Le cancre il dit non avec la tête mais il dit oui avec le coeur il dit oui à ce qu'il aime il dit non au professeur il est debout on le questionne et tous les problèmes sont posés soudain le fou rire le prend et il efface tout les chiffres et les mots les dates et les noms les phrases et les pièges et malgré les menaces du maître sous les huées des enfants prodiges avec des craies de toutes les couleurs sur le tableau noir du malheur il dessine le visage du bonheur.
Un poème de Prévert plein de couleurs et de voyages, pour sortir très gai de l'école et faire revenir plus vite le printemps.
«La poésie : faire exister ce qui n'existe pas. Poussez la porte des mots et vous entendrez sonner les cloches du réel, du possible, de l'impossible qui n'est pas français comme chacun sait.» Guy Goffette.
«La poésie : faire exister ce qui n'existe pas. Poussez la porte des mots et vous entendrez sonner les cloches du réel, du possible, de l'impossible qui n'est pas français comme chacun sait.» Guy Goffette.
Éditer Prévert dans la Pléiade, c'est installer son oeuvre dans la vérité en permettant à celle-ci de laisser entrevoir combien elle est faite d'une culture qui se cache. Car il n'est pas vrai que Prévert se contentait de griffonner en toute hâte sur les tables des bistrots ; les versions successives que cette édition procure le prouveront à l'évidence. Il n'est pas vrai non plus que Prévert dédaignait la littérature : cette édition s'efforce d'élucider les réminiscences et de repérer minutieusement les nombreuses références à des écrivains comme Hugo, Zola, Blake, Melville, Proust, et à beaucoup d'autres. On verra aussi combien les poèmes de Prévert sont structurés et quelle peine l'auteur se donnait pour cacher sous le sens apparent l'autre sens, énigmatique qui, la plupart du temps - dans la chute -, ouvre des failles.
Si se servir de mots simples était nécessaire au poète pour être compris de tous, on mesurera à travers cette édition combien subtilement Prévert détourne le lieu commun, qu'il utilise, pour faire rendre gorge à la vérité première - et cruelle - de celui-ci. Aussi - plus que beaucoup d'autres - il a su déranger l'ordre établi en dérangeant l'ordre des mots.
Histoires a paru la même année que Paroles, en 1946. On peut voir dans les courts textes que contient ce recueil une des raisons du succès de Jacques Prévert (né en 1900) : chacun de ces textes est une « histoire », il est vrai, et parfois une fable. On a dit : « Prévert est un des rares poètes qui, depuis longtemps, parlent à la troisième personne. » En effet, il ne se raconte pas seulement lui-même, mais raconte « ce qui arrive » ou « est arrivé ».
Parution : 29-08-2013 «À la pêche à la baleine, à la pêche à la baleine Disait le père d'une voix courroucée À son fils Prosper, sous l'armoire allongé, À la pêche à la baleine, à la pêche à la baleine Tu ne veux pas aller, Et pourquoi donc ?»
Des poèmes comme des comptines, des ritournelles, des poèmes que l'on aime se réciter. Des mots qui jouent ensemble, une langue limpide comme le langage simple de l'enfance. Les poésies de Prévert n'ont pas toutes été écrites pour les enfants mais en pensant à eux et dans cet esprit d'enfance qui les caractérise. Il parle de la vie, de l'amour, de la liberté. Cela explique sans doute pourquoi chaque génération se retrouve dans la poésie de Prévert.
«Vous je ne vous regarde pas ma vie non plus ne vous regarde pas J'aime ce que j'aime et cela seul me regarde et me voit J'aime ceux que j'aime je les regarde ils m'en donnent droit.» (Droit de regard) Alternant confidences personnelles et élans engagés, mêlant fables, poèmes et saynètes, Prévert déjoue toutes les classifications habituelles pour nous offrir un recueil d'une inaltérable actualité.
Éditer Prévert dans la Pléiade, c'est installer son oeuvre dans la vérité en permettant à celle-ci de laisser entrevoir combien elle est faite d'une culture qui se cache. Car il n'est pas vrai que Prévert se contentait de griffonner en toute hâte sur les tables des bistrots ; les versions successives que cette édition procure le prouveront à l'évidence. Il n'est pas vrai non plus que Prévert dédaignait la littérature : cette édition s'efforce d'élucider les réminiscences et de repérer minutieusement les nombreuses références à des écrivains comme Hugo, Zola, Blake, Melville, Proust, et à beaucoup d'autres. On verra aussi combien les poèmes de Prévert sont structurés et quelle peine l'auteur se donnait pour cacher sous le sens apparent l'autre sens, énigmatique qui, la plupart du temps - dans la chute -, ouvre des failles.
Si se servir de mots simples était nécessaire au poète pour être compris de tous, on mesurera à travers cette édition combien subtilement Prévert détourne le lieu commun, qu'il utilise, pour faire rendre gorge à la vérité première - et cruelle - de celui-ci. Aussi - plus que beaucoup d'autres - il a su déranger l'ordre établi en dérangeant l'ordre des mots.
«Même si vous ne le voyez pas d'un bon oeil le paysage n'est pas laid c'est votre oeil qui peut-être est mauvais.» (Graffiti) Paris, Londres et Prévert.Dans Grand bal du printemps, Prévert chante Paris, ses rues, ses marchés, les enfants, les chats et les chiens, les amoureux à Paris, les amoureux de Paris.Dans Charmes de Londres on voyage de Hyde Park aux docks de l'Est, de Portobello Road à Whitechapel, en rencontrant les lions de pierre ou les amants.
Éditer Prévert dans la Pléiade, c'est installer son oeuvre dans la vérité en permettant à celle-ci de laisser entrevoir combien elle est faite d'une culture qui se cache. Car il n'est pas vrai que Prévert se contentait de griffonner en toute hâte sur les tables des bistrots ; les versions successives que cette édition procure le prouveront à l'évidence. Il n'est pas vrai non plus que Prévert dédaignait la littérature : cette édition s'efforce d'élucider les réminiscences et de repérer minutieusement les nombreuses références à des écrivains comme Hugo, Zola, Blake, Melville, Proust, et à beaucoup d'autres. On verra aussi combien les poèmes de Prévert sont structurés et quelle peine l'auteur se donnait pour cacher sous le sens apparent l'autre sens, énigmatique qui, la plupart du temps - dans la chute -, ouvre des failles. Si se servir de mots simples était nécessaire au poète pour être compris de tous, on mesurera à travers cette édition combien subtilement Prévert détourne le lieu commun, qu'il utilise, pour faire rendre gorge à la vérité première - et cruelle - de celui-ci. Aussi - plus que beaucoup d'autres - il a su déranger l'ordre établi en dérangeant l'ordre des mots.
La poésie peut naître des images aussi bien que des mots, surtout chez un Prévert qui, d'abord homme de cinéma, a un sens aigu de l'image et de ses pouvoirs de suggestion.
C'est la confrontation de ces deux moyens d'expression que propose Fatras ou quelques-uns des « collages » auxquels s'applique depuis longtemps Jacques Prévert ont été reproduits parmi les textes qu'il a écrits dans les années 60. On retrouve dans les uns comme dans les autres les thèmes essentiels de son oeuvre poétique.
«Schneider et Krupp Monsieur le Président, Nous sommes désolés, Mais les munitions, On les a mélangées, Ça va faire mauvais effet !... Poincaré (avec un bon sourire) Mais non, ça ne fait rien. Les obus français et les obus allemands sont de la même famille. Vous n'avez qu'à partager.» (La bataille de Fontenoy) Spectacle nous rappelle que Jacques Prévert, s'il a travaillé longtemps pour le cinéma, a écrit aussi, entre 1932 et 1936, un certain nombre de courtes pièces de théâtre, jouées à l'origine par le groupe Octobre.
Prévert voulait rendre la vie plus libre, plus belle et plus heureuse. Sa poésie nous touche et rayonne de tout le pouvoir enchanteur de l'enfance.Les poèmes qui composent ce recueil reprennent les thèmes de prédilection de Prévert, l'enfance, les gens de tous les jours, les animaux et leur bestiaire, l'oiseau enchanteur, la nature, les merveilles du quotidien et... la poésie !
Deux escargots partent à l'enterrement d'une feuille morte. Hélas, quand ils arrivent, c'est déjà le printemps... Une chanson vivante, pleine d'humour et d'espoir, aux couleurs de la vie. Suivie de "Chanson pour les enfants l'hiver" et des "Prodiges de la liberté", deux poèmes de neige et d'hiver pour se réchauffer au soleil des mots de Jacques Prévert.
1906, Neuilly-sur-Seine. Souvent, au Bois, un cerf traversait une allée. Un peu partout, les gens mangeaient, buvaient, prenaient le café. Un ivrogne passait et hurlait : «Dépêchez-vous ! Mangez sur l'herbe, un jour ou l'autre, l'herbe mangera sur vous !» Choses et autres, le dernier recueil publié du vivant de Jacques Prévert, est l'un de ses plus surprenants. Il y ose son seul texte autobiographique, se livre à des expérimentations audacieuses et parvient encore à renouveler son style, avec une étonnante liberté.
Une autruche qui mange les cailloux du Petit Poucet, des antilopes mélancoliques, un dromadaire que l'on traite de chameau, un jeune lion qui se fâche avec le dompteur et des ânes qui prennent les hommes pour ce qu'ils sont.
Ainsi va le monde pas sage du tout de Jacques Prévert. Il y souffle un vent délicieux de liberté et de poésie, qui inspire ici à Laurent Moreau des images d'une beauté éclatante.
Cinéma regroupe trois scenarii inédits de Jacques Prévert.
Le Grand Matinal : Un trafic de pièces d'avion endommagées est révélé par un photographe du Grand Matinal , sur fond d'intrigue sentimentale. Jour de sortie ou La Lanterne magique : Deux jeunes amoureux sont séparés par les intrigues d'un village bien-pensant. La jeune fille, lors de son jour de sortie, retrouve le jeune homme qui possède un cinéma ambulant. Par magie, ils entrent dans la toile et toute leur histoire est rejouée dans l'univers du conte. Ils finissent par s'en échapper et s'enfuient tous les deux. Au diable vert est une comédie sentimentale parisienne. Un écrivain américain est l'ami d'un clochard des Halles ; ils s'installent très souvent Au Diable Vert, un café-musée atypique. À la faveur du hasard, cet américain retrouve une jeune femme qui lui était chère. Malheureusement, les intrigues d'un proxénète et d'une prostituée, aspirant à plus de liberté, vont mettre à mal cette histoire d'amour naissante...
On retrouve dans ce volume Cinéma, les thèmes chers à Prévert : le souci des petites gens dépeintes avec affection, et opposées aux notables qui se croient importants, l'amour et la liberté.
Il n'avait jamais connu ses parents et vivait chez des gens qui n'étaient ni bons ni méchants, ils avaient autre chose à faire, ils n'avaient pas le temps... C'est l'histoire de Michel Morin, le Petit Garçon de la Lune.
Un classique insolent et magique de Jacques Prévert, à redécouvrir! Un fac-similé de la première édition de 1953, avec les illustrations d'origine de Jacqueline Duhême.
«Jacques Prévert ne se considérait pas comme un poète.Il n'a jamais eu, disait-il, une carte de visite avec la mention poète. Si l'on cherchait à en savoir davantage, il avait coutume de répondre : La poésie est partout comme Dieu est nulle part. La poésie, c'est un des plus vrais, des plus utiles surnoms de la vie.Dans cet esprit, il écrivit Étranges étrangers au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, époque tourmentée où la France dévastée recourait largement à une main-d'oeuvre étrangère - après avoir utilisé les cobayes des colonies comme chair à canon - et où une vague xénophobe déferlait sur le pays.»Hugues Bachelot.
«Un enfant sage comme une image regarde une image qui représente un enfant sage comme une image qui représente un enfant sage comme une image qui représente... Mais l'enfant en a assez de cette unique représentation, il veut que le décor change et toute la pièce avec. Cette image que je regarde, j'en fais ce que je veux, ça me regarde. Il détache la page avec soin, la déchire, lance les morceaux en l'air et attend que ça retombe, en désordre.» Tel cet enfant inconoclaste, Jacques Prévert confronte dans ce recueil textes et collages. Pour mieux les déconstruire, les libérer et nous offrir, l'air de rien, au-delà des conventions, un art poétique.
«Soleil de nuit», pour manifester, au-delà de la mort et au milieu même de la nuit, la présence vivante et rayonnante de Jacques Prévert, de son humour éclatant, de sa tendresse chaleureuse mais aussi de ses colères ardentes.«Soleil de nuit», parce que cette image, apparue dans Lumières d'homme, premier poème du présent recueil, désigne aussi, un peu plus tard et ailleurs, le mystérieux éblouissement de l'amour.«Soleil de nuit», tel est le titre sous lequel Arnaud Laster, avec le concours de Janine Prévert, a réuni les textes écrits par Jacques Prévert entre 1936 et 1977 qui composent ce volume.
«Il n'y a pas cinq ou six merveilles dans le monde, mais une seule:l'amour.» Jacques Prévert.20 poèmes d'amour de Jacques Prévert.