Il existe au japon un jeu de cartes, au xvie siècle, appelé hanafuda.
Un jeu dans lequel il n'y a ni roi ni reine, mais des iris, des cerisiers et des saules, et aussi des poèmes et des légendes, qui ne sont pas écrits mais que les motifs de fleurs d'arbres, associés à la pleine lune ou à un cerf, font aussitôt surgir à la mémoire de tous les japonais. c'est une véritable mémoire collective des saisons et de la poésie la plus ancienne qui se transmet ainsi, comme un herbier merveilleux révélant tout un réseau de paysages familiers et de référence littéraires.
Un jeu très populaire, auquel on joue en famille, particulièrement au nouvel an, si unanimement apprécié des japonais qu'une petite société se constitua tout exprès pour le développer. cela se passait en 1889, et ce fut le premier jeu de la maison nintendo.
Des rives du Mississippi à la côte Pacifique, la conquête de l'Ouest a oeuvré à la construction de la nation américaine et durablement imprégné les mentalités collectives.
Célébrée par le septième art, elle symbolise l'une des plus grandes aventures humaines des temps modernes. De cette période ont émergé des figures légendaires qui hantent, aujourd'hui encore, notre imaginaire. Davy Crockett, Geronimo, Kit Carson, Buffalo Bill, ou Jesse James, Billy the Kid, Calamity Jane et les frères Dalton... Autant de personnages charismatiques dont l'histoire véridique, souvent méconnue, nous invite à entreprendre un voyage au coeur de la fabuleuse épopée du Far West.
Enrichi d'une superbe iconographie mêlant photographies, tableaux et gravures d'époque, cet ouvrage nous fait revivre la conquête de l'Ouest à travers une succession de passionnantes biographies.
Une histoire de courage, de violence, d'espoir et de conquête.
Le rock'n'roll n'a pas commencé avec Elvis, c'est ce que montre ici N. Tosches en offrant une hallucinante galerie de portraits de ces héros obscurs, tous plus déjantés les uns que les autres.
Le grand livre de la céramique propose une véritable plongée dans l'univers de la céramique contemporaine.
A la fois manuel technique, beau livre et encyclopédie sur le sujet, cet ouvrage présente l'ensemble des outils et techniques à la disposition de tout céramiste aspirant ou confirmé. Après avoir présenté les matériaux et outils nécessaires au façonnage, à la cuisson et à la finition des pièces, et après avoir rappelé les mesures de sécurité à respecter, l'auteur développe dans des rubriques pas à pas illustrées l'ensemble des techniques de l'art céramique.
Ces éléments pédagogiques sont accompagnés de portraits d'artistes et des reproductions de leurs plus belles oeuvres. Enfin, le livre se termine par des annexes pratiques listant des ateliers, des formations, des fournisseurs de matériel et autres ressources indispensables. Le grand livre de la céramique, avec sa progression pédagogique, ses illustrations raffinées et ses conseils pratiques, s'adresse aux professionnels et étudiants du domaine, mais aussi à tout artiste ou profane désireux d'en connaître plus sur cet univers, voire de se lancer sur le terrain de la création !
Si des représentations du profil des montagnes sont attestées dès la Renaissance, il faut attendre la toute fin du XVIIIe siècle pour voir apparaître les premiers « tableaux comparatifs » des données collectées par les explorateurs qui sillonnent le monde: hauteurs des montagnes et des chutes d'eau, longueurs des fleuves, superficies des lacs ou des îles ... Ce type de figuration qui offre « aux hommes qui veulent voir [ ... ] un microcosme sur une feuille », pour reprendre les termes de Humboldt, précurseur en la matière, va connaître un immense succès, et avant de disparaître à l'orée du XX: siècle il donnera lieu à une grande variété de planches étonnantes combinant le raffinement du dessin et de la composition au souci scientifique et didactique.
Le monde sur une feuille. Comparatifs de montagnes et de fleuves dans les atlas du XIX.' siècle est le premier ouvrage, non seulement en français mais dans le monde entier, à proposer un parcours dans ce riche corpus de « tableaux » dédiés aux phénomènes géologiques extraordinaires, allant du graphe austère au paysage fantastique.
Deux réputés historiens de la géographie et de la cartographie, Jean-Marc Besse et Gilles Palsky servent au lecteur de guide et analysent les différents types de représentation adoptés par les éditeurs d'atlas et de « posters» (américains et européens surtout) pour organiser sur une seule feuille toutes les informations topographiques.
Il revient à un troisième auteur lui-même grand amateur de cartes, l'écrivain Jean-Christophe Bailly, d'évoquer le pouvoir de fascination de ces images que l'on dirait d'un monde imaginaire ...
Existences-Résistances est un alcool fort, dont l'alambic n'a pas de secret ; il lui a suffi de vivre avec celles et ceux qui en composent le bouquet. Au bout de ces images, point d'ivresse. Mais un silence. De ces silences que seule la parole des fous et des sages convoque. De ces silences d'après l'effort. Car c'est à un effort que nous invite Rogério Ferrari, à celui qu'il nous faut consentir pour nous hisser à hauteur d'Homme et cesser d'être, pour un temps ou davantage, un spectateur.
Pour découvrir New York quartier par quartier à travers une centaine de gouaches de l'artiste.
Créée en 1872 sous le nom d'École libre des sciences politiques, connue sous celui de Sciences Po dès l'entre-deux-guerres, refondée à la Libération en un Institut d'études politiques et une Fondation nationale des sciences politiques, l'école de la rue Saint-Guillaume célèbre cette année un siècle et demi d'existence et rend hommage aux quelque 150 000 étudiants qu'elle a formés.
Illustré de centaines d'images d'archive et d'un reportage photographique inédit de Philippe Chancel dans le nouveau campus parisien du 1 Saint-Thomas, cet ouvrage raconte l'histoire de Sciences Po et témoigne de celles et ceux qui l'ont écrite et continuent de l'écrire. Il retrace les métamorphoses d'une école devenue, en ce début de XXIe siècle, une université de recherche de rang international, ouverte au monde et à la diversité sociale, qui dispense sur ses sept campus en France une centaine de formations à près de 15 000 étudiants de 150 nationalités.
Cet ouvrage retrace, pour la première fois dans un beau livre les thèmes et l'histoire du dandysme, des origines à nos jours. Le dandysme classique, cette esthétisation de soi, y est présenté à travers ses grandes figures historiques, (Lord Brummell, Barbey d'Aurevilly, Charles Baudelaire, Oscar Wilde), sans oublier ses précurseurs les plus fameux (Cyrano de Bergerac, Casanova, Lord Byron, Kierkegaard, Nietzsche). Le dandysme contemporain y est aussi largement abordé avec des écrivains comme Jean Cocteau, Paul Morand, Yukio Mishima ou Michel Houellebecq, des musiciens comme David Bowie, des artistes provocateurs, sinon révolutionnaires, comme Marcel Duchamp, Tristan Tzara, Andy Warhol ou Serge Gainsbourg. Daniel Salvatore Schiffer, professeur d'esthétique et de philosophie de l'art, nous offre ici un ouvrage original très documenté et richement illustré.
Le premier coffret de Terres Authentiques consacré à l'Islande, à la Laponie et au Québec nous invitait à parcourir des contrées parmi les plus préservées du Grand Nord. Ce deuxième opus nous conduit vers des terres extrêmes de l'Asie, de l'Afrique et de l'Amérique du Sud.
La Mongolie, la Namibie et la Patagonie connaissent des climats d'une grande rudesse et pour cette raison les densités de population les plus faibles au monde. Ces deux facteurs contribuent assurément à la préservation de ces « Terres Authentiques » dont les seuls noms évoquent l'aventure, les espaces infi nis et le rêve incarné d'une nature intacte, brutale et sauvage.
Certes les menaces qui pèsent sur ce rêve sont immenses et l'exploitation sans vergogne des richesses souterraines de ces régions est lourde de conséquences. Mais la conscience de plus en plus partagée par leurs peuples de disposer d'un patrimoine naturel et culturel inestimable, dont la valorisation peut assurer au travers d'un tourisme responsable une ressource pérenne, suscite une bien belle espérance.
Nous avons choisi d'évoquer les grands thèmes du Tour de France. Qu'il s'agisse des coureurs (d'Anquetil à Zoetemelk en passant par Bartoli, Ocaña, Indurain, LeMond, Merckx ou Pantani, Robic, Sagan...), des différents maillots de l'épreuve (jaune, vert, à pois, blanc), des lieux mythiques (Tourmalet, Alpe d'Huez), des suiveurs (Blondin, l'ardoisier, la télévision), des organisateurs (Leblanc, Prud homme, ASO) mais également de la production (littérature, ? lms) que génère cette épreuve vieille de près de 120 (fondée en 1903). Les pages de ce dictionnaire sont accompagnées de photos de chaque époque. François Thomazeau qui ne compte pas moins de 30 Tours de France à son actif est un spécialiste qui fait aujourd'hui référence dans le milieu.
À noter : Ce dictionnaire avait été initialement prévu au dernier trimestre 2020 et devait paraître chez Gallimard. L'auteur nous en a ? nalement con? é la publication.
.La connaissance de l'univers du Goulag peut désormais prendre appui sur le document unique que constitue un album original comprenant la reproduction de dessins effectués de 1949 à 1989 par l'ancien milicien et gardien de prison Dantsig Baldaev, album qu'il a lui-même offert en 1990 à l'ethnologue française Roberte Hamayon. Les 74 pages de l'album original de Baldaev contenant les dessins qu'il a effectués lorsqu'il était fonctionnaire de l'administration pénitentiaire soviétique, donnent pour la première fois l'opportunité de disposer d'une mise en image du fonctionnement ordinaire des camps soviétiques précisément dans leurs aspects les plus terribles et les plus violents. Cet album offre la possibilité d'aborder de front les questions liées à la restitution de la violence du/au Goulag fait de pratiques souvent ordinaires, parfois éphémères, et des discours qui les accompagnent.
Chicago reste l'archétype de la ville américaine.
Et son architecture, marquée du travail fondateur des Sullivan et Burnham, dans un souci permanent d'innovation, la désigne comme centre originel de la modernité architecturale. C'est ainsi que pendant les décennies d'après-guerre s'impose la figure de Mies van der Rohe dont le rôle tutélaire a longtemps dominé la scène architecturale de Chicago. Certains aspects de son oeuvre américaine sont analysés pour montrer en quoi elle a servi de modèle au travail de grandes agences de la ville, telles Skidmore, Owings et Merrill, ou C.
F. Murphy. Par ailleurs, Bertrand Goldberg qui a exploité les possibilités constructives du béton armé et Walter Netsch avec sa théorie des réseaux illustrent l'alternative à l'architecture structurale d'inspiration miesienne. La vague postmoderniste initiée dans les années soixante-dix est abordée dans son double aspect par une étude détaillée de la production théorique et des réalisations de plusieurs architectes - Stanley Tigerman, Thomas Beeby ou Helmut Jahn - qui ont marqué de leur influence, outre le décor urbain de Chicago, la production architecturale internationale.
L'essai d'interprétation qui conclut l'ouvrage tente de décrypter les liens parfois ténus entre l'architecture moderniste et postmoderniste à Chicago au-delà des ruptures proclamées et replace le débat entre ces deux tendances dans une perspective historique et spatiale élargie, dépassant Chicago et le contexte de la culture américaine contemporaine.
Tour à tour constructeur et visionnaire, pédagogue et propagandiste, Le Corbusier a su, plus qu'aucun autre architecte, occuper le terrain international de la théorie et de la polémique, du projet et de l'art, laissant une oeuvre foisonnante qui continue d'interroger et d'inspirer l'architecture contemporaine. Le Corbusier, une synthèse est la première approche critique de la vie et l'oeuvre de Le Corbusier, parue peu de temps après sa mort, rapidement devenue un ouvrage de référence qui a connu de nombreuses éditions étrangères. L'auteur n'a cessé de compléter et de remanier cette étude qui demeure un ouvrage synthétique majeur, alliant une approche chronologique et un regard critique, riche de données biographiques et analytiques sur l'oeuvre.
Dans cet ouvrage, plus de 115 artistes, graphistes et typographes du monde entier nous ouvrent les pages intimes de leurs carnets de croquis typographiques. De la réflexion sur une commande donnée à l'expérimentation libre de toute contrainte, le carnet est un espace de création, de jeu et d'affirmation d'une personnalité. Ce livre ravira tous les passionnés de typographie, ravis d'en apprendre un peu plus sur la création de lettrage.
Courants, mouvements, écoles, genres, foyers, groupes, tendances ont animé l'histoire de l'art occidental depuis la fin du Moyen Age jusqu'à l'art le plus contemporain.
Ces mouvements sont le reflet de l'évolution de l'art, en perpétuelle mutation au fil du temps et des générations d'artistes. En replaçant tous ces phénomènes dans la chronologie, ce livre permet de comprendre et d'identifier les styles de chaque époque et leurs évolutions. Il montre aussi, par des commentaires d'oeuvres clés, comment rattacher un artiste à une esthétique, un style, une période... Une véritable histoire de l'art, très synthétique et permettant d'acquérir facilement de nombreux repères.
Pour découvrir Paris, ses habitants, lieux culturels, magasins et parcs, à travers une centaine de dessins, peintures et photos montages avec des bulles de texte à la manière d'une bande dessinée.
Pour découvrir l'île de Pâques, ses légendes, le quotidien de ses habitants, les fameux moais, à travers plus de 100 gouaches de l'artiste dont le style s'inspire des dessins d'architectes.
Nous ne sommes pas faits pour les ténèbres. La nuit, c'est le royaume des revenants, des illusions, des chimères et du désordre. À l'inverse, dans nos imaginaires, la lumière est principe de vie, parfois même de vérité, et l'aube, promesse de renaissance.
Aussi la domestication de la lumière, de la flamme à l'électricité en passant par le gaz, s'annonçait- elle comme un progrès technique et social décisif : la conquête de la nuit inaugura l'ère de la modernité, offrant aux hommes un moyen d'assurer leur bonheur, leur confort et... leur sécurité.
Car la lumière est aussi, et peut-être avant tout, un enjeu de pouvoir : de la première lanterne royale au développement des leds dans les smart cities, la lumière urbaine, née pour seconder la police au XVII e siècle, trace des frontières, délimite les lieux fréquentables, et permet de scander autrement les rythmes de travail. Mais c'est également grâce à elle que s'inventa la vie nocturne, et ses fêtes...
Du Moyen Âge au XXI e siècle, telle est la fascinante et paradoxale histoire de la lumière urbaine, entre progrès technique et bouleversement social, au carrefour de l'ordre et du désordre, que retrace Agnès Bovet-Pavy dans cet ouvrage richement documenté et magnifiquement illustré.
Cet ouvrage est un double reflet de l'Amérique de la première moitié du xxe siècle : c'est d 'une part la parole noire à travers une centaine de textes de blues retranscrits et traduits et d 'autre part la vision blanche des photographes qui ont sillonné les États-Unis dans les années trente et quarante.
Les textes de blues ont été sélectionnés parmi plus de mille couplets enregistrés entre 1925 et 1960. Les photographies proviennent du fonds de la Farm Security Administration riches de plusieurs dizaines de milliers de clichés suite à la plus ambitieuse campagne photographique jamais lancée. Parmi les photographes sollicités, certains deviendront célèbres : Esther Bubley, John Collier, Jack Delano, Walker Evans, Dorothea Lange...
La mise en page utilise les contrepoints entre images, textes français et textes anglais.
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Ce somptueux livre illustré, écrit par un groupe de spécialistes maoris de l'université de Waikato en Nouvelle-Zélande, est ce qui existe de plus «complet» aujourd'hui sur le moko (tatouage maori sur le corps ou le visage). «Le moko est un récit graphique à propos de la mémoire et du désir. C'est une gravure, sur le corps maori, qui représente
l'histoire et les engagements, la loyauté et les liens de parenté.» Mau Moko examine le rôle du moko dans la tradition maorie, présente des documents historiques qui comprennent des manuscrits ainsi que de nombreuses sources orales inédites, et établit le lien entre cette forme d'art et le présent. Il aborde de manière détaillée les questions culturelles et spirituelles qui entourent le moko, et relate de nombreuses histoires de porteurs et d'artistes, dont certaines sont très fortes et touchantes. Mau Moko est superbement mis en valeur par des illustrations datant des premières rencontres avec les Européens, par des représentations maories, et par des photographies contemporaines.
Pour découvrir Londres, ses habitants, musées, parcs et magasins à travers une centaine d'illustrations de l'artiste qui utilise la peinture et le collage à partir de photographies.