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Littérature
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Filiation, paternité, identités, amour hors frontières, une énigme à plusieurs entrées. Ce livre nous concerne tous par son exigence de vérité, par sa portée symbolique et par l'actualité de ses thèmes. Deux images se superposent dans ce livre. Deux figures d'hommes aux destins semblables et différents, unis par les liens du sang, par la quête des traces de l'origine, la quête obstinée, obsédante, du père. De ces deux personnages complexes, c'est Pierre qui gardera jusqu'à la fin sa douleur : l'interrogation sans réponse sur la perte qui marqua sa naissance et sa propre paternité. Sa tentative désespérée de trouver des bribes de révélations sur sa filiation, qu'il croit contenues dans le carnet d'un père présumé et étranger, lui permet de rencontrer Nadj, une femme venue d'un monde dont il ignore tout. L'amour partagé avec elle le transporte dans un autre univers dont il sortira meurtri. L'accueil qui lui est fait par la société de Médéa en Algérie n'atténuera pas les distances avec ce que Karima Berger appelle « la horde ». Même si - au fond c'est lui qui est vraiment attendu, lui l'étranger, le roumi, le chrétien que Nadj, femme libre a osé inviter dans le fief familial. Un privilège exorbitant que personne ne lui a accordé mais qu'elle s'est accordé seule, privilège audelà de ce que pouvait supporter la loi atavique et meurtrière du groupe. Karima Berger a déjà publié L'enfant des deux mondes, L'Aube, 1998 (Prix du Festival du Premier Roman) et La chair et le rôdeur, L'Aube, 2002. Née à Ténès, en Algérie, elle a fait des études de Droit et Sciences Politiques à l'Université d'Alger avant de s'installer en France où elle vit et travaille depuis 1975. C'est dans le face à face des cultures arabe et française de son enfance, dans une découverte de l'Autre toujours renouvelée, dans cette confrontation vivante des langues, des corps et des croyances qu'elle puise l'essentiel de sa quête et de son expression.
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Quand le vieux El Hadj Ben Amar reçoit une lettre collective de ses trois enfants, tous exilés en France ou au Canada, une sourde colère l'envahit. Lui qui vit à Alger, avec pour seul réconfort son Coran et son jardin, lui qui n'a jamais supporté la corruption et l'inertie de son pays et a cru transmettre aux siens les valeurs morales dont il a hérité, est forcé d'admettre que ses enfants convoitent une seule chose, Mektouba, sa maison, son paradis terrestre.Roman au souffle lyrique et syncopé, Mektouba évoque, à la manière d'un Festen arabe, tous les paradoxes d'une famille éclatée, d'une terre dévastée et d'un héritage impossible. Auteur de deux romans, L'enfant des deux mondes et Filiations dangereuses, Karima Berger a publié aux éditions Albin Michel éclats d'islam et Les Attentives, un dialogue avec Etty Hillesum.
Karima Berger, pour Mektouba, est sélectionnée pour le Prix littéraire de la Porte Dorée. -
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étoiles d’encre Tome 35-36 : lieux dits
Karima Berger
- Chevre Feuille Etoilee
- 1 Octobre 2008
- 9782914467544
Etoiles d'Encre : une itinérance en Méditerranée Etoiles d'Encre est une revue littéraire, méditerranéenne qui accueille des voix de femmes. C'est là son exception. S'y exprime autant des auteures connues telles Leïla Sebbar, Maïssa bey ou Cécile Oumhani. mais aussi ces mains d'ombre inconnues mais souvent d'un très grand talent. S'y exprime aussi des artistes peintres, des photographes.
Elle est ainsi un lien dans le lien : elle allie les cultures méditerranéennes dans leur diversité et elle allie la littérature et les arts plastiques.
Son succès ne se dément pas puisque les éditrices reçoivent des centaines de textes depuis huit ans.
La revue en chiffres :
Plus de 8 ans d'existence, Une périodicité sans faille de 2 numéros doubles par an, 300 pages en moyenne par numéro, Entre 40 et 50 femmes s'expriment dans chaque numéro, 150 à 200 femmes s'y sont exprimées depuis le début ; le chiffre des contributions est en augmentation constante, 70 d'entre elles ont leur biographie sur notre site, 3 femmes y travaillent bénévolement sans relâche, 100 exemplaires de chaque numéro sont achetés par le Centre Culturel Français d'Alger et distribués gracieusement aux universités et public du CCF. Ce qui contribue à diffuser la culture et la langue de notre pays.
Indiquez que dans chaque numéro carte blanche est donnée à une auteure.
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