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Prix
Jean Dubuffet
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Art brut et créateurs d'art brut
Jean Dubuffet
- Atelier Contemporain
- Studiolo
- 20 Octobre 2023
- 9782850351327
L'Art Brut est « farouche et furtif comme une biche », écrivait Jean Dubuffet, au contraire de « l'art coutumier », dont on parle le plus souvent quand on parle d'art, qu'il soit classique, romantique, baroque, moderne... Le second est du côté de l'empaillé, de l'ordonné. Le premier est du côté du sauvage, de l'insaisissable. Il est difficile cependant d'en dire plus de l'Art Brut, sans « le tuer presque ». Pour qu'il ne se retrouve pas à son tour pris dans l'étau des normes culturelles imposée par l'élite sociale, Jean Dubuffet voulait inventer une manière de ne pas définir l'Art Brut. Il insiste sur cela dès 1947, avec son sens de la provocation : « Formuler ce qu'il est cet Art Brut, sûr que ce n'est pas mon affaire. Définir une chose - or déjà l'isoler - c'est l'abîmer beaucoup. C'est la tuer presque». Les façons de ne pas définir l'Art Brut, pour Dubuffet, sont nombreuses, prolixes, parfois contradictoires, de façon revendiquée. C'est ce que le présent volume donne à comprendre, rassemblant l'ensemble de ses écrits sur la question, de 1945 et 1985. Réflexions pour la Compagnie de l'Art Brut qu'il fonde en 1948 à Paris, lettres à André Bretons, aux personnalités du monde psychiatrique Jean Oury ou Jacqueline Porret-Forel, mais aussi hommages aux oeuvres de Paul End, Clément, Joseph Heu, Berthe U, Aloïse, Laure- : multiples sont les directions de sa pensée, qui se veut toujours ouverte. Si l'on ne peut affirmer ce qu'est l'Art Brut, il reste qu'on peut se mouvoir théoriquement sur les traces d'une pluralité de pratiques. « N'importe quelle affirmation, si on la maintient sur un long parcours, se change en absurdité. Je crois que la pensée n'obtient de fruits utilisables qu'en se constituant en circulation plurielle, par étages qui se superposent, comme le sens des voitures sur les voies étagées de Tokyo », disait encore Dubuffet. C'est bien de cette manière non univoque qu'il envisage l'Art Brut, comme les voies rapides qui traversent une métropole, se croisent, bifurquent, spiralent, portant attention au flux incessant de lueurs dans la nuit et à chaque « déchaînement d'ingéniosité et d'innovation » dans sa singularité.
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Lorsqu'en 1968 parut la première édition d'asphyxiante culture, jean dubuffet ne prenait pas en marche le train de la mode.
Ses positions étaient anciennes, exprimées dès 1946 dans son prospectus aux amateurs de tous genres.
Aujourd'hui encore la culture institutionnalisée, publicitaire, continue de régner dans l'attente de cette autre, souhaitée par jean dubuffet, qui désignerait "l'actif développement de la pensée individuelle".
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Au cours du second semestre 1976, jean dubuffet eut de nombreuses conversations sur son travail avec marcel péju, lequel en établit ensuite une transcription.
Mais jean dubuffet s'opposa à sa publication : dans son esprit, il s'agissait seulement d'une ébauche en vue de la préparation d'entretiens plus élaborés. cependant, il autorisa en 1980 jacques berne à mettre ces textes au net et, quelques mois plus tard, il s'en inspira pour rédiger lui-même une série d'entretiens fictifs. ce sont ces pages, regroupées à l'origine sous le titre questionnaire à bâtons rompus qui constituent les cent quatre premiers numéros du présent volume.
A la mort de jean dubuffet, en mai 1985, on trouva le manuscrit sur sa table, pourvu du titre, abrégé, de bâtons rompus et augmenté, selon sa propre expression, d'un "train de rallonge", rédigé en mai 1983 et en avril 1984.
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Les cahiers de la NRF : biographie au pas de course
Jean Dubuffet
- GALLIMARD
- Les Cahiers De La Nrf
- 3 Octobre 2001
- 9782070762774
En ce début d'année 1985, Jean Dubuffet, qui a cessé de peindre, partage désormais son temps entre le dessin et l'écriture. Du 12 février au 25 mars, il se consacre à la rédaction de son autobiographie, qui sera son dernier écrit. Il meurt chez lui à Paris, le 12 mai, à l'âge de quatre-vingt-trois ans.Rédigée «au pas de course», ce dont témoignent à la fois sa forme et son style, cette biographie nous raconte les années de jeunesse de l'auteur passées au Havre, son éducation, son amitié pour Georges Limbour, ses hésitations de jeune homme, ses allées et venues entre activités artistiques et activités commerciales, entre passion et raison.La rencontre avec Jean Paulmhan, en 1943, sera décisive. Éluard, Guillevic, Ponge, Fautrier et Queneau fréquentent tour à tour son atelier. Jean Dubuffet fait soudain l'objet d'une notoriété dans les cénacles littéraires puis bientôt dans le milieu artistique : sa première exposition à la Galerie Drouin fait l'effet d'une bombe ! Il se lie avec Henri Michaux, participe au comité de soutien pour Antonin Artaud, fonde la Compagnie de l'Art brut avec André Breton, défend Louis-Ferdinand Céline lors de son procès.Ce récit intime et passionnant est celui d'un «homme du commun» devenu artiste qui, arrivé au soir de sa vie, nous raconte son parcours atypique et les anecdotes qui ont peuplé son aventure pendant plus de quatre-vingt ans.
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Les cahiers de la NRF : correspondance 1946-1964
Gaston Chaissac
- GALLIMARD
- Les Cahiers De La Nrf
- 22 Août 2013
- 9782070141494
Grâce aux 448 lettres qui composent la correspondance échangée par Gaston Chaissac et Jean Dubuffet entre 1946 et 1964, on est à même aujourd'hui de prendre la mesure de cette relation sur laquelle on a beaucoup écrit, beaucoup glosé, souvent dans l'ignorance de ce qu'elle avait été réellement. Comment aurait-il pu en être autrement en l'absence de la publication de ce corpus, certes incomplet, mais suffisamment riche pour cerner la personnalité de ces deux hommes, en apparence, si dissemblables ?
Dubuffet, qui se passionne depuis 1945 pour « l'art des fous » et des autodidactes, est - au moment où il découvre Chaissac - en pleine élaboration de son concept d'art brut. Il est stupéfait de l'originalité du personnage, rencontré grâce à son ami Jean Paulhan. Chaissac qui, de sa Vendée lui envoie des lettres et des oeuvres dans lesquelles abondent la trouvaille formelle, le rapprochement imprévu des formes et des mots, l'audace et la spontanéité, a de son côté écrit une page sur La peinture rustique moderne, proche des préoccupations de celui qui va devenir l'un de ses principaux interlocuteurs.
De cette notion d'art brut, Chaissac s'en agacera autant qu'il en jouera, comme le montre plusieurs lettres publiées ici. Stratège fin et ombrageux, s'interrogeant sans cesse sur le bienfondé de ses entreprises, Chaissac est tout, sauf un autodidacte et un naïf. Il est un artiste et un écrivain que Dubuffet saura reconnaître.
Si cette correspondance, véritable dialogue d'homme à homme, de créateur à créateur, souligne les différences d'origine, de formation, de manière de vivre des deux artistes, elle laisse à voir également tout ce qui les réunit. Un même goût pour la transgression qu'elle soit d'ordre verbal ou pictural, un même rejet de la banalité et du tout prêt, un même esprit inventif et expérimentateur qui ne trouve à s'épanouir que dans la création.
Édition établie et annotée par Dominique Brunet et Josette-Yolande Rasle, éditeurs de plusieurs correspondances de Chaissac
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Personne n'est à l'intérieur de rien
Valère Novarina
- Atelier Contemporain
- 18 Mars 2014
- 9791092444094
Des lettres échangées entre 1978 et 1985 par Jean Dubuffet et Valère Novarina, rien ne devrait nous permettre de dire qu'elles sont de l'ordre de l'amitié, de la déférence, ou de l'admiration. Bien plus, on ne saurait à les lire tenir pour assuré, quoi qu'en disent les biographes, que l'un est un des peintres majeurs de son temps, arrivé au grand âge, et l'autre un écrivain au tout début de sa reconnaissance, peintre au vif et dramaturge.
Pour un peu c'est l'inverse qui pourrait être vrai, tant ce qui paraît compter n'est pas de cet ordre-là. Pas de croustillant dans l'entretien d'un vieil homme avec un plus jeune sur l'art et la langue, mais un vivant essor, réciproquement salué. (P.V.) Préface de Pierre Vilar Édition complète de la correspondance entre les deux artistes, largement inédite, augmentée d'un entretien, et de textes de Valère Novarina en échos à la figure de Jean Dubuffet. Avec la reproduction de 46 documents et oeuvres tous inédits.
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«L'art est par essence nouveauté. Les vues sur l'art aussi doivent être nouveauté.» Ces lignes, extraites de la «Mise en garde» de l'auteur qui précède le recueil des Écrits de Jean Dubuffet, en disent assez le propos : on trouvera ici, groupées sous diverses rubriques, quantité de vues en effet nouvelles sur l'art, mais aussi sur d'autres sujets et objets, parmi lesquels - pourquoi pas ? - la littérature (avec exemples à l'appui). Ces vues sont bien éloignées de celles que propose l'institution qui a nom culture, mais elles trouvent leur illustration dans les obscurs travaux de ceux qui font oeuvre - et oeuvre d'art - à l'écart des chemins communs.L'art brut préféré aux arts culturels : la formule résume assez bien l'entreprise où Jean Dubuffet s'était engagé et qui lui avait fait rassembler au siège de la Compagnie de l'art brut les travaux de ceux qu'il nommait les «irréguliers de l'art». Il leur a consacré nombre d'études qui sont ici rassemblées, tout en élaborant l'une des oeuvres de ce temps les plus neuves, la mieux délibérée en tout cas, comme en témoignent les «réflexions» du peintre, et cependant marquée de ce caractère de totale invention hors de quoi il n'est point, à son gré, d'art ni de création.
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«L'art est par essence nouveauté. Les vues sur l'art aussi doivent être nouveauté.» Ces lignes, extraites de la «Mise en garde» de l'auteur qui précède le recueil des Écrits de Jean Dubuffet, en disent assez le propos:on trouvera ici, groupées sous diverses rubriques, quantité de vues en effet nouvelles sur l'art, mais aussi sur d'autres sujets et objets, parmi lesquels - pourquoi pas? - la littérature (avec exemples à l'appui). Ces vues sont bien éloignées de celles que propose l'institution qui a nom culture, mais elles trouvent leur illustration dans les obscurs travaux de ceux qui font oeuvre - et oeuvre d'art - à l'écart des chemins communs.L'art brut préféré aux arts culturels:la formule résume assez bien l'entreprise où Jean Dubuffet s'était engagé et qui lui avait fait rassembler au siège de la Compagnie de l'art brut les travaux de ceux qu'il nommait les «irréguliers de l'art». Il leur a consacré nombre d'études qui sont ici rassemblées, tout en élaborant l'une des oeuvres de ce temps les plus neuves, la mieux délibérée en tout cas, comme en témoignent les «réflexions» du peintre, et cependant marquée de ce caractère de totale invention hors de quoi il n'est point, à son gré, d'art ni de création.
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De l'art brut aux beaux-arts convulsifs
Marcel Moreau, Nathalie Jungermanin
- Atelier Contemporain
- 6 Novembre 2014
- 9791092444155
Édition complète de la correspondance inédite échangée entre le peintre et l'écrivain entre 1969 et 1984, suivie d'un essai de Marcel Moreau écrit spécialement pour cette publication. Avec la reproduction de 20 documents (lettres et dédicaces) tous inédits.
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La vie est libre ; correspondance et critiques 1945-1980
Edith Boissonnas
- Zoé
- 22 Mai 2014
- 9782881829208
Le lecteur pour qui « la vie est libre » découvrira ce volume avec un plaisir sans mélange. La drôlerie des lettres de Jean Dubuffet (1901-1985) ne le laissera pas sans sourire et il ne pourra qu'être charmé par l'étrange naïveté du style d'Edith Boissonnas (1904-1989).
L'immédiate familiarité avec laquelle le peintre s'adresse à la poétesse nous fait entrer de plain-pied dans une correspondance qui commence à l'automne 1945. Boissonnas, qui vient de quitter la Suisse pour s'installer à Paris, rencontre Dubuffet grâce à Jean Paulhan, son éditeur chez Gallimard. Entre l'écrivaine à ses heures éleveuse de serpent et l'artiste féru de bestiaires, une chose est sûre : il n'est d'art véritable qu'à l'état sauvage. Cette conviction commune donne à la critique de Boissonnas sur le peintre une incroyable justesse et elle anime une correspondance où, des premières aux dernières lettres en 1980, Dubuffet s'impose comme un extraordinaire épistolier.
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Les cahiers de la NRF : Dubuffet, Paulhan ; correspondance ; 1944-1968
Jean Dubuffet, Jean Paulhan
- GALLIMARD
- Les Cahiers De La Nrf
- 20 Novembre 2003
- 9782070765522
Rares sont les correspondances inscrites au carrefour des sphères artistique, littéraire et éditoriale. Les plus de six cents lettres qu'ont échangées, de 1944 à 1968, Jean Dubuffet et Jean Paulhan, outre qu'elles étonnent et réjouissent par la richesse, la vigueur et l'intérêt jamais démenti de leurs propos, font à ce titre figures d'exception par l'étendue du champ qu'elles embrassent - jusqu'à faire d'elles un remarquable panorama saisi sur le vif de la vie intellectuelle, politique et culturelle de l'immédiat après-guerre. Mais pour échapper au simple statut d'archives, fussent-elles de première main, encore faut-il qu'une écriture vienne sans cesse délivrer l'échange de son seul avenir de document. Or Paulhan et Dubuffet sont tous deux de redoutables et prolixes épistoliers. Si chaque lettre est écrite dans le souci de son destinataire, elle l'est donc aussi dans le souci des moyens dont elle use, de la langue et du style - de sorte qu'elle déborde le cadre de l'échange où elle est inévitablement prise pour offrir à chacun un plaisir de lecture qui, sur une période de plus de vingt ans, n'est jamais trahi. L'amateur aura ainsi celui de découvrir les bonheurs d'écriture de Dubuffet ; le curieux aura accès à une source précieuse d'informations sur l'invention de l'Art Brut, la création des Cahiers de la Pléiade, la genèse des textes et des oeuvres de Jean Dubuffet ; le connaisseur sera surpris par l'étendue et la profondeur de champ du tableau de la vie intellectuelle parisienne.
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En accompagnant la publication de Plu Kifekler Mouinkon Nivoua, la réédition de Poirer le Papillon (publié par Lettres Vives en 1987) vient illustrer la formidable complicité de ces deux grands acteurs de la vie artistique de la seconde moitié du XXe siècle. Une chasse aux papillons à Chaillol en 1949 fut le point de départ d'une étonnante amitié qu'illustre cette correspondance de Jean Dubuffet à Pierre Bettencourt : les lettres de Dubuffet nous révèlent avec une légèreté qui n'est qu'apparente l'engagement total d'un artiste dans la création, un engagement où vision de l'art et vie personnelle se confondent avec audace, justesse et humour. Ainsi, Pierre Bettencourt nous avertit : Poirer le papillon veut aussi dire (cela va sans) que dans la vie, il y a une minute de grâce pour que les choses soient ou ne soient pas. Cette minute, qui sut mieux que Jean Dubuffet, à travers la fièvre de tant de griffonnages, l'attraper au vol la poirer. Et qui sait, ce flambé de la belle époque, Dubuffet lui-même, se trouve-t-il, dans les mailles légères de ces lettres, pris sur le vif, incomparablement poiré.
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Prospectus et tous écrits suivants Tome 1
Jean Dubuffet
- GALLIMARD
- Blanche
- 2 Novembre 1967
- 9782070220403
«L'art est par essence nouveauté. Les vues sur l'art aussi doivent être nouveauté.» Ces lignes, extraites de la «Mise en garde» de l'auteur qui précède le recueil des Écrits de Jean Dubuffet, en disent assez le propos:on trouvera ici, groupées sous diverses rubriques, quantité de vues en effet nouvelles sur l'art, mais aussi sur d'autres sujets et objets, parmi lesquels - pourquoi pas? - la littérature (avec exemples à l'appui). Ces vues sont bien éloignées de celles que propose l'institution qui a nom culture, mais elles trouvent leur illustration dans les obscurs travaux de ceux qui font oeuvre - et oeuvre d'art - à l'écart des chemins communs.L'art brut préféré aux arts culturels:la formule résume assez bien l'entreprise où Jean Dubuffet s'était engagé et qui lui avait fait rassembler au siège de la Compagnie de l'art brut les travaux de ceux qu'il nommait les «irréguliers de l'art». Il leur a consacré nombre d'études qui sont ici rassemblées, tout en élaborant l'une des oeuvres de ce temps les plus neuves, la mieux délibérée en tout cas, comme en témoignent les «réflexions» du peintre, et cependant marquée de ce caractère de totale invention hors de quoi il n'est point, à son gré, d'art ni de création.
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Prospectus et tous écrits suivants Tome 2
Jean Dubuffet
- GALLIMARD
- Blanche
- 2 Novembre 1967
- 9782070220410
«L'art est par essence nouveauté. Les vues sur l'art aussi doivent être nouveauté.» Ces lignes, extraites de la «Mise en garde» de l'auteur qui précède le recueil des Écrits de Jean Dubuffet, en disent assez le propos : on trouvera ici, groupées sous diverses rubriques, quantité de vues en effet nouvelles sur l'art, mais aussi sur d'autres sujets et objets, parmi lesquels - pourquoi pas ? - la littérature (avec exemples à l'appui). Ces vues sont bien éloignées de celles que propose l'institution qui a nom culture, mais elles trouvent leur illustration dans les obscurs travaux de ceux qui font oeuvre - et oeuvre d'art - à l'écart des chemins communs.L'art brut préféré aux arts culturels : la formule résume assez bien l'entreprise où Jean Dubuffet s'était engagé et qui lui avait fait rassembler au siège de la Compagnie de l'art brut les travaux de ceux qu'il nommait les «irréguliers de l'art». Il leur a consacré nombre d'études qui sont ici rassemblées, tout en élaborant l'une des oeuvres de ce temps les plus neuves, la mieux délibérée en tout cas, comme en témoignent les «réflexions» du peintre, et cependant marquée de ce caractère de totale invention hors de quoi il n'est point, à son gré, d'art ni de création.
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La ponte de la langouste ; lettres à Alain Pauzié
Jean Dubuffet
- Le Castor Astral
- Les Inattendus
- 16 Juillet 2003
- 9782859202521
Ces relations épistolaires entre le pourfendeur de l'asphyxiante culture et Alain Pauzié révèlent la générosité, la réflexion et la passion de Jean Dubuffet.
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En 1949, Pierre Bettencourt rencontra Jean Dubuffet et leur amitié allait durer jusqu'à la mort de ce dernier, en 1985. Un an après leur rencontre, Pierre Bettencourt qui s'était alors acheté une presse et avait commencé à imprimer des livres à petits tirages composa lui-même et imprima sur sa presse Plu Kifekler moinkon Nivoua, un livre de 60 pages qu'il tira à 175 exemplaires. Voici enfin le reprint de ce petit texte drôle les adeptes des SMS verront en Dubuffet un précurseur génial insolite, et complètement inconnu du public, agrémenté d'une préface de P. B. et de 3 lettres de Jean Dubuffet : J'ai eu bien de la surprise et du contentement à voir ce petit livre. Il est parfait ! Comme vous avez bien fait cela ! Quel énorme travail ça représente ! Le choix des caractères, parfait ! La composition, la mise en page, les coupures de mots, parfait ! Mille fois mieux fait que par moi-même ! Je suis enchanté et vous félicite beaucoup. Pourvu que ça se vende ! Pourvu que vous ne soyez pas poursuivi en justice pour impudeur !
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Lettres a un animateur de combats de densites liquides - correspondance de jean dubuffet a pierre ca
Jean Dubuffet
- Hesse
- 1 Octobre 1992
- 9782950406125
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Jean Dubuffet : metamorphosen der landschaft (fondation Beyeler)
Jean Dubuffet
- Hatje Cantz
- 1 Mars 2016
- 9783775740982
With his pioneering visual language, not least inspired by children and the mentally ill, Jean Dubuffet (1901-1985) succeeded in disengaging himself from traditions and reinventing art, so to speak. Dubuffet's influence can also still be felt in contemporary art and Street Art, for example in work by David Hockney, Jean-Michel Basquiat, and Keith Haring.The point of departure for this presentation of the artist's multilayered oeuvre is Dubuffet's fascinating notion of landscape, which can also change into a body, a face, an object. He experimented with new techniques and materials, such as sand, butterfly wings, sponges, and slag, creating a unique pictorial universe. Besides important paintings and sculptures from all of the artist's creative phases, the volume also features Dubuffet's spectacular Coucou Bazar, a synthesis of the arts in which painting, sculpture, theater, dance, and music converge. (English edition ISBN 978-3-7757-4099-9)Exhibition: Fondation Beyeler, Riehen/Basel 31.1.-8.4.2016
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Dans ces lettres, Massé, qui peu à peu se désintéresse de la littérature pour se tourner vers la peinture, trouve en Dubuffet un interlocuteur de choix.
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Il s'agit de la première étude approfondie sur le rôle de la ville dans l'oeuvre de l'artiste français Jean Dubuffet (1901-1984), enraciné dans son lieu et son époque, participant aux activités et aux débats de la vie publique. Accompagnant et prolongeant une exposition chez Hauser & Wirth Zürich, ce volume inclut des reproductions en couleurs des oeuvres de Dubuffet, ainsi que des documents d'archives peu connus de la Fondation Dubuffet et plusieurs textes de l'artiste, traduits pour la première fois en anglais.
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Correspondance croisée 1944-1971 : Edition établie par Maurice Imbert
René Bertele
- Du Lerot
- 18 Janvier 2024
- 9782355481789
C'est par l'envoi, en automne 1944, de son Panorama de la
jeune poésie française que l'éditeur René Bertelé (1908-1973)
entame une longue correspondance avec l'artiste Jean Dubuffet
(1901-1985). Bertelé, l' « inventeur » de Jacques Prévert, éditeur
au Point du Jour et chroniqueur de revues littéraires, ne passe pas
à côté du phénomène Dubuffet qui suscite déjà de nombreux
commentaires. Fondateur entre autres de la Compagnie de l'Art
Brut, le peintre voit en Bertelé un potentiel révélateur de son art,
et manifeste, dès 1947 son souhait de collaborer avec lui. Ce
recueil composé de 101 lettres (dont la majorité est de Dubuffet,
seules treize de Bertelé ayant été retrouvées) témoigne de leur
relation professionnelle et amicale.