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Dominique Fourcade
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Ça va bien dans la pluie glacée ?
Dominique Fourcade
- P.O.L.
- Poesies Theatre
- 22 Février 2024
- 9782818060988
« L'Occident, meurtre sur meurtre, s'effondre sur lui-même sous les coups qu'il se porte en propre. il est terrible d'être ensemble à ce point parce que nous devenons sans nom, le néant »
D. F.
Avec ce nouveau long poème qui alterne vers et prose, écrit dans l'urgence, Dominique Fourcade offre une déploration intime, amoureuse, et collective sur les événements tragiques de la guerre Israël - Gaza. « c'est le déluge qui se produit en Palestine-Israël et qui engloutit l'Occident. une douche de sang réciproque qu'il est de mon destin de vivre en écrivain » Il nous entraîne jusqu'à un désamour crépusculaire, tout en passant par les plus folles et excitantes pensées et visions (comme le chantier de Notre-Dame la nuit éclairée par les néons, pour son « lyrisme laïc »). Le poème devient le lieu où chercher auprès d'artistes, dans des textes, des références, des images, des obsessions, et en soi, l'impossible responsabilité de chacun devant le désastre du monde. -
Flirt avec elle est ce que j'ai pu faire en 2022, humblement tout ce que j'ai pu écrire, rivé à l'horreur de la guerre en Ukraine qui a laissé une marge de manoeuvre très étroite à mon écriture à ma vie. là je rentre de Lyon, où je suis allé voir l'exposition Poussin et l'amour au Musée des Beaux Arts. je savais que j'y reverrais L'inspiration du poète, non seulement la grande sublime version du Louvre à laquelle je me suis référé toute ma vie, vérifiant à chaque fois que ça existe bien et à quoi ça peut ressembler, l'inspiration du poète (qui n'est j'en suis persuadé pas différente de l'inspiration du romancier, il suffit de songer à celle de Pasternak écrivant Jivago). je prends, chaque fois que je me plante devant lui (mais ce pourrait bien être lui, le tableau, qui se plante devant moi), je prends une sacrée leçon. je savais aussi que je verrais à Lyon une version antérieure ou première pensée, celle du musée de Hanovre, craquante de sensualité et de provocation, et que, pour la première fois et certainement la dernière, je verrais ces deux peintures côte à côte. mais cette fois, dans le train du retour, un merveilleux tgv italien, Poussin et ses tableaux me traitaient sans ménagement, me disaient quelque chose comme, «toi, avec ton flirt avec elle, et ta soi-disant prétention de te mesurer à la guerre en Ukraine, on t'a à l'oeil, t'as intérêt à numéroter tes abattis». tout ce que j'ai trouvé à répondre à Poussin, c'est qu'il me semblait que je devais transcrire au jour le jour la façon dont j'enregistrais cette guerre et la proximité avec la mort qu'elle imposait, et aussi, et surtout, que je devais en profiter, si je puis dire, pour repousser les limites de mon écriture, la mener à la frontière du romanesque, écrire si possible comme je n'avais jamais écrit. Sûrement devais-je parler à haute voix, et avoir l'air très troublé puisqu'une hôtesse, dans le tgv lancé à 260, a jugé bon de me demander si tout allait bien.
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«Dans le livre quelque part il y a le mot minuterie, qui, lorsqu'il s'est relu, a voulu faire venir le mot mutinerie.
Mais trop tard, il n'y avait plus de place dans le livre. quand même, à cette occasion je me suis souvenu d'une enfance, je vérifie que c'est bien la mienne, où tout en moi s'était mutiné, longuement, au point que les structures mêmes de l'enfance en furent mises en cause. je comprends que le livre est le résultat de cet épisode, auquel s'est ajoutée la violence d'une transe adulte qui passait à grande vitesse sur les rails tandis que je ne m'attendais à rien sur le quai.»
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«éponges modèle 2003 en laisse sans lasso et sans flash Pourquoi trois livres en même temps ? Parce qu'ils ont été écrits simultanément, mais selon des sources d'inspirations, des tonalités et des chemins d'écriture demeurés distincts, ce qui interdisait de les réunir en une seule publication. en laisse est une réaction de l'écriture à des événements contemporains, notamment à la photographie d'un prisonnier irakien tenu en laisse par une soldate américaine, photographie qui colle à la peau du livre ; sans lasso et sans flash part d'un tableau de Simon Hantaï, Écriture rose, dont le regard ne se détache ni plus ni moins que l'on se détache d'un tremplin merveilleux ; tandis que l'écriture de éponges modèle 2003 éloigne, si infimement soit-il, le mot de tout support, induisant à une sonorité et une respiration autres. Cependant les trois livres ouvrent sur le même espace-temps, ils sont dévorés d'une même époque, et leurs trames sont étroitement mêlées.»
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Pour Dominique Fourcade, Deuil répond à la nécessité de donner un écho, sinon le plus approprié, du moins le plus à sa portée, à la mort tragique de Paul Otchakovsky-Laurens. Passées les premières heures d'un deuil dévastant, il se demande comment faire face à cette mort, com- ment la comprendre, et aussi comment comprendre le nouvel homme qu'il est devenu d'un coup, frappé par la foudre. Comment absorber et comment répondre.
Très vite, Dominique Fourcade a su qu'il ne pouvait le faire faire qu'en écrivant. Écrire relève du désir, et de l'effroi. Tablant sur la fonction amoureuse de l'écriture, et sur sa fonction cognitive, s'est imposée la nécessité et lui sont venus les premiers mots de cette élégie.
Il était prévu depuis de longs mois que Dominique Fourcade publie deux livres en mai chez P.O.L. Deuil de Dominique Fourcade s'est substitué à Magdaléniemment sans ménagement.
En même temps, de Dominique Fourcade, paraît aux éditions P.O.L : Improvisations et arrangements.
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Cette Rose offre une possibilité de symbolique générale qui n'impose sa marque à rien mais qui est la marque de tout. Elle ouvre une infinité de canaux par quoi le réel passe, violemment. Tout le réel. La physique et la métaphysique, la pensée et l'action, l'art et la vie, l'espace et le temps, leurs télescopages. Car il s'agit, par l'invention, par la mise en jeu de l'extraordinaire bousculade des possibilités de la langue, de mettre en évidence le tissu poétique du monde. Dire toutes les choses expérimentées, en créer une nouvelle qui permet la simultanéité des plans du réel.
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De l'ensemble des oeuvres de Matisse conservées en France, Intérieur aux aubergines est certainement l'une des plus importantes.
C'est à l'automne agis que l'artiste peint l'intérieur de son atelier, avec une vue sur la montagne à Collioure. Une toile éblouissante, d'une incroyable modernité. Dominique Fourcade, poète et connaisseur sensible et reconnu, raconte tout d'abord, dans un essai publié en 1973 dans la revue Critique, la singulière histoire de cette oeuvre dont les Stein feront l'acquisition avant que l'artiste ne la rachète pour en faire don au Musée de Grenoble.
Mais c'est surtout un texte essentiel pour comprendre que cet Intérieur aux aubergines est une clé pour saisir la nouveauté révolutionnaire du travail du peintre.
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Dominique Fourcade a publié treize livres aux éditions P.O.L depuis Le Ciel pas d'angle paru en 1983 - année de la création des éditions P.O.L. Son parcours - l'écriture de ses livres et leur publication chez P.O.L - a été jalonné d'entretiens qui, à chaque fois, ont été des occasions de réflé- chir au travail d'écriture, comme des rapports d'étape que l'attention de ceux qui l'interrogeaient le conduisait à formuler. En ce sens, ces entretiens ont beaucoup compté pour lui.
Paul Otchakovsky-Laurens, au cours de conversations au printemps et à l'automne dernier, a pensé que le moment était venu de réunir les plus importants de ces entretiens. Le titre, Improvi- sations et arrangements, dit les deux modes selon lesquelles ils ont eu lieu : oralement, celui où l'on improvise ses réponses, à la radio et dans des lieux publics, et par écrit, où il est inévitable que l'on réarrange ou recompose, consciemment ou non, les données et les points de repères du travail.
Les entretiens sont publiés dans l'ordre chronologique où ils se sont produits. Ils ont été sélectionnés, et l'édition en a été établie, par Hadrien France-Lanord et Caroline Andriot-Saillant.
Dominique Fourcade publie en même temps Deuil, une élégie pour Paul Otchakovsky-Laurens.
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«Dans ce livre il y a plus de lèvres que dans d'autres livres. Des traces de mots sur les lèvres, et bien sûr il y a aussi des traces de lèvres sur les mots. Un tel livre on ne sait pas qu'on l'écrit. Chacun de ceux qui sont ici, figurantes et figurants, qui sont là de toute part, ici dans manque, sait de moi ceci : en amour, comme dans la mort, j'ai deux sortes de cri, l'un où je simule que je suis proche, l'autre où je simule le lointain.»
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Le ciel pas d'angle, «quarante-cinq poèmes pris dans le réel», a été écrit en dix ans. Il s'appuie sur une méditation des conquêtes de la peinture moderne, de Manet à Matisse, avec Cézanne comme figure centrale. La poétique et l'écriture cessent ici de privilégier tel ou tel moment de l'expérience sensible, en annulant toute hiérarchie dans le compte rendu du réel ; elles visent à traduire l'espace entre les choses - les choses et les êtres c'est tout un -, l'espace entre les éléments du sensible et la grande mélodie qui les lie.
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Les feuilles non paginées de ce livre mettent en valeur la course, la recherche de vitesse de l'artiste, qui se demande s'il faut «fuir en arrachant le textuel au texte». Xbo serait «un poème dont on a ligaturé les trompes pour être mieux souffrance et plus amour...» Il s'agit de l'amour des mots, considérés chacun comme un nom propre désignant une personne, des mots à sauver dans un acte d'amour et dans l'urgence.
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«éponges modèle 2003 en laisse sans lasso et sans flash Pourquoi trois livres en même temps ? Parce qu'ils ont été écrits simultanément, mais selon des sources d'inspirations, des tonalités et des chemins d'écriture demeurés distincts, ce qui interdisait de les réunir en une seule publication. en laisse est une réaction de l'écriture à des événements contemporains, notamment à la photographie d'un prisonnier irakien tenu en laisse par une soldate américaine, photographie qui colle à la peau du livre ; sans lasso et sans flash part d'un tableau de Simon Hantaï, Écriture rose, dont le regard ne se détache ni plus ni moins que l'on se détache d'un tremplin merveilleux ; tandis que l'écriture de éponges modèle 2003 éloigne, si infimement soit-il, le mot de tout support, induisant à une sonorité et une respiration autres. Cependant les trois livres ouvrent sur le même espace-temps, ils sont dévorés d'une même époque, et leurs trames sont étroitement mêlées.»
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Citizen Do réunit plusieurs textes récents de Dominique Fourcade, dont Char, la préface qu'il a écrite pour le catalogue de l'exposition du centenaire de René Char à la Bibliothèque nationale, et un dispositif lyrique, Chansons et systèmes pour Saskia, qui peut être entendu comme une réplique à ce premier texte, ainsi qu'une chanson sans nom, qui rompt avec l'expérience très prenante d'un cycle - et enfin Post-scriptum, qui paraît en tête du livre et tente de faire le point sur un moment d'écriture et de vie, et en même temps d'expliquer ce qui préside à la réunion de ces textes et qui n'est pas seulement l'appartenance à ce moment.
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Pierre Buraglio ; dans le fonds, oeuvres de 1966 à 1997
Dominique Fourcade
- Panama
- 7 Mai 2008
- 9782755703511
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Son blanc du un a été écrit en pivotant sur un axe donné par le mot «murmure». Pourquoi le mot «murmure» ? Pour la beauté du son de ce mot, pour la richesse de ses implications, et parce qu'en se rivant précisément aux possibilités contenues dans son développement éventuel, Dominique Fourcade a senti qu'il se mettait à l'abri du type d'opérations mises en oeuvre dans Rose-déclic, son précédent livre. Son blanc du un est un seul poème, dont les différentes parties sont datées du jour où elles ont été terminées d'écrire. Cette datation donne, comme indépendamment du tempo même du poème, le tempo de l'écriture du poème.
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Le monotype, c'est d'abord un procédé de peinture, ou de gravure, qui permet d'obtenir, par impression, un exemplaire unique de l'oeuvre. Les monotypes de Degas sont l'exemple le plus célèbre de cette technique qui impose une grande rapidité d'exécution en même temps qu'une grande précision et, au-dessus de tout, une rare intensité d'inspiration. Degas est d'ailleurs un, sinon le, personnage important de ce livre où chaque geste est définitif, où chaque geste est crucial car le «sujet» ici traité en «monotype» c'est évidemment l'auteur lui-même. Dominique Fourcade y expérimente tour à tour et simultanément les registres de l'essai, du roman, du poème et, à l'intérieur de ces genres, d'innombrables modes (fragmenté, continu, scandé, cursif, discursif, chanté, syncopé, filé, lyrique, objectiviste...) afin de saisir le plus possible de mots et de rythmes et que l'écriture y soit à la fois événement, source d'inspiration, système de transcription, source de réflexion.
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Outrance utterance et autres élégies traite de la voix du poème, distincte de la voix du poète. Il traite du temps, de l'air, de la lumière, de l'espace qui sont la matière du mot, et du gouffre, qui est la matière de la phrase. Il traite enfin de la prison, qui est le lieu où opère l'écrivain.
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Livre après livre, Dominique Fourcade s'approche avec anxiété, avec bonheur, de quelque chose d'essentiel qui se trouve dans la langue, cette langue qui nous fonde et nous définit dans un mouvement constant. Le travail de Dominique Fourcade est au coeur de ce mouvement, il va au plus près des mots car il sait qu'une part de nous-mêmes est là, que nous l'avons consciemment et inconsciemment mise, et qu'en cherchant la trace comme il le fait, brisant l'ordre, le rythme, il met à jour l'essence même de notre être. Ce livre qui se voulait une photographie du motif de la poésie, vu de dos parce qu'autrement tout est faux, se trouve n'être qu'une grammaire de la fuite. IL avait docilement posé, mais rien ne pouvait aller comme envisagé, car les moyens manquent encore. Cependant, plusieurs promesses ont été tenues : c'est un livre dont le mental tient dans l'épaisseur d'un cil. C'est l'exposé d'une faiblesse majeure. C'est un poème écrit avec des lettres considérées pour ce qu'elles sont, des cadavres. Et dont l'envers se pose la question de la prose. Enfin, le clairon s'était engagé à n'y pas sonner, et a tenu parole.
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«éponges modèle 2003 en laisse sans lasso et sans flash Pourquoi trois livres en même temps ? Parce qu'ils ont été écrits simultanément, mais selon des sources d'inspirations, des tonalités et des chemins d'écriture demeurés distincts, ce qui interdisait de les réunir en une seule publication. en laisse est une réaction de l'écriture à des événements contemporains, notamment à la photographie d'un prisonnier irakien tenu en laisse par une soldate américaine, photographie qui colle à la peau du livre ; sans lasso et sans flash part d'un tableau de Simon Hantaï, Écriture rose, dont le regard ne se détache ni plus ni moins que l'on se détache d'un tremplin merveilleux ; tandis que l'écriture de éponges modèle 2003 éloigne, si infimement soit-il, le mot de tout support, induisant à une sonorité et une respiration autres. Cependant les trois livres ouvrent sur le même espace-temps, ils sont dévorés d'une même époque, et leurs trames sont étroitement mêlées.»
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«Ce livre arrive (et renvoie) à un moment d'un travail d'écrivain où la grande question de l'enfance, est-ce que j'peux placer un mot ?, en instant rappel du besoin d'existence, affleure à nouveau. Pour le dire à peine différemment, j'ouvre à un moment dans le temps et l'espace de mon travail où je suis mieux à même, et comme obligé, de comprendre pleinement le sens, la nécessité, les implications, en somme l'actualité d'écriture de cette question. Le livre se divise en une vingtaine de textes de longueurs inégales qui posent et reposent la question sous des angles différents. Et s'il devait s'avérer qu'un mot soit possible sur la page, tout serait possible. Mais. Le centre, ou plutôt l'un des centres du livre (qui a en fait autant de centres que de pages, l'ensemble des centres composant sa voix) est un texte intitulé Tout arrive, qui donne à voir que c'est le mot l'événement majeur - l'arrivée, l'arrivage le plus important d'une vie. Besoin d'être au monde qui ne peut prendre corps que dans le risque du mot, puisque c'est le mot le monde. Ce n'est pas une demande de délivrance. Les livres si tu changes une lettre tu as les lèvres, et inversement, dit la même question. C'est dans ce va-et-vient que consistent les trajets de ce livre, lequel réitère et récidive tous les refrains possibles, et demande de la façon la plus exposée, la plus rigoureusement enfantine et formellement adulte, si je puis être au monde - ce que rien ne saurait confirmer. La méthode pour, non plus, n'est pas confirmée.»
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Vous m'avez fait chercher
Dominique Fourcade, Hadrien France-Lanord, Sophie Pailloux-Riggi
- P.O.L.
- Poesies Theatre
- 11 Novembre 2021
- 9782818054093
N'est qu'un autoportrait on s'y est mis à trois
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Hantaï
Jean-michel Meurice, Georges Didi-Huberman, Pierre Desfons, Dominique Fourcade
- Editions De L'Oeil
- 27 Juin 2022
- 9782351373170
Simon Hantaï (né en Hongrie le 7 décembre 1922, arrivé en France en 1948 avec son épouse, Zsuzsa) a côtoyé plusieurs mouvements artistiques (surréaliste, gestuel...), revendiqué différentes influences (Cézanne, Matisse, Pollock) jusqu'à développer dans les années 1960, le « pliage comme méthode » : pliée, froissée, imprégnée de couleur, dépliée, tendue, la toile se nourrit de ce cheminement unique.
Au début des années 1980, reconnu comme l'artiste essentiel qu'il est, Simon Hantaï décide un retrait qui durera jusqu'à sa mort en 2008 : il continue de travailler mais refuse d'exposer.
LE DVD.
- "Simon Hantaï ou les silences rétiniens" un film de Jean-Michel Meurice (documentaire, 1976, 58 min., version originale française et sous-titres anglais).
Portrait d'un artiste dans sa maturité, le film est axé sur le processus de création. En artisan-artiste, Simon Hantaï travaille la toile par terre, la plie, la roule, la colore, la noue, la déplie...
Le souffle du peintre, son visage, ses toiles envahissent l'écran et donnent à voir un homme modeste, qui travaille comme un paysan labourant son champ. Sa mémoire - le tablier de sa mère, les tapis de fleurs des fêtes religieuses...
- et ses réflexions (liées à Cézanne comme à Heidegger), son travail, son corps ont une grande présence, donnant au fi lm une dimension physique et métaphysique.
- "Des formes et des couleurs" un film de Jean-Michel Meurice (documentaire, 1974, 20 min., version originale française et sous-titres anglais).
Portrait de Simon Hantaï, qui montre diff érentes étapes de réalisation d'un tableau :
Gestes, pensées, couleurs, formes, plis, dépli...
- "Expressions : Simon Hantaï" un film de Pierre Desfons et Dominique Fourcade (documentaire, 1981, 15 min., version originale française et sous-titre anglais).
Simon Hantaï évoque avec Dominique Fourcade ses projets et ses théories picturales.
Dans son atelier à Maisons-Alfort, il montre sa peinture sur d'immenses toiles qu'il prépare pour son exposition à venir dans la grande nef du CAPC à Bordeaux (1981).
BONUS.
- « La Chambre devenait de plus en plus petite » entretien avec Zsuzsa et Daniel Hantaï.
- « L'Inestimable » entretien avec Georges Didi-Huberman.
- « Regarder l'oeuvre » entretien avec Alfred Pacquement.
LE LIVRE.
- Oeuvres de Simon Hantaï.
- Photographies (Hantaï dans son atelier et au travail).
- « Bouquet de fl eurs bleues et de fleurs du mal », un texte de Georges Didi-Huberman. -
Photographies d'Isabelle Waternaux