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Corps de ferme
Agnès de Clairville
- HarperCollins
- Harpercollins Traversee
- 10 Janvier 2024
- 9791033916246
« Quand on prend leur veau, les vaches chargent. Même si elles n'ont plus de cornes. Elles courent comme des génisses, sans la joie. Leur plainte envahit l'air froid. Traverse les prés. Frappe les carreaux de la ferme. S'insinue dans les oreilles. Elle devient un bourdonnement qui empêche de penser à autre chose. Qu'à cette mère qui appelle son veau. »
Tandis qu'ils oeuvrent à leur survie, rien n'échappe aux animaux de la ferme. L'inquiétude de l'éleveur acculé par les échéanciers, les batailles des fils à mesure qu'ils grandissent, les pas de la femme, plus lourds que d'ordinaire. La vache, la chienne, le chat sont les vigies d'un monde rythmé par la vie et la mort. Leur ronde silencieuse ne connaît pas le contretemps. Mais dans cette ferme une tragédie a cours et personne n'en devine rien. Parce que les hommes sont aveugles, les bêtes vont témoigner.
Avec ce huis clos à ciel ouvert, où les cris des bêtes se mêlent aux secrets des hommes, Agnès de Clairville s'attache à renverser le regard. Qu'ont à nous dire les animaux sur notre rapport à la naissance et à la filiation ? Ici, l'animalité commande tout et les mots bousculent, jusqu'à l'inattendu.
Sélectionné pour le Grand Prix des lectrices ELLE.
Première sélection du Prix Cazes Brasserie Lipp 2024.
Sélectionné pour le Prix Jésus Paradis 2024.
« Corps de ferme nous parle avec une force rare de naissance, de filiation et d'héritage, de déni et de non- dits, d'un drame qui se joue dans les coulisses d'un « huis clos à ciel ouvert » où la mort et la vie s'entrecroisent sans cesse, jusqu'à se confondre. » Minh Tran Huy, Madame Figaro
"Une histoire physique, charnelle, au suspense diablement orchestré... Stupéfiant !" Martine Laval, Le Matricule des anges
« Un livre délicat, sensible, intelligent. » « Une réflexion absolument poignante sur la condition agricole contemporaine. » Anne-Marie Revol, France Info TV
« Terriblement d'actualité. » « C'est brut, c'est direct, avec ce qu'il faut de distance poétique. » Nicolas Carreau, Europe 1
À propos de l'autrice
Agnès de Clairville est née en Normandie et vit aujourd'hui à Marseille. Scientifique de formation, elle a d'abord travaillé la photographie avant de se dédier à l'écriture. Corps de ferme est son deuxième roman. -
La poupée qui fait oui
Agnès de Clairville
- HarperCollins
- Harpercollins Poche
- 10 Janvier 2024
- 9791033916161
Un premier roman sur la violence qu'on ne dit pas.
Fin des années 1980. Une école d'ingénieurs, un bizutage, des soirées, les premières fois. Arielle, seize ans, fantasme les garçons et l'amour physique. Dans ce grand tournant de vie, elle va croiser le chemin d'Éric, un étudiant magnétique.
Le départ de sa fille est l'occasion pour Inès de revivre sa propre histoire : la rupture avec un monde clos et pétri de traditions, la liberté d'une chambre seule, et puis, très vite, une grossesse, la solitude et le retour à la case départ.
Alors qu'Arielle s'initie au désir et cherche son père biologique, les terreurs d'Inès s'éveillent. Et si la chair de sa chair entrait elle aussi en amour par sidération ?
Un roman poignant où se côtoient la stupeur, la colère, la tendresse et une implacable lucidité.
À propos de l'autrice Agnès de Clairville est née en Normandie et vit aujourd'hui à Marseille. Scientifique de formation, elle a d'abord travaillé la photographie, avant de se dédier à l'écriture. La poupée qui fait oui est son premier roman.
« Lucide, étincelant, tendre [...] Un roman à la fois palpitant et salutaire. » Isabelle Potel, Madame Figaro « Le silence est enfin brisé. Mais la violence, elle, ne s'effacera pas. » Clémentine Eveno, Libération « Ce premier roman est un témoignage d'une force incroyable sur les violences subies par les jeunes filles en milieu étudiant. Un texte à mettre entre toutes les mains. » Nathalie Iris, librairie Mots en marge, PAGE des libraires « Le premier roman d'Agnès de Clairville est l'un des plus bouleversants de cette rentrée littéraire. » Valentine Ulgu-Servant, Vanity Fair