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Il faut lire Le Cid dans sa première version, celle de 1637, qui explose comme un coup de tonnerre, avec la fougue de la jeunesse, le flamboiement du sang, les trompettes de la victoire. On s'aime, on se déchire, on libère sa patrie en quelques heures parmi les plus intenses de notre théâtre. Drame du conflit entre les sentiments passionnés et les dures contraintes du devoir moral et politique, la pièce offre une liberté de ton et une audace formelle que Corneille, pour se conformer aux codes d'une dramaturgie classique en train de se mettre en place, s'attachera par la suite à atténuer, mais dont le texte original, que cette édition restitue, conserve l'éclat.
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Après avoir passé dix ans à chercher son fils Clindor qu'il a chassé, Pridamant fait appel à un magicien pour le retrouver. Grâce à un sortilège, il assiste, comme le spectateur, aux aventures de Clindor, de son amante Isabelle et de son maître Matamore. Mais ces péripéties sont-elles bien réelles ?Dans L'Illusion comique (1636), Corneille mélange avec virtuosité comédie, tragédie et romanesque en créant l'exemple le plus connu de théâtre dans le théâtre. Mirage aux allures réalistes et vérité aux reflets illusoires s'entremêlent, dans une pièce qui nous rappelle que la scène est «l'écran où se joue le grand théâtre du monde».
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Corneille, on le sait maintenant, était un profond analyste de la vie et du pouvoir politiques. Il raconte ici l'échec d'une conjuration - seule forme d'opposition sous la dictature - et le pardon qui la suit. Sous l'intrigue apparente, et historique, il a voulu montrer le drame du pouvoir vieillissant, de l'opposition impuissante, des individus dépassés par des forces qui les écrasent. Cette tragédie n'a donc rien perdu de sa puissance, ni de son actualité.
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Parce qu'il craint de se lier pour la vie, Alidor envisage de «donner» sa maîtresse Angélique à son meilleur ami...
Cinquième comédie de Corneille, La Place Royale (1637) est celle qui nous paraît aujourd'hui la plus moderne : sous les traits de l'« amoureux extravagant » qui fuit tout engagement, nous croyons reconnaître la figure familière de l'adolescent. Mais lorsque Corneille signe l'Examen de sa pièce en 1660, il en dénonce la « duplicité d'action » et fustige une incohérence dans le caractère du personnage principal.
Sous ses airs de comédie « imparfaite », cette pièce annonce l'avènement du héros authentiquement cornélien qui dépasse la contradiction entre la liberté et l'aliénation
amoureuse.
Dossier :
- La comédie selon Corneille.
- Esthétique du naturel et éthique du ridicule.
- Inconstants par humeur et indifférents par raison.
- Le Paris de la place Royale. -
Le menteur ; la suite du menteur
Pierre Corneille
- Le Livre de Poche
- Le Livre De Poche Classiques
- 10 Mars 2010
- 9782253081081
étudiant en droit récemment arrivé dans la capitale, Dorante évoque d'entrée de jeu son passé de soldat, puis son passé de Parisien. D'autres mensonges s'ensuivront... Quoique Corneille n'ait sans doute pas, dès la création du Menteur au Théâtre du Marais en 1643, conçu l'idée d'une Suite, les deux comédies forment bien un diptyque puisque, jouée dans la même salle un an plus tard, inspirée elle aussi d'un auteur espagnol, la seconde met en scène le même protagoniste que la première. Et cependant, au mensonge du Menteur qui ne visait qu'à tromper, vient se substituer dans La Suite un mensonge vertueux. Corneille, sans doute, fait rire le spectateur, mais il lui offre aussi l'occasion d'une réflexion subtile sur la morale et la civilité.
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Représentée pour la première fois en 1659, oedipe marque le retour de Corneille au théâtre, après sept ans d'absence.
Le dramaturge achevait alors ses trois Discours sur le poème dramatique, dans lesquels il expose ses principes de composition en un dialogue constant avec la Poétique d'Aristote. Il était donc tentant de traiter le sujet de l'oedipe roi de Sophocle, désigné par le philosophe comme le chef-d'oeuvre du genre tragique. Ce n'est qu'ensuite que Corneille en aurait mesuré la difficulté : l'histoire de ce roi qui se découvre parricide et incestueux heurte de front l'impératif de bienséances. Pour « remédier à ces désordres », il apporte des modifications considérables au mythe, qu'il adapte selon ses propres préceptes dramatiques. Lire l'oedipe de Corneille, c'est ainsi l'occasion de comprendre, peut-être plus clairement qu'avec toute autre pièce du XVIIe siècle, ce qu'est une tragédie classique.
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Noir, c'est noir. De toutes les tragédies de Corneille, Rodogune est l'une des plus sombres, celle où les tensions atteignent une violence d'autant plus saisissante qu'elles se font jour à travers une intrigue lourde de toutes les complications, lesquelles se dénouent dans un final que Stendhal comparait à ceux des drames shakespeariens. Tragédie dynastique du pouvoir, la pièce est aussi une tragédie familiale de l'amour et de la haine. Des êtres se déchirent ; une coupe empoisonnée, comme chez Hitchcock, attend les héros. Le personnage de Cléopâtre fait briller un héroïsme du mal qui éclaire l'univers cornélien d'une étonnante lumière noire.
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Dans une Arménie soumise à la Rome impériale, un jeune seigneur, Polyeucte, époux de la fille du gouverneur, se fait baptiser en secret à l'instigation de Néarque, son ami chrétien. Prié d'assister peu après à un sacrifice qui célèbre le retour d'un général romain, il perturbe le rituel en proclamant sa foi et entreprend de briser les statues du culte païen. Ni les prières de son épouse, ni les supplications de son beau-père ne lui feront renier son acte.
Quand Corneille, dans le courant de l'hiver 1642-1643, porte sa tragédie à la scène, la singularité de son Polyeucte martyr - qui reprend l'histoire d'un saint authentique et s'inspire discrètement d'une pièce italienne - est d'associer la figure du chrétien et celle du héros de tragédie. «Si mourir pour son prince est un illustre sort, / Quand on meurt pour son Dieu, quelle sera la mort ?» Le martyre est ainsi une forme d'héroïsme. Mais la violence iconoclaste de Polyeucte est-elle d'un chrétien ou bien plutôt d'un fanatique comme le pensait Voltaire ? C'est peut-être de ce fanatisme que la pièce, aujourd'hui, tire son actualité.
Edition de Claude Bourqui et Simone de Reyff. -
Oeuvres complètes Tome 1
Pierre Corneille
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 23 Septembre 1980
- 9782070109463
«On doit à Corneille (1606-1684) quinze pièces de théâtre baroques, pleines de vie et d'invention et quatre fameuses tragédies d'héroïsme (Le Cid, Horace, Cinna, Polyeucte). Mais c'est dans une dizaine de pièces tardives que son génie se déploie : Théodore, Rodogune, Héraclius, Othon... Il y dévoile le fond de l'expérience humaine : le tragique (et même le comique) est moins dans ce que coûte le devoir ou l'erreur que dans l'impossibilité de savoir quoi faire. "Devine si tu peux et choisis si tu l'oses."» Jean Grosjean.
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Réunit les tragédies les plus célèbres de Corneille, grâce auxquelles il se fit un nom dans les années 1630-1640.
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Cornélien, Nicomède. Cornélien, ce prince héritier du royaume de Bithynie qui, face à un père voulant l'écarter de la couronne et aux intrigues de Rome cherchant à le réduire, réussit à faire triompher tout à la fois la loyauté au pouvoir paternel et la résistance à l'ingérence romaine. Cornélien, et sans doute même un des plus cornéliens des héros de Corneille : « Généreux, intrépide, chevaleresque et absolument impeccable », comme le définissait Émile Faguet. Et pourtant, sans dilemme, sans problème de conscience, sans soumission aucune à un de ces choix impossibles et tragiques qu'on appelle précisément « cornéliens ». Si c'était donc, du coup, la notion même du héros selon Corneille qu'il convenait de reconsidérer, au vu de la pièce que lui-même avouait être une de ses préférées ? Et si c'étaient les rapports mêmes de Corneille avec la tragédie qui étaient à revoir, à la lumière de ce héros en effet problématique, dont lui-même disait d'ailleurs, dans une formule qui vaut son pesant de litote : « Il sort un peu des règles de la tragédie. » ?
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Réunit les six comédies composées par Corneille à ses débuts, de 1629 à 1634.
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La dernière tragédie de Corneille est l'une des plus belles, tant l'action s'y mêle à l'élégie, et à la poésie. Orode, roi des Parthes, veut faire épouser à Suréna Mandane qu'il n'aime pas, et non Eurydice, qu'il aime ; il veut faire épouser à Eurydice Pacorus, qu'elle n'aime pas, et non Suréna, qu'elle aime. C'est pourtant Suréna qui a rétabli Orode sur le trône : mais lorsqu'un roi est emporté par la logique totalitaire du système dont il est le produit et le garant, une telle preuve de loyauté ne suffit jamais à vous protéger. De l'ingratitude des puissants naissent des passions impossibles et des héros tragiques à travers lesquels s'affrontent la raison du coeur et la politique, deux mondes irréconciliables. Quand le pouvoir ne vise plus qu'à se perpétuer, nous laissant l'amour comme seule vérité, une issue est-elle encore possible ?
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Oeuvres complètes Tome 2
Pierre Corneille
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 23 Novembre 1984
- 9782070110834
«On doit à Corneille (1606-1684) quinze pièces de théâtre baroques, pleines de vie et d'invention et quatre fameuses tragédies d'héroïsme (Le Cid, Horace, Cinna, Polyeucte). Mais c'est dans une dizaine de pièces tardives que son génie se déploie : Théodore, Rodogune, Héraclius, Othon... Il y dévoile le fond de l'expérience humaine : le tragique (et même le comique) est moins dans ce que coûte le devoir ou l'erreur que dans l'impossibilité de savoir quoi faire. "Devine si tu peux et choisis si tu l'oses."» Jean Grosjean.
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Trois discours sur le poème dramatique
Pierre Corneille
- Flammarion
- Gf ; Theatre
- 24 Mars 2021
- 9782080244345
En 1660, Corneille donnait une édition en trois volumes de son Théâtre complet, qui faisait de son oeuvre un monument. Dès lors, faut-il lire les Trois Discours sur le poème dramatique, qui ouvrent chacun des volumes, comme une manière de testament poétique délivré par un dramaturge vieillissant, qui quitterait ainsi la scène en prenant congé de son public ?Loin de n'offrir qu'un commentaire de ses pièces, Corneille entendait proposer non seulement une poétique à l'usage des dramaturges de son temps, mais encore renouveler le geste inaugural de la théorie littéraire.Lisons donc ces Discours comme s'il s'agissait de la Poétique d'Aristote, rédigée par Sophocle et donnée par lui en préface d'Oedipe Roi.Dossier : 1. Le statut de la fiction2. Corneille et les règles : la Querelle du Cid3. Les genres dramatiques4. Fidélité et invention5. L'unification dynamique de l'action6. La liaison des scènes : les unités de temps et de lieu7. Les caractères8. Les formes de la «diction»9. Les effets du poème dramatique.
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Oeuvres complètes Tome 3
Pierre Corneille
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 10 Septembre 1987
- 9782070111213
«Ce tome III, c'est Corneille qui revient au théâtre après l'avoir abandonné. À plus de cinquante ans, il a envie de se mesurer au vieux Sophocle. Seulement, chez Corneille, la solitude n'est plus un tête-à-tête avec le destin. Corneille nous donne un Oedipe qui, comme Pertharite huit ans plus tôt, pivote sur la scène V de l'acte IV. Dans les deux cas, toute la pièce est faite pour ce dialogue d'un couple au fond du puits. Il n'y a pas d'autre fatalité que les circonstances, mais elles font découvrir à deux êtres la terrible dimension de leur amour. Tout différent, Sertorius est dominé par l'entrevue des deux chefs ennemis. Ils s'admirent l'un l'autre sans rien se concéder qu'utilement. Jamais on ne nous a si bien montré ce que pourrait être la grande politique. Othon, au contraire, nous fait prendre conscience de la réalité de la vie sociale. Chacun y est condamné à l'ambition,
sous peine de mort. Mais personne ne peut arriver à rien sans l'aide d'autrui. Or chacun de nos alliés est un rival, et nous passons notre vie à nous garantir contre un associé par un autre non moins dangereux. On ne peut s'empêcher de comparer Tite et Bérénice à la Bérénice de Racine. Dans Racine, dont le talent est tout d'exécution, comme dirait Bonaparte, les rencontres des personnages ne servent qu'à déployer la fluctuation des sentiments. Mais dans Corneille on voit agir deux hommes et deux
femmes, et on comprend alors ce qui fait la singularité de tout Corneille : les personnes n'y existent que les unes par les autres. Ce qu'elles disent et ce qu'elles font s'adresse toujours attentivement à quelqu'un, tandis que chez Racine les passions dévorent des personnages qui ne se heurtent entre eux qu'en aveugles. Corneille saura encore nous surprendre quand, avec Suréna, il tirera de sa langue restée nerveuse un chant d'une mélancolie unique en français. Ce duo d'un amour impossible est d'autant plus émouvant que les amants restent lucides et maîtres de soi. Ce n'est là nommer que quelques sommets des vingt dernières années de Corneille, dont on va trouver ici, dans leur diversité, d'autres pièces encore et des poèmes, des discours, des lettres, des traductions, des prises de position, bref tout ce qu'on a de cet homme secret. Mais les sommets que je dis sont peut-être les plus étonnants d'une oeuvre pourtant assez invulnérable pour être encore, en partie, future, contrairement à ceux de nos chefs-d'oeuvre qui, même parmi les plus
modernes, sont déjà épuisés.» Jean Grosjean. -
Ce volume rassemble six pièces de Corneille, de Rodogune, sa pièce préférée, composée en 1644 au sommet de sa gloire, à Suréna (1674), son ultime tragédie. Trente années d'expérimentation poétique et d'audaces inouïes, au cours desquelles Corneille réinvente son art, en misant sur des intrigues savamment élaborées et sur une inspiration lyrique de plus en plus émouvante. Reines maîtresses de leur passion ou ivres de vengeance (Tite et Bérénice, Rodogune) ; héros qui voient leurs desseins contrariés par la raison d'État (Nicomède, Suréna) ; princes révélés à leurs peuples ou défaits par les dieux (Héraclius, Oedipe) : chacune de ces pièces a valeur de manifeste ; et toutes, poussant un peu plus loin leur infidélité au modèle cornélien canonique - celui d'Horace ou de Cinna-, nous obligent à nous défaire de nos certitudes sur Corneille et sur la tragédie classique.
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Pompée ; avec une version prosodiée
Roger Lewinter, Pierre Corneille
- Ivrea
- Champ Libre Ivrea
- 14 Janvier 2010
- 9782851842879
Prosodie, phrasé : à quoi, de nos à jours, on ne prête plus guère attention, pour tomber dans les clichés les plus éculés -la fameuse "musique" du vers-, alors que la prosodie, par ses règles -en cela, différente de la simple scansion, orale, elle, ou rythmique-, d'ordre syntaxique, ici -comme, au reste, en musique, précisément- transmet ce qui, de sens -d'affect, aussi-, peut et doit, phrasé, se dire : en vérité.
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Tite et Bérénice ; comédie héroïque (édition 1671)
Pierre Corneille
- Hachette Bnf
- 1 Avril 2012
- 9782012772700
Tite et Bérénice : comédie héroïque / par P. Corneille http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k704057
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Andromède ; tragédie représentée avec les machines sur le Théâtre royal de Bourbon (édition 1651)
Pierre Corneille
- Hachette Bnf
- 1 Mai 2012
- 9782012635968
Andromède : tragédie représentée avec les machines sur le Théâtre royal de Bourbon / [de P. Corneille] http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k71556n
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Médée, tragédie (de P. Corneille) http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k71339h
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Oedipe : tragédie / par P. Corneille http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k704533