À l'égal des conférences de Krishnamurti, ses dialogues avec d'éminents penseurs du XXe siècle sont de notoriété publique. Dans les intervalles entre ces centaines d'événements, Krishnamurti se rendait également disponible pour des conversations et des entretiens privés avec ceux qui souhaitaient le rencontrer.
Un esprit calme et silencieux est une compilation de soixante de ces conversations, à ce jour inédites, mémorisées et retranscrites par Krishnamurti entre la fin des années 1960 et le début des années 1970. Elles font état de questionnements profonds sur des sujets tels que l'être et la conscience, les qualités essentielles à une bonne éducation, l'esprit religieux et la méditation. De même que pour tous ses autres écrits, le style est direct, et l'auteur, fuyant la rhétorique, énonce des vérités profondes sous forme d'informations accessibles à toute personne ouverte à l'écoute. Ces textes incluent également des descriptions témoignant de l'amour que Krishnamurti portait à la nature.
L'ouvrage, divisé en trois parties, propose une exploration poussée dans des domaines liés à la conception que l'on peut se faire de la vie, de l'éducation et de la méditation, et met en lumière l'approche radicale de Krishnamurti dans chacun de ces domaines.
« Depuis plus de quarante ans, je m'intéresse aux quêtes spirituelles et aux sagesses si diverses du monde. La réalisation d'une collection documentaire pour Arte m'a permis de voyager à travers les cinq continents sur les traces du sacré. De l'Australie à l'Éthiopie, du Pérou au Japon - en passant par la France, la Turquie, le Guatemala, les États-Unis, le Canada, l'Inde ou le Népal -, j'ai traversé des paysages sublimes et j'ai rencontré des femmes, des hommes et des enfants dont la ferveur spirituelle et l'humanité m'ont bouleversé. Je les ai photographiés et j'ai mis par écrit le récit de ces voyages afin de partager ces moments uniques. Ainsi est né ce livre. » F. L.
À partir d'un socle iconographique originaire de l'Inde, puis diffusé dans l'ensemble des pays asiatiques - de l'Afghanistan au Japon et de la Chine à l'Indonésie -, la mise en image de la vie du Bouddha historique constitue une part essentielle des arts religieux du monde extrême-oriental. L'ultime existence terrestre de celui que l'on désigne indifféremment comme l'Éveillé (Bouddha), le Bienheureux (Bhagavant) ou encore le Sage du clan des Shâkya (Shâkyamuni) a donné lieu à d'innombrables oeuvres immédiatement identifiables.
L'ouvrage se propose donc de mettre en exergue la richesse des traditions iconographiques et stylistiques se rapportant à la représentation de la vie exemplaire et édifiante du fondateur de la quatrième religion au monde en nombre de fidèles. Narrant le destin d'un homme aux qualités intellectuelles et morales exceptionnelles, la vie du Bouddha se déroule telle une geste de l'esprit, tour à tour concrète et banale ou miraculeuse et transcendante.
Sans omettre de rappeler les circonstances de l'apparition du bouddhisme en Inde, aux environs du V e siècle avant J.-C., ni d'évoquer la teneur de la « bonne Loi » et les principales évolutions doctrinales qui ont marqué son développement - boudd- hisme ancien (theravâda), bouddhisme du grand Véhicule (mahâyâna) et bouddhisme du Véhicule de diamant (vajrayâna).
La première encyclique personnelle du Pape François aux évêques, aux prêtres et aux diacres, aux personnes consacrées, aux fidèles laïcs sur l'écologie.
Le mouvement des béguines est un élan religieux chrétien essentiellement féminin qui apparait dès la fin du XIIe siècle en Europe et qui implique des femmes d'origines les plus diverses.
Décidées à embrasser une vie évangélique, ces femmes, dont les plus connues sont Hadewijch (1200-1248), Mechthild de Magdeburg (1208-1282), Marguerite Porete (1250-1310), se consacrent à des oeuvres multiples, dont le soin des malades, à la prière et à la contemplation mystique mais sans passer par l'observance cléricale ou monastique.
Pour la première fois dans l'histoire, des femmes peuvent socialement exister sans être ni épouses, ni moniales. Par leur caractère d'indépendance face à l'autorité masculine, il s'agirait du premier mouvement féministe. L'est-il vraiment ? Admiré à sa naissance, il finit par s'attirer les foudres de l'église.
Pourtant, la grande richesse spirituelle surgie du courant béguinal a nourri les traités théologiques de noms célèbres, tels Maître Eckhart ou l'Admirable Ruysbroeck.
Le but de cet ouvrage est de faire connaître et de réhabiliter ce mouvement fécond en oeuvres et riche en spiritualité et de nous donner à comprendre qui étaient ces femmes qui cherchèrent la « sanctification dans la liberté ». Elles inspirent aujourd'hui de nombreuses autres femmes dans le monde entier.
UNE NOUVELLE VOIE ORIENTALE POUR LE FÉMININ PUISSANT !
Comment s'ouvrir à l'éveil spirituel et connaître l'abondance et la liberté intérieure ? Sally Kempton vous propose de contacter votre énergie et puissance féminine. Elle vous invite à vous connecter au panthéon des divinités hindoues pour monter en vibration en irradier.
Entrez en contact avec Kali, qui apporte la force, l'amour féroce et la liberté indomptée ; Lakshmi, qui confère prospérité et beauté ;
Saraswati, pour la clarté de la communication et l'intuition ; Radha, qui porte l'énergie divine du désir spirituel ; Bhuvaneshvari, qui crée l'espace pour la transformation sacrée ; et Parvati, pour éveiller la créativité et la capacité d'aimer.
Grâce aux nombreuses méditations, visualisations, mantras et enseignements, ce livre est un trésor qui vous permet d'honorer votre part sacrée et divine dans tous les aspects de votre vie.
Antoine, universellement vénéré, garde encore des secrets. De grands mystiques ont su l'approcher, comme Thérèse d'Avila, qui voit dans l'enfant qu'il porte dans ses bras « la porte qui donne accès à la Bonté et à la Majesté de Dieu » ; François de Sales, pour qui « saint Antoine de Padoue, dans sa vie et dans sa mort, «a parlé avec son Sauveur» » ; ou la petite Thérèse en qui le cardinal Poupard, en 1987, à l'occasion du centenaire de son pèlerinage à Padoue, découvrait de profondes analogies avec Antoine : une vie courte, pleine aux yeux de Dieu, une enfance spirituelle, un esprit missionnaire, un titre de Docteur de l'Église, un enracinement dans la piété populaire.
En nos temps d'épidémies, physiques et surtout spirituelles, l'esprit d'enfance reste le chemin privilégié pour la recherche d'une parole vraie, d'un regard sans malice, d'une confiance sans arrière-pensée. Rare, ardu, comme celui de la croix, mais possible comme il le fut pour ceux qui se sont faits petits pour le Royaume, ce chemin est le seul qui puisse, encore, redonner un sens à notre vie.
Du quatorzième dalaï-lama, Tenzin Gyatso, Gilles van Grasdorff est le plus proche biographe et le premier, au monde, à avoir réalisé avec lui un livre d'entretiens. Alors que Sa Sainteté est aujourd'hui octogénaire et malade, s'ouvre une crise sans précédent pour sa succession avec la République populaire de Chine, qui menace l'avenir du Tibet.
C'est cette tragédie que raconte van Grasdorff en reprenant toute la vie et la destinée du plus célèbre exilé de l'histoire contemporaine et en apportant des révélations inédites sur l'extinction que subit le peuple tibétain, entre répressions, famines, camps et trafics d'organes. Mais ce faisant, il fait aussi pénétrer le lecteur, comme jamais, dans les arcanes du Bouddhisme tibétain, ses croyances et ses rites, sa philosophie, son astrologie, et surtout sa médecine. Il éclaire la fascination que cet univers a pu exercer sur les Occidentaux, Néel, Steiner, Montessori, mais aussi les idéologues du IIIe Reich. Il montre comment le gouvernement en exil a su influer sur les élites internationales. Enfin, dans la perspective du départ du dalaï-lama, il dresse les différents scenarii de sa réincarnation.
Un livre total, sur l'hier, l'aujourd'hui et le lendemain d'une figure et d'une cause planétaires.
« Dieu est joie ! » Cette phrase contient toute la révolution libératrice de l'Évangile et, au fond, de tout le christianisme : nous ne sommes pas au monde pour charger les autres de fardeaux plus lourds que ceux qu'ils portent déjà, mais pour partager avec eux un horizon nouveau, surprenant et beau. La vraie joie n'est pas un sentiment d'euphorie éphémère, elle naît de notre espérance, une espérance concrète que rien ni personne ne pourra nous enlever. Et le cadeau d'un sourire est le premier pas pour nous régénérer et renaître. La joie a toujours le dernier mot.
Née d'un père kabyle issu d'une famille de marabouts et d'une mère française d'origines juive et catholique, Kahina Bahloul a grandi en Algérie où elle a vécu au plus près la montée de l'intégrisme. Spécialiste de la mystique musulmane, elle décide de s'engager plus activement à la suite des attentats de 2015. Revendiquant, sur la base de sources classiques, la légitimité pour une femme d'être imame, de diriger les prières et d'enseigner, elle fonde en 2019 la mosquée Fatima, d'inspiration soufie, ouverte aux femmes voilées ou non, mais aussi aux non-musulmans. À l'image de la reine berbère résistante dont elle a hérité le prénom et le caractère, Kahina Bahloul, première femme imame en France, est aujourd'hui présente sur tous les fronts pour évoquer la possibilité d'un islam moderne et libéral.Un plaidoyer stimulant pour un islam affranchi du littéralisme qui le sclérose. La Croix.Le récit lumineux d'un chemin hors norme. Elle.Prix Mare Nostrum 2021.
Après avoir lu "La lettre à Dieu" qui clôt Le Pain perdu, le pape François décide de rendre visite à Edith Bruck. Cet événement considérable, suivi de plusieurs autres rencontres, est ici raconté sur un ton à la fois tranchant, caustique, ému et poétique. Cette méditation à deux, entre le chef de l'Église catholique et une déportée juive athée, se termine sur l'horreur de la guerre en général et celle de l'Ukraine en particulier. (Olga, l'aide à domicile de l'auteur, toujours présente, est ukrainienne.) Le pape, dans sa préface, souligne l'envergure humaine exceptionnelle d'Edith Bruck et, hanté par la culpabilité de sa communauté quant à la Shoah, situe cette tragédie du xxe siècle sur un plan temporel beaucoup plus vaste, ouvrant vers une réflexion métaphysique.
Un rabbin est confronté chaque jour au mystère de la mort. Pour accompagner les mourants et réconforter les endeuillés, il tente de transmuer l'inéluctable, d'y trouver du sens : « Je me tiens aux côtés de femmes et d'hommes qui, aux moments charnières de leurs vies, ont besoin de récits », écrit Delphine Horvilleur. Ce livre de consolation tresse étroitement trois fils - le conte, l'exégèse et la confession : la narration d'une existence interrompue, la manière de donner une signification à cette mort à travers les textes de la tradition, et l'évocation d'une blessure intime ou la remémoration d'un souvenir enfoui. Les textes sacrés ouvrent un passage entre les vivants et les défunts, et « le rôle d'un conteur est de se tenir à la porte pour s'assurer qu'elle reste ouverte », nous invitant ainsi à faire la paix avec nos disparus et avec notre propre histoire.
La philocalie, ou art de vivre dans la beauté et le bien, a inspiré un grand nombre d'enseignements spirituels, consignés dans une anthologie en langue grecque dont la rédaction s'échelonne du IVe siècle au XVe siècle : « Philocalie des pères neptiques, du grec nepsis : sobriété de l'âme ». Elle a été composée à partir des écrits des Pères de l'Église dont beaucoup d'ermites qui prônent une sagesse de vie, faite « d'ascesis et de theoria », d'exercices de contemplation et de réflexion par lesquels la conscience se trouve purifiée.Le choix et les commentaires de Jean-Yves Leloup se sont portés sur des auteurs incontournables : Antoine, Evagre le Pontique, Jean Cassien, Macaire l'Egyptien, Isaac le Syrien, Jean Climaque, Maxime le Confesseur, Syméon le nouveau Théologien, Grégoire Palamas, Séraphim de Sarov et Silouane l'Athonite et à quelques pères anonymes des premiers siècles qu'on appelait les Thérapeutes du désert. Ces saints pères sont aussi appelés « théophores », et parfois « christophores » c'est-à-dire qu'ils portent en eux la présence de Dieu ou du Christ. C'est la flamme fondamentale de ces êtres éveillés que Jean-Yves Leloup a voulu partager afin d'entretenir les étincelles vacillantes de la quête spirituelle d'aujourd'hui.Théologien, philosophe et conférencier, Jean-Yves Leloup est l'auteur de nombreux ouvrages dont Écrits sur l'hésychasme, Prendre soin de l'Être, L'assise et la marche et Métanoïa.