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Littérature
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Une famille est obligée de céder à un affairiste hâbleur et pressant" la maison ", un castel hanté par la figure aventureuse d'une grand-mère mythique, un lieu où s'est thésaurisée la mémoire familiale, un trésor sensible et capiteux qui rayonne de salons en corridors, se tapit sous les piles de linge, jusqu'aux recoins des greniers.
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Une nouvelle, cÕest parfois un homme et une femme qui se regardent et se taisent pendant que sÕŽchafaude lÕhistoire qui les lie. CÕest parfois le fr™lement dÕun autre, le dŽsir quÕon croit fugace et qui sÕinstalle pourtant. CÕest une erreur dÕaiguillage qui vous conduit au tourisme forcŽ. CÕest poser des mots dŽlicats sur des dŽsirs sourds et des souffrances muettes. CÕest un mouchoir de soie nouŽ au bon endroit. Ce sont des tres vacillants entre reconnaissance et perdition. CÕest lÕŽrotisme infini dÕun drap fin... Les nouvelles de Pascale Pujol sont ainsi. Elles se posent, discrtes, vous chuchotent ˆ lÕoreille ce quÕelles pourraient crier. Elles nÕen ont que plus de force.
Pascale Pujol vit en rŽgion parisienne. DÕabord journaliste, Žgalement chargŽe de cours de journalisme Žconomique, elle est aujourdÕhui consultante. Fragments dÕun texto amoureux est son premier recueil.
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Douze tableaux, douze nouvelles, douze lunes devrait-on dire... Car on parle ici de lunes, de cycles, de sang. De menstruations. Un thème tabou, un bastion que la littérature a souvent refusé d'investir parce qu'il y a un je-ne-sais-quoi de tribal, de reculé, de primitif dans ces histoires qui doivent rester secrètes, refoulées ou proscrites : qu'elles soient accueillies avec déception, soulagement ou exaspération, les règles nous ramènent à notre condition animale.
Balayant les préjugés, l'auteure parcourt ce delta maudit pour tenter d'accoster sur des rivages parfois glauques, mais pas seulement... En parler sans trivialité semblait définitivement exclu et pourtant Pascale Pujol vous laisse suspendu(e) au fil de son talent.
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Petits plats de résistance
Pascale Pujol
- LE LIVRE DE POCHE
- Litterature
- 11 Octobre 2017
- 9782253069010
Sandrine jugeait que seuls les faibles et les profiteurs arrivaient jusqu'à Pôle emploi. Les faibles - ceux qui avaient de réels problèmes d'insertion professionnelle, des accidents de la vie - l'ennuyaient à mourir. Les autres, en revanche, l'intéressaient plus : les feignants, les sournois, les mythomanes, les illuminés aussi. Non qu'elle ait eu le souci de l'argent du contribuable ou même de la bonne tenue des statistiques publiques du chômage. Mais elle détestait par-dessus tout qu'on fasse insulte à son intelligence et à son intuition, particulièrement affûtée. Débusquer et mettre en échec les stratégies compliquées s'était d'abord avéré un jeu délectable auquel elle excellait, puis était vite devenu une drogue.
Une incroyable galerie de personnages. Un roman à savourer. Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire.
Humour décalé, phrases à l'emporte-pièce, Pascale Pujol ne lésine pas sur le vocabulaire fleuri et le bon mot qui pétille. Christine Ferniot, Lire. -
Un homme, une femme, et Paris pour décor de cette histoire d'amour languissante. Jeu de séduction, jeu d'illusions, plein de promesses non dites, de gestes attendus et de baisers espérés. Mais, la belle n'est pas bête, et se rebelle. Mots vengeurs, jamais rageurs, tout en délicatesse et subtilités de langue. Pascale Pujol dépoussière avec Je vous embrasse les codes courtois des amours galantes. Raffiné et non moins mordant, un régal d'insolence bienséante.
Le premier Je vous embrasse m'avait eue par surprise, les yeux d'un coup brouillés devant l'écran j'avais cru à une ouverture, une promesse, une reddition à sa mesure - discrète et guindée, prise dans ses codes bourgeois, étroite, mais réelle. D'autres avaient suivi, et j'en avais vite décrypté le sens. Une caresse, pas celle d'un amant mais plutôt d'un seigneur, d'un maître, une flatterie qui ne disait ni Je vous aime ni même Je vous désire mais plutôt Aujourd'hui je suis d'humeur (à flirter) ou encore Vous me faites rire.