Trois États de la côte ouest des États-Unis - la Californie, l'Oregon et l'État de Washington - décident de faire sécession et de construire, dans un isolement total, une société écologique radicale baptisée Écotopia.
Vingt ans après, l'heure est à la reprise des liaisons diplomatiques entre les deux pays. Pour la première fois, Écotopia ouvre ses frontières à un journaliste américain.
Au fil de ses articles envoyés au Times-Post , William Weston décrit tous les aspects de la société écotopienne : les femmes au pouvoir, l'autogestion, la décentralisation, les 22 heures de travail hebdomadaire, le recyclage systématique, le rapport à la nature, etc. Quant à son journal intime, il révèle le parcours initiatique qui est le sien ; d'abord sceptique, voire cynique, William Weston vit une profonde transformation intérieure.
Son histoire d'amour intense avec une écotopienne va le placer devant un dilemme crucial : choisir entre deux mondes.
Récit utopique publié en 1975, traduit depuis dans le monde entier, Écotopia est d'une actualité saisissante. Il offre une voie concrète et désirable pour demain, et ce faisant agit comme un antidote au désastre en cours.
Selon la Déclaration d'Antonia, il n'y a de propriété que d'usage. Chaque être humain est libre et maître en son travail ; le sol, l'air, l'eau, les animaux et les plantes ne sont pas des ressources. Et le monde est un bon endroit où vivre, si tant est qu'on se donne la possibilité de le construire ensemble.
Umo est né et a grandi à Pelagoya. Il aime la musique, voyager et fabriquer des objets.
Gob est née à Antonia. Elle n'aime rien tant que les livres, les lire et les écrire.
Voici l'histoire de leurs amours, leurs expériences, leurs doutes, et de toutes les personnes qui ont un jour croisées leur route, de Pelagoya à Télégie, en passant par les cités jumelles, Arkadia et Amistad, Voici l'histoire de tout l'amour et de tout le travail qu'ils ont fait. Voici Eutopia.
Lorsque Jan van Toch, capitaine du navire hollandais Kandong Bandoeng, découvre, à l'ouest de Sumatra, au large de la petite île de Tana Masa, une espèce de salamandre douée d'une certaine forme d'intelligence et susceptible de l'aider dans l'exploitation des perles, il est loin d'imaginer que cette découverte sera à l'origine d'un bouleversement complet de l'ordre mondial. Et pourtant. Publié en 1936, lors de la montée du national-socialisme et du stalinisme, La Guerre des salamandres de Karel Capek brosse, avec un regard plein d'humour, une satire sans concession des individus et de la société. Mêlant la parodie au récit fantastique, ce roman se révèle être, sous une apparente légèreté de ton, extrêmement lucide et sombre. Parmi les thèmes abordés, il s'attaque au capitalisme, au nationalisme et au militarisme mais aussi à la science, au journalisme et même à l'industrie du cinéma ! Inventeur du mot " robot ", Karel Capek compte parmi les principaux précurseurs de la science-fiction et La Guerre des salamandres est un livre culte traduit dans de très nombreuses langues.
La Guerre des salamandres, plus célèbre livre de Capek, est une des excellentes et très actuelles anti-utopies du XXe siècle et certainement la plus drôle.
Rivés à leurs écrans, les agents veillent à la bonne marche d'un monde qui tourne sans eux. Dans des box blindés, dans de hautes tours de verre d'un autre siècle, ils travaillent et luttent pour conserver leur poste, buvant du thé, s'achetant des armes. Tous les moyens sont bons. Ruse, stratégie, violence - guerre totale. Parce qu'il y a pire que la mort, pire que la Colonne Rouge. Il y a la rue, où règnent les chats, le chaos, l'inconnu.
Roman dystopique aux accents kafkaïens, dans la lignée du J. G. Ballard de la trilogie de béton et des oeuvres obsessionnelles de Philip K. Dick, Les agents raconte un monde où l'aliénation du travail est devenue la loi généralisée et machinique en vertu de laquelle tous s'affrontent pour survivre - où la solidarité est une arme à double tranchant.
Poussé par une industrie florissante, l'empire borolien se tourne cette fois vers les Cerracs, un territoire montagneux composé d'une poignée de villes et de villages ; une simple formalité.
Journaliste en disgrâce, Dimos Horacki signe désormais des papiers ronflants dans une gazette de la capitale. Mais voilà que son employeur l'envoie au front écrire un article élogieux sur un gradé en vue de l'armée impériale.
1896, Nouveau-Coronado. Fils illégitime d'un influent propriétaire terrien, Azel fuit son destin, balloté entre des origines qu'il renie et une famille qui ne l'accepte pas. Il a préféré rejoindre les montagnes, où il se contente de conduire du bétail et de jouer les chasseurs de primes. Pourtant, loin des hauts plateaux, la menace d'une guerre se profile dans la péninsule : le Nord, véritable grenier à blé, estime être exploité par le Sud, plus industriel, et qui dispose du seul accès à l'océan grâce au port de Carthagène.
Lorsqu'Azel accepte à contrecoeur d'accompagner un cortège d'indigènes décidés à quitter leurs anciennes terres - accomplissant ainsi ce qu'ils appellent le Grand Exil -, le jeune homme est loin d'imaginer qu'il va lui-même prendre part à la guerre civile. La guerre... et tout ce qu'elle risque fort de réveiller.
Delas est une planète-prison infernalement froide dédiée à l'extraction de glace. On y trouve aussi des cryels, cristaux aux propriétés extraordinaires que seuls les plus agiles parviennent à extraire : on les appelle des chanteurs. Quand un cryel parfait à la valeur incommensurable est découvert, c'est une chance unique de se libérer pour Bliss et Fey, chanteurs, amis d'enfance et tête brûlées de Delas. Accompagnés par Nox, pilote rebelle, et Jennah, scientifique exilée, ils vont plonger au coeur du chant des glaces.
Un premier roman ambitieux.
Un style d'écriture emprunt du monde de la glace, il s'en dégage très vite une ambiance forte.
À l'aube du troisième millénaire, dans une Angleterre composée de myriades d'îles enlacées par les brumes et revenue à un mode de vie moyenâgeux, un jeune joueur de pipeau se révèle en mesure d'envoûter aussi bien les hommes que les animaux. Il peut également instiller en eux des émotions uniques, leur faire vivre des rêves ou revivre des souvenirs.
En ces temps troublés où se mêlent dans les coeurs et les esprits les peurs d'un avenir sombre mais aussi les espérances les plus folles, une histoire se répand : celle d'un mystérieux oiseau blanc qui, avec lui, apporterait paix et fraternité.
C'est ainsi que naît le culte de L'Oiseau Blanc de la Fraternité, dont les membres, que les Pères Gris de l'Église considèrent comme hérétiques, sont traqués par les Faucons et leurs espions les Corbeaux. Une dangereuse route vers le sanctuaire de Corlay, en Bretagne, attend pourtant Thomas, jeune membre de la Fraternité. Sa mission : y acheminer le Testament de Morfedd, personnalité clef du culte. Pour l'aider, une jeune fille, Jane, douée de prémonitions, et... un homme plongé dans le coma un millénaire plus tôt.
« Détruire les éléments contaminés pour préserver ceux qui sont sains. La chasse aux sorcières provoquée par le Sida à la fin des années 1990, les groupes d'autodéfense qui entraient par effraction dans les centres de dépistage et de traitement de tout le pays pour trouver l'identité des personnes contaminées, tout ça reposait sur un principe similaire : identifier?! détruire?! Ils ne recherchaient pas seulement les gens atteints d'une forme aigüe de la maladie, mais aussi celles et ceux qui avaient été testés positifs au VIH-I, II et/ou III. J'avais eu de la chance, les employés des locaux de la Cellule d'intervention où mon dossier était conservé étaient parvenus à contenir la foule pendant qu'un volontaire mort de peur se démenait comme un forcené pour effacer les archives informatiques et que deux autres brûlaient les archives papier dans le lavabo des toilettes. » En 1986, lorsqu'une jeune biologiste ambitieuse découvre qu'elle est séropositive, elle renonce à une brillante carrière de chercheuse et se réinvente en tant que professeure discrète dans une petite ville de Pennsylvanie. Suivant les recommandations des médecins lui intimant une vie sans stress ni tensions, elle se réfugie dans la permaculture et limite ses relations sociales, espérant survivre jusqu'à ce qu'un remède contre le VIH soit découvert.
Entre pandémie et désastres environnementaux, ce récit à la première personne révèle une histoire de ce qu'aurait pu être une vie avec le sida. Texte fort et sensible, cette longue nouvelle relate le refus intemporel d'une personne d'accepter la défaite, et dont les subterfuges et réflexions servent une trame narrative dynamique et surprenante.
Avec ce recueil inédit, nous plongeons dans l'arrière-pays sauvage du Canada au début de l'automne, alors que la température baisse et que les arbres revêtent leur parure dorée. Tout au long des histoires, les personnages évoluent dans ce décor de lacs, avec leurs barrages de castor, les huards et leurs chants étranges, les chipmunks, loups et ours ; les canots, les nuits autour du feu de camp. Avec la nuit l'atmosphère devient pesante. Des Blancs orgueilleux partent chasser au coeur d'une forêt qu'ils méconnaissent malgré leurs guides indiens qui les conjurent de respecter ces territoires sacrés.
Quand ils ressortent des bois, les chasseurs ont changé : ils ont appris, avec la peur de leur vie, qu'il faut respecter la nature, ses secrets et sa grandeur.
Des contes d'épouvante fabuleux.
Comment ne pas être touché par l'histoire de Gel, cette machine toute-puissante qui voudrait devenir un homme ? Gel est contrôleur du Nord, c'est une intelligence artificielle qui oeuvre à la reconstruction d'une Terre sur laquelle ne subsiste plus aucun être humain vivant. Mais Gel a un hobby : l'homme ! Il étudie les vestiges de l'humanité disparue, découvre l'existence des livres, du cinéma, de l'art, etc. si bien qu'il se met à désirer devenir lui-même humain, et ce à n'importe quel prix...
Au fil de la quête de Gel, ce Faust de métal tenté par l'impossible, Roger Zelazny explore à sa manière ce qui fait le propre de l'humain et proclame en quelque sorte par avance la défaite des prétentions à la numérisation du cerveau humain et autres lubies des Folamour de la Silicon Valley.
Dans la Mésopotamie des premiers âges, Shory, une jeune esclave, est vendue à un mystérieux individu nommé Atim, qui lui propose un marché : l'envoyer dans un fort, qu'elle devra protéger, en échange de sa liberté. Elle accepte et rejoint une étrange construction, entourée d'une forêt profonde. Elle y grandit, en compagnie d'autres rescapés, originaires de différentes périodes de l'histoire humaine.
Tous ont rencontré Atim et se sont vu confier la mission de protéger le Fort. Ils se surnomment les Vigiles. Après onze années, Lena, une jeune femme originaire du XXIIème siècle, rejoint elle aussi le Fort. Contrairement aux autres Vigiles, elle n'a pas rencontré Atim, et veut à tout prix rentrer chez elle. Shory décide de l'aider. Au-delà de la forêt qui assiège le Fort, elles découvriront les réponses à nombre de leurs questions : où sont-elles vraiment ? Pourquoi le Fort doit-il être protégé ? Et quelle est leur véritable mission ?
Europe, 1515. Le chaos est général, après que Léonard de Vinci a rallié François Ier, avec une mystérieuse invention qui a détraqué le cours de l'espace-temps, en conséquence de quoi des bulles d'univers alternatifs parsèment aléatoirement le territoire en dehors du royaume de France.
Partout, alors que princes et seigneurs de guerre s'affrontent, François Ier, lui, règne en maître absolu sur le plus vaste et riche des royaumes, agrandi au gré de diverses conquêtes. Il ambitionne même à présent de s'emparer de la couronne impériale des Habsbourg, encore portée par Charles Quint.
Toutefois, un homme est prêt à tout pour l'arrêter. Le condottiere Sforza, qui n'a pas digéré la prise du Milanais, prend la tête d'une armée de mercenaires hétéroclites dans le but de mettre la main sur la mystérieuse machine et de la détruire.
Alors qu'on l'imaginait déjà vainqueur du prestigieux tournoi des Sept Oriflammes, le célèbre mage Cobal Galtès meurt dans l'arène sous les yeux de sa fille.
Quinze ans plus tard, sa famille a sombré dans le chaos. Mage aussi ambitieuse que son père, désormais adulte et seule, Lidia ressasse les événements du tournoi, l'ultime source de tous ses malheurs.
Aussi, lorsqu'elle découvre une légende qui parle de rayer et réécrire le passé, ses espoirs se raniment. Qu'il faille fouiller les livres les plus rares, piller des trésors royaux ou pactiser avec des goules dévoreuses d'âmes, Lidia se jure d'acquérir ce pouvoir et de sauver son père.
Mais qui est cet adversaire invisible qui s'acharne à la faire échouer dans sa quête ?
Agathe et Isaïah officient comme exorcistes. L'une a les pouvoirs, l'autre les connaissances ; tous deux forment un redoutable duo.
Une annonce sur esoteric.net, le réseau social des sorciers, retient leur attention. Un confrère retraité y affirme qu'un esprit nocturne hante le domaine d'une commune côtière de Bretagne. Lorsque les deux exorcistes débarquent sur place, le cas se révèle plus épineux que prévu : une étrange malédiction, vieille de plusieurs générations, pèse sur le domaine de Ker ar Bran, son phare et son manoir.
Pour comprendre et conjurer les origines du Mal, il leur faudra creuser dans un passé que certains aimeraient bien gardés enfoui...
S'inspirant des contes et légendes bretons, voici un roman fantastique mené comme un polar, la première enquête du duo Agathe et Isaïah.
Le lancement de l'Homo Sapiens, c'était une idée pourrie. Génétiquement trop instable. Le service Créa avait prévenu dès le début. Ils préféraient de loin le projet Bonobo. Question score de paix, une vraie promenade ! Bonobo Sapiens, ça aurait signifié la résolution du moindre conflit par le sexe... Chantier pépère, en somme. Tu parles ! Les boss du 33e étage n'avaient rien voulu entendre. L'Homo Sapiens c'était parfait pour eux : audacieux, vendeur, et tellement sexy sur le papier.
Sur le papier, peut-être, mais sur le Terrain... Parce que nous autres on est les techniciens, les larbins de la création... "Les Boueux" , comme ils disent en haut lieu. Siècle après siècle on patauge dans ces eaux crapoteuses. Et chaque fois qu'on prend possession d'un corps ici-bas, on en paie le prix : coups de chaud, coups de froid, coups de pompe, coups de blues, coups de foudre, toute la chimie humaine s'impose à nous...
Alors forcément, il arrive qu'on gaffe. Or notre récente bourde risque de coûter cher. Si on ne la rattrape pas très vite, l'humanité va droit dans le mur... Adieu, triple A. Adieu, Homo Sapiens. Et bonjour les sanctions. Avec L'Effet Coccinelle, Yann Bécu développe une idée vertigineuse... Si une "preuve divine" était publiée, aussi éblouissante soit-elle, il resterait tout de même une question potentiellement explosive : quelle branche de quelle religion a misé sur le bon cheval ?
Dans les bois vit la princesse au visage de nuit ; ses yeux sont des étoiles et ses cheveux l'obscur. Hugo, enfant violenté par ses parents, s'est enfui avec ses amis dans la forêt, à la recherche de la princesse au visage de nuit, qui exaucerait les voeux des enfants malheureux... Il est ressorti du bois seul et sans souvenirs, et a été placé dans une famille d'accueil. Vingt ans plus tard, alors qu'il a tout fait pour oublier son enfance, Hugo apprend la mort de ses parents.
Mais, de retour dans le village de son enfance, il découvre que ses parents auraient été assassinés, et d'étranges événements se produisent. La petite voiture de son enfance réapparaît comme par magie. De mystérieuses lueurs brillent dans les bois. Les orages soufflent des prénoms dans le vent. La princesse au visage de nuit est un conte d'enfances brisées, d'adultes qui ont dû survivre et grandir avec leurs blessures.
Le roman parle de résilience, d'amitiés, d'enfants qui se réfugient dans la magie pour échapper à une réalité terrifiante et qui, parfois, en meurent. Mais ce n'est pas qu'une histoire triste. C'est un roman qui parle de vie, de survie. Parce qu'on finit par y arriver, parfois, à vivre. Et même, peut-être, à être heureux.
L'empire de Bohen tire son pouvoir du lirium, un métal plus brillant que l'or, que des nuées d'esclaves tirent des mines de Kutná Sora. Dans la capitale, l'Empereur actuel n'a que des filles. Cela est dû, murmure-t-on, à une malédiction lancée par Ardan le Pieux, le premier et mythique Empereur de Bohen, mort assassiné. Mais sans rival, sans vraie remise en cause, l'Empire semble éternel...
Cependant trois personnes vont déranger l'équilibre du monde. Sainte-Etoile, l'escrimeur errant au passé trouble, persuadé de porter un monstre dans son crâne. Maëve, la morguenne, la sorcière des ports des Havres, qui voulait libérer les océans. Wenceslas, le clerc de notaire condamné à l'enfer des mines, et qui dans les ténèbres trouva un nouvelle voie...
Un roman de fantasy exceptionnel !
Les guerres et les catastrophes environnementales ont obligé l'humanité à essaimer dans les étoiles. Dans un avenir lointain, un empereur règne sur toutes les planètes colonisées, mais le système craque aux entournures : l'humanité stagne - voire recule - sur le plan technologique, les inégalités sociales et entre planètes nourrissent une révolte larvée.
La mort de l'empereur donne le signal de la fin : les rivalités politiques et militaires se déchaînent. En parallèle, le pape cherche à renforcer l'influence de l'église en préparant un grand procès contre les alter, des hommes et femmes à la fois persécutés et recherchés pour leurs talents hors du commun, qu'on maintient dans une forme d'esclavage dès qu'ils sont identifiés.
En 2008, les États-Unis s'apprêtent à voter pour leur prochain président. Dans l'État de l'Indiana, dans le comté de Monroe, dans la petite ville de Bloomington, la rumeur enfle et semble se confirmer peu à peu... Et si c'était ici qu'allait se décider le résultat du scrutin ? Depuis que le pays s'est converti à la « démocratie électronique », le puissant ordinateur Multivac sélectionne LE citoyen qui décidera du nom du prochain leader du monde libre. L'omnisciente machine est en effet capable d'analyser ses réponses à un questionnaire qu'elle a elle-même savamment établi, les recoupant avec les tendances observées dans le reste de la société, pour déterminer le résultat de l'élection... qui, désormais, n'a plus de raison d'être.
À l'heure où les systèmes démocratiques de la planète vacillent sur leur base, il peut être intéressant de se rappeler le point de vue d'Isaac Asimov sur les dérives d'une société politique ivre de technologie, d'efficacité et de rendement.
Il faut bien que les rêves aient une fin, n'estce pas ?
Trois Géants rêvent l'île d'Oestant, veillés par leurs serviteurs les Immortels.
Dans un royaume de l'île, les princes Hugon et Bran se rendent chez leur voisin, soupçonnant les prémices d'une guerre visant les terres de leur père.
L'empoisonnement d'un de leurs soldats la déclenchera, malgré les dénégations du roi ennemi et de sa fille Sile, princesse au caractère d'acier.
Entre complots et batailles, Hugon, Bran, Sile et bien d'autres chevaucheront du château de Mayeul jusqu'aux rives de l'océan, des menhirs d'obsidienne aux plaines herbeuses de l'île ; vivront, mourront peut-être, dans une danse terrible d'amour et de mort.
Sous l'oeil des Immortels qui errent désormais sur les terres des hommes, pour une raison connue d'eux seuls.
Fils d'un riche marchand de poivre, Jevick a été bercé toute son enfance par les contes et légendes de la lointaine Olondre, une contrée merveilleuse où les livres sont aussi communs qu'ils sont rares sur son île. Et voilà qu'à la mort de son père, afin de perpétuer le commerce familial, il doit se rend en Olondre.
Malheureusement, le rêve tourne au cauchemar lorsqu'au lendemain du Festival des Oiseaux, il se découvre hanté par le fantôme d'une jeune femme. Suspecté d'un crime religieux, puis enfermé, Jevick devient rapidement un pion dans la lutte impitoyable qui se joue entre les deux principales religions olondriennes.
Dans un pays au bord de la guerre civile, s'il veut un jour retrouver sa liberté, Jevick devra affronter son fantôme, traverser les limites du monde et dépasser les frontières de ses connaissances...
L'Empire commence à se disloquer avec la sécession du système de Sargasse, qui lance une attaque dévastatrice contre la capitale.
Les fondamentalistes religieux se déchaînent.
Sur Orosco, Einar et les mineurs sont traqués. La découverte des pouvoirs d'Anya déclenche même une croisade ! Heureusement, mineurs et alter ont le soutien de machines métamorphes intelligentes.
« Arrivé au travail, je suspendis ma veste de sport en plastique, enlevai mon masque blanc de chirurgien (noir à l'emplacement de ma bouche et de mon nez) et empli mes poumons de ce bon air-purifié-à-la-machine qui ne gardait qu'une légère odeur d'huile et d'ozone ; un des avantages de travailler à Air Central était qu'on y respirait le meilleur air de la ville. » Dans un futur proche, les voitures à essence sont bannies et les rares récalcitrants s'exposent à la peine maximum. Le monde étouffe jour après jour un peu plus sous le poids de la pollution atmosphérique. Malgré tout, la vie continue et les entreprises poursuivent leurs activités ultra-polluantes. Jim Morrison, employé attaché à l'organisme Air Central, pourtant garant de la qualité de l'air, ne peut que constater son impuissance. D'ailleurs, la traque qu'il livre à un mystérieux nostalgique de l'ère automobile a-t-elle encore un sens ?
La vision pessimiste mais lucide de l'auteur de Vent d'est, vent d'ouest, publiée en 1972 - même année que la publication du rapport Meadows - n'a malheureusement pas perdu de son actualité. Cette enquête surprenante critique avec ironie la philosophie des « petits gestes du quotidien » et ne manque pas de nous faire sourire (jaune).