeuner en terrasse) que se déploie la puissance des écoféminismes.
Elle dynamite les codes et jongle avec les concepts, comme elle navigue dans la vie entre recherche et militantisme. Elle explore, dissèque, raconte des histoires. Loin d'être une philosophie désincarnée, un label marketing ou un argument électoral, l'écoféminisme se révèle en prise directe avec la réalité et la chair. Les mots de Donna Haraway, Audre Lorde, Jacques Derrida et bell hooks se mêlent aux cris des guerrières du Rojava et aux incantations des fées et sorcières... dans ce livre qui, dans la pure tradition écoféministe, laisse joyeusement s'entrelacer les voix et les formes narratives
La première biographie d'un jardinier planétaire.
Frédérique Basset emprunte le rythme de la nature pour rendre compte du parcours et de l'oeuvre de Gilles Clément. En quatre saisons, correspondant à quatre temps de l'existence personnelle et professionnelle du jardinier-paysagiste, l'autrice construit le récit sensible d'une vie et éclaire d'un jour nouveau les choix et les valeurs d'un homme. Elle alterne les passages descriptifs, les citations extraites de livres ou d'articles de Gilles Clément, ainsi que des propos recueillis à l'occasion de différents entretiens en tête-à-tête avec le jardinier. Dans cette nouvelle édition revue et augmentée, la biographie ainsi tissée permet d'accéder aux racines de la pensée et de la vision d'un homme, dans un style enlevé et poétique.
Journaliste et auteure spécialisée en environnement, Frédérique Basset se consacre depuis plus de vingt ans aux sujets liés aux utopies concrètes associant écologie et société. Elle a notamment publié Jardins partagés (Terre vivante, 2008), Vers l'autonomie alimentaire (Rue de l'Echiquier, 2012), Les Quatre Saisons de Gilles Clément (Rue de l'Echiquier, 2014).
Cet ouvrage rassemble les différentes contributions de Christophe André à l'hebdo Le 1, depuis 2018. Qu'il évoque notre incapacité à la patience, notre difficulté à supporter l'incertitude, ce qu'il appelle notre "inertie climatique" ou encore notre rapport au changement, chaque fois, le psychiatre fait mouche et nous aide à prendre un peu de recul sur nos attitudes, individuelles et collectives. Passionnant.
DOSSIER "MARAIS" : approche transversale par des articles au long cours :
Histoire des marais et des hommes par Jean-Michel Derex ; biodiversité et fonctionnement écologique des marais par Delphine Gramond ; les mangroves du monde par François Fromard ; entretien - Extraits littéraires illustrés - Infographies - Conseils de lecture, de films, de musique...
HORS DOSSIER : Correspondance - Atlas - Cartes géographiques anciennes - Héros hier - Héroïnes aujourd'hui - Entretien - Portfolio de Chieko Shiraishi - Aparté - A/L : les migrations climatiques par François Gemenne et une petite histoire du soja par Éric Birlouez - Planches naturalistes de Berthe Hoola van Nooten- Trésors photographiques de William H. Bell - Rubrique Roche - Portrait d'Ernest Thompson Seton par Valérie Chansigaud
La méditation est un sujet à la mode et les titres ne manquent pas. Mais Jung Mok vous dira que la méditation ne sert ni à atteindre l'éveil, ni à accomplir quoi que ce soit mais plutôt à s'asseoir devant une fenêtre ensoleillée.
Elle prodigue ses conseils comme le ferait une vieille amie ; et propose à chacun des lecteurs des techniques qui leur correspondent : méditer en comptant, en marchant pieds nus, en regardant les fleurs ou en se massant le dos.
Le découpage en chapitres thématiques répond à des situations de mal-être bien précises : la colère, l'angoisse, la dépression, ou encore le pardon, avec leurs exercices associés, et même quelques mesures d'urgence.
Paraboles, courtes histoires, et formules bienveillantes ponctuent le texte : "Chacun de nous est un être précieux".
A bientôt 80 ans, le chef Hisao Nakahigashi continue chaque matin à cueillir fleurs comestibles et légumes sauvage dans la montagne, il récolte ensuite ceux de son potager, nourrit les poulets qu'il élève luimême. Et décide du menu qu'il servira ce jour-là dans son restaurant kyotoite étoilé au Michelin.
Qu'est-ce que le bon ? À cette question essentielle, il répond d'emblée : « on sent qu'un aliment est bon lorsque notre corps s'en réjouit. Le bon ne se réduit pas seulement à une sensation gustative, c'est une expérience que l'on vit avec notre corps entier.» Ce livre est aussi bien le témoignage d'un chef précurseur qu'un manuel de cueillette et un livre de recettes. Mais c'est surtout un essai riche et sincère sur notre rapport à la nature et ce qu'il pourrait être.
De l'invention de la conserve à la démocratisation des restaurants en passant par la vulgarisation de la pomme de terre, le développement de l'ostréiculture, la publication des premiers livres de recettes ou l'émergence des critiques, l'historien met en lumière les meilleures tables, les mets les plus raffinés et les chefs les plus inventifs de la gastronomie française au XVIIIe siècle.
Crazy Theory est un Party game inspiré de l'oeuvre déjantée de Fabcaro, Zaï zaï zaï zaï.
La bande dessinée raconte l'histoire d'un auteur qui a oublié sa carte de fidélité au supermarché.
Une erreur impardonnable ! Reprenant le même second degré que le livre, Crazy Theory propose aux joueurs de s'amuser avec la théorie du complot en tentant de démonter 60 complots.
Nancy Hachisu est née en Californie avant de tomber follement amoureuse d'un fermier japonais bio dans le nord de la préfecture de Saitama. « Je suis venue au Japon pour la cuisine, j'y suis restée par amour. » Ce livre est le fruit de son expérience accumulée pendant vingt-trois ans. Nous la voyons repiquer des plants de riz, pieds nus dans la boue, plumer des canards ou fabriquer du tôfu, toucher et écouter les légumes « pendant qu'ils sont encore vivants ».
La cuisine japonaise à la ferme est à la fois audacieuse, simple et directe. Nous utilisons des techniques culinaires ancestrales pour exalter les saveurs naturelles des légumes, du poisson et de la viande. Une fois les principes de base acquis, un cuisinier en herbe peut réussir ce type de recettes chez lui, dans sa cuisine, partout dans le monde.
Japon, la cuisine à la ferme nous invite à entrer dans la ferme ancestrale des Hachisu et à découvrir l'ensemble des ingrédients, du matériel (couteaux, marmites, râpes, mortier, réchauds traditionnels...) et des techniques de la cuisine japonaise à la ferme. En 160 recettes et encore plus de photos, qui vont de la cuisson au sel des edamame (haricots de soja nouveaux) à la soupe paysanne aux légumes mijotée dans un chaudron et aux demi-oranges amères farcies au flan salé.
Notre vie tourne autour de la ferme et des champs. Les recettes de ce livre sont à la fois simples et faciles, parce que c'est ainsi que nous mangeons et que nous aimons vivre. J'aimerais que ce livre et les photos de notre ferme et de notre nourriture vous encouragent à entrer dans notre cuisine pour y découvrir ses odeurs et ses saveurs. Et j'espère qu'après avoir partagé la vie chaleureuse et agréable de notre ferme japonaise, vous vous sentirez rassasiés et heureux.
Connaissez-vous Simone Louise de Pinet de Borde des Forest ? Cette pionnière a passé son permis de conduire en 1929, à l'âge de 19 ans, avant de devenir une des premières pilotes automobiles.
C'est son prénom qui a inspiré l'expression « En voiture, Simone ! », que des générations de conducteurs et conductrices ont lancé au moment de démarrer leur moteur.
Pour rendre hommage à cette étonnante Simone et à toutes ces femmes et ces hommes qui se sont lancés sur des chemins nouveaux et des routes inédites, ce jeu vous présente 7 familles de voyageuses et voyageurs.
En voiture, mais aussi à bicyclette, à motocyclette, en aéroplane, en téléski, à cheval et à ski : les membres des 7 familles de ce jeu ont décidé de voir du pays !
Qui réussira à reconstituer le plus de familles ?
Réalisé à partir de photographies anonymes, ce jeu vous fera voyager dans d'émouvants souvenirs de vacances et de découvertes en famille.
Quel lien entre les tacos et le mur de Donald Trump ? Pourquoi les présidents américains aiment-ils tant le cidre ? Que commander pour conduire une Cadillac tout en graillant ? En quoi faut-il prendre la cuisine chinoise avec des baguettes aux USA ?
La disparition de la pizza new-yorkaise à 1$ annonce-t-elle l'effondrement de l'économie mondiale ?
À toute blinde à travers les États-Unis, Elisabeth Debourse décortique les plats et boisson qui font la (parfois sale) réputation de ces bouffeur·ses de burgers - bien plus regardants sur ce qu'ils et elles ingèrent qu'il n'y paraît. Une épopée de New York à la Nouvelle-Orléans qui démonte les clichés sur la gastronomie américaine en explorant le passé, le présent et le futur de l'empire des doigts gras.
Un esprit sain dans un corps zen !
Le moine zen Seigaku nous initie aux préceptes de l'alimentation zen, tels qu'ils sont perpétués depuis plus de sept cents ans au temple Eihei au Japon. Ce sont des règles simples et très concrètes, qui ont le pouvoir de purifier notre système interne et de nous réconcilier avec le monde qui nous entoure.
Manger dans le respect de l'autre et des aliments. Cuisiner avec un esprit joyeux et bienveillant. Prendre soin de ses ustensiles comme de soi-même. Faire le service, ranger, nettoyer en prêtant attention à chacun de ses gestes. De l'usage du bol à la cuisson du riz, on découvrira que manger sainement et en pleine conscience a une influence bénéfique sur toute notre existence.
Seigaku, de son vrai nom Seitaro Higuchi, est un jeune moine zen formé au temple Eihei dans la préfecture de Fukui.
Il voulait devenir acteur, a décroché un master en relations internationales, travaillé comme barman et cuisinier, avant d'obtenir une bourse d'études pour se former au bouddhisme zen.
Après la catastrophe de Fukushima, il décide de quitter le Japon pour Berlin où il vit aujourd'hui avec sa femme et son fils. Il anime des ateliers de cuisine zen et de méditation
William Heath Robinson (1872?-?1944) est célébré en Angleterre comme le «?Roi du gadget?», et c'est pour ses dessins de machines improbables qu'il est encore le plus connu aujourd'hui. Mais son oeuvre est loin de se limiter à cela?: observateur incisif et amusé de la société de consommation naissante, il tourne en dérision notre quête perpétuelle d'efficacité, de confort et de divertissement et propose des idées toujours pleines de poésie et d'humour pour profiter de la vie en toute circonstance. Ainsi, dans ce premier volume consacré aux loisirs, vous découvrirez comment bronzer uniformément, retirer facilement une souche d'arbre, jardiner sans vous baisser, rester au frais tout l'été, pêcher le crabe, skier sur l'herbe ou faire du sport en appartement... Si son oeuvre fait partie intégrante du patrimoine britannique, elle reste très peu connue en France. Il suffit pourtant de jeter un oeil à quelques-uns de ses dessins pour tomber sous le charme. C'est que Heath Robinson possède deux talents rarement réunis?: c'est à la fois un humoriste au stock inépuisable de bonnes idées et un grand artiste.
Et si le recyclage n'était qu'un leurre ?
Dans un contexte de surconsommation des ressources et d'explosion de la quantité de nos déchets, le recyclage apparaît telle la panacée face à l'hérésie de la mise en décharge ou de l'incinération. Nous voudrions croire aux vertus d'un système qui nous permettrait de continuer à consommer « comme si de rien n'était », en faisant juste l'effort de trier. Les campagnes de communication émanant d'acteurs publics ou privés entretiennent ce mirage, en faisant l'impasse sur les limites du recyclage.
Observatrice privilégiée de la gestion des déchets, Flore Berlingen décrypte les promesses de cette économie faussement circulaire, qui entretient le mythe de produits recyclables à l'infini. Elle démontre comment ses caractéristiques, dans la lignée du productivisme et du capitalisme, contribuent à perpétuer l'utilisation du jetable.
« On voudrait que la terre entière lise ce livre. » Alternatives Économiques
"Ranger, c'est faire briller son coeur". Mais par où commencer ? En toute simplicité. On découvrira que le ménage est une des pratiques les plus fondamentales du zen et que le rangement peut se révéler un véritable exercice de pleine conscience. Pas question de performance ou de recette miracle. Le moine Masuno invite plutôt le lecteur à une réflexion durable sur le bonheur : découvrir le plaisir de "se faire soi-même bon accueil" , goûter les petites joies du quotidien, être attentif au passage des saisons, ou encore apprendre à se débarrasser des choses inutiles pour une qualité de présence au monde et à soi renouvelée.
Une belle initiation au zen pour prendre soin de son intérieur, et avant tout, prendre soin de soi.
Nul besoin d'être Crusoé, Guillaumet ou Shackleton pour s'intéresser aux gestes qui sauvent :
L'adepte de la survie est avant tout un pragmatique, avide de savoir, désireux d'éprouver le dépouillement et de renouer avec la nature. Il recrée un univers habitable au sein d'un milieu apparemment hostile. Plantes, animaux, géographie, météorologie... tout est matière à curiosité car tout deviendra utile pour bâtir un feu, construire un abri, trouver sa nourriture. Et quand le matériel manque, les techniques ancestrales des Inuit, des Indiens d'Amazonie ou des Bushmen d'Afrique australe prennent le relais, avec l'adaptation, l'initiative et l'audace pour guides. Collapsologues, survivalistes, écologues ou pratiquants de la survie douce, tous recherchent l'équilibre et l'harmonie perdus.
Savez-vous d'où est tirée l'expression Ramener sa fraise » ? Que « baragouiner » vient des Bretons du Moyen Âge qui demandaient « Bara ! Gwin ! », donc du pain (Bara) et du vin (Gwin), dans les auberges françaises ? Aucune langue autre que le français ne compte autant d'expressions, de locutions, de métaphores, de proverbes, de dictons, liés à la cuisine, à la nourriture et à l'art de la table. Qu'on ait une tablette de chocolat ou de la brioche à la place du ventre, cet ouvrage nous présente les origines et transformations de plus de 1 500 expressions gourmandes, anciennes ou nouvelles : l'outil idéal pour « nourrir » sa culture générale !