Grâce à ce petit livre, non seulement vous comprendrez qu'on vient de vous traiter de « hareng saur léché » ou de « gros sac à panade », mais vous apprendrez à retourner l'engueulade contre votre interlocuteur. Bientôt, vous n'hésiterez plus à le traiter d'« à moitié cuit » (half gebakke) et, s'il a l'oeil globuleux, à lui reprocher ses yeux en forme de grosses billes (kartachuuge).
Si on vous demande d'où vient le mot « mansarde », vous répondrez à coup sûr de Mansart. Tout comme la poubelle rappelle le nom d'un préfet de police parisien et guillotine, celui d'un médecin qui préconisa cet instrument par... humanité.
C'est une forme de gloire que de passer à la postérité en léguant son nom à une chose comme la mousseline (originaire de Mossoul, en Irak), à un animal comme l'angora (qui nous vient d'Ankara), à un trait de caractère comme tartuf(f)e ou à un terme sportif comme le derby.
En cherchant tous azimuts, on s'aperçoit qu'il y a des centaines de mots qui dérivent de noms propres et ce, dans tous les domaines.
Nous en avons recensé 2500 dans cet ouvrage qui, pourtant, ne prétend pas à l'exhaustivité ! Vous n'emploierez plus les termes ampères, joules, watts et autres coulombs sans songer que ces appellations étranges rappellent les noms de savants et, lorsque vous parcourrez les allées d'un jardin, vous songerez aux grands botanistes qui ont donné leur nom au bégonia, camélia, fuchsia, etc.
L'ensemble est complété par des tableaux qui regroupent quelques-uns de ces mots par affinité : noms de monnaies, de chiens, de chevaux ou de chats, de vins ou de fromages qui, tous, ont pour origine un nom propre.
On pourrait croire que le français suffit à tout exprimer! Rien n'est plus faux, puisque tous les pays francophones ont éprouvé le besoin de créer leurs propres mots pour évoquer les choses de l'amour! Mots souvent limpides: le bazooka du Sénégalais fait allusion à son sexe s'il n'évoque pas une arme de guerre. D'autres expressions peuvent s'avérer moins claires: faire le bord le bord de mer veut dire se prostituer au Gabon. Parfois, ces mots sont trompeurs: une nichonville sénégalaise est une habitation construite en gonflant un énorme ballon de caoutchouc et en coulant ensuite du ciment dessus! On trouve de tout dans ces mots, de l'anodin pont arrière qui désigne le postérieur au Mali, en passant par l'humoristique traduction de sida par les Congolais (syndrome inventé pour décourager les amoureux), jusqu'à quelques expressions d'une rare crudité. Le trait le plus constant semble bien être l'humour qui fait dire à un Québécois d'une femme aux seins généreux qu'elle peur prendre sa douche sans se mouiller les pieds! En consultant les dictionnaires francophones actuels, l'auteur a relevé près de 750 mots qui attestent le dynamisme de la francophonie.
Que vous soyez né à Bruxelles ou que vous visitiez la capitale de l'Europe, vous vous doutez qu'il existe quantité de lieux insolites, curieux, inattendus et pour tout dire imprévus. On ne les trouve guère mentionnés dans les guides touristiques qui reprennent presque tous des « tubes », mais savez-vous qu'il existe, sur le territoire de la Ville, deux châteaux remontant au Moyen Âge, une chapelle entourée de végétation qui ne déparerait ni en Ardenne ni en Auvergne ou encore de faux menhirs et de pseudo dolmens à Uccle, sans oublier quelques moulins à vent et d'autres à eau ! Et, comme Bruxelles fut longtemps le lieu de prédilection de puissants dirigeants européens, il nous reste de leur passage des palais et des hôtels de maîtres. Bruxelles compte aussi une centaine de musées. Si certains d'entre eux sont mondialement connus, sait-on qu'il existe un musée gratuit dans chaque station de métro, une fresque de Paul Delvaux dans un centre culturel et, au sein même de l'Université libre de Bruxelles, une reconstitution du bureau où écrivait Michel de Ghelderode ? On trouvera, dans cet ouvrage, cent lieux plus étonnants les uns que les autres, commentés par l'auteur, qui les a aussi choisis et illustrés par des photos originales. Ils répondent tous à deux impératifs : être méconnus et aussi particulièrement beaux, car Bruxelles inattendu entend d'abord être un hymne à la Ville et à ses dix-neuf communes.
Georges Lebouc nous raconte la vie quotidienne à Bruxelles sous l'occupation allemande, à partir de souvenirs recueillis auprès de témoins ou extraits d'écrits, parfois inédits, consacrés à cette période. Livre de souvenirs, racontés avec bonheur, justesse et émotion par un Lebouc qui avait 4 ans lors du premier bombardement de Bruxelles, l'âge où se forment les premiers souvenirs....
Ce guide sort des sentiers battus en proposant 20 promenades inédites qui montreront aux touristes comme aux Bruxellois que Bruxelles offre une richesse insoupçonnée. Elles permettront, entre autres, de découvrir ou de redécouvrir le centre-ville mais en suivant les pas de Victor Hugo ou en admirant les murs peints qui rappellent que la Belgique a vu naître une multitude de bandes dessinées.
A pied, à vélo ou en voiture, vous parcourrez le centre de Bruxelles tout comme ses communes, et vous pourrez également profiter grâce aux brasseries, restaurants et hôtels proposés.
Dans ces contes à la manière de Perrault, on trouve, bien entendu, les grands classiques du genre revus sous forme de dialogues bruxellois, comme Le Petit Chaperonke Roûche, Cendrillonske ou Le Petit Poucet, à côté de l'énigmatique Blave-Boet qui n'est autre que Barbe-Bleue. Avec l'audace qui le caractérisait, Virgile ne s'arrêta pas là ! Il « revisita » aussi des oeuvres universelles comme deux romans de Dumas devenus Le Chivalier d'Artagnan et Le comte de Monte-Christotje à côté d'une étonnante parodie du Bourgeois gentilhomme et d'un commentaire de la Guerre des Gaules où il apparaît que le dialoguiste était résolument brouillé avec la chronologie! Pour faire définitivement bonne mesure, ce grand amateur d'opéra et d'opérettes qu'était Virgile nous livra ses versions de Manon, de La Veuve joyeuse et d'un hilarant Pays du fou rire. Après le succès des rééditions des Fables et des Dialogues de Virgile, ces Parodies, réunies pour la première fois en un volume, raviront tous ceux qui apprécient l'humour décapant du plus doué des dialoguistes bruxellois.
Qui dit exemples dit auteurs. Qui dit auteur écrivant dans une langue qui ne connaît d'autre Académie que celle de la rue dit très grande variété de graphies. Nous avons respecté l'orthographe de l'algemeen nederlands (AN ou A.N.) autrement dit du néerlandais correct. Mais nous avons par ailleurs maintenu l'orthographe des auteurs cités, même quand elle était «â€¯bizarre ». Sous l'influence du français, beaucoup d'auteurs écrivent, par exemple, le son [u] avec ou alors qu'ils devraient l'écrire oe comme on le fait en AN. Ceci amènera des confusions avec la prononciation [ou] o bref + u que l'on trouve dans gezoute.
Ce dictionnaire se feuillette comme un roman, il permettra aux francophones de se rendre compte du nombre considérable d'expressions «â€¯belges » qui viennent en droite ligne du néerlandais en passant par le bruxellois.
La plupart des cinéastes belges ont choisi Bruxelles pour cadre de l'un ou l'autre de leurs films. Mais sait-on que bien de réalisateurs français ont aussi trouvé des charmes à la capitale de l'Europe ?
Quel écolier n'a pas appris au moins une fable de La Fontaine? C'est sans doute pourquoi la plupart des humoristes bruxellois ont cherché leur source d'inspiration chez l'auteur du Corbeau et le Renard. Aucun, toutefois n'a autant adapté La Fontaine que Virgile qui livrait dans le défunt Pourquoi Pas ? un Dialogue de la semaine dont on se souvient encore, plus de trente ans après sa mort. Ce que l'on sait moins, c'est que Virgile écrivit aussi des Fables d'inspiration personnelle aussi truculentes que La Baleine et le Sprok, Le Caniche et le Zinneke ou Le Hérisson et le Rolmops ! Voici enfin la première édition des Fables complètes de Virgile. Elle en comporte 49, alors que Virgile n'en vit paraître qu'une quinzaine de son vivant. Georges Lebouc les a toutes retrouvées et les présente dans ce recueil, avec une introduction, un lexique complet et des notes pour les mots difficiles.
Ces mémoires imaginaires nous permettent de comparer la personnalité de Jef kazak avec celle de Jean d'Osta lui-même, telle qu'on la découvre dans plusieurs interviews accordées à Gérard Valet pour sa célèbre émission Poit de mire.