Le réchauffement climatique et le rôle des activités humaines sur notre climat deviennent de plus en plus perceptibles, et occupent une place grandissante dans notre vie quotidienne. Lutter contre le réchauffement climatique est un véritable défi : c'est celui que s'est fixé Jean Jouzel tout au long de sa carrière scientifi que. L'analyse des molécules emprisonnées depuis des dizaines de milliers d'années dans les carottes de glace des forages polaires lui a permis, avec d'autres glaciologues, de comparer températures et composition de l'atmosphère à différentes époques. Ils ont ainsi souligné, pour la première fois, l'importance de l'effet de serre dans le réchauffement climatique.
Dans ce texte clair et enlevé, Jean Jouzel nous parle de son parcours, de ses travaux, de son engagement au sein du GIEC et nous introduit de manière claire à l'étude des climats passés pour mieux connaître et comprendre les climats futurs.
Il n'y a plus de doutes : le climat change. Cependant, malgré une prise de conscience, les mesures tardent à venir. De fait, nous en savons encore peu sur l'évolution du climat et sur ses conséquences. Ce livre, rédigé par un grand spécialiste et par une journaliste scientifique, tente de répondre à quelques questions cruciales : «Quel temps faisait-il hier ?», «Quel est l'impact de l'activité humaine sur le climat ?», «Dans quel monde vivront nos enfants ?», «Que faire ?»... De très nombreux exemples illustrent le propos des auteurs : ils nous aident à mieux comprendre les enjeux pour l'humanité tout entière. Cette seconde édition tient compte du dernier rapport du GIEC (Groupement international d'étude du climat).
Encore un livre sur le climat ? Certes, mais pas seulement. Ce livre permet avant tout de mieux comprendre ce qu'on sait et ce qu'on ne sait pas sur le climat. Il permettra de connaître la généalogie de la question climatique et des sciences, d'entrer dans la complexité de la fabrique des modèles et du discernement des risques climatiques, c'est-à-dire dans les arcanes de la fabrication des rapports du GIEC. Il permet encore de comprendre, comme de l'intérieur, comment les chercheurs ont été confrontés au climatoscepticisme, aux pressions et demandes de la société, auxquelles il ne leur était pas toujours possible de répondre. Enfin, il permettra de faire un point réflexif sur l'avenir qui nous attend, ce que nous réservent les prochaines décennies, et ce avec deux acteurs historiques de la saga climatique.
Et si préserver notre climat était l'un des meilleurs moyens d'endiguer la prochaine crise financière?? Pour sauver les banques, on a engagé 1?000 milliards d'euros. Pourquoi ne pas engager 1?000 milliards d'euros pour sauver le climat?? Avec ce livre, le climatologue Jean Jouzel et l'économiste Pierre Larrouturou proposent un vrai Pacte finance-climat européen, pour diviser par 4 les émissions de CO2, dégonfler la bulle financière et créer plus de 5 millions d'emplois. La machine climatique est en train de s'emballer dangereusement. Il ne nous reste que peu de temps pour inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre si nous voulons éviter aux jeunes d'aujourd'hui un climat auquel il leur serait difficile, voire impossible, de s'adapter. Or, dans le même temps, l'endettement mondial atteint un niveau inédit, les banques centrales nourrissent la spéculation et tout annonce une crise pire que celle de 2008.
Favoriser la spéculation ou sauver le climat?? À nous de choisir.
Climatoscepticisme et théories de l'effondrement gagnent du terrain. « Foutu pour foutu... » Et les jeunes générations de se sentir perdues entre ces deux extrêmes, qui dominent nombre de débats actuels sur le climat. Qu'en est-il réellement ? Faut-il croire que tout est perdu ? Et si non, quels sont les leviers d'action ?
Le « lobby citoyen » a-t-il un rôle à jouer ? Autant de questions que Baptiste Denis, vingt-six ans, a posées à Jean Jouzel, l'un des plus grands climatologues français.
Il en résulte un dialogue passionnant, vivant, concret, mis à jour et augmenté, dans cette réédition, des nouvelles questions qui ont émergé en 2020 et 2021.
Non, il n'est pas trop tard pour changer les choses. Mais il est plus que temps de passer à l'action.
Comment répondre sans détour aux questions de nos enfants quand on a nous-même du mal à comprendre la portée de la crise écologique qui nous menace ?
C'est quoi le réchauffement climatique ? Pourquoi les énergies renouvelables ne suffisent-elles pas ? Existe-t-il des produits vraiment écologiques ? Quels sont les liens entre climat et biodiversité ? Ce livre donne toutes les clés pour comprendre les enjeux environnementaux d'aujourd'hui et de demain et s'y préparer.
Vous y trouverez :
- 40 questions et leurs réponses : une, formulée pour les adultes, et une, plus accessible, pour les enfants, sur les thèmes du climat, de la consommation, des pollutions et de la biodiversité.
- Des encadrés et des interviews d'experts comme Raphaël Glucksmann, Julien Vidal, Céline Cousteau, Guillaume Pitron, Maxime de Rostolan...
- Les changements à effectuer et les actions utiles à mettre en oeuvre au quotidien avec des tutos à suivre en famille.
Ce petit livre exhorte les citoyens à passer à l'acte. En exigeant , par exemple, que les 2 500 milliards d'euros créés depuis avril 2015 par la Banque Centrale Européenne soit davantage (11% seulement actuellement) mis au service de la transition énergétique et non essentiellement destinés à renflouer les banques. Ce qui permettrait de créer neuf cent mille emplois en France, plus de six millions pour toute l'Europe. « Il nous faut apprendre à vivre comme des frères ou à mourir comme des imbéciles » prêchait Martin Luther King en 1968. Des textes exigeants signés, de Anne Hessel et Pierre Larrouturou, par Nicolas Hulot, Erik Orsenna, Thomas Pesquet, Manuela Carmena, Ken Loach... seront ainsi réunis pour accompagner la remise d'un Pacte finance-climat au Conseil européen de décembre 2018.
Les pesticides sont des produits dangereux. Pour cette raison, ils comptent parmi les substances chimiques les plus surveillées et ce, depuis des décennies. Des agences d'évaluation des risques contrôlent leur mise sur le marché et assurent une toxico-vigilance de leurs effets sur la santé.
Comment alors expliquer l'accumulation de données épidémiologiques qui attestent la sur-incidence de pathologies chroniques - maladies neurodégénératives, hémopathies malignes, cancers - parmi les populations humaines les plus exposées, et en particulier les agriculteurs ?
Pourquoi des résultats aussi inquiétants sont-ils si peu de répercussion sur les autorisations de mise en vente ?
Le sociologue Jean-Noël Jouzel a mené l'enquête en France et aux États-Unis pour comprendre ce qui conduit les agences d'évaluation à ignorer volontairement certaines données scientifiques lorsqu'elles n'ont pas été élaborées selon les normes de la toxicologie réglementaire.
Les industriels ont bien compris le profit qu'ils pouvaient tirer de cette routine normative. Ils ont en effet tout intérêt à suivre ce cadre, disposant par ailleurs des ressources matérielles nécessaires pour s'y conformer.
Et si préserver notre climat était l'un des meilleurs moyens d'endiguer la prochaine crise financière ? Pour sauver les banques, on a mis 1 000 milliards. Pourquoi ne pas mettre 1 000 milliards pour sauver le climat ?
Avec ce livre, le climatologue Jean Jouzel et l'économiste Pierre Larrouturou proposent un vrai Pacte finance-climat européen, pour diviser par 4 les émissions de CO2, dégonfler la bulle financière et créer plus de 5 millions d'emplois.
La machine climatique est en train de s'emballer dangereusement. Il ne nous reste que 3 ans pour inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre si nous voulons éviter aux jeunes d'aujourd'hui un climat auquel il leur serait difficile, voire impossible, de s'adapter.
?Depuis les premières explorations du XXe siècle, la glaciologie est devenue une science à part entière, une science cruciale même, puisque c'est elle qui permet de suivre l'histoire du climat sur des milliers d'années. Les auteurs de ce livre sont même à l'origine d'une première : ce sont eux qui, en 1987, ont démontré que les variations de la température étaient liées à la teneur de l'atmosphère en gaz à effet de serre. Alors que s'ouvre l'Année polaire internationale, ce livre est d'abord un passionnant voyage à travers ce que l'on peut appeler la Planète blanche, du Groenland à l'Antarctique, en passant par les glaciers des pays tempérés. Il retrace les expéditions et les expériences qui ont permis de mieux comprendre le monde des glaces. C'est surtout une pièce essentielle dans le débat autour du changement climatique. Quel climat demain ? Voici ce que nous disent les glaces.
Médaille d'or 2002 du CNRS, Jean Jouzel est directeur de l'Institut Pierre-Simon-Laplace, directeur de recherche au CEA et l'un des membres français du GIEC, qui a reçu le prix Nobel de la paix 2007.
Médaille d'or 2002 du CNRS, membre de l'Académie des sciences, Claude Lorius est directeur de recherche émérite du CNRS au Laboratoire de glaciologie et de géophysique de l'environnement, qu'il a créé à Grenoble. Il a notamment publié Les Glaces de l'Antarctique.
Dominique Raynaud est directeur de recherche au Laboratoire de glaciologie et de géophysique de l'environnement de Grenoble et l'un des membres français du GIEC, qui a reçu le prix Nobel de la paix 2007.
La sous-reconnaissance des maladies liées au travail constitue aujourd'hui, en France comme dans d'autres pays industrialisés, un fait social massif. Qu'il s'agisse de cancers provoqués par l'exposition à des produits toxiques, de troubles musculo-squelettiques induits par des postures répétitives ou par le port de charges lourdes, ou d'atteintes psychologiques associées à certains modes de management, les effets du travail sur la santé restent un problème insuffisamment pris en charge par les pouvoirs publics. Les dispositifs devant assurer leur reconnaissance et leur indemnisation ne fonctionnent pas de façon satisfaisante, rendant en grande partie invisibles les origines professionnelles de nombreuses maladies et décès.
Cette situation n'est pas nouvelle. Elle perdure depuis le début du XXe siècle malgré l'adoption, dans plusieurs pays occidentaux, de législations permettant d'indemniser les pathologies engendrées par les conditions de travail. Remarquablement résistantes à l'épreuve du temps, ces lois fondatrices structurent en effet toujours aujourd'hui le soubassement légal et épistémique de la reconnaissance des maladies professionnelles, continuant à s'avérer incapables de réparer correctement les maux du travail.
Cet ouvrage rassemble des contributions d'historiens et de sociologues qui étudient les raisons de cette inertie, et donnent à voir les causes de la sous-reconnaissance chronique des maladies professionnelles, depuis les débats fondateurs jusqu'aux controverses contemporaines sur les dégâts que le travail peut induire pour la santé physique et mentale. Ces recherches ouvrent des pistes de réflexion pour revoir les modalités de la réparation de ces dégâts, et sortir de l'impasse que ceux-ci, depuis plus d'un siècle, occasionnent pour la justice sociale dans nos sociétés.
Consommateurs ou travailleurs, nous sommes quotidiennement exposs de nombreuses molcules de synthse, aux effets parfois dangereux. Pourtant, l'mergence de pathologies affrentes ces substances, fausses couches ou cancers par exemple, reste controverse. partir du cas, aux tats-Unis et en France, d'une famille de solvants toxiques, ...
Le principe démocratique veut que l'élu local soit le détenteur du pouvoir de décision mais également de la responsabilité correspondante.
Au sein des collectivités territoriales, cela signifie que le fonctionnaire ne peut avoir qu'un rôle d'exécutant. Pourtant, cette répartition a commencé à changer. Parce que l'élu souhaite ménager sa responsabilité au regard du pouvoir qui lui incombe, le fonctionnaire peut occuper la place laissée ainsi libre.
Face aux changements climatiques liés aux activités humaines, l'adaptation s'impose. Il reste bien sûr vital et urgent de limiter le réchauffement global à moins de 2° C, mais même à ce niveau, des conséquences néfastes vont se faire sentir outre-mer puis en métropole. Notre pays doit donc se préparer. Selon les régions, il faudra faire face à de nouvelles maladies ou allergies, aux risques pour les forêts, aux incendies, à la menace des inondations, à la multiplication de canicules et précipitations extrêmes...
Le présent avis cible les mesures d'adaptation relatives au vivant. Il prend en compte le Plan national d'action contre les changements climatiques en cours d'évaluation à mi-parcours. Pour aller au-delà de ce plan, il insiste sur l'échange et l'apprentissage indispensables à l'échelle de régions ou de grandes régions, lieux et niveaux naturels de planification des réponses aux menaces climatiques.
Le projet de loi de programmation « pour un nouveau modèle énergétique français » ambitionne d'écrire la première page d'une nouvelle étape de l'histoire de l'énergie de notre pays, s'inscrivant résolument dans la dynamique de lutte contre le changement climatique.
Saisi de ce texte dont il approuve les objectifs, le CESE rappelle que la France jouit d'une situation avantageuse, s'étant dotée d'infrastructures de réseau irriguant le territoire et rendant l'accès à l'énergie possible pour tous et à moindre coût pour les acteurs économiques. Elle bénéficie aussi du savoir-faire reconnus aussi bien dans les nouvelles technologies que sans les processus industriels expérimentés de longue date.
Pour le CESE, le modèle énergétique proposé ouvre la voie d'un nouveau mode de développement solidaire devant concerner l'ensemble des activités économiques et permettant à notre pays de remplir ses engagements internationaux en matière de climat, d'énergie et d'environnement.
Au début du xxe siècle, sous l'impulsion de quelques visionnaires, débute une formidable aventure humaine, technologique et scientifique : lointaines contrées glacées longtemps terra incognito, les régions polaires deviennent les bases avancées de recherches interdisciplinaires, portant notamment sur l'atmosphère et le climat.
Des résultats étonnants sont obtenus, dans toutes les disciplines impliquées. et l'aventure est loin d'être terminée. cet ouvrage, qui accompagne l'exposition atmosphère. le climat révélé par les glaces du musée national des arts et métiers, réunit les meilleurs spécialistes des questions climatiques et environnementales. leur pari commun : montrer à quel point ces régions, fascinantes en elles-mêmes et pour les résultats scientifiques qui y ont été obtenus, sont aux avant-postes du bouleversement climatique en cours.
Mieux connaître ces " sentinelles du bout du monde " participe et même anticipe nos actions de préservation de la planète.
Beaucoup d'acteurs publics ont la nostalgie des choix tranchés. Aujourd'hui, la décision serait devenue lourde voire impossible. Il faut la préparer en amont, l'étayer, l'amender en cours d'élaboration, la justifier auprès de multiples publics, la laisser ouverte à des évolutions futures, etc. Une question se pose donc de plus en plus fréquemment : dans quelle mesure une controverse publique rend-elle la décision plus difficile, ou au contraire est-elle un moyen de la préparer et de la solidifier ? Cet ouvrage contribue à répondre à cette question à travers l'étude de deux exemples de décision inattendue.
Il n'y a plus de doute : le climat change. Remis en février 2007, le dernier rapport du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) est sans appel : " Tout converge pour montrer la part essentielle de l'homme dans le réchauffement du climat. " Cependant, malgré une prise de conscience accrue, les mesures tardent encore à venir, alors que nous en savons de plus en plus sur l'évolution du climat et ses conséquences. Ce livre, rédigé par un grand spécialiste lui-même membre du GIEC et une journaliste scientifique, tient compte des données les plus récentes et tente de répondre dans un langage simple à quelques questions cruciales : " Quel est l'impact de l'activité humaine sur le climat ? ", " Dans quel monde vivront nos enfants ? ", et enfin : " Que faire ? "
Tous les pays y ont souscrit mais tiendront-ils l'objectif d'un réchauffement climatique qui, à long terme, ne dépasserait pas 2 ºC ?
D'année en année, la question du climat est devenue omniprésente, s'imposant dans les débats de société.
Ce livre, rédigé par un climatologue et une journaliste scientifique, à jour du 5e rapport du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat) publié en 2013-2014, fait la synthèse des connaissances actuelles sur les évolutions passée et à venir du climat.
Sans oblitérer l'ampleur du défi, l'urgence de l'action ni les résistances, les auteurs mettent en valeur les efforts des nations pour limiter l'effet de serre. Les comportements évoluent, certes lentement, mais ces changements témoignent d'une véritable et durable prise de conscience.
Les scandales sanitaires qui ont secoué la France et les pays occidentaux au cours des dernières décennies ont mené à la création d'agences chargées d'évaluer les risques en matière de santé publique et d'environnement, tandis que les injonctions à une expertise toujours plus indépendante, transparente, objective et scientifique se sont multipliées.
Pourtant, les pratiques restent souvent éloignées de ces impératifs. Compromis toujours « impur » entre science et politique, l'expertise résulte largement de luttes se jouant bien en amont, autour de la production de connaissances, qui mobilise une multitude d'intervenants : chercheurs, agents administratifs, collectifs de victimes, industriels, lobbyistes, journalistes, lanceurs d'alerte, etc.
À destination des praticiens, étudiants et enseignants, ce premier dictionnaire consacré à l'expertise sanitaire en décrit les usages, notions et concepts en quelque 40 notices. S'appuyant sur les recherches les plus récentes, il rend compte à la fois des contextes institutionnels dans lesquels l'expertise s'inscrit et des acteurs qui y participent ou en subissent les conséquences.
»La météo se trompe tout le temps, et les climatologues?» »Des réchauffements, il y en a toujours eu, et alors?» »La Terre se réchauffe, que peut-on y faire?» Beaucoup d'idées reçues circulent encore sur le climat. Non, le climat ce n'est pas le temps qu'il fait, et si la Terre a déjà connu des périodes de réchauffement dans sa longue histoire, elle était moins peuplée et surtout la nature avait eu le temps de s'adapter.
Alors que Paris accueille la 21e conférence des pays impliqués dans la lutte contre le réchauffement climatique, cet ouvrage décomplexé fait le tour en 15 questions/réponses des enjeux, pour comprendre, avant d'agir. Car oui, nous pouvons tous y faire quelque chose!