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Prix
Werner Lambersy
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Du crépuscule des corbeaux au crépuscule des colombes
Werner Lambersy
- L'Amourier
- Fonds Poesie
- 8 Janvier 2019
- 9782364180512
La poésie n'est pas étrangère à la vie - la poésie nous attend au coin de la rue. Elle peut nous sauter dessus n'importe quand, écrit Jorge Luis Borges. Phrase que Werner Lambersy a choisi de mettre en exergue de son livre pour soutenir son propos expliqué ainsi dans un récent entretien : «Un coup de vent a écarté le rideau de la conscience, de la connaissance et même de l'émotion pour laisser passer un rayon de soleil qui réchauffe la chambre (forte) de l'âme. C'est pourtant furtif, sans durée, et noter cet événement essentiel reste du seul pouvoir bien faible du miroir de l'écriture. Il se joue dans cet entre-deux improbable de l'éternité quelque chose qui n'est pas de moi, ni à moi, mais cependant moi tout entier. »
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Werner Lambersy sou e à travers une prose douce et délicate son Anvers à lui, ville féminine, voyante, érotique, artiste, « survoltée ou secrète ». Entre fantaisie et fantasme, errance et errement, héroïsme et érotisme, le poète s'y assimile, à sa « Désirade », et par le Verbe, on se laisse bercer et emporter dans les labyrinthes anversois, à la quête du sens. « Anvers a besoin de génie pour cacher son néant »... Du génie lambersyen ?
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Les carpes vieillissent bien. On leur prête volontiers longévité, sérénité, silence, luxe, calme et volupté..
Écrire sur des écailles de carpe est un exercice de concision, d'humilité et de jubilation rêveuse.
C'est retrouver la grammaire des origines, en essayant de lire le premier livre des miroirs.
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« Dormances Une branche un mur Ombre des branches Contre le mur Je regarde c'est beau L'ombre monte avec La nuit Personne ne regarde La lumière oeuvre et Travaille Parmi les cambouis Dans la machinerie Des âmes »
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Ligne de fond
Werner Lambersy, Philippe Bouret
- La Rumeur Libre
- Le Psychanalyste Dans La Cite
- 1 Septembre 2019
- 9782355771842
Ligne de fond est le livre de la parole échangée, du dialogue, des surprises de la langue et des trouvailles, d'un savoir qui s'élabore et d'un savoir insu qui jaillit. C'est un livre de chair.Il nait à ce point ultime de la parole où advient le silence. Le poète se tait et le psychanalyste rejoint l'ombre pour encrer les bords du vide et mettre le navire à l'ancre. Il y a à ce moment-là un : « C'est là, nous y sommes. » L'objet-livre vient-il inscrire, graver le point de rencontre de deux inconscients ? Quand ça se tait, seule la ligne noire de l'écriture vient cerner le nom imprononçable du réel. « L'inconscient comme réel », dit Lacan, n'est-ce pas là que se joue la rencontre, pas sans les corps, les corps passant ? Et la frappe devient livre, l'ivresse, ivre, tel le bateau rimbaldien.
Philippe Bouret.
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La vie passe comme une pièce de théâtre dont nous sommes à la fois les acteurs et le public. Les rituels (sacrilèges) en exposent la mise en scène et les didascalies textuelles. Ils proposent de jouer, d'enjouer, et de se laisser mettre en joue comme en joie.
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à feux ouverts
Werner Lambersy, Claire Dumonteil
- Federation Des Oeuvres Laiques Ardeche
- 1 Octobre 2005
- 9782911757082
Regards croisés de deux artistes :
Werner Lambersy, Grand prix de la Poésie 2004 de la Société des Gens de Lettres et l'oeuvre de la peintre Claire Dumonteil (encres et oxydes de fer).
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Ce recueil est dédié à son ami le vieux poète René de Obaldia qui se rapproche du centenaire. Le poète invite à chanter l'univers, les villes, les peuples, le vent afin d'engendrer une énergie créatrice. Cette quête permanente de Werner Lambersy du dépassement de soi dans l'écriture et dans l'amour se retrouve ici presque en apothéose. Une très belle et profonde préface de Serge Pey ouvre le volume. On ne peut douter du pouvoir si puissant de la poésie à ré-enchanter le monde. « Ré-enchanter le monde est l'oeuvre du poète. Non pour célébrer le monde, mais porter son espérance de torche en torche, jusqu'à l'incendie final » relève Serge Pey dans les paroles de son complice Werner Lambersy.
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Du grand poète belge, Werner Lambersy, un long et beau poème qui expose sa vision du monde et de la poésie.
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La toilette du mort ; Ezra Loomis Pound
Werner Lambersy
- L'Age D'Homme
- Contemporains
- 7 Mars 2006
- 9782825136416
les deux textes qui composent cet ouvrage sont particuliers dans le parcours d'écriture du poète werner lambersy, auteur de plus d'une soixantaine de recueils traduits partout à travers le monde.
arrivé à un âge oú l'interrogation du passé s'empreint de l'expérience et d'une certaine lucidité, le poète regarde derrière lui, avec pour seul moyen d'expression, la poésie. soixante ans nous séparent désormais de la seconde guerre mondiale. les langues se dénouent, les archives s'ouvrent, les derniers témoins directs sortent de l'ombre. il a fallu trois générations pour que la mémoire revienne enfin.
le temps est venu de mettre à plat ce qui reste l'expérience de chacun, individu au parcours personnel, car, ainsi que werner lambersy l'écrivait dans anvers ou les anges pervers : " on est toujours victime de l'histoire ". il en est ainsi de l'histoire de son père. engagé volontaire dans la ss en 1942, adolf lambersy éloigne son épouse et son jeune fils avant de partir en pologne puis à berlin oú il aurait oeuvre à l'instruction nationale et politique des élites intellectuelles du reich.
comme beaucoup d'intellectuels engagés durant cette période, le père du poète, homme de conviction, voit comme une menace pour la civilisation la montée en puissance du communisme et trouve en hitler - la thématique est prépondérante dans les discours tant des dirigeants nationaux-socialistes que des partis collaborationnistes - le " dernier bastion contre la déferlante bolchevique ". victimes de l'histoire.
c'est le statut que l'on donnera volontiers aux enfants de ces collaborateurs, amenés à porter sur leurs épaules un fardeau héréditaire aussi symbolique que physique, fait de zones d'ombre, de culpabilité, d'incompréhension. la toilette du mort est un face-à-face bouleversant du père et du fils, qui évoque avec force le poids du passé dans la conscience de toute une famille.
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L'auteur du Prix Malarmé en 2015 pour La Perte du temps nous ouvre une nouvelle fois les portes du mystère humain.
« Arrivé tard, pour presque aussitôt disparaître, l'être humain se retrouve devant le tricot quantique et la pelote des planètes, comme son ancêtre lointain sur le seuil de sa grotte, à contempler la chute de la Grande Roue du firmament nocturne... Et l'on en revient, de la même façon, à l'enfant que l'on est resté, lorsqu'on se rassemblait autour du grand fournil, pour cuire dans la même flambée du samedi les baguettes, les miches pour la emaine, les croissants, les tartes en roue de brouette du dimanche... et chauffer l'eau du tub où, tour à tour, la famille prendrait son bain jusqu'au déshabillage enjoué des soeurs, des petites cousines, et leurs rires devant le jeune ado rougissant ! La Grande Aventure est là, dans le poème près des choses et des gens, car nous n'aurons rien d'autre à absorber, pendant l'épopée obscure de la matière de l'âme et de l'instant lumineux de l'amour. » « Le monde devient nombre, demain au-delà de toute compréhension, le poème sera toute la vie. » Ezra L. Pound.
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Dernières nouvelles d'Ulysse ; avis de recherche
Werner Lambersy, Anne-marie Vesco
- Rougier
- 15 Mars 2015
- 9791093019116
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En 1915, à Londres, paraissait le recueil Cathay du poète Ezra Loomis Pound, alors âgé de trente ans. Dans ce livre, il «traduit» librement - «réécrit», s'approprie - des poèmes collectés de la tradition littéraire chinoise. Parmi ceux-ci, le «Chant des archers de Shu» - une mélopée de la fin de la Dynastie Yin (1401-1121 acn) - raconte la souffrance d'archers en campagne. Pour ces hommes loin de leur terre et de leurs proches, soumis à la soif, à la faim, l'espoir d'un retour au domicile est lui-même source de peine. Les mois s'égrènent, la campagne se termine, les archers rentrent chez eux. Persiste la souffrance de n'être, malgré tout, plus chez soi, d'avoir perdu tout sentiment d'appartenance à un territoire, quel qu'il fut. «Souviens-toi que le poète est, par essence, un déplacé», voici la dernière phrase de ma première rencontre avec Werner Lambersy, c'était en décembre 1991. (...) Que reste-t-il des archers de Shu? Un poème : souvenez-vous du chant, non de ce qu'il racontait. Tous ont désormais disparu. Werner Lambersy s'est assis, pas vraiment parce que sa force l'a quitté, non... ce ne sont que les jambes... l'équilibre aussi, l'oreille interne... d'emmerdantes broutilles. Double lucidité du poète qui s'observe vieillissant tout en constatant que, le moment venu, le poème, se passant de lui, conservera force et vigueur... Parce qu'il y a le reste, oui! Tout le reste qui se passe de qui le traverse! Et après? Il en est du poème comme de l'univers : persiste encore cet inimaginable reste qu'un texte éclaire brièvement, subrepticement mais sans contestation possible... ce moment grave et flamboyant où le poète devient poème... (Extrait de la postface de Otto Ganz).
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Recherche 9782849242643
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De brins et de bribes
Werner Lambersy, Jean-louis Millet
- Editions Du Cygne
- Le Chant Du Cygne
- 9 Décembre 2010
- 9782849242087
D'un côté la spontanéité de la rencontre du pinceau, de l'encre et du papier.
De l'autre la maîtrise d'une forme particulière d'expression poétique, le haïku.
Mais tout reste une histoire de trait et de nature dans l'ici et maintenant.
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On raconte que pour voir la région, il suffisait de monter sur une valise. Jetée au début du livre, cette phrase, belle et énigmatique, ouvre sur le désastre d'une ville, d'un port aux eaux froides et noires, celles de la mort et de la débâcle.
Dans une prose âpre, rude et meurtrie, mais non dénuée d'humour, le poète Werner Lambersy, mêlant ici le conte, la chronique et la nouvelle, traque les dérives, pointe les failles et dénonce les pesanteurs religieuses et sociales. Il prend le temps de nous dire aussi que les ginkgos, la pluie, la lumière du matin, les menhirs et les vieux chevaux sont encore là pour remuer les eaux secrètes du sublime.
Abdelkader Djemaï (extrait de la préface)
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