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Maria Ernestam
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Veronica et Marieke sont amies depuis toutes petites. L'une est charismatique, l'autre dans l'ombre, les deux fascinées par tante Klara et sa liberté. Elles partent sur les traces de celle-ci, de la Malaisie à San Francisco. Lorsqu'elles rencontrent James, un énigmatique pianiste de bar, les équilibres vacillent. Quel genre de trio peut devenir leur duo ? Un roman envoûtant sur les fantômes de l'enfance, les secrets et les rêves.
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Eva cultive ses rosiers. À cinquante-six ans, elle a une vie bien réglée qu'elle partage avec Sven. Quelques amies, des enfants, et une vieille dame acariâtre dont elle s'occupe. Pour se donner bonne conscience ? Le soir, lorsque Sven est couché, Eva se sert un verre de vin et écrit son journal intime. La nuit est propice aux souvenirs, aussi douloureux soient-ils. Peut-être aussi la cruauté est-elle plus douce lorsqu'on l'évoque dans l'atmosphère feutrée d'une maison endormie. Eva fut une petite fille traumatisée par sa mère, personnage fantasque et tyrannique, qui ne l'a jamais aimée et a toujours tout fait pour la ridiculiser.
Très tôt, Eva s'était promis de se venger. Et elle l'a fait, avoue-t-elle d'emblée à son journal intime.
Un délicieux mélange de candeur et de perversion, qui tient en haleine de bout en bout.
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Lisbeth a 38 ans, une jolie petite maison au bord de la mer, un travail d'institutrice qu'elle adore. Bon, elle est célibataire. Mais ne vaut-il pas mieux être seule que malheureuse en amour ?
À l'approche de Noël, pourtant, tout tourne mal. Sa direction veut réduire ses heures de cours, au profit d'un champion de ski - un homme, évidemment - ; son ancien petit ami surgit sur le pas de sa porte, lassé de sa pulpeuse fiancée ; la fille de sa meilleure amie a des ennuis avec la police... Cerise sur le gâteau : sa mère a basculé dans la folie des festivités de fin d'année et souhaite démarrer les hostilités dès onze heures du matin.
Avec cette comédie enneigée acidulée, Maria Ernestam nous fait rire des petits arrangements et gros mensonges auxquels nous cédons tous pour avoir la paix, mais aussi des travers de l'amitié, de la recherche de l'(im)possible amour, et de la solitude des temps modernes. Et livre un roman à dévorer au coin du feu, burlesque et plein d'humanité.
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Sara et Björn s'installent à la campagne dans la maison qu'ils viennent de rénover. Un paradis d'espace et de liberté pour eux comme pour leur chat. Le couple d'en face, leurs seuls voisins, est charmant. Ils n'ont qu'un seul défaut, leur propre chat... On ne choisit pas ses voisins, leur chat encore moins !
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Trois amis de longue date ont monté une société appelée Le Peigne de Cléopâtre, qui se propose de résoudre les problèmes des gens. Chacun se débat dans sa vie privée mais apporte ses compétences, qui en jardinage, qui en déco d'intérieur ou en comptabilité, et la PME se développe avec succès. Jusqu'au jour où une vieille dame se présente à l'agence avec une étrange requête : elle souhaite que Le Peigne de Cléopâtre élimine son mari... Un roman drôle et cruel, par l'auteur des Oreilles de Buster (Babel n° 1149).
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Inga, une photographe d'art, perd son mari brutalement, un jour de 2003, et c'est toute sa vie qui s'effondre. Elle cherche d'abord à donner le change mais, au bout de deux ans, elle craque et part s'isoler dans la maison de campagne familiale, sur l'île de Marstrand. C'est là qu'en rangeant la remise elle tombe sur un carton contenant de vieux papiers. Une lettre... Entre les lignes de cette ancienne missive - écrite par une amie de sa grand-mère - se lit l'évocation d'un secret bien gardé. Un secret terrible qui unissait les deux femmes. Inga se lance à corps perdu dans une enquête sur l'histoire de sa grand-mère, sans bien savoir pourquoi mais avec l'intuition que c'est en se raccrochant à cette recherche qu'elle pourra remonter la pente.
Maria Ernestam sait disposer les indices et les fausses pistes avec ingéniosité. Elle nous tient en haleine dans cette (en)quête mémorielle comme dans un bon polar. Car si le roman fait la part belle aux sentiments, au grand amour, à l'amitié vraie, la recherche est bien celle d'un acte inavouable, dont les traces peu à peu refont surface, au risque de raviver les blessures d'une famille. L'Histoire, loin d'être un simple décor, devient une clef qui permet d'expier et de surmonter le deuil personnel, dans le passage au deuil collectif. Là n'est pas le moindre atout de ce roman limpide et attachant.