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Voici le portrait qu'à plus de quarante ans Philippe Torreton fait de celle qui fut le personnage central de son enfance, un portrait tendre et nostalgique, construit par petites touches comme la mémoire, où chacun retrouvera sa grand-mère ou celle dont il a rêvé.
Voici le portrait qu'à plus de quarante ans Philippe Torreton fait de celle qui fut le personnage central de son enfance, un portrait tendre et nostalgique, construit par petites touches comme la mémoire, où chacun retrouvera sa grand-mère ou celle dont il a rêvé. -
« J'ai toujours envie de te gifler... Continue à écrire et on va continuer à faire l'amour puisqu'il n'y a que ça qui marche entre nous. Tu vas signer la paperasse de mon père... Je vais avoir une autre vie, Jean, mais, dans cette autre vie il y aura un tiroir secret, et dans ce tiroir il y aura toi. Et si un jour tu as quelque chose à me proposer, dis le-moi. Ne regarde pas mes larmes, elles ne veulent pas dire grand chose, écris, mon Jean, surtout n'arrête pas, j'aime que tu écrives... Je m'offrirai certaines de tes phrases, même si elles ne sont pas pour moi. Je suis jalouse de cette guerre qui te garde pour elle, qui te fait marcher seul je ne sais où... sans moi... sans ta femme... Je pense que je suis la seule veuve de guerre dont le mari est vivant et devant ses yeux. » Du grand massacre de 14-18, Jean Fournier revient indemne physiquement mais broyé de l'intérieur. Démobilisé, il fait tout ce qu'il peut pour y croire, croire qu'un avenir est encore possible après cinq années à voir et entendre ce que des yeux et des oreilles de vingt ans ne devraient pas avoir à saisir. Il retrouve son emploi discret dans une banque et le destin lui fait grimper les échelons par la grâce d'un amour fol : celui d'Alice. Mais Alice, malgré ses efforts, le voit rêver de hauteurs qu'elle ne connaît pas, celles des cimes où un berger lui a, un jour, offert un autre regard sur les hommes et sur la vie.
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« Un coup de génie, oui, de génie, du jamais vu. J'avais soudainement de quoi remonter à la surface, créer un avant et un après, être le seul, l'unique, celui dont le nom sera éternellement associé à cet exploit. »
Après des débuts prometteurs, le comédien Albert Stefan se désespère de voir les propositions de films se raréfier. Sa femme l'a quitté pour un riche producteur ; seul avec sa fille, il tourne en rond dans cette vie d'artiste de plus en plus anonyme.
Jusqu'au jour où il découvre Émile Ajar, pseudonyme sous lequel Romain Gary a remporté un second prix Goncourt, mystification unique dans l'histoire littéraire. Une idée lui vient : faire comme lui, se créer une nouvelle identité. Avec la complicité de deux de ses amis, un producteur et un maquilleur d'effets spéciaux, il décide de se grimer pour se donner une autre chance, pour se jouer aussi de la grande famille du cinéma qui l'a mis au placard.
Une fable savoureuse sur l'art de l'acteur, la célébrité et l'orgueil.
Une plongée palpitante dans le monde du cinéma français -
Anthologie de la poésie française
Philippe Torreton
- Calmann-Lévy
- Litterature Francaise
- 9 Novembre 2022
- 9782702185971
« Que ce livre joyeux vous accompagne partout, qu'il essuie vos larmes afin d'en faire couler d'autres plus grosses et plus pleines, qu'il vous éclaire dans vos nuits de plein jour, qu'il vous dévoile un horizon d'événements, qu'il vous trahisse.
Ce n'est pas un livre en fait mais un kit de survie en territoire hostile. Un couteau suisse. Écrivez dessus, cornez des pages, lâchez-y vos sanglots, il sert à ça, ce livre.» Plus de 150 poètes, plus de 300 poèmes: Louise Labé, Richard Coeur de Lion, François Villon, Joachim du Bellay, Pierre de Ronsard, Paul Scarron, Jean de La Fontaine, Pierre Corneille, Nicolas Boileau, Molière, Denis Diderot, Marceline Desbordes-Valmore, Jean Racine, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Victor Hugo, Gérard de Nerval, Alphonse de Lamartine, Germaine de Staël, Alfred Jarry, Théophile Gautier, Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Alphonse Allais, Anna de Noailles, Lautréamont, Paul Valéry, René Char, Tristan Tzara, Charles Péguy, Paul Éluard, André Breton, Blaise Cendrars, Marguerite Yourcenar, Jean Cocteau, Jacques Prévert, Henri Michaux, Jean Genet, Boris Vian, Francis Ponge, Louis Aragon, Marguerite Duras, Barbara, Aimé Césaire, Jacques Brel, Georges Moustaki, François Cheng, Yves Bonnefoy, Andrée Chedid, Christian Bobin, Dominique Sampiero et bien d'autres. -
Un lexique plutôt qu'un dictionnaire, car son auteur, philippe torreton, a toujours choisi la modestie. cette modestie a fait sa force, elle est la confirmation de son intégrité.
Ainsi, pour la première fois, un acteur français se promène dans les définitions de son art, de son métier, de ses joies et de ses peines. tout dans ce volume respire le théâtre, aussi bien l'engagement, les coups de gueule, les admirations, les aveux que les secrets.
Il faut lire philippe torreton nous révéler qu'un comédien n'a pas de méthode, il faut le suivre dans ses tournées de province, aussi bien dans le théâtre privé que subventionné, il faut se mettre dans ses premiers pas d'acteur à la comédie-française dans un rôle si court, qu'il manque un soir son entrée en scène. il faut entendre le torreton politique évoquer aussi bien la loi hadopi que le statut des intermittents du spectacle. il faut l'entendre dire merci à ses maîtres, aux plus grands auteurs qu'il a joués, à ses partenaires les plus marquants. modeste donc, mais luxueux dans sa manière d'être et d'agir car c'est sans doute le respect de l'autre et de ses pairs qui anime ce grand acteur français.
On l'aura compris, dans ce curieux dictionnaire du théâtre se cache sans vraiment se cacher un homme au coeur d'or et à la voix forte qui trace ligne après ligne son autoportrait.
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« Mon père me manquait, mais à voir la silhouette de ma mère s'attardant sur le quai sans un bras pour la soutenir, sans une main caressante qui écrit sur la toile grise de son dos qu'il ne faut pas s'en faire, que le fiston va revenir vite, je lui aurais bien souhaité de retrouver un homme. S'il y avait une peine perdue d'avance, c'était celle-là ; elle allait s'accrocher à son deuil comme la misère sur le monde, maintenant qu'il était mort, son mari elle l'avait pour elle, rien que pour elle.
Et puis, dans son monde on ne s'épousaille qu'une fois, on ne divorce pas et quand la mort vient rebattre les cartes, on continue de jouer avec la mise d'avant, une chaise vide en face de soi. Je suis parti en la plaignant un peu. Finalement l'armée avait du bon : en la voyant s'éloigner, immobile sur ce quai, j'avais de la peine pour elle. Au moins, ces départs étaient l'occasion de recueillir un brin d'affection. J'allais lui manquer ; je comptais. » Jacques, enfant, a subi la guerre en Normandie. Envoyé en Indochine, l'absurdité du monde lui saute aux yeux. Comment vit-on la violence lorsqu'on est un homme simple aspirant à une vie calme ? Plein d'humanité et d'émotion, porté par une écriture enflammée unique, ce livre de Philippe Torreton est dans la lignée de son bestseller Mémé. Jacques à la guerre ou le roman de son père.
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Thank you, Shakespeare !
Philippe Torreton
- Flammarion
- Litterature Et Essais Litteraires
- 24 Février 2016
- 9782081379541
«Lire Shakespeare, c'est lire le monde.J'adorais ça : ces rois et ces reines inconnus, ce théâtre qui allait voir au-dehors, qui ne s'arrêtait pas aux portes capitonnées d'un salon...Je voulais tout jouer, Roméo et Juliette, je n'arrivais pas à me décider. J'étais un athlète de l'art dramatique, prêt à en découdre. Je pouvais mourir d'amour, envahir la France, renier mes filles, réclamer un cheval, voir une forêt bouger, tuer ma femme dans son lit, j'étais prêt.»De l'éblouissement de ses premières lectures au souvenir vivace des grands rôles qui ont marqué sa vie, Philippe Torreton nous livre «son» Shakespeare. Tour à tour intime, touchant et drôle, il transmet avec délicatesse sa passion pour le plus grand des dramaturges, qui, à quatre siècles de distance, s'adresse encore à chacun d'entre nous.